Grande soirée à l'amphijazz ce samedi 17 décembre avec la présentation à Lyon du "My Chet My Song" créé à Marciac cet été avec Roy Hargrove à la trompette. Bien entendu l'artiste américain n'est pas là, mais il est remplacé par une trompettiste remarquable, "métal mais âme" selon Riccardo himself, je veux parler de la déchirante Airelle Besson. Et l'émotion est au rendez-vous tout autant que le swing énoncé dès le premier morceau, sur un tempo assuré par le jeune Ariel Tessier ( 24 ans !) aux "cymbales et peaux" (dixit again le maestro), le tout aussi sémillant Paul Lay aux "percussions sur 88 touches" (bon mélodiste également)et les chorus de saxophone de Pierrick Pédron ( que je rêvais d'entendre, je n'ai pas été déçu). Bien entendu, Riccardo est à la baguette autant qu'à la contrebasse (la caisse usée par les années de bons et loyaux services). Sur son pupitre des partitions, mais aussi des poèmes qu'il susurre en hommage à Chet qu'il a bien connu, puisqu'il l'a accompagné pendant neuf années.Un premier set de qualité, un second set époustouflant. C'était la 19e fois que je venais à l'amphi, mais des concerts comme celui-là, on les compte sur les doigts d'une seule main.Et l'on en ressort avec l'envie de réécouter tout Chet Baker.
François Jazzbôf
mardi 20 décembre 2011
dimanche 11 décembre 2011
My Blueberry nights: Le désenchantement musical
Bon aller on va dire qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, mais j'avoue que j'étais passé à côté de ce film sortie en 2007 jusqu'à peu, et je ne comprend pas pourquoi.
J'avais adoré "In the Mood for Love" un précédent film de Wong Kar-Wai réalisateur chinois, ce film baignait déjà dans une bande son somptueuse pour ne retenir que cet aspect des choses. Avec "My blueberry nigth" Wong Kar-Wai embarquait en plus pour la première fois au cinéma, Norah Jones, La chanteuse de jazz superstar : OK je l'ai raté.
Pour l'histoire, on peu dire que l'on suit le parcours de différents personnages qui doivent faire face à une rupture amoureuse, avec pour chacun une stratégie différente pour se protéger : Oublier dans l'alcool; rester sidérer dans la même position en attendant le retour de l'être aimé; fuir pour oublier, oublier les lieux, les dates d'anniversaire et tout le reste si c'est possible; et même le suicide pour un autre.
Le parti pris esthétique de Wong Kar-Wai dans ce film est troublant avec les couleurs douces de la nuit ou les ralentis très originaux.
Enfin la bande son qui accompagne ce film est superbe, Norah jones "the story", Casandra Wilson "Harvest moon", Cat Power " The greatest" et j'en passe.
Si vous l'avez raté aussi, courez chercher le DVD.
JM
La bande annonce
J'avais adoré "In the Mood for Love" un précédent film de Wong Kar-Wai réalisateur chinois, ce film baignait déjà dans une bande son somptueuse pour ne retenir que cet aspect des choses. Avec "My blueberry nigth" Wong Kar-Wai embarquait en plus pour la première fois au cinéma, Norah Jones, La chanteuse de jazz superstar : OK je l'ai raté.
Pour l'histoire, on peu dire que l'on suit le parcours de différents personnages qui doivent faire face à une rupture amoureuse, avec pour chacun une stratégie différente pour se protéger : Oublier dans l'alcool; rester sidérer dans la même position en attendant le retour de l'être aimé; fuir pour oublier, oublier les lieux, les dates d'anniversaire et tout le reste si c'est possible; et même le suicide pour un autre.
Le parti pris esthétique de Wong Kar-Wai dans ce film est troublant avec les couleurs douces de la nuit ou les ralentis très originaux.
Enfin la bande son qui accompagne ce film est superbe, Norah jones "the story", Casandra Wilson "Harvest moon", Cat Power " The greatest" et j'en passe.
Si vous l'avez raté aussi, courez chercher le DVD.
JM
La bande annonce
vendredi 9 décembre 2011
Festen ausecond souffle: Pêchu
Question? : Comment faire pour qu'un groupe comme Festen pratiquant un Jazz plutôt pêchu vienne jouer dans une restaurant feutré, même si le patron est au demeurant un amoureux de jazz ?
Réponse : Prendre un jour habituel de fermeture et n'ouvrir que le bar !
Ainsi quelques "Happy few" sirotant leur bières ont pu en prendre plein leurs oreilles, d'un jazz énergique et énergisant.
Sur la petite scène que propose le Second Souffle, Festen est en formation serrée, avec le batteur tournant le dos au public; et loin d'être gênante cette configuration renforçait leur symbiose.
De concerts en concerts je trouve qu'ils gagnent en assurance et en cohésion avec ce qui fait leur singularité : Un jazz moderne aux influences rock et electro; un jazz qui sait frapper fort mais aussi nous emmener délicatement dans de délicieuses mélodies.
Jean Kapsa au piano est l'élément modérateur de la bande, il distille les intermèdes d'improvisations, participant à l'organisation en "stop and go" de certains morceaux, il nous fait planer dans ses vagabondages inspirés. Damien Feau au saxophone est omniprésent il donne l'impression de se lâcher complètement, de tout donner dans ses envolées jouissives. Ajouter à cela une rythmique hyper-tonique avec Maxime Fleau à la batterie et Oliver Degabriele à la Contrebasse et ça donne un jazz-band nerveux encré dans la modernité.
Le répertoire est ce soir constitué essentiellement de compositions du groupe tirées de leur très bon premier album sorti en 2010 ( voir ici) avec notamment le superbe "Hoping_Light" tout en montée progressive et d'autres titres qui apparaitront dans leur prochain qui vient d'être enregistré et qui sortira en en 2012.
Au vu de la qualité de ce que nous avons entendu, ce deuxième album est très prometteur des compositions comme "Starfish Prime" ou "Sound Nation" font mouche.
Oh mais c'est bientôt 2012!, oui mais alors quand exactement en 2012 ? ça y est j'ai hâte.
Festen a été très présent dans la région ces derniers jours, avec une date au Périscope et au Perce-Oreille en Haute Savoie, ils nous ont confié qu'ils aimaient particulièrement jouer ici, alors on a envie de les croire et on les attend avec enthousiasme pour la suite.
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
JaZZmarc
Réponse : Prendre un jour habituel de fermeture et n'ouvrir que le bar !
Ainsi quelques "Happy few" sirotant leur bières ont pu en prendre plein leurs oreilles, d'un jazz énergique et énergisant.
Sur la petite scène que propose le Second Souffle, Festen est en formation serrée, avec le batteur tournant le dos au public; et loin d'être gênante cette configuration renforçait leur symbiose.
De concerts en concerts je trouve qu'ils gagnent en assurance et en cohésion avec ce qui fait leur singularité : Un jazz moderne aux influences rock et electro; un jazz qui sait frapper fort mais aussi nous emmener délicatement dans de délicieuses mélodies.
Jean Kapsa au piano est l'élément modérateur de la bande, il distille les intermèdes d'improvisations, participant à l'organisation en "stop and go" de certains morceaux, il nous fait planer dans ses vagabondages inspirés. Damien Feau au saxophone est omniprésent il donne l'impression de se lâcher complètement, de tout donner dans ses envolées jouissives. Ajouter à cela une rythmique hyper-tonique avec Maxime Fleau à la batterie et Oliver Degabriele à la Contrebasse et ça donne un jazz-band nerveux encré dans la modernité.
Le répertoire est ce soir constitué essentiellement de compositions du groupe tirées de leur très bon premier album sorti en 2010 ( voir ici) avec notamment le superbe "Hoping_Light" tout en montée progressive et d'autres titres qui apparaitront dans leur prochain qui vient d'être enregistré et qui sortira en en 2012.
Au vu de la qualité de ce que nous avons entendu, ce deuxième album est très prometteur des compositions comme "Starfish Prime" ou "Sound Nation" font mouche.
Oh mais c'est bientôt 2012!, oui mais alors quand exactement en 2012 ? ça y est j'ai hâte.
Festen a été très présent dans la région ces derniers jours, avec une date au Périscope et au Perce-Oreille en Haute Savoie, ils nous ont confié qu'ils aimaient particulièrement jouer ici, alors on a envie de les croire et on les attend avec enthousiasme pour la suite.
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JaZZmarc
dimanche 4 décembre 2011
Billie Holiday -Lady sings the blues: Théâtre musical
Le Samedi 3 Décembre Salle Paul Garcin Lyon 1er
La compagnie "Après le déluge" reprenait Salle Paul Garcin son spectacle " Lady sings the blues" évocation théâtro-musicale de la vie et l'œuvre de Billie Holiday.
"Oui, faut que je vous dise tout de suite, je suis morte!... Et oui, je sais, on dirait pas comme ça, et pourtant..."
Agnes Fournière commence la pièce en ces termes, elle est blanche, morte et pourtant c'est bien "Lady day" qu'elle campe, qui nous raconte sa courte vie faite d'épreuves, d'amour, de gloire et de descentes aux enfers.
Sur fond de ségrégation et de prohibition déroule devant nous le parcours chaotique de la dame: son passage dans les bordels de harlem où les blancs découvraient le Jazz des noirs; ses premières expériences de chanteuse dans les clubs new-yorkais "parce qu'il fallait bien vivre", et enfin la révélation aux monde de son talent.
Elle a eu droit au meilleur et au pire: Le meilleur c'est aussi sa relation avec le saxophoniste Lester Young, son âme sœur. Le pire c'est, entre autre, son addiction aux drogues et son séjour en prison pour possession de stupéfiants.
Sur scène pour ce spectacle, Agnès Fournière joue et chante. Le passage du monologue à la chanson, semble être un exercice difficile, elle s'en sort, elle, haut la main. Sa voix est parfaitement posée et puissante.
En fermant les yeux on pouvait par moment entendre la voix de cette étoile filante que fut Billie Holiday.
Elle est accompagné de deux musiciens: Gauvain Gamon à la contrebasse et Sylvain Félix au sax. Ils sont omniprésents, dans les séquences parlés pour poser élégamment l'ambiance et pour accompagner les chansons, ils sont très justes dans le régistre des années 60, toujours très mélodieux et présents sans gêner l'actrice.
Quelques bémols à la représentation de samedi, les techniciens n'avaient pas eu le temps de finir leur réglages, aussi l'éclairage de la scène était approximatif et nous n'avons pas eu droit au diaporama sensé illustrer le spectacle par des images d'archive.
Une frustration aussi: j'aurais volontiers écouté plus de chansons.
...que d'excellentes motivations pour y retourner dès que ce spectacle se reproduira à nouveau à Lyon.
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JaZZmarc
La compagnie "Après le déluge" reprenait Salle Paul Garcin son spectacle " Lady sings the blues" évocation théâtro-musicale de la vie et l'œuvre de Billie Holiday.
"Oui, faut que je vous dise tout de suite, je suis morte!... Et oui, je sais, on dirait pas comme ça, et pourtant..."
Agnes Fournière commence la pièce en ces termes, elle est blanche, morte et pourtant c'est bien "Lady day" qu'elle campe, qui nous raconte sa courte vie faite d'épreuves, d'amour, de gloire et de descentes aux enfers.
Sur fond de ségrégation et de prohibition déroule devant nous le parcours chaotique de la dame: son passage dans les bordels de harlem où les blancs découvraient le Jazz des noirs; ses premières expériences de chanteuse dans les clubs new-yorkais "parce qu'il fallait bien vivre", et enfin la révélation aux monde de son talent.
Elle a eu droit au meilleur et au pire: Le meilleur c'est aussi sa relation avec le saxophoniste Lester Young, son âme sœur. Le pire c'est, entre autre, son addiction aux drogues et son séjour en prison pour possession de stupéfiants.
Sur scène pour ce spectacle, Agnès Fournière joue et chante. Le passage du monologue à la chanson, semble être un exercice difficile, elle s'en sort, elle, haut la main. Sa voix est parfaitement posée et puissante.
En fermant les yeux on pouvait par moment entendre la voix de cette étoile filante que fut Billie Holiday.
Elle est accompagné de deux musiciens: Gauvain Gamon à la contrebasse et Sylvain Félix au sax. Ils sont omniprésents, dans les séquences parlés pour poser élégamment l'ambiance et pour accompagner les chansons, ils sont très justes dans le régistre des années 60, toujours très mélodieux et présents sans gêner l'actrice.
Quelques bémols à la représentation de samedi, les techniciens n'avaient pas eu le temps de finir leur réglages, aussi l'éclairage de la scène était approximatif et nous n'avons pas eu droit au diaporama sensé illustrer le spectacle par des images d'archive.
Une frustration aussi: j'aurais volontiers écouté plus de chansons.
...que d'excellentes motivations pour y retourner dès que ce spectacle se reproduira à nouveau à Lyon.
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JaZZmarc
mercredi 30 novembre 2011
Yes : Live From Lyon
Elle est bien bonne, Yes nous sort un Live From Lyon, "in the present" du concert de 2009 chroniqué ici, les 3 papis rescapés du groupe d'origine , Chris Squire, Steve Howe et Alan White accompagnés d'un Wakeman fils: Oliver et d'un gentil troubadour: David Benoit, pale figure du chanteur Jon Anderson, font de la résistance. Là ils font vraiment du neuf avec du vieux, pas du tout de nouveauté et plutôt du très vieux tiré des Albums "Fragile" et "Close to edge".
Cet objet donc, est constitué de 2 CD et d'un DVD filmé dans notre bonne vielle Bourse du travail. Non vraiment ça ne fait pas vraiment envie.
Alors pourquoi ce billet?
Qui a aimé follement châtie bien aussi "au présent", c'est un groupe qui a constitué les fondamentaux du rock progressif né dans les années 70, créatifs, exigeants : Artistes quoi! Ce qu'ils ne sont plus.
Bon ils ont récemment sorti un album studio avec cette même formation "Fly from here" à l'écoute ici que j'ai, moi, beaucoup de mal à écouter.
