Le mardi 18 Octobre au transbordeur
Salle de quinquas, de mecs ( à quelques exceptions près). Le groupe "Classic and troubles" ouvre la soirée : de la sincérité, de l'énergie, pas vraiment du génie.
Ils cèdent la place à "Eddie and the Hot Rods". La dernière fois que je les avais vus, c'était lors de leur tournée de 1976. Seul le chanteur est rescapé de cette époque. Il s'appelle Barrie Masters. Barrie Masters, 35 ans après , est resté une bête de scène. Il entame son set avec "Get across to you" (très professionnel, puisque son dernier CD commence par ce morceau). Mais il enchaîne sur "Quit this town", "Telephone girl", "Life on the line" et "Do anything you wanna do". Et là c'est magique. Il est toujours mince (presque maigre), coiffure punk, cheveux sans doute teints, T shirt rayé et pantalon blanc. Le visage est marqué et il lui manque une dent à gauche. Mais il a ce sourire inimitable et cette énergie qui fait que, même avec un plâtre au bras gauche, il bouge et frappe des mains !Et il rechante "Teenage depression" et n'a pas l'air d'un vieux con. Au contraire, c'est moi qui ai 35 ans de moins. Autre bon plan " Hard drivin'man" ( j'ai eu une pensée pour le J.Geils Band ). Et pour clore le set,"Gloria" ( la foule en délire qui scande le titre). Bref, un grand moment.Le
courant est passé.
Après, "Nine Below Zero" paraissait vieux ( seul plaisir : revoir Gerry Mac Avoy,bassiste de Rory Gallagher, cheveux très courts mais toujours les mêmes mimiques).Quant à Doctor Feelgood, j'ai écouté les 3 premiers morceaux, histoire de jauger le nouveau chanteur, Robert Kane. Puis je suis parti : n'est pas Lee Brilleaux qui veut !
François Jazzbôf
mardi 18 octobre 2011
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