Les Saphirs, film australien de Wayne Blair (2012)
L’Australie m’a toujours fait rêver. Gamin, je lisais les aventures de
Sandy en BD dans Spirou.
Il y a vingt ans, je découvris avec le
personnage de Cliff Hardy, détective privé à la Marlowe créé par Peter Corris, que les
Australiens aussi avaient fait la guerre du Vietnam.
Cet été, j’ai
dévoré le livre « Le vin de la colère divine » de Kenneth Cook, mémoires d’un Australien
catholique et anticommuniste, engagé volontaire au Vietnam , devenu
pacifiste .
Le film « the Sapphires » avait donc toutes les chances de me plaire. C’est ce qu’il
fit, malgré ses côtés biopic traditionnel et mélodramatique.
L’histoire
de ces quatre nanas d’origine aborigène faisant une tournée musicale dans les camps
américains du Vietnam en 1968 présente en effet deux atouts majeurs:
1-
la bande son est gorgée de feeling
2- les personnages principaux (Dave, le manager
irlandais et Gail, la « grande sœur » aborigène) sont terriblement
humains, loin des canons de beauté de la Renaissance italienne et des valeurs morales de
l’Occident chrétien.
Depuis que j’avais aperçu l’affiche de ce film à
Marciac , j’avais envie de le voir et je ne l’ai pas regretté.
FrançoisJazzBof
lundi 27 août 2012
samedi 25 août 2012
Kyle Eastwood : A Marciac
Le 5 Août au Chapiteau.
Kyle Easwood, le beau gosse, qui trimballe avec lui l'aura de son père, s'est fait un prénom dès ses premiers albums en solo et dès 2004 en France avec l'album "Paris Blue".
Ce soir c'est un plateau basse contre basse, avec Marcus Miller en deuxième partie, un monument absolu de la basse jazz devant lequel beaucoup de bons musiciens pourraient se sentir intimidés.
Si c'était le cas Kyle Eastwood n'en n'a laissé rien paraitre, il démontre son amour pour la musique au sens large et le jazz en particulier.
Dans son répertoire les lieux l'inspirent particulièrement,
et il commence par "Marciac" extrait de son dernier album "songs from the chateau" déjà chroniqué ici . Quel bel hommage fait à cet endroit où il était déjà venu et quel belle façon d'entamer le concert.
D'autres lieux l'ont inspiré où il a décidé de nous faire voyager ce soir "Samba in Paris", "Marakesh", "Café Calypso". Alors c'est avec volupté que nous nous laissons guider, baignés dans un jazz mélodieux, où les solos du bassiste au son rond et les conversations Trompette/ Saxophone nous comblent.
Kyle est aussi compositeur de musiques de films, qu'il joue aussi sur scène, et ce fut un moment fort du concert quand le groupe a joué "Lettres d'Iwo Jima". Merci Clint.
Bravo Kyle.
Quentin Collins trompette / Graeme Belvins saxophone / Andrew McCormack piano / Kyle Eastwood basse / Martyn Kaine batterie
JaZZmarc
Kyle Easwood, le beau gosse, qui trimballe avec lui l'aura de son père, s'est fait un prénom dès ses premiers albums en solo et dès 2004 en France avec l'album "Paris Blue".
Ce soir c'est un plateau basse contre basse, avec Marcus Miller en deuxième partie, un monument absolu de la basse jazz devant lequel beaucoup de bons musiciens pourraient se sentir intimidés.
Si c'était le cas Kyle Eastwood n'en n'a laissé rien paraitre, il démontre son amour pour la musique au sens large et le jazz en particulier.
Dans son répertoire les lieux l'inspirent particulièrement,
et il commence par "Marciac" extrait de son dernier album "songs from the chateau" déjà chroniqué ici . Quel bel hommage fait à cet endroit où il était déjà venu et quel belle façon d'entamer le concert.
D'autres lieux l'ont inspiré où il a décidé de nous faire voyager ce soir "Samba in Paris", "Marakesh", "Café Calypso". Alors c'est avec volupté que nous nous laissons guider, baignés dans un jazz mélodieux, où les solos du bassiste au son rond et les conversations Trompette/ Saxophone nous comblent.
Kyle est aussi compositeur de musiques de films, qu'il joue aussi sur scène, et ce fut un moment fort du concert quand le groupe a joué "Lettres d'Iwo Jima". Merci Clint.
Bravo Kyle.