JaZZbeen
Cet objet donc, est constitué de 2 CD et d'un DVD filmé dans notre bonne vielle Bourse du travail. Non vraiment ça ne fait pas vraiment envie.
Alors pourquoi ce billet?
Qui a aimé follement châtie bien aussi "au présent", c'est un groupe qui a constitué les fondamentaux du rock progressif né dans les années 70, créatifs, exigeants : Artistes quoi! Ce qu'ils ne sont plus.
Bon ils ont récemment sorti un album studio avec cette même formation "Fly from here" à l'écoute ici que j'ai, moi, beaucoup de mal à écouter.
JaZZbeen
samedi 26 novembre 2011
Mario STANTCHEV: Drôle d'endroit pour un concert
Le 25 Novembre 2011 à Lyon Music
Devant un océan de pianos à queue, Yves Dugas le maitre de ces lieux (Lyon Mucic spécialiste du piano) reçoit quelques privilégiés pour donner à écouter le pianiste Mario Stanchev et son nouveau trio.
Mario Stanchev est un personnage attachant de la scène Jazz , il a une bio "grande comme ça", il a joué avec quelques pointures internationales, et a notamment créé le département de jazz au conservatoire de Lyon. Il est toujours aussi enthousiaste dans son art et simple dans sa relation avec son public, autant des bonnes raisons pour revenir l'écouter .
Ce soir il présente pour la première fois son nouveau trio avec Sangoma Everett à la batterie et Didier Del Aguila à la basse électrique. Ces trois là se connaissent bien, Mario Santchev a déjà eu l'occasion de jouer avec les deux dans d'autres formations. Ensemble c'est tout de suite une évidence, beaucoup de complicité, d'écoute réciproque et d'émulation à la créativité.
Au programme de ce Showcase d'une heure, quelques standards revisités et des compositions personnelles.
Standard parmi les standards: on a écouté par exemple "Sumertime" de Gerswhin revu du sol au plafond, devenu un dialogue entêtant entre le piano et la basse.
Mario a présenté notamment une très belle composition nommée " En attendant Dugas", c'était effectivement l'endroit idéal pour la jouer.
J'adore voir ce pianiste dérouler ces interventions avec fantaisie et gourmandise. Pour ces propres morceaux, on pouvait voir ces partitions écrites à la main, quel plaisir d'être aussi prêt d'un évènement toujours unique qu'est un concert de jazz
La basse de Didier Del Aguila est très mélodieuse, elle ne fait pas qu'accompagner le soliste au piano, de larges espaces lui sont réservés pour notre plus grand plaisir. Le style de ce bassiste rappelle celui des grands noms du Jazz Rock : Jaco Pastorius ou Alain Caron. Le dernier morceau de la soirée "libelula" est une composition de Sangoma Everett, le batteur d'origine américaine, un joli thème, très entrainant idéal pour finir un concert. Pour cette salle, intimiste, Sangoma percute les peaux avec des balais , des mailloches, voir de larges baguettes improbables achetés à New York, autant de stratagèmes qui permettent de démontrer toutes sa créativité et sa puissance sans vampiriser ses acolytes. Pour ce dernier morceau le public est mis à contribution pour donner le rythme en tapant des mains et pour donner la réplique à Mario en sifflant : Bravo le public, ce n'était pas simple.
On sait recevoir à Lyon Music, à l'issue du concert, Yves Dugas propose à ses invités de partager quelques toast et un délicieux Bourgogne Aligoté pour prolonger cet instant d'émotion musicale en discutant avec les musiciens.
D'aucuns diraient que le bonheur n'est pas loin, et ils auraient Jazzement raison, alors on reviendra... forcément.
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Le site de Mario Stanchev
Le site de Lyon Music pour suivre les évènements
JaZZmarc
Devant un océan de pianos à queue, Yves Dugas le maitre de ces lieux (Lyon Mucic spécialiste du piano) reçoit quelques privilégiés pour donner à écouter le pianiste Mario Stanchev et son nouveau trio.
Mario Stanchev est un personnage attachant de la scène Jazz , il a une bio "grande comme ça", il a joué avec quelques pointures internationales, et a notamment créé le département de jazz au conservatoire de Lyon. Il est toujours aussi enthousiaste dans son art et simple dans sa relation avec son public, autant des bonnes raisons pour revenir l'écouter .
Ce soir il présente pour la première fois son nouveau trio avec Sangoma Everett à la batterie et Didier Del Aguila à la basse électrique. Ces trois là se connaissent bien, Mario Santchev a déjà eu l'occasion de jouer avec les deux dans d'autres formations. Ensemble c'est tout de suite une évidence, beaucoup de complicité, d'écoute réciproque et d'émulation à la créativité.
Au programme de ce Showcase d'une heure, quelques standards revisités et des compositions personnelles.
Standard parmi les standards: on a écouté par exemple "Sumertime" de Gerswhin revu du sol au plafond, devenu un dialogue entêtant entre le piano et la basse.
Mario a présenté notamment une très belle composition nommée " En attendant Dugas", c'était effectivement l'endroit idéal pour la jouer.
J'adore voir ce pianiste dérouler ces interventions avec fantaisie et gourmandise. Pour ces propres morceaux, on pouvait voir ces partitions écrites à la main, quel plaisir d'être aussi prêt d'un évènement toujours unique qu'est un concert de jazz
La basse de Didier Del Aguila est très mélodieuse, elle ne fait pas qu'accompagner le soliste au piano, de larges espaces lui sont réservés pour notre plus grand plaisir. Le style de ce bassiste rappelle celui des grands noms du Jazz Rock : Jaco Pastorius ou Alain Caron. Le dernier morceau de la soirée "libelula" est une composition de Sangoma Everett, le batteur d'origine américaine, un joli thème, très entrainant idéal pour finir un concert. Pour cette salle, intimiste, Sangoma percute les peaux avec des balais , des mailloches, voir de larges baguettes improbables achetés à New York, autant de stratagèmes qui permettent de démontrer toutes sa créativité et sa puissance sans vampiriser ses acolytes. Pour ce dernier morceau le public est mis à contribution pour donner le rythme en tapant des mains et pour donner la réplique à Mario en sifflant : Bravo le public, ce n'était pas simple.
On sait recevoir à Lyon Music, à l'issue du concert, Yves Dugas propose à ses invités de partager quelques toast et un délicieux Bourgogne Aligoté pour prolonger cet instant d'émotion musicale en discutant avec les musiciens.
D'aucuns diraient que le bonheur n'est pas loin, et ils auraient Jazzement raison, alors on reviendra... forcément.
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Le site de Mario Stanchev
Le site de Lyon Music pour suivre les évènements
JaZZmarc
mardi 15 novembre 2011
L'année Tigran : EP N°1
Bonne nouvelle c'est l'année Tigran Hamasyan, fort de son énorme succès sur scène, il sort un "Extented play" un format assez rare en France entre l'album et le single : un 5 titres 2,50 € en téléchargement (sur quobuz ou autre musicme)
Son titre : "EP N° 1" Est ce à dire qu'il y en aura d'autre ???
Cet EP est une parfaite prolongation de "Fable" son album solo sorti lui aussi en 2011,( voir ici) il est ici accompagné notamment de Gayanée Movsisyan à la voix et de l'excellent Jeff Ballard à la batterie. (Voir le concert 2011 ici )
Cinq morceaux seulement, mais quel concentré de qualité ? jugez en avec ce fabuleux titre: Vardavar
Non ce n'est plus une fable Tigran est un vrai GRAND.
JaZZmarc
Son titre : "EP N° 1" Est ce à dire qu'il y en aura d'autre ???
Cet EP est une parfaite prolongation de "Fable" son album solo sorti lui aussi en 2011,( voir ici) il est ici accompagné notamment de Gayanée Movsisyan à la voix et de l'excellent Jeff Ballard à la batterie. (Voir le concert 2011 ici )
Cinq morceaux seulement, mais quel concentré de qualité ? jugez en avec ce fabuleux titre: Vardavar
Non ce n'est plus une fable Tigran est un vrai GRAND.
JaZZmarc
dimanche 13 novembre 2011
David Enhco Quartet à la clef de voute
Le 12 Novembre 2011 à la clef de Voute
David Enhco jeune Trompettiste qui commence a se faire un nom sur la scène jazz française et internationale s'est entouré de trois musiciens d'exception ce soir pour ce quartet d'enfer.
Et ça commence très fort, décollage immédiat avec intensité maximum.
Ils sont tous à fond, sans retenu, il leur faut certainement beaucoup de concentration et d'énergie physique pour tenir les deux set à ce niveau.
Roberto Negro au piano est toujours aussi fantasque et inventif;
David n'utilise aucun effet sonore avec sa trompette, c'est juste l'instrument et son dompteur, et il fait montre d'une grande sensibilité.
J'ai été aussi très impressionné par la rythmique, Gautier GARRIGUE à la batterie est étonnant de puissance, de variation et d'à propos, Florent Nisse se joue des difficultés inhérentes à la contrebasse comme s'il s'agissait d'un pipeau et quand il part en solo : chaud devant, chaud !
Le répertoire est essentiellement constitué de compositions de David Encho, et de standards revisités. David a du mal, à priori à trouver des titres à ses morceaux: "Octobre 2010", "suite" , bon il faut qu'il trouve un rédacteur spécial)
Au rappel la bande nous exécutent quelques digressions fabuleuses autour du thème "Que reste t'il de nos amours ? " au point qu'au final on en oublierait la question.
Après un concert au Sunset à Paris et 3 dates à Lyon ils rentrent en studio...
Cette jeune génération du jazz fait plaisir à voir , on n'a envie de penser avec eux que l'age d'or du jazz c'est toujours "maintenant".
Alors foncer aux clubs les écouter/voir.
David ENHCO : Trompette
Gautier GARRIGUE : Drums
Roberto NEGRO : Piano
Florent NISSE : Contrebasse
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Photos : Fouad Adnani son site
JaZZmarc
David Enhco jeune Trompettiste qui commence a se faire un nom sur la scène jazz française et internationale s'est entouré de trois musiciens d'exception ce soir pour ce quartet d'enfer.
Et ça commence très fort, décollage immédiat avec intensité maximum.
Ils sont tous à fond, sans retenu, il leur faut certainement beaucoup de concentration et d'énergie physique pour tenir les deux set à ce niveau.
Roberto Negro au piano est toujours aussi fantasque et inventif;
David n'utilise aucun effet sonore avec sa trompette, c'est juste l'instrument et son dompteur, et il fait montre d'une grande sensibilité.
J'ai été aussi très impressionné par la rythmique, Gautier GARRIGUE à la batterie est étonnant de puissance, de variation et d'à propos, Florent Nisse se joue des difficultés inhérentes à la contrebasse comme s'il s'agissait d'un pipeau et quand il part en solo : chaud devant, chaud !
Le répertoire est essentiellement constitué de compositions de David Encho, et de standards revisités. David a du mal, à priori à trouver des titres à ses morceaux: "Octobre 2010", "suite" , bon il faut qu'il trouve un rédacteur spécial)
Au rappel la bande nous exécutent quelques digressions fabuleuses autour du thème "Que reste t'il de nos amours ? " au point qu'au final on en oublierait la question.
Après un concert au Sunset à Paris et 3 dates à Lyon ils rentrent en studio...
Cette jeune génération du jazz fait plaisir à voir , on n'a envie de penser avec eux que l'age d'or du jazz c'est toujours "maintenant".
Alors foncer aux clubs les écouter/voir.
David ENHCO : Trompette
Gautier GARRIGUE : Drums
Roberto NEGRO : Piano
Florent NISSE : Contrebasse
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Photos : Fouad Adnani son site
JaZZmarc
samedi 12 novembre 2011
Le 11/11/11 la fin du monde avec les "Travelers"
Le II/II/II à la "clef de voute"
C'était une bonne idée de passer le jour de la fin du monde annoncée le 11/11/11 en écoutant du jazz, le public était venu d'ailleurs en nombre dans la cave de la "clef de voute" peut être anti-atomique et dans tous les cas anti-morosité.
Le quartet les Travelers mené par le Contre-bassiste Matteo Bordone a répondu à la question : Quelle est la langue la plus parlée au monde ? : Réponse La musique
Matteo d'origine italienne et Atonin Hoang le saxophoniste vivent à Paris, Francesco Diodati le guitariste à Rome et le batteur Guilhem Flouzat aux Etats-Unis ces quatre la se retrouvent à Paris pour mener ce projet "Travelers" et ils s'entendent merveilleusement bien. Peut être est ce une piste pour nous décideurs Européens...
Ils sont très jeunes 25 ans maximum, et pendant le premier set on les sent un peu crispés, une volonté de bien faire, mais tout en retenu, respectueux des académismes. C'est au deuxième set qu'ils se sont vraiment révélés en montrant toute leur créativité et la vrai nature de leur projet Travelers: Recherche de sons surtout à la guitare électrique et des compositions aux influences Rock et électro. Le répertoire: beaucoup de compositions du très sympathique Matteo Bordone et des arrangements personnels sur des reprises de Thelonious Monk. Le public ne se trompe pas, l'accueil est chaleureux, et en guise de rappel quelqu'un dans la salle leur suggère "Bio rythme" un morceau avec lequel ils ont démarré le deuxième set, très syncopé avec des changements de rythme, les Travelers s'exécutent avec enthousiasme à l'écoute de cette unanimité.
Bonne route à ces voyageurs, n'oubliez pas de revenir à Lyon.
La fin du monde n'a pas eu lieu, alors je reviendrai demain à la clef de voute pour la même vraie raison: Se faire plaisir
Francesco DIODATI : Guitare
Matteo BORTONE : Contrebasse
Antonin HOANG : Sax alto et clarinette basse
Guilhem FLOUZAT : Batterie
Le site de Matteo Bortone
Photos :Fouad Adnani
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JaZZmarc
C'était une bonne idée de passer le jour de la fin du monde annoncée le 11/11/11 en écoutant du jazz, le public était venu d'ailleurs en nombre dans la cave de la "clef de voute" peut être anti-atomique et dans tous les cas anti-morosité.
