Le Jeudi 20 octobre Doua de jazz
Jason Lindner et le Trio new-yorkais Now Vs Now était très attendu puisqu'annoncé comme la tête d'affiche du festival. Le théâtre de l'Astrée, au cœur du campus de la Doua, était pour l'occasion bien plein,beaucoup d'étudiants, mais pas que.
"Nows Versus Now" est un trio electro groove; Basse, batterie et clavier c'est le trio de base du jazz mais dans ce cas en version électro et là ça change pas mal la donne.
Jason Lindner est au cockpit, maitre de sa machinerie, composée de claviers et de manettes en tout genre.C'est lui le compositeur et le leader du groupe, mais ces deux compères sont eux aussi de sacrés clients.
Mark Guillana est à la batterie il a un son sec, complètement syncopé il faut être complètement habité par son art pour être aussi inspiré dans sa bulle et tellement juste avec le reste du groupe. Panagiotis Andreou est à la basse 6 cordes, entre Tony Levin, pour le son de sa basse et la coupe de cheveu, et Avishia Cohen pour le côté spiritualité car il chante aussi quelques mélopées, il m'a semblé qu'à certains moments c'était de l'hébreu. Le tout donne une musique,électro Psychédélique hypnotique, en tout cas le décollage annoncé par le chef de bord, le commandant Jason, est rapide et somptueux.
Jason Lindner ne veut pas définir plus sa musique, "c'est le son des tensions et des réalisations de la société cosmopolite où les gens de tous les horizons vivent ensembles ; c'est la musique de maintenant" dixit Jason, alors si c'est lui qui le dit.
Le concert à culminé quand le batteur, Mark Guillana a eu carte blanche pendant un moment, ce fut phénoménal, un solo d'anthologie, qui s'achève avec toute la salle debout.
C'était leur seul date en France, bravo à l'organisation Doua de Jazz.
New york VS Lyon c'est quand vous voulez.
La première partie du concert avait été assurée par le jeune groupe de jazz Rock, le quartet Q-bic, qui annonce son deuxième album. Leur musique est très élaborée et complexe et les musiciens sont d'un très bon niveau technique. Ce groupe qui semble refuser la facilité, propose des morceaux fleuves 15, 20 minutes avec beaucoup de changement de rythme et de thèmes entremêlés. Ils tirent leur inspiration d'univers très divers y compris de la musique classique.Ils m'ont beaucoup fait penser à la démarche du Rock progressif des années 70, à suivre donc. Chic !
JazzMarc
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samedi 22 octobre 2011
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