Quentin Collins trompette / Graeme Belvins saxophone / Andrew McCormack piano / Kyle Eastwood basse / Martyn Kaine batterie
JaZZmarc
mercredi 22 août 2012
Marciac - Chapeau Mister Miller !
En tant qu’envoyé spécial à Marciac le Rédac
Chef m’a confié la chronique du concert de Marcus Miller ce 5 Août dernier, un
vrai cadeau.
On va faire court : Mister Miller est le plus beau bassiste
actuel à voir sur scène.
C’est la quatrième fois que je le vois depuis 97, il était alors encore un « jeune » parmi les anciens. Aujourd’hui il est au sommet de son art et reprend le rôle de parrain comme l’avait sans doute fait Miles Davis pour lui.
Il nous a donc présenté son nouvel album « Renaissance » (le bien nommé, que j’écoute en boucle) flanqué de la relève, ses 4 protégés dégottés d’on ne sait où a New York. Adam Agati à la guitare (que le réalisateur, pas très bon, a faillit oublier de montrer à l’écran jusqu’au premier solo…) a un petit air de Clapton (style jaquette de Unplugged) mais il n’a pas que l’air le bougre ! Sean Jones à la trompette déverse un funk des plus revigorant, Alex Han au sax tient la dragée haute aux challenges que lui propose Marcus et Louis Cato aux drums assure un rythme endiablé sans faille et sans gestes inutiles. Marcus Miller orchestre et s’amuse, il pousse techniquement ses jeunes acolytes jusqu'à la rupture avec élégance.
Les gouttes d’eau slappaient fort sur la toile du chapiteau mais Marcus les a fait taire de son slap inimitable. Un Tutu inspiré et 2 rappels d’anthologie : Blast et l’inévitable Come together histoire de partir ensemble dans la nuit rejoindre les anciens, disparus aujourd’hui.
C’est la quatrième fois que je le vois depuis 97, il était alors encore un « jeune » parmi les anciens. Aujourd’hui il est au sommet de son art et reprend le rôle de parrain comme l’avait sans doute fait Miles Davis pour lui.
Il nous a donc présenté son nouvel album « Renaissance » (le bien nommé, que j’écoute en boucle) flanqué de la relève, ses 4 protégés dégottés d’on ne sait où a New York. Adam Agati à la guitare (que le réalisateur, pas très bon, a faillit oublier de montrer à l’écran jusqu’au premier solo…) a un petit air de Clapton (style jaquette de Unplugged) mais il n’a pas que l’air le bougre ! Sean Jones à la trompette déverse un funk des plus revigorant, Alex Han au sax tient la dragée haute aux challenges que lui propose Marcus et Louis Cato aux drums assure un rythme endiablé sans faille et sans gestes inutiles. Marcus Miller orchestre et s’amuse, il pousse techniquement ses jeunes acolytes jusqu'à la rupture avec élégance.
Les gouttes d’eau slappaient fort sur la toile du chapiteau mais Marcus les a fait taire de son slap inimitable. Un Tutu inspiré et 2 rappels d’anthologie : Blast et l’inévitable Come together histoire de partir ensemble dans la nuit rejoindre les anciens, disparus aujourd’hui.
JC JazzBoff envoyé spécial à Marciac (j’y retourne
quand RédacChef ?)
Marcus Miller à Marciac : Blast
Les dessous de Marciac 2012
Gigantesque machine à rêves, le festival de Marciac, tel un cargo des temps modernes,n'en a pas moins besoin de soutiers pour fonctionner: 850 bénévoles sont là pour mettre de l'huile dans les rouages.
Ils font tout, de la numérotation des sièges sous le chapiteau à l'entretien des algeco-WC ( que des canalisations en PVC relient directement au tout à l'égout).
Et ce contre le droit d'assister à tous les concerts sous chapiteau dès que leur mission est finie.
Autre aspect de Marciac : le quotidien des festivaliers, qui suent, boivent, mangent et dorment sur place.
Enfin, pour le vin, je vous conseille le La Hitaire du serveur barbu ( au coin de la place, vers la boutique officielle de JIM), la dégustation de Madiran des petits producteurs ou l'Armagnac 30 ans d'âge en fin de soirée au Monastère.
Rassurez-vous: la maréchaussée maintient une présence discrète ... et vous marchez à pied !
FrançoisJazzBof
Ils font tout, de la numérotation des sièges sous le chapiteau à l'entretien des algeco-WC ( que des canalisations en PVC relient directement au tout à l'égout).