Le quartet les Travelers mené par le Contre-bassiste Matteo Bordone a répondu à la question : Quelle est la langue la plus parlée au monde ? : Réponse La musique
Matteo d'origine italienne et Atonin Hoang le saxophoniste vivent à Paris, Francesco Diodati le guitariste à Rome et le batteur Guilhem Flouzat aux Etats-Unis ces quatre la se retrouvent à Paris pour mener ce projet "Travelers" et ils s'entendent merveilleusement bien. Peut être est ce une piste pour nous décideurs Européens...
Ils sont très jeunes 25 ans maximum, et pendant le premier set on les sent un peu crispés, une volonté de bien faire, mais tout en retenu, respectueux des académismes. C'est au deuxième set qu'ils se sont vraiment révélés en montrant toute leur créativité et la vrai nature de leur projet Travelers: Recherche de sons surtout à la guitare électrique et des compositions aux influences Rock et électro. Le répertoire: beaucoup de compositions du très sympathique Matteo Bordone et des arrangements personnels sur des reprises de Thelonious Monk. Le public ne se trompe pas, l'accueil est chaleureux, et en guise de rappel quelqu'un dans la salle leur suggère "Bio rythme" un morceau avec lequel ils ont démarré le deuxième set, très syncopé avec des changements de rythme, les Travelers s'exécutent avec enthousiasme à l'écoute de cette unanimité.
Bonne route à ces voyageurs, n'oubliez pas de revenir à Lyon.
La fin du monde n'a pas eu lieu, alors je reviendrai demain à la clef de voute pour la même vraie raison: Se faire plaisir
Francesco DIODATI : Guitare
Matteo BORTONE : Contrebasse
Antonin HOANG : Sax alto et clarinette basse
Guilhem FLOUZAT : Batterie
Le site de Matteo Bortone
Photos :Fouad Adnani
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JaZZmarc
samedi 29 octobre 2011
Fink à l'épicerie moderne
Le 28 Octobre 2011 Fink à l'épicerie moderne à Feyzin
Troisième fois que Fink l’ancien DJ de Bristol passe à la belle Epicerie Moderne de Feyzin où je n’avais jamais fait mes courses. Il vient nous présenter son dernier album Perfect Darkness (10 euros avec textes et photos, belle pochette à l’ancienne) On croque d’entrée ses " Biscuits" de 2006, la date de péremption est encore bonne. Puis sa voix chaude nous plonge rapidement dans son monde sombre, lancinant, blues (pardon Jazz-Marc ça m’a échappé). La construction des morceaux est un peu toujours la même c’est vrai, mélodies répétitives et montée crescendo jusqu’au paroxysme (avec toujours un beau travail de la rythmique), mais que c’est bon quand même de se laisser embarquer et de s’immerger totalement quelques instants dans cet univers parallèle (non, rien fumé) où les dimensions s’étirent à l’infini. La projection simultanée de vidéos facilite le voyage, des routes défilent, des arbres s’agitent sous le vent, des pots de peintures tombent au ralenti d’une étagère, un skater s’envole …
Le son est excellent et travaillé, les effets dosés, de la bonne cuisine. Fink change d’ustensiles pratiquement pour chaque recette, assis au fourneau, debout, devant, au fond de la cuisine (mal éclairée diront certains...). Le minimalisme de sa musique ne met pas toujours en évidence sa technique mais sur quelques intros nous avons admirer aussi le guitariste. Il finit tout seul sur scène après avoir pratiquement égrener tout l’album (mention : Fear is like a fire, Honesty, Wheels), avec un dernier swing entêtant "Pretty Little Thing". On trouve également une très bonne bière fraîche à l'Epicerie, et c'est bien , car chaud le voyage, chaud !
Les compères de Fink : Guy Whittaker (bass) et Tim Thornton (drums, guitare, voix…)
JC JazzBof
Une autre video ici
La setlist complète ici
Troisième fois que Fink l’ancien DJ de Bristol passe à la belle Epicerie Moderne de Feyzin où je n’avais jamais fait mes courses. Il vient nous présenter son dernier album Perfect Darkness (10 euros avec textes et photos, belle pochette à l’ancienne) On croque d’entrée ses " Biscuits" de 2006, la date de péremption est encore bonne. Puis sa voix chaude nous plonge rapidement dans son monde sombre, lancinant, blues (pardon Jazz-Marc ça m’a échappé). La construction des morceaux est un peu toujours la même c’est vrai, mélodies répétitives et montée crescendo jusqu’au paroxysme (avec toujours un beau travail de la rythmique), mais que c’est bon quand même de se laisser embarquer et de s’immerger totalement quelques instants dans cet univers parallèle (non, rien fumé) où les dimensions s’étirent à l’infini. La projection simultanée de vidéos facilite le voyage, des routes défilent, des arbres s’agitent sous le vent, des pots de peintures tombent au ralenti d’une étagère, un skater s’envole …
Le son est excellent et travaillé, les effets dosés, de la bonne cuisine. Fink change d’ustensiles pratiquement pour chaque recette, assis au fourneau, debout, devant, au fond de la cuisine (mal éclairée diront certains...). Le minimalisme de sa musique ne met pas toujours en évidence sa technique mais sur quelques intros nous avons admirer aussi le guitariste. Il finit tout seul sur scène après avoir pratiquement égrener tout l’album (mention : Fear is like a fire, Honesty, Wheels), avec un dernier swing entêtant "Pretty Little Thing". On trouve également une très bonne bière fraîche à l'Epicerie, et c'est bien , car chaud le voyage, chaud !
Les compères de Fink : Guy Whittaker (bass) et Tim Thornton (drums, guitare, voix…)
JC JazzBof
Une autre video ici
La setlist complète ici
vendredi 28 octobre 2011
Steven Wilson a encore frappé : Grace for drowning
Dans la rubrique des bonnes affaires, vous trouverez dans les rayons cette semaine le dernier Steven Wilson ( leader de Porcupine Tree, est-ce utile de le rappeler ? ) à moins de dix euros. Un double C.D. par surcroît. Je vous vois déjà faire la moue : à ce prix-là, c'est de la m... En êtes-vous sûr ? Un musicien polyinstrumentiste ( guitares,percussions,claviers divers et variés, glockenspiel, gong, j'en oublie ), qui s'adjoint , selon les titres, le concours de Pat Mastelotto à la batterie, de Tony Levin à la basse, de Steve Hackett à la guitare, entre autres musiciens, ne peut pas être un manche.Posez le C.D. sur la platine, écoutez-le et vous retrouverez un style. Ces mélodies lancinantes, cette voix héritée des meilleurs groupes de progressif des années 60-70 ( on pense à Greg Lake), ces orchestrations et ces arrangements signés Dave Stewart, tout est là pour faire un bon disque ( et j'emploie à dessein cette expression surannée pour frapper les esprits). Qui d'autre d'ailleurs que Steven Wilson pourrait se permettre un morceau de 23'20 ( "Raider II" sur le deuxième C.D.)?
Et ceux qui ont vu Porcupine Tree sur la scène du transbo savent que notre ami n'est pas qu'un musicien de studio.
Alors, ne vous torturez pas l'esprit ! Plongez dans la mélancolie wilsonienne, et vous ne serez pas déçus !
François Jazzbôf
Et ceux qui ont vu Porcupine Tree sur la scène du transbo savent que notre ami n'est pas qu'un musicien de studio.
Alors, ne vous torturez pas l'esprit ! Plongez dans la mélancolie wilsonienne, et vous ne serez pas déçus !
François Jazzbôf
samedi 22 octobre 2011
Soirée Revival au Doua de Jazz
Le Samedi 22 octobre au CCO à Villeurbanne.
Pour clôturer son festival les organisateurs du festival Doua de jazz, nous ont concocté une soirée,Rhythm and blues et Funk.
Le groupe "Motown Revival" a débuté la soirée. C'est un joli projet régional, et un grand plaisir de voir ces douze jeunes nous faire revivre les grands standards de la Motown, célèbre compagnie de disques nait dans les années 60.
A la manière de...tout y est les 4 choristes et leur mouvements de danse coordonnés, la section de cuivre, les costumes et le répertoire, il manquait le micro vintage.
Back to Sixties and seventies donc, et "ça le fait", se succèdent "I Wish" et "Supertition" de Stevie Wonder, "Respect" d'Aretha Franklin, "Ain't No Sunshine When She's Gone" de Marvin Gaye, "Blame into the boogie" de Michael Jackson : Sunshine! Moonlight! Good times! Boogie! c'est gagné tout le monde est en phase pour reprendre le refrain.
Les choristes se succèdent pour la partie principale du chant, on pense à un concours style Star Academy, mais non on n'a pas envie d'en éliminer un, ils ont tous beaucoup de talent. Les musiciens prennent, semble t'il, beaucoup de plaisir et nous aussi.
"Les Gréements de Fortune" ont clôturé la soirée et le festival. C'était la aussi "à la manière de" du Funk à l'américaine à la James Brown. Un sextet, qui mise beaucoup sur le look, grand Chapeau rouge, lunette de soleil, casquette ...
Le "tchatcheur" harangue la foule pour lever les mains, et c'est partie pour des rythmes "Funk,funk" un peu primaire.Il y a eu quelques bons moments où ça pulsait fort et quelques solos de trompette ou de guitare bien menés.
N'est pas Maceo Parker qui veut, mais pour faire bouger les foules c'est quand même efficace.
Un grand bravo à l'équipe du Festival "Doua de jazz", et à l'année prochaine pour un jazz actuel en toute simplicité.
JazzMarc
Sur jazz-rhone-alpes.com cette chronique et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Pour clôturer son festival les organisateurs du festival Doua de jazz, nous ont concocté une soirée,Rhythm and blues et Funk.
Le groupe "Motown Revival" a débuté la soirée. C'est un joli projet régional, et un grand plaisir de voir ces douze jeunes nous faire revivre les grands standards de la Motown, célèbre compagnie de disques nait dans les années 60.
A la manière de...tout y est les 4 choristes et leur mouvements de danse coordonnés, la section de cuivre, les costumes et le répertoire, il manquait le micro vintage.
Back to Sixties and seventies donc, et "ça le fait", se succèdent "I Wish" et "Supertition" de Stevie Wonder, "Respect" d'Aretha Franklin, "Ain't No Sunshine When She's Gone" de Marvin Gaye, "Blame into the boogie" de Michael Jackson : Sunshine! Moonlight! Good times! Boogie! c'est gagné tout le monde est en phase pour reprendre le refrain.
Les choristes se succèdent pour la partie principale du chant, on pense à un concours style Star Academy, mais non on n'a pas envie d'en éliminer un, ils ont tous beaucoup de talent. Les musiciens prennent, semble t'il, beaucoup de plaisir et nous aussi.
"Les Gréements de Fortune" ont clôturé la soirée et le festival. C'était la aussi "à la manière de" du Funk à l'américaine à la James Brown. Un sextet, qui mise beaucoup sur le look, grand Chapeau rouge, lunette de soleil, casquette ...
Le "tchatcheur" harangue la foule pour lever les mains, et c'est partie pour des rythmes "Funk,funk" un peu primaire.Il y a eu quelques bons moments où ça pulsait fort et quelques solos de trompette ou de guitare bien menés.
N'est pas Maceo Parker qui veut, mais pour faire bouger les foules c'est quand même efficace.
Un grand bravo à l'équipe du Festival "Doua de jazz", et à l'année prochaine pour un jazz actuel en toute simplicité.
JazzMarc
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Jason Lindner: Un New-Yorkais à Lyon
Le Jeudi 20 octobre Doua de jazz
Jason Lindner et le Trio new-yorkais Now Vs Now était très attendu puisqu'annoncé comme la tête d'affiche du festival. Le théâtre de l'Astrée, au cœur du campus de la Doua, était pour l'occasion bien plein,beaucoup d'étudiants, mais pas que.
"Nows Versus Now" est un trio electro groove; Basse, batterie et clavier c'est le trio de base du jazz mais dans ce cas en version électro et là ça change pas mal la donne.
Jason Lindner est au cockpit, maitre de sa machinerie, composée de claviers et de manettes en tout genre.C'est lui le compositeur et le leader du groupe, mais ces deux compères sont eux aussi de sacrés clients.
Mark Guillana est à la batterie il a un son sec, complètement syncopé il faut être complètement habité par son art pour être aussi inspiré dans sa bulle et tellement juste avec le reste du groupe. Panagiotis Andreou est à la basse 6 cordes, entre Tony Levin, pour le son de sa basse et la coupe de cheveu, et Avishia Cohen pour le côté spiritualité car il chante aussi quelques mélopées, il m'a semblé qu'à certains moments c'était de l'hébreu. Le tout donne une musique,électro Psychédélique hypnotique, en tout cas le décollage annoncé par le chef de bord, le commandant Jason, est rapide et somptueux.
Jason Lindner ne veut pas définir plus sa musique, "c'est le son des tensions et des réalisations de la société cosmopolite où les gens de tous les horizons vivent ensembles ; c'est la musique de maintenant" dixit Jason, alors si c'est lui qui le dit.
Le concert à culminé quand le batteur, Mark Guillana a eu carte blanche pendant un moment, ce fut phénoménal, un solo d'anthologie, qui s'achève avec toute la salle debout.
C'était leur seul date en France, bravo à l'organisation Doua de Jazz.
New york VS Lyon c'est quand vous voulez.
La première partie du concert avait été assurée par le jeune groupe de jazz Rock, le quartet Q-bic, qui annonce son deuxième album. Leur musique est très élaborée et complexe et les musiciens sont d'un très bon niveau technique. Ce groupe qui semble refuser la facilité, propose des morceaux fleuves 15, 20 minutes avec beaucoup de changement de rythme et de thèmes entremêlés. Ils tirent leur inspiration d'univers très divers y compris de la musique classique.Ils m'ont beaucoup fait penser à la démarche du Rock progressif des années 70, à suivre donc. Chic !
JazzMarc
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Jason Lindner et le Trio new-yorkais Now Vs Now était très attendu puisqu'annoncé comme la tête d'affiche du festival. Le théâtre de l'Astrée, au cœur du campus de la Doua, était pour l'occasion bien plein,beaucoup d'étudiants, mais pas que.
"Nows Versus Now" est un trio electro groove; Basse, batterie et clavier c'est le trio de base du jazz mais dans ce cas en version électro et là ça change pas mal la donne.
Jason Lindner est au cockpit, maitre de sa machinerie, composée de claviers et de manettes en tout genre.C'est lui le compositeur et le leader du groupe, mais ces deux compères sont eux aussi de sacrés clients.
Mark Guillana est à la batterie il a un son sec, complètement syncopé il faut être complètement habité par son art pour être aussi inspiré dans sa bulle et tellement juste avec le reste du groupe. Panagiotis Andreou est à la basse 6 cordes, entre Tony Levin, pour le son de sa basse et la coupe de cheveu, et Avishia Cohen pour le côté spiritualité car il chante aussi quelques mélopées, il m'a semblé qu'à certains moments c'était de l'hébreu. Le tout donne une musique,électro Psychédélique hypnotique, en tout cas le décollage annoncé par le chef de bord, le commandant Jason, est rapide et somptueux.
Jason Lindner ne veut pas définir plus sa musique, "c'est le son des tensions et des réalisations de la société cosmopolite où les gens de tous les horizons vivent ensembles ; c'est la musique de maintenant" dixit Jason, alors si c'est lui qui le dit.
Le concert à culminé quand le batteur, Mark Guillana a eu carte blanche pendant un moment, ce fut phénoménal, un solo d'anthologie, qui s'achève avec toute la salle debout.
C'était leur seul date en France, bravo à l'organisation Doua de Jazz.
New york VS Lyon c'est quand vous voulez.
La première partie du concert avait été assurée par le jeune groupe de jazz Rock, le quartet Q-bic, qui annonce son deuxième album. Leur musique est très élaborée et complexe et les musiciens sont d'un très bon niveau technique. Ce groupe qui semble refuser la facilité, propose des morceaux fleuves 15, 20 minutes avec beaucoup de changement de rythme et de thèmes entremêlés. Ils tirent leur inspiration d'univers très divers y compris de la musique classique.Ils m'ont beaucoup fait penser à la démarche du Rock progressif des années 70, à suivre donc. Chic !
JazzMarc
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An Evening with Pat Metheny and Larry Grenadier at the Blue Note in NYC
Une chance d’avoir pu entendre Pat Metheny dans ce célèbre club de NY ce 16 octobre, c’est une star ici (17 Grammy Award), nous étions serrés comme des sardines dans une boite (de Jazz) et les fans new yorkais étaient là (nos voisins de table étaient de Long Island et venaient le voir sur scène pour la 20éme fois, moi je leur ai dit que j’avais vu Larry Grenadier… 2 fois, ils m’ont regardé bizarrement) Un mot sur le club, c’est sans doute pas ici que naissent les talents (il y a bien d’autres salles ici pour ça) mais les Grands y sont programmés toutes les semaines, il y a bien sûr un magasin à l’étage pour les gadgets, les affiches et albums de l’artiste du moment… c’est pro, le personnel est super agréable et attentionné et finalement mieux que ce que je pensais au niveau de l’écoute. On m’avait dit le public Américain peu à l'écoute des musiciens, ce ne fut pas le cas, ce soir là en tous cas.
La scène est petite, encadrée de rideaux bleus, le décor est étrange (on imagine une série d’ampli de différentes tailles recouverts de tissus noirs….mystère). Le premier morceau est un titre de Brad Meldhau peut-être un clin d’œil à son partenaire du soir Larry Grenadier (qui fût son bassiste), d’entrée la technique de Metheny (guitare Jazz) est mise en évidence, ébouriffante comme sa tignasse, Larry accompagne mais dès le premier solo, on comprend qu’il n’est pas là que pour ça (mon voisin New Yorkais me jette un œil…et oui mon pote), la technique est là aussi, j’aime beaucoup ce bassiste, discret et mélodieux.
Les morceaux plus anciens s’enchaînent, j’ai retenu Games et Questions and Answers, ambiance très intimiste, les deux musiciens échangent, Pat Metheny grimace beaucoup, vivant pleinement sa musique, Larry est plus réservé et studieux. Pat Metheny nous fait un défilé de guitares en changeant pratiquement à chaque morceau, et d’ambiances par conséquent (du Rock à la Bossa) à l’image de sa carrière.
Une première surprise avec l’arrivée d’une guitare 42 cordes !! (Pikasso) plusieurs manches, un truc de fou, Metheny improvise, tout seul car il assure aussi la basse.
Deuxième surprise, Pat Metheny attaque un morceau avec des loops, puis les tissus du décor tombent les uns après les autres, découvrant un Glockenspiel, des bouteilles plus ou moins remplis d’eau, un accordéon, une batterie, un clavier… tout cela guidé par sa guitare. J’ai découvert son projet « orchestrion » sur son site où il explique avoir fait appel à des logisticiens et mécaniciens de renom. Un homme orchestre des temps modernes. La basse de Larry est tout de même là, et c’est quand même mieux que des poum poum poum…
Sur le rappel Pat Metheny revient seul avec une guitare acoustique pour revisiter And I love Her (choix pas évident à première vue) et nous offrir un beau diamant. Parait-il que son dernier album « What’s all about » est entièrement de cette trempe. Je l’achète demain. See you soon gentlemen.
JC JazzBof from NYC
mardi 18 octobre 2011
"British Pub Rock" au Transbordeur
Le mardi 18 Octobre au transbordeur
Salle de quinquas, de mecs ( à quelques exceptions près). Le groupe "Classic and troubles" ouvre la soirée : de la sincérité, de l'énergie, pas vraiment du génie.
Ils cèdent la place à "Eddie and the Hot Rods". La dernière fois que je les avais vus, c'était lors de leur tournée de 1976. Seul le chanteur est rescapé de cette époque. Il s'appelle Barrie Masters. Barrie Masters, 35 ans après , est resté une bête de scène. Il entame son set avec "Get across to you" (très professionnel, puisque son dernier CD commence par ce morceau). Mais il enchaîne sur "Quit this town", "Telephone girl", "Life on the line" et "Do anything you wanna do". Et là c'est magique. Il est toujours mince (presque maigre), coiffure punk, cheveux sans doute teints, T shirt rayé et pantalon blanc. Le visage est marqué et il lui manque une dent à gauche. Mais il a ce sourire inimitable et cette énergie qui fait que, même avec un plâtre au bras gauche, il bouge et frappe des mains !Et il rechante "Teenage depression" et n'a pas l'air d'un vieux con. Au contraire, c'est moi qui ai 35 ans de moins. Autre bon plan " Hard drivin'man" ( j'ai eu une pensée pour le J.Geils Band ). Et pour clore le set,"Gloria" ( la foule en délire qui scande le titre). Bref, un grand moment.Le
courant est passé.
Après, "Nine Below Zero" paraissait vieux ( seul plaisir : revoir Gerry Mac Avoy,bassiste de Rory Gallagher, cheveux très courts mais toujours les mêmes mimiques).Quant à Doctor Feelgood, j'ai écouté les 3 premiers morceaux, histoire de jauger le nouveau chanteur, Robert Kane. Puis je suis parti : n'est pas Lee Brilleaux qui veut !
François Jazzbôf
Salle de quinquas, de mecs ( à quelques exceptions près). Le groupe "Classic and troubles" ouvre la soirée : de la sincérité, de l'énergie, pas vraiment du génie.
Ils cèdent la place à "Eddie and the Hot Rods". La dernière fois que je les avais vus, c'était lors de leur tournée de 1976. Seul le chanteur est rescapé de cette époque. Il s'appelle Barrie Masters. Barrie Masters, 35 ans après , est resté une bête de scène. Il entame son set avec "Get across to you" (très professionnel, puisque son dernier CD commence par ce morceau). Mais il enchaîne sur "Quit this town", "Telephone girl", "Life on the line" et "Do anything you wanna do". Et là c'est magique. Il est toujours mince (presque maigre), coiffure punk, cheveux sans doute teints, T shirt rayé et pantalon blanc. Le visage est marqué et il lui manque une dent à gauche. Mais il a ce sourire inimitable et cette énergie qui fait que, même avec un plâtre au bras gauche, il bouge et frappe des mains !Et il rechante "Teenage depression" et n'a pas l'air d'un vieux con. Au contraire, c'est moi qui ai 35 ans de moins. Autre bon plan " Hard drivin'man" ( j'ai eu une pensée pour le J.Geils Band ). Et pour clore le set,"Gloria" ( la foule en délire qui scande le titre). Bref, un grand moment.Le
courant est passé.
Après, "Nine Below Zero" paraissait vieux ( seul plaisir : revoir Gerry Mac Avoy,bassiste de Rory Gallagher, cheveux très courts mais toujours les mêmes mimiques).Quant à Doctor Feelgood, j'ai écouté les 3 premiers morceaux, histoire de jauger le nouveau chanteur, Robert Kane. Puis je suis parti : n'est pas Lee Brilleaux qui veut !
François Jazzbôf
vendredi 14 octobre 2011
Michel Petrucianni : La soirée au Tobbogan
Le Tobbogan Jeudi 13 octobre
Très belle initiative de la part du Tobbogan (Centre culturel de Décines ) que d'organiser cette soirée autour du Film de Michael Radford sur Michel Petrucciani.
Nous avons déjà évoqué ici ce très beau film sur l'un des plus "grands" pianistes du jazz français mort à 36 ans en 1999.
Le film est sortie autour du 15 Aout dans une seule salle à Lyon, le comedia, autant dire que seuls quelques chanceux motivés ont eu le plaisir de le voir.
Aussi cette soirée spéciale de rattrapage était la bienvenue,d'autant plus qu'elle était élégamment accompagnée d'un "échange" animé par David Bressat, pianiste et professeur de jazz, figure bien connue de la scène jazz régionale.
David Bressat a évoqué le film, pour susciter l'échange, et a évoqué la technique pianistique de Michel Petrucciani en l'illustrant au piano par quelques standards que Michel aimait jouer (These Foolish Things...) et quelques un des ses propres morceaux (Suite brésiliennes,Rachid..)
Avec beaucoup d'humilité et une bonne dose de talent David Bressat a rendu hommage à cette figure atypique que fut Michel Petrucciani dans l'univers du jazz.
L'échange a bien eu lieu, beaucoup de personnes se sont exprimées, quelques uns juste pour dire leur admiration envers l'artiste et leur plaisir que leur avait procuré le film. Gerard Vidon, qui fut,pendant 20 ans, président du Hot jazz club de Lyon ( co-organisateur de la soirée) a évoqué ses souvenirs des passages de Michel Petrucciani au club avec quelques anecdotes poignantes.
Une très belle soirée donc, pleine de talent et de simplicité, pour cette étoile filante que fut Michel, l'homme qui a vécu en accélérer toujours à 150% et qui voulait juste marcher sur la plage, une femme à ses côtés.
JaZZmarc
David à joué ça aussi : You must believe in spring
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Très belle initiative de la part du Tobbogan (Centre culturel de Décines ) que d'organiser cette soirée autour du Film de Michael Radford sur Michel Petrucciani.
Nous avons déjà évoqué ici ce très beau film sur l'un des plus "grands" pianistes du jazz français mort à 36 ans en 1999.
Le film est sortie autour du 15 Aout dans une seule salle à Lyon, le comedia, autant dire que seuls quelques chanceux motivés ont eu le plaisir de le voir.
Aussi cette soirée spéciale de rattrapage était la bienvenue,d'autant plus qu'elle était élégamment accompagnée d'un "échange" animé par David Bressat, pianiste et professeur de jazz, figure bien connue de la scène jazz régionale.
David Bressat a évoqué le film, pour susciter l'échange, et a évoqué la technique pianistique de Michel Petrucciani en l'illustrant au piano par quelques standards que Michel aimait jouer (These Foolish Things...) et quelques un des ses propres morceaux (Suite brésiliennes,Rachid..)
Avec beaucoup d'humilité et une bonne dose de talent David Bressat a rendu hommage à cette figure atypique que fut Michel Petrucciani dans l'univers du jazz.
L'échange a bien eu lieu, beaucoup de personnes se sont exprimées, quelques uns juste pour dire leur admiration envers l'artiste et leur plaisir que leur avait procuré le film. Gerard Vidon, qui fut,pendant 20 ans, président du Hot jazz club de Lyon ( co-organisateur de la soirée) a évoqué ses souvenirs des passages de Michel Petrucciani au club avec quelques anecdotes poignantes.
Une très belle soirée donc, pleine de talent et de simplicité, pour cette étoile filante que fut Michel, l'homme qui a vécu en accélérer toujours à 150% et qui voulait juste marcher sur la plage, une femme à ses côtés.
JaZZmarc
David à joué ça aussi : You must believe in spring
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mercredi 12 octobre 2011
Corinne Bailey Rae : ça groove sec..x
De la soul,chaude, très près du corps, avec ce titre "closer" Corinne Bailey Rae fait monter la température.
Ce titre est sur son très bon dernier Album :"The sea " elle a un très belle voix et un super sens du groove.
Je l'avais découverte à la présentation de son premier album en 2006 où ma foi elle était très sage à l'époque, en petite fille modèle lors de son passage à Taratata avec ce titre irrésistible "Put your record on"
JaZZmarc
Ce titre est sur son très bon dernier Album :"The sea " elle a un très belle voix et un super sens du groove.
Je l'avais découverte à la présentation de son premier album en 2006 où ma foi elle était très sage à l'époque, en petite fille modèle lors de son passage à Taratata avec ce titre irrésistible "Put your record on"
JaZZmarc
mardi 11 octobre 2011
Saul Williams: Volcanic Sunlight
Slameur, poête, acteur, voici Saul Williams
Je l'ai entendu récemment à la radio, et ça dégage une telle énergie "Brute" que je suis resté un moment à écouter l'émission ("le pont des artistes" sur France Inter à écouter ici pour quelques jour encore )
Saul Williams est au chant, à la Batterie et aux percussions
Il vient de New york, et vit à Paris depuis 2 ans il vient d'enregistrer en France son dernier CD " Volcanic Sunlight"
Pourquoi Paris pour la liberté de la création , dit il, pour créer sans être enfermé dans un genre.