Et ce contre le droit d'assister à tous les concerts sous chapiteau dès que leur mission est finie.
Autre aspect de Marciac : le quotidien des festivaliers, qui suent, boivent, mangent et dorment sur place.
- Pour le repos,vous avez le choix: village pierre et Vacances au bord du lac, gîtes, chambres d'hôtes,camping, parking pour camping-car ou herbe fraîche pour les plus fauchés.
- Pour les repas,si les restos ou les sandwiches au foie gras sont trop chers pour vous,le marché du mercredi satisfera vos appétits avec les tomates anciennes de Florian Gaudicheau, les pâtissons bio, les magrets fumés de canards abattus sur l'exploitation-même ou les melons de Lectoure. Méfiez-vous de la publicité mensongère sur les promenades ( genre "ce soir, côte à l'os garnie, 17 euros" et le serveur vous dit que c'est demain ) ou du spécialiste mondial des pêches plates qui vous bassine devant l'étal du maraîcher.
Enfin, pour le vin, je vous conseille le La Hitaire du serveur barbu ( au coin de la place, vers la boutique officielle de JIM), la dégustation de Madiran des petits producteurs ou l'Armagnac 30 ans d'âge en fin de soirée au Monastère.
Rassurez-vous: la maréchaussée maintient une présence discrète ... et vous marchez à pied !
FrançoisJazzBof
Plaisirs du off à Marciac 2012
Sur la place principal |
- de talents confirmés comme Serge Lazarevitch par exemple, guitariste ayant étudié à Berklee à la fin des seventies,qu'on a retrouvé dans le Dooralan Quartet cette année, ou Alain Brunet et son Akpé Motion, ou encore Jean-Michel Proust.
- ou montants comme Julien Alour, trompettiste, frère de qui vous savez ( mais si voyons Sophie)
- Ce sont des musiciens en herbe mais prometteurs comme les groupes No Name ou Melting Pot
Julien Alour |
C'est la liberté d'écouter du jazz en dégustant au choix un apéritif sur la place ( à midi ou à dix-neuf heures ) ou une bière fraiche au lac.
Tricia Evy |
C'est la sensualité d'une chanteuse d'origine antillaise sculptée dans une robe bleue Tricia Evy, pour ne pas la nommer qui,telle Dee Dee B., joue aussi la carte de l'humour et fait reprendre à la foule des refrains en créole.
Il y a six ans, au off,Olivier Temime et Géraldine Laurent passaient sur scène en toute modestie. On sait ce qu'ils sont devenus aujourd'hui.Nul doute que les boutons de cette année donneront d'aussi belles fleurs dans l'avenir.
François Jazzbôf
lundi 20 août 2012
Stacey Kent à Marciac
Le 8 Août au Chapiteau
Stacey Kent se présente ce soir en première partie de soirée avant la "dream team" emmenée par Manu Katche, je n'ai pas encore trouvé la cohérence dans cette association.
Stacey Kent c'est incontestablement une belle voix sensible qui mérite un contexte plus intimiste. Dans cet immense hall de gare qu'est le chapiteau à Marciac la mayonnaise a du mal à prendre.
Il faut faire vraiment un effort de concentration pour entrer dans son univers.
Au répertoire, beaucoup de chansons françaises c'était à prévoir, ici à Marciac et après son dernier album tout en français:"Raconte moi".
C'est beau et tendre, Superbe!
Et puis elle a choisi de nous servir des standards brésiliens, ultra éculés, de Carlos Jobin par exemple, Diana Krall nous a déjà fait le coup avec son CD "Quiet nights" , bon 5 minutes et après c'est chiant. Normalement tout de suite derrière c'est une camomille et au lit.
Stacey Kent est une femme simple qui aime son public, qu'on se le dise,... mais elle en fait des TONNES.
C'était, ce soir là, leur anniversaire de mariage avec son saxophoniste et producteur de mari Jim Tomlinson: So what?
C'est la Céline Dion du jazz, et ce n'est pas ma tasse de thé.
Autant dire qu'à part quelques beaux moments je m'y suis ennuyé.
On peut écouté ça quand même/
Voir récouter ça : c'est sublime.
JaZZmarc
Stacey Kent se présente ce soir en première partie de soirée avant la "dream team" emmenée par Manu Katche, je n'ai pas encore trouvé la cohérence dans cette association.