Effectivement on y trouve du Rock, de la soul, du funk et il paraît même une pointe de free jazz.
Moi j'ai pensé à David Bowie en écoutant ce titre "patience" période Brian Eno.
Attention, Attention il est au Tranbordeur samedi 15 octobre, et oui ce samedi.
JeanMarock
dimanche 2 octobre 2011
samedi 1 octobre 2011
Stefano Bollani à l'amphi Jazz : la lezione di piano
Trois jours "pianissimo" à l'Amphi, pour découvrir trois pianistes Italiens et ce soir là, vendredi 30 septembre, Stephano Bollani nous est apparu comme un grand escogriffe talentueux, chaussures bicolores et catogan sauvage voilà pour le rapide portrait auquel il faut ajouter un charme tout italien.
Les conditions étaient optimum, sono parfaite comme d'habitude à l'Amphi Jazz, le piano seul au milieu de la salle, un public averti et attentif, il fallait qu'il assure tout seul pendant un peu moins de 2 heures.
Et pour assurer, il a assuré et plus que ça, pour moi ce fut une révélation.
Il a démarré avec un morceau "désarticulé" pas encore du jazz, plus près de la musique contemporaine, tout de suite il a frappé un grand coup pour nous montrer que nous avions à faire à un virtuose qui maitrise totalement cet exercice en gardant le public accroché à ces mélodies enchainées.Il faut dire que la première partie du concert fut constituée de longues plages ou différents thèmes se succédaient dans une sorte de "blind test" géant : un "Lady madona" endiablé, une superbe évocation du "bolero" de Ravel des thèmes plus jazz comme "It's wonderful i'ts marvelous" de George Gershwin tout ça enveloppé de compositions et d'improvisations de notre champion italien du soir. Superbe.
Il nous a joué les hommes orchestres utilisant différents éléments pour l'accompagner : les cordes et le couvercle du piano, ses propres jambes pour ajouter des percussions et puis ...la voix. Tout d'abord un petit murmure qui est devenu une chanson type bluette italienne : "Senza te" Sors de ce corps Lucio Battisti !:)
Il a par la suite montré tout son talent de chanteur lorsqu'il a inversé les rôles et demandé au public de proposer des chansons,les titres italiens ont fusés ; Con te partiro !, Azuro !, via con me ! , Ancora tu!.. et il a ainsi constitué une liste et ensuite ressorti tout les titres à la sauce Bollani avec énormément d'humour. Nous étions au cabaret
Stefano Bollani est réellement un virtuose,qui propose des compositions ambitieuses et qui montre dans l'interprétation tantôt une rigueur extrême tantôt une légèreté et de l'humour qui donne parfois dans la caricature très réussie quand il nous joue les Paolo Conte grandiloquent: Via con me.
Sympathique, il est revenu plusieurs fois aux rappels pour finir avec une déambulation sur "The man I love" George Gershwin: superbe.
Le lien vers son site
et puis on peut écouter ça pour l'occasion.
JaZZmarc
Photo:Christophe Charpenel
Les conditions étaient optimum, sono parfaite comme d'habitude à l'Amphi Jazz, le piano seul au milieu de la salle, un public averti et attentif, il fallait qu'il assure tout seul pendant un peu moins de 2 heures.
Et pour assurer, il a assuré et plus que ça, pour moi ce fut une révélation.
Il a démarré avec un morceau "désarticulé" pas encore du jazz, plus près de la musique contemporaine, tout de suite il a frappé un grand coup pour nous montrer que nous avions à faire à un virtuose qui maitrise totalement cet exercice en gardant le public accroché à ces mélodies enchainées.Il faut dire que la première partie du concert fut constituée de longues plages ou différents thèmes se succédaient dans une sorte de "blind test" géant : un "Lady madona" endiablé, une superbe évocation du "bolero" de Ravel des thèmes plus jazz comme "It's wonderful i'ts marvelous" de George Gershwin tout ça enveloppé de compositions et d'improvisations de notre champion italien du soir. Superbe.
Il nous a joué les hommes orchestres utilisant différents éléments pour l'accompagner : les cordes et le couvercle du piano, ses propres jambes pour ajouter des percussions et puis ...la voix. Tout d'abord un petit murmure qui est devenu une chanson type bluette italienne : "Senza te" Sors de ce corps Lucio Battisti !:)
Il a par la suite montré tout son talent de chanteur lorsqu'il a inversé les rôles et demandé au public de proposer des chansons,les titres italiens ont fusés ; Con te partiro !, Azuro !, via con me ! , Ancora tu!.. et il a ainsi constitué une liste et ensuite ressorti tout les titres à la sauce Bollani avec énormément d'humour. Nous étions au cabaret
Stefano Bollani est réellement un virtuose,qui propose des compositions ambitieuses et qui montre dans l'interprétation tantôt une rigueur extrême tantôt une légèreté et de l'humour qui donne parfois dans la caricature très réussie quand il nous joue les Paolo Conte grandiloquent: Via con me.
Sympathique, il est revenu plusieurs fois aux rappels pour finir avec une déambulation sur "The man I love" George Gershwin: superbe.
Le lien vers son site
et puis on peut écouter ça pour l'occasion.
JaZZmarc
Photo:Christophe Charpenel
mercredi 7 septembre 2011
La musique et les gestes : Pietragalla
La tentation d'Eve: Marie-France Pietragalla
Touché !
Dans son dernier spectacle Pietragalla est une "femme hantée qui élabore une mythologie" celle de la femme. Du pécher originel jusqu'à la femme moderne super-active elle danse seule sur des musiques choisies du répertoire classique, électro ou de la chanson française.
Bon je n'y connais pas grand chose en danse moderne ce qui ne m'empêche d'être touché par autant de talent.
Le tableau que je préfère c'est celui qui présente la bête qui devient femme touchée elle même par la grâce divine sur une musique de Graig Armstrong. ( musique qu'on entend dans la vidéo)
Graig Armstrong est un touche à tout qui aime mélanger la musique classique et les musiques modernes. Il a collaboré avec pas mal d'artistes, Massive Attack ou U2, et écrit nombre de musique de film ( Roméo+Juliette, Ray..)Voilà un extrait de son album "As if to nothing" avec notamment une reprise de King Crimson : un cadeau.
JM
Les Buttshakers et autres coups de coeur de François
je vous recommande l'écoute d'un groupe local qui sonne comme les meilleurs Janis Joplin (pour la voix) et Otis Redding (pour le style): les Buttshakers. Je me repasse en boucle "You got me movin'" sans m'en lasser. Ça ne demande même pas une argumentation : tu le sens ou pas !
Autre découverte de cet été sur une place de village breton : les Mountain men live. C'est du blues, mais je vous défie de ne pas remuer le croupion sur "Hellhole" (c'est le cas de le dire !).
En Bretagne "Apéro jazz et huîtres", ça existe ! Ci-joint les clichés pris par votre serviteur au Kerganer, café de pays situé à Lanloup (Côtes d'Armor), tout près d'un enclos paroissial. Et si vous doutez de la qualité de la programmation, voyez-donc qui y jouait fin août :ici, ça ne s'invente pas, des coïncidences pareilles
FrançoisJaZZbof
Autre découverte de cet été sur une place de village breton : les Mountain men live. C'est du blues, mais je vous défie de ne pas remuer le croupion sur "Hellhole" (c'est le cas de le dire !).
En Bretagne "Apéro jazz et huîtres", ça existe ! Ci-joint les clichés pris par votre serviteur au Kerganer, café de pays situé à Lanloup (Côtes d'Armor), tout près d'un enclos paroissial. Et si vous doutez de la qualité de la programmation, voyez-donc qui y jouait fin août :ici, ça ne s'invente pas, des coïncidences pareilles
FrançoisJaZZbof
jeudi 25 août 2011
M.S Quartet : Au péristyle
Le 24 Août M.S Quartet au Peristyle
Le Peristyle: c'est bientôt fini pour la saison alors il faut vite en profiter avant le 10 septembre date du dernier concert.
Moi j'avoue j'en abuse, j'en ai encore profité cette semaine pour faire une découverte mercredi au set de 22h et bien m'en a pris. Derrière ce nom énigmatique de M.S Quartet se cache un trio classique pour le jazz: Piano/Contrebasse/batterie avec Michel Samoïlikoff au piano, plus une violoniste en la présence de Caroline Bugala. L'ensemble est apparu très cohérent, les deux leaders Piano et violon se relancent avec beaucoup de complicité et ça donne un très bon moment de jazz. Je pense que l'heure y était pour beaucoup, mais le public du peristyle était particulièrement attentif et enthousiaste, les pieds et les têtes qui donnent le rythme: c'est bon, nous sommes tous sur la même longueur d'onde Jazzistique.
Pour ma part j'aurais aimé un peu plus de punch dans la rythmique et de "lâcher prise".
Caroline Bugala est très convaincante, au violon elle est inspirée dans ses solos,à l'aise dans tous les registres : manouche,classique, oriental. Elle varie bien ses effets, et elle est certainement très stimulante pour le groupe, on reconnait quelquefois l'influence d'un de ses illustres professeurs: Didier Lockwood. Une de ses compositions, très enlevée, était même au programme lors de ce set. Pour le reste du répertoire on trouve un thème de Gabriel Fauré réinventé,des reprises de standards du jazz, une excellente interprétation de "O que sera" de Chico Buarqueou ( ou "Tu verras" quand c'est Claude Nougaro qui l'interprétait). Le très bon public ce soir a beaucoup insisté pour qu'il y ait un rappel et ce fut : "Someday my prince will come" Fabuleux pour finir un concert, Non ?
Michel Samoïlikoff: piano/Caroline Bugala: violon/Eric Surmenian: contrebasse/Frédéric Jeanne: batterie
JaZZmarc
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Le Peristyle: c'est bientôt fini pour la saison alors il faut vite en profiter avant le 10 septembre date du dernier concert.
Moi j'avoue j'en abuse, j'en ai encore profité cette semaine pour faire une découverte mercredi au set de 22h et bien m'en a pris. Derrière ce nom énigmatique de M.S Quartet se cache un trio classique pour le jazz: Piano/Contrebasse/batterie avec Michel Samoïlikoff au piano, plus une violoniste en la présence de Caroline Bugala. L'ensemble est apparu très cohérent, les deux leaders Piano et violon se relancent avec beaucoup de complicité et ça donne un très bon moment de jazz. Je pense que l'heure y était pour beaucoup, mais le public du peristyle était particulièrement attentif et enthousiaste, les pieds et les têtes qui donnent le rythme: c'est bon, nous sommes tous sur la même longueur d'onde Jazzistique.
Pour ma part j'aurais aimé un peu plus de punch dans la rythmique et de "lâcher prise".
Caroline Bugala est très convaincante, au violon elle est inspirée dans ses solos,à l'aise dans tous les registres : manouche,classique, oriental. Elle varie bien ses effets, et elle est certainement très stimulante pour le groupe, on reconnait quelquefois l'influence d'un de ses illustres professeurs: Didier Lockwood. Une de ses compositions, très enlevée, était même au programme lors de ce set. Pour le reste du répertoire on trouve un thème de Gabriel Fauré réinventé,des reprises de standards du jazz, une excellente interprétation de "O que sera" de Chico Buarqueou ( ou "Tu verras" quand c'est Claude Nougaro qui l'interprétait). Le très bon public ce soir a beaucoup insisté pour qu'il y ait un rappel et ce fut : "Someday my prince will come" Fabuleux pour finir un concert, Non ?
Michel Samoïlikoff: piano/Caroline Bugala: violon/Eric Surmenian: contrebasse/Frédéric Jeanne: batterie
JaZZmarc
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Petrucciani le film
Tu prends un piano tu mets Monk devant, t'entends du Monk, tu prends un piano tu mets Bill Evans devant, t'entends du Bill Evans, tu prends un piano, tu mets Michel devant et t'entends du Petrucciani, tu prends un piano tu mets les autres devant, t'entends un piano... (c'est dans le film)
Ce film est un bel hommage à ce Grand pianiste dont mon seul regret est bien sûr de ne pas avoir assisté à un de ses concerts, encore plus aujourd'hui depuis que j'ai vu le film, très bien monté (comme Petrucciani apparemment...)
C'est assez troublant de penser que sans son handicap (la démonstration est donnée dans le film) ce petit homme de la Drôme de 99cm n'aurait jamais été le premier non Américain a signer chez Blue Note et marquer de son empreinte le Jazz New Yorkais de l'époque. Un beau message d'espoir. Petrucciani y est émouvant, drôle et Rockn'Roll ....inutile d'en rajouter il n'y a pas les mots, c'est juste à voir et écouter avec délectation , sans hésiter.
JC JazzBof
Ce film est un bel hommage à ce Grand pianiste dont mon seul regret est bien sûr de ne pas avoir assisté à un de ses concerts, encore plus aujourd'hui depuis que j'ai vu le film, très bien monté (comme Petrucciani apparemment...)
C'est assez troublant de penser que sans son handicap (la démonstration est donnée dans le film) ce petit homme de la Drôme de 99cm n'aurait jamais été le premier non Américain a signer chez Blue Note et marquer de son empreinte le Jazz New Yorkais de l'époque. Un beau message d'espoir. Petrucciani y est émouvant, drôle et Rockn'Roll ....inutile d'en rajouter il n'y a pas les mots, c'est juste à voir et écouter avec délectation , sans hésiter.
JC JazzBof
lundi 22 août 2011
Buika: La piel que habito
Quel plaisir immense que cette apparition de Buika dans le dernier film d'Almodovar, "La piel que habito".
D'abord le film est superbe, Almodovar nous surprend toujours, la recherche d'une certaine esthétique porte sa signature; et l'histoire se révèle dérangeante à souhait . Pedro filme les femmes comme personne aujourd'hui.
Et Buika arrive comme une évidence dans l'univers de Pedro Almodovar, l'Espagne, les excès, l'exagération des sentiments, les couleurs chaudes...
Buika entre folklore Hispanique et Jazz Flamenco, nous avait fait fort impression à AvaulxJazz en 2008 où elle avait présenté son premier album.
Dans "talon aiguille" c'était Luz Cazal qui chantait "Piensa en mi", aussi la vidéo qui suit est comme un passage de relais, Buika est toujours impressionnante. Elles chantent : Sombras.
Cuando tu te hayas ido
me envolveran las sombras.
Une autre vidéo sympa ici
Celle ci est vraiment pas mal non plus :ici
Mise à jour du 13/12/2011:
Je viens de finir le roman de Thierry Jonquet "Mygale" qu'Almodovar a adapté pour créer "La piel que Habito" et j'ai réellement passé un bon moment.
C'est un polar; les bases de l'histoire sont les mêmes mais pas mal de choses sont différentes si bien que le suspens reste entier jusqu'à la fin...alternative.
Thierry Jonquet auteur Français est mort à l'âge de 55 ans en 2009 il a écris pas mal de romans noirs que je vais m'empresser de découvrir.
JaZZmarc
D'abord le film est superbe, Almodovar nous surprend toujours, la recherche d'une certaine esthétique porte sa signature; et l'histoire se révèle dérangeante à souhait . Pedro filme les femmes comme personne aujourd'hui.
Et Buika arrive comme une évidence dans l'univers de Pedro Almodovar, l'Espagne, les excès, l'exagération des sentiments, les couleurs chaudes...
Buika entre folklore Hispanique et Jazz Flamenco, nous avait fait fort impression à AvaulxJazz en 2008 où elle avait présenté son premier album.
Dans "talon aiguille" c'était Luz Cazal qui chantait "Piensa en mi", aussi la vidéo qui suit est comme un passage de relais, Buika est toujours impressionnante. Elles chantent : Sombras.
Cuando tu te hayas ido
me envolveran las sombras.
Une autre vidéo sympa ici
Celle ci est vraiment pas mal non plus :ici
Mise à jour du 13/12/2011:
Je viens de finir le roman de Thierry Jonquet "Mygale" qu'Almodovar a adapté pour créer "La piel que Habito" et j'ai réellement passé un bon moment.
C'est un polar; les bases de l'histoire sont les mêmes mais pas mal de choses sont différentes si bien que le suspens reste entier jusqu'à la fin...alternative.
Thierry Jonquet auteur Français est mort à l'âge de 55 ans en 2009 il a écris pas mal de romans noirs que je vais m'empresser de découvrir.
JaZZmarc
jeudi 4 août 2011
Roberto negro Trio : Au Peristyle
Le 4 Août Roberto Negro trio au Peristyle
Aujourd'hui c'est Jazz moderne au Peristyle, content de revoir Roberto Négro trio, je redoutais cependant que ce genre de jazz soit plus difficile à apprécier ailleurs que dans un club où l'écoute est plus ...attentive.
Ça commence doucement, quelques notes qui semblent incohérentes,...ça ne va pas marcher... , et puis ça prend, tout s'organise, la rythmique se fait plus présente et puis quoi: c'est bon.
Ce groupe nous bluffe, il nous désoriente pour mieux nous captiver un peu plus tard.
La complicité entre Roberto Negro au piano et Adrien Chennebault à la batterie semble particulièrement forte, ces deux là s'observent, se surveillent pour être complètement en osmose même au plus fort des moments d'improvisation les plus périlleux. A la basse Jérome Arrighi propose des effets originaux, cependant la sonorisation de son instrument n'est pas assez bonne pour nous permettre d'apprécier les subtilités de son jeu; c'est un point faible déjà observé lors d'autres concert au péristyle.
Roberto Negro lui est très spectaculaire lors de ses prestations,très souvent debout,il fait de grands gestes et pas mal de mimiques tant il est concentré dans son art.
Il est tout à son aise en ce lieu, on le sent tout a fait détendu. Avec beaucoup d'humour il s'adresse au public pour qu'il reste au prochain set ou qu'il achète son album le premier : "Downtown Sorry" .
C'est donc cet album qui constituera l'essentiel du répertoire du concert, des morceaux très originaux, aux bases mélodiques et aux rythmes divers notamment classique et rock.
Le groupe reprend aussi un morceau de Jeff Buckley " Grace" délicieusement méconnaissable.
La créativité dont fait preuve le trio Roberto Negro nous engage à le suivre de prêt à l'avenir, pour notre plus grand plaisir.
JaZZmarc
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Aujourd'hui c'est Jazz moderne au Peristyle, content de revoir Roberto Négro trio, je redoutais cependant que ce genre de jazz soit plus difficile à apprécier ailleurs que dans un club où l'écoute est plus ...attentive.
Ça commence doucement, quelques notes qui semblent incohérentes,...ça ne va pas marcher... , et puis ça prend, tout s'organise, la rythmique se fait plus présente et puis quoi: c'est bon.
Ce groupe nous bluffe, il nous désoriente pour mieux nous captiver un peu plus tard.
La complicité entre Roberto Negro au piano et Adrien Chennebault à la batterie semble particulièrement forte, ces deux là s'observent, se surveillent pour être complètement en osmose même au plus fort des moments d'improvisation les plus périlleux. A la basse Jérome Arrighi propose des effets originaux, cependant la sonorisation de son instrument n'est pas assez bonne pour nous permettre d'apprécier les subtilités de son jeu; c'est un point faible déjà observé lors d'autres concert au péristyle.
Roberto Negro lui est très spectaculaire lors de ses prestations,très souvent debout,il fait de grands gestes et pas mal de mimiques tant il est concentré dans son art.
Il est tout à son aise en ce lieu, on le sent tout a fait détendu. Avec beaucoup d'humour il s'adresse au public pour qu'il reste au prochain set ou qu'il achète son album le premier : "Downtown Sorry" .
C'est donc cet album qui constituera l'essentiel du répertoire du concert, des morceaux très originaux, aux bases mélodiques et aux rythmes divers notamment classique et rock.
Le groupe reprend aussi un morceau de Jeff Buckley " Grace" délicieusement méconnaissable.
La créativité dont fait preuve le trio Roberto Negro nous engage à le suivre de prêt à l'avenir, pour notre plus grand plaisir.
JaZZmarc
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mardi 2 août 2011
Marcus Malte : Les Harmoniques
Avis aux amateurs de polars Jazz , Marcus Malte vient de sortir une perle certainement la meilleure du moment.
Extrait " Bob essaya de se concentrer sur la musique. Nat Adderley était en plein chorus. Un tempo à filer des crampes, mais ça n'avait pas l'air de le gêner. Il déboulait trompette en tête et si ça dérape tant pis.Tant mieux.C'était le principe même de l'improvisation: à l'intérieur d'un cadre donné, tout remettre en question. Tout chambouler. Tout recréer. Une fraction de seconde avant d'être lâchées à l'air libre, les notes n'existaient pas encore. Leur histoire n'était pas écrite. Et une fois libérées, leur tracé ne pouvait suivre que sa propre logique, au fur et à mesure. En dehors de la pure technique instrumentale, cet exercice requérait spontanéité et sensibilité, ainsi qu'une bonne dose d'inconscience. Aucune espèce d'élément rationnel ne pouvait rivaliser avec ça."
Marcus Malte écrivain français né en 1967, a derrière lui déjà quelques publications de polar et de roman de jeunesse. Il écrit, tout simplement, très bien, il pourrait écrire dans n'importe quel genre; il a adopté le polar car c'est dans ce genre qu'il a été le plus entendu ( c'est lui qui le dit). Il a obtenu notamment, avec son précédent roman le fabuleux " Garden of love" le premier prix au festival Sang d'encre à Vienne.
Je me surprend à relire plusieurs fois un passage par pur plaisir de la musique de la phrase et de l'émotion qui s'en dégage (Comme le jazz)
Marcus aime le jazz et il en parle comme personne.
Extrait d'un dialogue ou les protagonistes doivent choisir un musicien de jazz à écouter: "- Il va de soit qu'il s'agit là de la différence entre le beau et le sublime. Entre l'éphémère et l'éternel. Tu me suis?
- De loin."
"Les Harmoniques" raconte une enquête, comme tout polar, mais c'est aussi une quête pour comprendre un amour perdu, une réflexion sur la création artistique, une évocation poignante de la guerre en Ex Yougoslavie, sur le désenchantement vis à vis de la nature humaine et sur l'innocence balayée.
Le tout baigne dans une ambiance constante de Jazz; pour exemple, pratiquement tout un chapitre est consacré à choisir la bonne version à écouter de " Every time we say goodbye" de Cole Porter à cet instant de l'histoire.
L'art de la construction de son roman et un point essentiel de la qualité de son projet, c'est vrai pour chaque chapitre et pour l'ensemble du roman.Il commence dans la candeur et la beauté et petit à petit la menace d'un corbeau de malheur se fait plus présente et finit par prendre toute la place.
"Bye bye BlackBird"
JaZZmarc
Roman à écouter ici
Le site de Marcus Malte ici
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Extrait " Bob essaya de se concentrer sur la musique. Nat Adderley était en plein chorus. Un tempo à filer des crampes, mais ça n'avait pas l'air de le gêner. Il déboulait trompette en tête et si ça dérape tant pis.Tant mieux.C'était le principe même de l'improvisation: à l'intérieur d'un cadre donné, tout remettre en question. Tout chambouler. Tout recréer. Une fraction de seconde avant d'être lâchées à l'air libre, les notes n'existaient pas encore. Leur histoire n'était pas écrite. Et une fois libérées, leur tracé ne pouvait suivre que sa propre logique, au fur et à mesure. En dehors de la pure technique instrumentale, cet exercice requérait spontanéité et sensibilité, ainsi qu'une bonne dose d'inconscience. Aucune espèce d'élément rationnel ne pouvait rivaliser avec ça."
Marcus Malte écrivain français né en 1967, a derrière lui déjà quelques publications de polar et de roman de jeunesse. Il écrit, tout simplement, très bien, il pourrait écrire dans n'importe quel genre; il a adopté le polar car c'est dans ce genre qu'il a été le plus entendu ( c'est lui qui le dit). Il a obtenu notamment, avec son précédent roman le fabuleux " Garden of love" le premier prix au festival Sang d'encre à Vienne.
Je me surprend à relire plusieurs fois un passage par pur plaisir de la musique de la phrase et de l'émotion qui s'en dégage (Comme le jazz)
Marcus aime le jazz et il en parle comme personne.
Extrait d'un dialogue ou les protagonistes doivent choisir un musicien de jazz à écouter: "- Il va de soit qu'il s'agit là de la différence entre le beau et le sublime. Entre l'éphémère et l'éternel. Tu me suis?
- De loin."
"Les Harmoniques" raconte une enquête, comme tout polar, mais c'est aussi une quête pour comprendre un amour perdu, une réflexion sur la création artistique, une évocation poignante de la guerre en Ex Yougoslavie, sur le désenchantement vis à vis de la nature humaine et sur l'innocence balayée.
Le tout baigne dans une ambiance constante de Jazz; pour exemple, pratiquement tout un chapitre est consacré à choisir la bonne version à écouter de " Every time we say goodbye" de Cole Porter à cet instant de l'histoire.
L'art de la construction de son roman et un point essentiel de la qualité de son projet, c'est vrai pour chaque chapitre et pour l'ensemble du roman.Il commence dans la candeur et la beauté et petit à petit la menace d'un corbeau de malheur se fait plus présente et finit par prendre toute la place.
"Bye bye BlackBird"
JaZZmarc
Roman à écouter ici
Le site de Marcus Malte ici
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David Bressat trio au Peristyle
Le 30 Juillet David Bressat trio au Peristyle
Avec un brin de soleil le Peristyle est vraiment un lieu superbe, l'organisation a du y penser ce samedi: Bravo.
David Bressat et son trio s'y produisait pour sa troisième journée, l'occasion pour le groupe de présenter son album fraîchement sorti : French Connection Vol2.
David Bressat est un local de l'étape,et son trio est très rodé et très complice.
Une des spécialités de groupe est de partir d'une chanson française et de la réinventer pour le jazz, au menu : "L'orage" de Brassens, "La pluie fait des claquettes" de Nougaro. J'ai particulièrement apprécié "le petit jardin" de Jacques Dutronc qui part très vite en rythme Latino où Charles Clayette à la batterie nous fait des merveilles. Mais le répertoire est aussi constitué de reprises de standards du jazz comme "Solar" de Miles Davis, de reprise de pièces classiques comme le requiem de Gabriel Faure "Libera me domine" et de compositions personnelles. Beau cocktail, d'autant plus qu'il est porté par un trio brillant. Florent Nisse à la contrebasse signe quelques compositions et prend facilement le leadership sur certains morceaux. David Bressat est toujours à son aise, est arrive à trouver la sensibilité qu'il convient à son jeu malgré un contexte sonore pas toujours bienveillant. Au péristyle le jazz porté au cœur de la ville est un peu en résistance : Klaxonnes, motos qui pétaradent, conversations un peu fortes du public; c'est cependant une magnifique vitrine pour découvrir des talents et aller les écouter plus tard dans des conditions d'écoutes plus favorables. Allons vite réécouter David Bressat Trio.
JaZZmarc
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Avec un brin de soleil le Peristyle est vraiment un lieu superbe, l'organisation a du y penser ce samedi: Bravo.
David Bressat et son trio s'y produisait pour sa troisième journée, l'occasion pour le groupe de présenter son album fraîchement sorti : French Connection Vol2.
David Bressat est un local de l'étape,et son trio est très rodé et très complice.
Une des spécialités de groupe est de partir d'une chanson française et de la réinventer pour le jazz, au menu : "L'orage" de Brassens, "La pluie fait des claquettes" de Nougaro. J'ai particulièrement apprécié "le petit jardin" de Jacques Dutronc qui part très vite en rythme Latino où Charles Clayette à la batterie nous fait des merveilles. Mais le répertoire est aussi constitué de reprises de standards du jazz comme "Solar" de Miles Davis, de reprise de pièces classiques comme le requiem de Gabriel Faure "Libera me domine" et de compositions personnelles. Beau cocktail, d'autant plus qu'il est porté par un trio brillant. Florent Nisse à la contrebasse signe quelques compositions et prend facilement le leadership sur certains morceaux. David Bressat est toujours à son aise, est arrive à trouver la sensibilité qu'il convient à son jeu malgré un contexte sonore pas toujours bienveillant. Au péristyle le jazz porté au cœur de la ville est un peu en résistance : Klaxonnes, motos qui pétaradent, conversations un peu fortes du public; c'est cependant une magnifique vitrine pour découvrir des talents et aller les écouter plus tard dans des conditions d'écoutes plus favorables. Allons vite réécouter David Bressat Trio.