Stacey Kent c'est incontestablement une belle voix sensible qui mérite un contexte plus intimiste. Dans cet immense hall de gare qu'est le chapiteau à Marciac la mayonnaise a du mal à prendre.
Il faut faire vraiment un effort de concentration pour entrer dans son univers.
Au répertoire, beaucoup de chansons françaises c'était à prévoir, ici à Marciac et après son dernier album tout en français:"Raconte moi".
C'est beau et tendre, Superbe!
Et puis elle a choisi de nous servir des standards brésiliens, ultra éculés, de Carlos Jobin par exemple, Diana Krall nous a déjà fait le coup avec son CD "Quiet nights" , bon 5 minutes et après c'est chiant. Normalement tout de suite derrière c'est une camomille et au lit.
Stacey Kent est une femme simple qui aime son public, qu'on se le dise,... mais elle en fait des TONNES.
C'était, ce soir là, leur anniversaire de mariage avec son saxophoniste et producteur de mari Jim Tomlinson: So what?
C'est la Céline Dion du jazz, et ce n'est pas ma tasse de thé.
Autant dire qu'à part quelques beaux moments je m'y suis ennuyé.
On peut écouté ça quand même/
Voir récouter ça : c'est sublime.
JaZZmarc
Jazz "In Marciac" ou "à Vienne"
C'est un petit village, un trou paumé du Gers, qui se trouve être le centre de toutes les attentions du monde jazz pendant une quinzaine de jours début août: Marciac "la Mecque du Jazz" comme Manu Katché l'a surnommée pendant son concert. Et ça fait 35 ans que ça dure. Aussi n'écoutant que son courage une équipe d'envoyés spéciaux se sont délocalisés pour nous rapporter quelques sensations de cet évènement.
Immanquablement pour des fidèles de "Jazz à Vienne", il nous semblait intéressant en premier lieu d'avoir un regard croisé entre ces 2 festivals et pointer les singularités de ces deux poids lourds du jazz en France.
Marciac un site de vacances:
C'est une grosse différence; les gens, et spectateurs potentiels, sont sur site quelques jours, plus détendus, pour profiter de la région, de toutes les animations et des concerts.
Le village de 1000 habitants en temps normal se transforme en une immense foire, des échoppes éphémères en tout genre vous proposent des articles autour de la musique, mais pas que. Une rue entière de restaurants, éphémères eux aussi, vous proposeront des spécialités du monde ( antillais, chinois, corse du sud,...).
Certains puristes disent que d'année en année l’évènement est gagné par les "vendeurs de saucisses", et perd son âme.
Jazz à Vienne crée l'adhésion autour des nombreux commerçants existants toute l'année. Le contexte du festival en est fondamentalement différent.
A Marciac le matin , un objectif après la piscine, trouver le journal du festival " Jazz à cœur" qui est un 4 pages monochrome qui relate les concerts de la veille et annonce le programme du jour. Des interviews d'artistes y sont proposés. Il fait état aussi de potins de la veille, et zoom sur des sujets régionaux le tout est très fédérateur pour l'adhésion de tous à la manifestation. C'est effectivement le pendant de la Newsletter de Jazz-Rhône-Alpes.com qui lui adresse une population citadine, encore en période de travail et connectée au net.
Marciac est toute tournée vers le jazz, elle dispose d'un musée du Jazz " Territoire du jazz" qui déroule en quelques espaces bien sonorisés les différentes étapes du jazz et l'histoire de "Jazz In Marciac" (JIM).
Une statue de Wynton Marsalis, célèbre trompettiste américain qui à grandement participé au développement de JIM, a même été érigée. Elle est déguisée de façon différente tous les jours pendant le festival : Un K-Way, habillée de journaux, Chapeau ...
La scène principale : Un chapiteau
La scène principale à Marciac est un énorme chapiteau de 5000 places. Elle est principalement à plat, posée sur un terrain de Rugby, et le son pour moi y est médiocre, pour un évènement de ce type et compte tenu des prix des places : entre 34 et 54€! il y a régulièrement de la réverbération.
Aussi on regarde les écrans, un central et deux latéraux.
Et là le théâtre antique de Vienne est juste un écrin incomparable, pour la qualité du son, la visibilité qu'il offre et du cadre exceptionnel qui nous est offert. Ils sont fous ces romains!