JaZZmarc
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dimanche 31 juillet 2011
Sugar Coat Jazz Trio : Au second soufle
Le 30 juillet au Second Souffle
Le parcours idéal pour une soirée jazz, après le péristyle aller diner au second souffle ( 5 rue neuve) y faire une découverte et ce soir bonne pioche: Sugar Coat Jazz trio.
D'abord: la voix. Scothé sur le trottoir j'entends Madeleine Peyroux " I'm all rigth" -so am I- j'ai envie de dire.
Marion Amirault a une voix entre Madeleine Peyroux et Ricky Lee Jones, cotonneuse, chaleureuse, enfantine, propice à une ambiance club de jazz "just around midnitgt"
Elle est accompagné d'un contrebassiste, John Zidi avec qui on sent une grande complicité et la maîtrise total de l'exercice, et un guitariste Oriol Martinez qui participe grandement à la mise en place de cette ambiance Smooth jazz. Le répertoire: des standards du jazz vocal que Marion a apprivoisés pour qu'ils intègrent son propre univers. Dans ces références elle cite volontiers : Abbey Lincoln, Elliot Smith, on sent chez elle un plaisir immense à chanter ... et alors le public en redemande évidement. Le dernier set se termine par "Bye bye Blackbird" (décidément) façon Sugar Coat : Superbe.
Mais dans ce restaurant tout est possible, la soirée se poursuit en bœuf où la sympathique serveuse, Julia Kat, qui est chanteuse aussi, monte sur scène et s'en tire plus que bien, 2 pianistes se relaient (dont Jean-Batiste Hadrot), un autre chanteur parmi les convives... Cet endroit est décidément unique et on y mange bien. Pourvu que ça dure et qu'on puisse y trouver toujours de la place.
JaZZmarc
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Pour écouter leur page Myspace c'est ici
Le parcours idéal pour une soirée jazz, après le péristyle aller diner au second souffle ( 5 rue neuve) y faire une découverte et ce soir bonne pioche: Sugar Coat Jazz trio.
D'abord: la voix. Scothé sur le trottoir j'entends Madeleine Peyroux " I'm all rigth" -so am I- j'ai envie de dire.
Marion Amirault a une voix entre Madeleine Peyroux et Ricky Lee Jones, cotonneuse, chaleureuse, enfantine, propice à une ambiance club de jazz "just around midnitgt"
Elle est accompagné d'un contrebassiste, John Zidi avec qui on sent une grande complicité et la maîtrise total de l'exercice, et un guitariste Oriol Martinez qui participe grandement à la mise en place de cette ambiance Smooth jazz. Le répertoire: des standards du jazz vocal que Marion a apprivoisés pour qu'ils intègrent son propre univers. Dans ces références elle cite volontiers : Abbey Lincoln, Elliot Smith, on sent chez elle un plaisir immense à chanter ... et alors le public en redemande évidement. Le dernier set se termine par "Bye bye Blackbird" (décidément) façon Sugar Coat : Superbe.
Mais dans ce restaurant tout est possible, la soirée se poursuit en bœuf où la sympathique serveuse, Julia Kat, qui est chanteuse aussi, monte sur scène et s'en tire plus que bien, 2 pianistes se relaient (dont Jean-Batiste Hadrot), un autre chanteur parmi les convives... Cet endroit est décidément unique et on y mange bien. Pourvu que ça dure et qu'on puisse y trouver toujours de la place.
JaZZmarc
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Pour écouter leur page Myspace c'est ici
lundi 25 juillet 2011
Jazz en Vacances : La fusion occitane
Dans le cadre d'un festival de musique intitulé Embrun Trad'in (why ?), nous avons écouté et applaudi un groupe marseillais de jazz fusion occitan (sic!) composé de :
-Ahmad Compaoré : batterie, percussions
-Sam Karpienia : chant, mandole
-Sylvain Terminiello : basse électrique, contrebasse
-Fred Pichot : saxophones, flûte, samplers
Une musique très rythmée (batteur infatigable, bassiste à la hauteur), une voix de blues égrenant des paroles en occitan ( incompréhensibles pour le commun des mortels mais très en phase avec la musique), parfois même dans d'autres langues( j'ai reconnu du chinois)et des impros de saxo, soprano le plus souvent,qui ne demandent qu'à évoluer encore. Bref, une bonne pioche tout à fait par hasard ... Dommage qu'une bonne partie du public ait privilégié le bar à l'écoute, mais l'éclairage était fait de telle façon que le groupe ne vît point le public.
Mention spéciale aux deux derniers morceaux avant le rappel.
François JazzBof
-Ahmad Compaoré : batterie, percussions
-Sam Karpienia : chant, mandole
-Sylvain Terminiello : basse électrique, contrebasse
-Fred Pichot : saxophones, flûte, samplers
Une musique très rythmée (batteur infatigable, bassiste à la hauteur), une voix de blues égrenant des paroles en occitan ( incompréhensibles pour le commun des mortels mais très en phase avec la musique), parfois même dans d'autres langues( j'ai reconnu du chinois)et des impros de saxo, soprano le plus souvent,qui ne demandent qu'à évoluer encore. Bref, une bonne pioche tout à fait par hasard ... Dommage qu'une bonne partie du public ait privilégié le bar à l'écoute, mais l'éclairage était fait de telle façon que le groupe ne vît point le public.
Mention spéciale aux deux derniers morceaux avant le rappel.
François JazzBof
Jamie Cullum : Les fantômes du théatre antique
Ce dimanche 10 juillet à Vienne le vent de la jeunesse a balayé les orages et les fantômes du théâtre antique. Cécile Mac Lorin a donné un premier coup de chiffon du haut de ses 22 ans et même si le Jazz vocal tendance Cole Porter n’est pas ma tasse de bière, nous avons écouté religieusement cette belle voix dont les graves sont proches de la grande Ella.
Jamie Cullum est arrivé ensuite aspirant les dernières poussières dans ses tourbillons. On pourra toujours discuter du style : Jazz-pop ou pop Jazzy, c’est en tout cas un musicien hors du commun, unique dans sa catégorie. Les cinq jeunes garçons dans le vent nous ont offert un spectacle décrassant sans doute jamais vu à Jazz à Vienne. A la fois crooner et rock star, il passe de l’un à l’autre sans essoufflement et en toute simplicité. Au premier morceau il tombe la veste, au deuxième il monte sur le piano (bonjour l’accordeur) pour plonger sur la scène et rouler en boule la chemise, et au troisième en Tshirt I’m all over it le spectacle peut commencer il se terminera 2 heures plus tard dans la nuit sur le très beau Gran Torino (BO du film de Clint Eastwood qui connaît la musique), sans second rappel, Jamie Cullum est exténué, respect ! Entre-temps une bonne vingtaine de titres notamment du dernier album Pursuit, il saute plus haut que Townshend (référence) sur Don’t stop the music, on chante avec lui sur High and Dry (Radiohead) et un Come together (il a eut du Mac Cartney dans le biberon) digne de figurer au coté de la version de Marcus Miller (pensée pour JaZZMarc qui étudie le Jazz délocalisé ), on danse sur Mixtape, on reste étonné de son interprétation de Caravan sans micro les mains en porte-voix et de ses musiciens unplugged , et puis je me suis perdu sur What a difference a day made quand le bugle a retenti dans la nuit, je me suis souvenu d’une trompette de Marsalis ici même, long time ago, tous les fantômes n’étaient pas chassés.
JC JazzBof
Jamie Cullum est arrivé ensuite aspirant les dernières poussières dans ses tourbillons. On pourra toujours discuter du style : Jazz-pop ou pop Jazzy, c’est en tout cas un musicien hors du commun, unique dans sa catégorie. Les cinq jeunes garçons dans le vent nous ont offert un spectacle décrassant sans doute jamais vu à Jazz à Vienne. A la fois crooner et rock star, il passe de l’un à l’autre sans essoufflement et en toute simplicité. Au premier morceau il tombe la veste, au deuxième il monte sur le piano (bonjour l’accordeur) pour plonger sur la scène et rouler en boule la chemise, et au troisième en Tshirt I’m all over it le spectacle peut commencer il se terminera 2 heures plus tard dans la nuit sur le très beau Gran Torino (BO du film de Clint Eastwood qui connaît la musique), sans second rappel, Jamie Cullum est exténué, respect ! Entre-temps une bonne vingtaine de titres notamment du dernier album Pursuit, il saute plus haut que Townshend (référence) sur Don’t stop the music, on chante avec lui sur High and Dry (Radiohead) et un Come together (il a eut du Mac Cartney dans le biberon) digne de figurer au coté de la version de Marcus Miller (pensée pour JaZZMarc qui étudie le Jazz délocalisé ), on danse sur Mixtape, on reste étonné de son interprétation de Caravan sans micro les mains en porte-voix et de ses musiciens unplugged , et puis je me suis perdu sur What a difference a day made quand le bugle a retenti dans la nuit, je me suis souvenu d’une trompette de Marsalis ici même, long time ago, tous les fantômes n’étaient pas chassés.
JC JazzBof
Return to forever à Jazz à Vienne : Du tonnerre
Jazz à Vienne le vendredi 8 juillet
Nous étions bien parti pour un "retour à jamais", mais le ciel de Vienne déjà menaçait. En début de soirée Dave Holland, célébrissime bassiste présentait son quintet et c'était de très bonne tenue et sec. J'ai beaucoup aimé la présence d'un vibraphoniste Steve Nelson, qui se font rare dans les ensembles de jazz. J'ai lu, cependant, que Dave Holland défendait, depuis les années 80 que la contrebasse pouvait être le pivot d'un groupe de jazz en l'absence de piano; aussi peut être a t'il remplacé le piano par un vibraphone. Pour autant il n'était pas le pilier du groupe ce soir, le duo Trombone et saxophone était, lui, vraiment à la fête (Robin Eubanks & Chris Potter) leur bavardage jazzistique était assez jouissif, quand l'un part en liberté et que l'autre en fait de même dans un équilibre qui tient du surnaturel. Beaux moments de jazz, le son me faisait penser à certains enregistrements de Billy Cobham.
... et puis ça c'est gâté, le retour vers un passé indémodable du jazz fusion des années 70 s'est fait attendre car la pluie voulait elle aussi faire entendre son tempo, avec quelques coups de tonnerre aussi.
Protégé sous mon Kway, je me disais: bon ce ne sont que quelques goutes, ça va passer... ça s'est renforcé plutôt: la douche totale. J'étais stoïque, trempé jusqu'au os en me disant " soit fort JM" ça va passer, c'est comme une épreuves difficile dans la vie, ça va passer...Mais ça n'a pas passé le Stoïcisme ne fonctionne pas, merde! Je suis allé me protéger jusqu'à une légère accalmie, pendant laquelle Return to Forever a débuté son concert: des pointures comme on les attendait, mais le plaisir était gâché. Stanley Clarck; Jean-Luc Ponty, Lenny Whyte , Chick Corea , n'en jetait plus c'était trop et le ciel nous en a voulu.
Je reviendrais les écouter/voir , si jamais ils reviennent : Promis ...à jamais.
JaZZmarc
Nous étions bien parti pour un "retour à jamais", mais le ciel de Vienne déjà menaçait. En début de soirée Dave Holland, célébrissime bassiste présentait son quintet et c'était de très bonne tenue et sec. J'ai beaucoup aimé la présence d'un vibraphoniste Steve Nelson, qui se font rare dans les ensembles de jazz. J'ai lu, cependant, que Dave Holland défendait, depuis les années 80 que la contrebasse pouvait être le pivot d'un groupe de jazz en l'absence de piano; aussi peut être a t'il remplacé le piano par un vibraphone. Pour autant il n'était pas le pilier du groupe ce soir, le duo Trombone et saxophone était, lui, vraiment à la fête (Robin Eubanks & Chris Potter) leur bavardage jazzistique était assez jouissif, quand l'un part en liberté et que l'autre en fait de même dans un équilibre qui tient du surnaturel. Beaux moments de jazz, le son me faisait penser à certains enregistrements de Billy Cobham.
... et puis ça c'est gâté, le retour vers un passé indémodable du jazz fusion des années 70 s'est fait attendre car la pluie voulait elle aussi faire entendre son tempo, avec quelques coups de tonnerre aussi.
Protégé sous mon Kway, je me disais: bon ce ne sont que quelques goutes, ça va passer... ça s'est renforcé plutôt: la douche totale. J'étais stoïque, trempé jusqu'au os en me disant " soit fort JM" ça va passer, c'est comme une épreuves difficile dans la vie, ça va passer...Mais ça n'a pas passé le Stoïcisme ne fonctionne pas, merde! Je suis allé me protéger jusqu'à une légère accalmie, pendant laquelle Return to Forever a débuté son concert: des pointures comme on les attendait, mais le plaisir était gâché. Stanley Clarck; Jean-Luc Ponty, Lenny Whyte , Chick Corea , n'en jetait plus c'était trop et le ciel nous en a voulu.
Je reviendrais les écouter/voir , si jamais ils reviennent : Promis ...à jamais.
JaZZmarc
dimanche 3 juillet 2011
Mike Stern & Didier Lockwood: Jazz a Vienne
Jazz à Vienne le samedi 2 juillet,
Jazz à Vienne est revenu avec l'été, et c'est déjà une ambiance de vacances. Partout dans la ville de la musique, Brésil, Mexique, Rock... ; Un vrai patchwork musical.
Mais on vient d'abord pour le Jazz et ce soir c'est une soirée en hommage à Miles Davis.
En ouverture un quartet autour du guitariste Mike Stern avec en invité d'honneur Didier Lockwood.
Et donc c'est Jazz Rock à gogo, et du très bon. Didier Lockwood aime à se frotter à tous les genres musicaux avec son violon, il avait quitté les formations Jazz Rock il a quelques années où il avait pourtant excellé en compagnie notamment du groupe Uzeb et de son propre groupe D.L.G. Quand il revient à ce genre, aujourd'hui, c'est avec une formation d'élite.
Mike Stern est le leader, il affiche un sourire radieux pendant tout le concert, il est content et nous aussi, car ça envoie du lourd. Mike Stern et Didier Lockwood se stimulent l'un l'autre dans les solos, et la rythmique de haut vol avec Dave Weckl à la Batterie et Tom Kennedy à la basse s'en donne à cœur joie. Un bémol sur les compositions, celles de Mike, qui n'étaient pas toutes complètement inspirées mais avec une telle équipe le répertoire est secondaire. J'ai retenu tout de même quelques belles ballades qui permettent d'apprécier le jeu de Mike Stern qui peut être tout en retenue.
La deuxième partie proposait la reconstitution d'un album mythique de Miles Davis 40 ans après "Bitches Brew Beyond". Seuls les connaisseurs de cet album ont eu accès aux clefs de ce spectacle. Les autres ont vu des musiciens vieillissants jouer une partition qui était expérimentale il y 40 ans. Le théâtre s'est vidé prématurément,et je n'y ai pas résisté moi non plus: le Kebab et la bière étaient bonnes merci.
JaZZmarc
Jazz à Vienne est revenu avec l'été, et c'est déjà une ambiance de vacances. Partout dans la ville de la musique, Brésil, Mexique, Rock... ; Un vrai patchwork musical.
Mais on vient d'abord pour le Jazz et ce soir c'est une soirée en hommage à Miles Davis.
En ouverture un quartet autour du guitariste Mike Stern avec en invité d'honneur Didier Lockwood.
Et donc c'est Jazz Rock à gogo, et du très bon. Didier Lockwood aime à se frotter à tous les genres musicaux avec son violon, il avait quitté les formations Jazz Rock il a quelques années où il avait pourtant excellé en compagnie notamment du groupe Uzeb et de son propre groupe D.L.G. Quand il revient à ce genre, aujourd'hui, c'est avec une formation d'élite.
Mike Stern est le leader, il affiche un sourire radieux pendant tout le concert, il est content et nous aussi, car ça envoie du lourd. Mike Stern et Didier Lockwood se stimulent l'un l'autre dans les solos, et la rythmique de haut vol avec Dave Weckl à la Batterie et Tom Kennedy à la basse s'en donne à cœur joie. Un bémol sur les compositions, celles de Mike, qui n'étaient pas toutes complètement inspirées mais avec une telle équipe le répertoire est secondaire. J'ai retenu tout de même quelques belles ballades qui permettent d'apprécier le jeu de Mike Stern qui peut être tout en retenue.
La deuxième partie proposait la reconstitution d'un album mythique de Miles Davis 40 ans après "Bitches Brew Beyond". Seuls les connaisseurs de cet album ont eu accès aux clefs de ce spectacle. Les autres ont vu des musiciens vieillissants jouer une partition qui était expérimentale il y 40 ans. Le théâtre s'est vidé prématurément,et je n'y ai pas résisté moi non plus: le Kebab et la bière étaient bonnes merci.
JaZZmarc
jeudi 30 juin 2011
Peter Head & Talking Gabriel
Extrait de "Scratch my back" 2010
Peter Gabriel reprenant un morceau des Talking Head c'est tout simplement somptueux.
Il doit y avoir, pour moi, une tonne d'affectif dans ce coup de cœur.
Peter en éternel chercheur de sons et d'émotions, braconnant dans les pistes du meilleur album des "Têtes Parlantes" : "Remain in light" - GRAND parmi les grands
Extrait de "Remain in light" 1980
JM
Peter Gabriel reprenant un morceau des Talking Head c'est tout simplement somptueux.
Il doit y avoir, pour moi, une tonne d'affectif dans ce coup de cœur.
Peter en éternel chercheur de sons et d'émotions, braconnant dans les pistes du meilleur album des "Têtes Parlantes" : "Remain in light" - GRAND parmi les grands
Extrait de "Remain in light" 1980
JM
dimanche 26 juin 2011
jeudi 23 juin 2011
Chet Baker retrouvé !
Ambiance bon enfant à la Clef de Voûte dimanche soir 19 juin 2011 : l'association Voix sur Rhône proposait comme l'annonça l'un de ses mentors,Jérôme Duvivier, des chanteurs et chanteuses ( plus ou moins, n.d.a.)talentueux et talentueuses, dont nous ne connûmes que les prénoms ( Lamia,Juliette,Priscilla,etc.).Beaucoup de voix féminines donc ,hormis Jean-Louis, qui nous bluffa complètement avec une version habitée d'Almost blue de Chet Baker (vous savez,sur la B.O. de Let's get lost).Un silence religieux se fit dans la salle médusée pour mieux capter toute la subtilité de l'interprétation du petit homme brun en chemise bordeaux dont les traits du visage se modelaient au fil de cette "balade qui tue",comme l'avait annoncé son professeur. Un tonnerre d'applaudissements suivit la dernière note. Aucun doute : Chet n'était pas perdu pour tout le monde .
Le site de l'association Voix sur Rhône
FrançoisJaZZbof
Le site de l'association Voix sur Rhône
FrançoisJaZZbof
jeudi 16 juin 2011
Festen à la Clef de voute
Le 15 juin à la clef de voute.
J'aime le jazz...j'aime le jazz quand il est inventif, quand il colle à son époque sans renier ses fondamentaux.Ce soir à la clef de voute le groupe Festen nous a gâtés, il a livré un Jazz moderne teinté de multiples couleurs parmi les musiques actuelles Rock ou l'electro. C'est un jazz qui parle facilement à un public jeune, qui était, d'ailleurs, venus nombreux.
On a du mal a donner une étiquette à leur musique, dans tous les cas on sent dans leur démarche une constante créativité, la recherche de nouveaux rythmes, d'enchainements originaux, et nouvelles sources d'inspiration. Ils sont à l'aise dans la maitrise de leur technique, et sans complexe pour aller inventer leur propre univers.
Le groupe est très cohérent et complice; le "grand"Jean Kapsa est au piano, comme ont aimé à l'appeler ses acolytes, concert après concert, Jean s'affirme, dans des intros léchées et des solos ambitieux. Au Sax Danien Fleau est très convainquant surtout quand il se lâche aux points culminants de ses solos, la rythmique,elle, fait bien plus qu'accompagner les deux solistes,Olivier Degabriele à la basse et Maxime Fleau à la batterie sont solides et ingénieux.
Le répertoire aurait pu être composé en majorité de morceaux de leur très bon premier album sortie tout juste en décembre 2010, mais déjà le groupe présente de nombreuses nouvelles créations très élaborées et accrocheuses, avec notamment "Grandfather's Bed" un morceau syncopé façon JazzRock et une reprise de Trent Reznor"In Motion" plutôt dans l'univers électro qui se révèle un vrai exercice de style, pleinement réussi. Tout ça nous promet un prochaine album innovant et qui aura, en plus, bien été rodé sur scène avant son enregistrement.
Le jazz est une musique qui vit, l'énergie créatrice d'un groupe comme Festen nous rassure quand à nos prochaines émotions musicales.
A l'écoute ici
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Photos : Laurent Peix son site
JaZZmarc
J'aime le jazz...j'aime le jazz quand il est inventif, quand il colle à son époque sans renier ses fondamentaux.Ce soir à la clef de voute le groupe Festen nous a gâtés, il a livré un Jazz moderne teinté de multiples couleurs parmi les musiques actuelles Rock ou l'electro. C'est un jazz qui parle facilement à un public jeune, qui était, d'ailleurs, venus nombreux.
On a du mal a donner une étiquette à leur musique, dans tous les cas on sent dans leur démarche une constante créativité, la recherche de nouveaux rythmes, d'enchainements originaux, et nouvelles sources d'inspiration. Ils sont à l'aise dans la maitrise de leur technique, et sans complexe pour aller inventer leur propre univers.
Le groupe est très cohérent et complice; le "grand"Jean Kapsa est au piano, comme ont aimé à l'appeler ses acolytes, concert après concert, Jean s'affirme, dans des intros léchées et des solos ambitieux. Au Sax Danien Fleau est très convainquant surtout quand il se lâche aux points culminants de ses solos, la rythmique,elle, fait bien plus qu'accompagner les deux solistes,Olivier Degabriele à la basse et Maxime Fleau à la batterie sont solides et ingénieux.
Le répertoire aurait pu être composé en majorité de morceaux de leur très bon premier album sortie tout juste en décembre 2010, mais déjà le groupe présente de nombreuses nouvelles créations très élaborées et accrocheuses, avec notamment "Grandfather's Bed" un morceau syncopé façon JazzRock et une reprise de Trent Reznor"In Motion" plutôt dans l'univers électro qui se révèle un vrai exercice de style, pleinement réussi. Tout ça nous promet un prochaine album innovant et qui aura, en plus, bien été rodé sur scène avant son enregistrement.
Le jazz est une musique qui vit, l'énergie créatrice d'un groupe comme Festen nous rassure quand à nos prochaines émotions musicales.
A l'écoute ici
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Photos : Laurent Peix son site
JaZZmarc
lundi 6 juin 2011
PierreJean Gaucher : Melody Makers
Le 13 février 2010 au Periscope,nous avions découvert Pierrejean Gaucher qui nous présentait sa dernière création "Melody Makers", je n'avais pas fait de billet à l'époque, et en réécoutant son album je me dit qu'il faut très vite rectifier cette injustice.Un guitariste résolument jazz qui reprend quelques standards monumentaux du Rock anglais des années 70/80 et qui quelques fois joue de la guitare sur des lectures de Polars: C'est juste un concentré de tout ce que nous aimons à Jazz&Rock@communay. Radiohead,David Bowie, Police, King Crimson, Led Zeppelin, excusez du peu, sont revisités dans ce projet proposé par PierreJean Gaucher.Plus que réinterprétés façon jazz ces standards sont ré-habités par une âme jazz nourrit par des influences multiples et par ses amours,musicales, de jeunesses qui sont aussi les nôtres. La guitare et la batterie (Cédric Affre) sont des instruments évidents pour un tel projet le violoncelle(Clément Petit)l'est moins, cependant il apporte beaucoup à ce projet,plus d'émotion peut être.
Pour illustrer ce billet le choix est déchirant je vous propose ici la reprise de Radiohead "Scatterbrain" avec la tronche de Tom York en prime,et donc j'ai du écarté entre autre la version de Dinosaur de King Crimson qui est aussi splendide.
Spécial dédicace pour JC ici (oui ils sont là aussi, Qui?) où vous pourrez aussi écouter l'album dans son l'intégralité.
Le site de PierreJean Gaucher
Voir ici son projet PolarRock avec Fréderique Bruyas qui lit entre autre Marcus Malte, c'est ça : tout ce que j'aime.
Jazzmarcrock
Pour illustrer ce billet le choix est déchirant je vous propose ici la reprise de Radiohead "Scatterbrain" avec la tronche de Tom York en prime,et donc j'ai du écarté entre autre la version de Dinosaur de King Crimson qui est aussi splendide.
Spécial dédicace pour JC ici (oui ils sont là aussi, Qui?) où vous pourrez aussi écouter l'album dans son l'intégralité.
Le site de PierreJean Gaucher
Voir ici son projet PolarRock avec Fréderique Bruyas qui lit entre autre Marcus Malte, c'est ça : tout ce que j'aime.
Jazzmarcrock
mardi 31 mai 2011
Alfio Origlio : A tire-d'aile vers la note bleue
C'est un bel objet que nous propose le Jazz Gang mené par Alfio Origlio : "Wings and Notes". Ce nouvel album, le 4 ème d'Alfio Origlio en tant que leader, nous fait voyager à tire d'ailes vers des ambiances multiples tantôt Swing avec " Tracteur Paradise" par exemple qui ouvre le bal, tantôt ballade chaloupée avec "Viging Boat" que j'aime particulièrement ou encore vers des influences plus Jazz Moderne avec la suite " Wings and notes" part 1 et 2
La majorité des morceaux sont des compositions originales. Deux reprises de cet album sont spécialement attachantes, d'abord un "What a wonderful world" métamorphosé, heureusement on nous la tellement servi à toutes les sauces publicitaires, cette reprise là,elle, est rafraichissante, très vite elle part vers des chemins de traverse rythmés par une percussion très originale et un sax joyeux; un peu le traitement qu'en aurait pu faire Brad Mehldau. Une autre reprise notable est celle de la bluette " Una lacrima sul vizo" transformée en ballade délicieusement mélancolique.
L'élégance est le mot qui colle parfaitement à cet album et au jeu d'Alfio Origlio au piano qui a su, pour ce projet, très bien s'entourer:
Andy Barron : Batterie
Jérome Regard : Contrebasse
Eric Prost Saxophones
Stéphane Edouard : Percussions
Pour ce donner une idée sa page myspace ici
Sur Jazz-Rhone-Alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine dans la région
JaZZmarc
La majorité des morceaux sont des compositions originales. Deux reprises de cet album sont spécialement attachantes, d'abord un "What a wonderful world" métamorphosé, heureusement on nous la tellement servi à toutes les sauces publicitaires, cette reprise là,elle, est rafraichissante, très vite elle part vers des chemins de traverse rythmés par une percussion très originale et un sax joyeux; un peu le traitement qu'en aurait pu faire Brad Mehldau. Une autre reprise notable est celle de la bluette " Una lacrima sul vizo" transformée en ballade délicieusement mélancolique.
L'élégance est le mot qui colle parfaitement à cet album et au jeu d'Alfio Origlio au piano qui a su, pour ce projet, très bien s'entourer:
Andy Barron : Batterie
Jérome Regard : Contrebasse
Eric Prost Saxophones
Stéphane Edouard : Percussions
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JaZZmarc
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