Les deux points très positifs de cette scène sans âme de Marciac sont:
- que les places y sont numérotées et que malgré le monde ont n'est jamais stressé pour avoir une bonne place et on n'attend jamais. La petite dérive du modèle c'est que beaucoup de gens arrivent en retard et gênent ( oui j'aurais pu dire "font ch..")
- et que le public est protégé de la pluie, c'est juste un détail, mais pour le spectacle de Marcus Miller et Kyle Eastwood cette année, dehors, en même temps, c'était le déluge. Et là je me rappelle du dernier concert de "Return to Forever" en 2011 à Vienne où j'ai du opéré un repli stratégique "return to la maison" trempé jusqu'au os.
Un contact du public avec les artistes est organisé tout les soirs, un lieu est prévu pour les autographes et se révèle très simple, les artistes jouent le jeu de bon cœur au moins pour ceux que j'ai pu voir.
Côté programmation Marciac comme Vienne, pour leur scène principale, invitent des valeurs sûr d'ailleurs cette année beaucoup d'artistes ce sont produit sur les deux scènes : Melody Gardot, Bobby MvFerrin, Bad Plus et Joshua Reman, Avishia Cohen, Ibrahim Maalouf et j'en passe, pas beaucoup de risque donc.
L'Astrada et Le Off
Aussi c'est ailleurs que l'on pourra faire des découvertes.
Marciac a inauguré il y a un an une nouvelle salle de 500 places "L'Astrada", d'une architecture moderne mais inscrite dans le patrimoine locale. Elle accueille pendant le festival des artistes moins "bankable"comme Bojan Z, Philip Catherine ou Emile Parisien qu'on a pu voir cette année pour 25 €.
Et puis il y a Le Off , plusieurs scènes lui sont destinées:
- La place principale du village avec des concerts à partir de 10H30, sous des bâches harmonieusement disposées ( Photo du haut). C'est un endroit formidable, on peut y déguster un Tariquet ( vin blanc local) en se faisant bercer par la trompette de Julien Alour et sous la lumière douce du soleil du Sud Ouest..
- Mais aussi, Au bord du Lac, à la péniche, au club de 20h et d'autres bars ou restaurants dans le village.
Chaque artiste invité passe au moins 2 ou 3 fois dans la ville en variant les lieux.
On aura pu voir cette année sur ces scènes des artistes comme: Le trio Sphere de Jean Kapsa, Guillaume Perret, Jean Michel Proust.
Point d'équivalent de tremplin Rezzo ni de "Club de minuit" ou de " Jazzmix" après les concert du chapiteau il n'y pas vraiment de concert à part dans les bars où on n'écoute pas uniquement du jazz:. Bon alors on se fait violence :-)
Les envoyés spéciaux
Marciac est une superbe destination estivale, et la région a beaucoup d’attraits, alors si en plus du foie gras le jazz y est bien servi ne boudons surtout pas notre plaisir.
Le festival Jazz à Vienne lui reste unique, peut être avec une pointe d'exigence supplémentaire dictée par son public.
Hélas, c'est fini pour cette année, il faut maintenant attendre l'année prochaine pour comparer encore : et je suis partant.
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine.
Immanquablement pour des fidèles de "Jazz à Vienne", il nous semblait intéressant en premier lieu d'avoir un regard croisé entre ces 2 festivals et pointer les singularités de ces deux poids lourds du jazz en France.
Marciac un site de vacances:
C'est une grosse différence; les gens, et spectateurs potentiels, sont sur site quelques jours, plus détendus, pour profiter de la région, de toutes les animations et des concerts.
Le village de 1000 habitants en temps normal se transforme en une immense foire, des échoppes éphémères en tout genre vous proposent des articles autour de la musique, mais pas que. Une rue entière de restaurants, éphémères eux aussi, vous proposeront des spécialités du monde ( antillais, chinois, corse du sud,...).
Certains puristes disent que d'année en année l’évènement est gagné par les "vendeurs de saucisses", et perd son âme.
Jazz à Vienne crée l'adhésion autour des nombreux commerçants existants toute l'année. Le contexte du festival en est fondamentalement différent.
A Marciac le matin , un objectif après la piscine, trouver le journal du festival " Jazz à cœur" qui est un 4 pages monochrome qui relate les concerts de la veille et annonce le programme du jour. Des interviews d'artistes y sont proposés. Il fait état aussi de potins de la veille, et zoom sur des sujets régionaux le tout est très fédérateur pour l'adhésion de tous à la manifestation. C'est effectivement le pendant de la Newsletter de Jazz-Rhône-Alpes.com qui lui adresse une population citadine, encore en période de travail et connectée au net.
Marciac est toute tournée vers le jazz, elle dispose d'un musée du Jazz " Territoire du jazz" qui déroule en quelques espaces bien sonorisés les différentes étapes du jazz et l'histoire de "Jazz In Marciac" (JIM).
Une statue de Wynton Marsalis, célèbre trompettiste américain qui à grandement participé au développement de JIM, a même été érigée. Elle est déguisée de façon différente tous les jours pendant le festival : Un K-Way, habillée de journaux, Chapeau ...
La scène principale : Un chapiteau
La scène principale à Marciac est un énorme chapiteau de 5000 places. Elle est principalement à plat, posée sur un terrain de Rugby, et le son pour moi y est médiocre, pour un évènement de ce type et compte tenu des prix des places : entre 34 et 54€! il y a régulièrement de la réverbération.
Aussi on regarde les écrans, un central et deux latéraux.
Et là le théâtre antique de Vienne est juste un écrin incomparable, pour la qualité du son, la visibilité qu'il offre et du cadre exceptionnel qui nous est offert. Ils sont fous ces romains!
Les deux points très positifs de cette scène sans âme de Marciac sont:
- que les places y sont numérotées et que malgré le monde ont n'est jamais stressé pour avoir une bonne place et on n'attend jamais. La petite dérive du modèle c'est que beaucoup de gens arrivent en retard et gênent ( oui j'aurais pu dire "font ch..")
- et que le public est protégé de la pluie, c'est juste un détail, mais pour le spectacle de Marcus Miller et Kyle Eastwood cette année, dehors, en même temps, c'était le déluge. Et là je me rappelle du dernier concert de "Return to Forever" en 2011 à Vienne où j'ai du opéré un repli stratégique "return to la maison" trempé jusqu'au os.
Un contact du public avec les artistes est organisé tout les soirs, un lieu est prévu pour les autographes et se révèle très simple, les artistes jouent le jeu de bon cœur au moins pour ceux que j'ai pu voir.
Côté programmation Marciac comme Vienne, pour leur scène principale, invitent des valeurs sûr d'ailleurs cette année beaucoup d'artistes ce sont produit sur les deux scènes : Melody Gardot, Bobby MvFerrin, Bad Plus et Joshua Reman, Avishia Cohen, Ibrahim Maalouf et j'en passe, pas beaucoup de risque donc.
L'Astrada et Le Off
Aussi c'est ailleurs que l'on pourra faire des découvertes.
Marciac a inauguré il y a un an une nouvelle salle de 500 places "L'Astrada", d'une architecture moderne mais inscrite dans le patrimoine locale. Elle accueille pendant le festival des artistes moins "bankable"comme Bojan Z, Philip Catherine ou Emile Parisien qu'on a pu voir cette année pour 25 €.
Et puis il y a Le Off , plusieurs scènes lui sont destinées:
- La place principale du village avec des concerts à partir de 10H30, sous des bâches harmonieusement disposées ( Photo du haut). C'est un endroit formidable, on peut y déguster un Tariquet ( vin blanc local) en se faisant bercer par la trompette de Julien Alour et sous la lumière douce du soleil du Sud Ouest..
- Mais aussi, Au bord du Lac, à la péniche, au club de 20h et d'autres bars ou restaurants dans le village.
Chaque artiste invité passe au moins 2 ou 3 fois dans la ville en variant les lieux.
On aura pu voir cette année sur ces scènes des artistes comme: Le trio Sphere de Jean Kapsa, Guillaume Perret, Jean Michel Proust.
Point d'équivalent de tremplin Rezzo ni de "Club de minuit" ou de " Jazzmix" après les concert du chapiteau il n'y pas vraiment de concert à part dans les bars où on n'écoute pas uniquement du jazz:. Bon alors on se fait violence :-)
Les envoyés spéciaux
Marciac est une superbe destination estivale, et la région a beaucoup d’attraits, alors si en plus du foie gras le jazz y est bien servi ne boudons surtout pas notre plaisir.
Le festival Jazz à Vienne lui reste unique, peut être avec une pointe d'exigence supplémentaire dictée par son public.
Hélas, c'est fini pour cette année, il faut maintenant attendre l'année prochaine pour comparer encore : et je suis partant.
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine.
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