L' écorché vif et le jazzman;
Cyril Mokaïesh ce chanteur atypique, accroché au réel, qui chante "utile", toujours prêt à lever le poing (le gauche de préférence) pour défendre des idées ou luter contre des injustices;
quand il ne brandi pas le drapeau ( rouge plutôt) aime à partager les mots et les mélodies d'autres écorchés de la vie qui sont passés à côtés des spot-lights.
Pour ce projet il a trouver un autre poète, du jazz celui ci, un pianiste subtil et délicat, Giovani Mirabassi, amoureux lui aussi de ces "naufragés" de la chanson française, artistes "à cœur ouvert"que la vie n'a pas toujours épargné et qui n'ont pas toujours trouvé le succès qu'ils méritaient.
J'ai découvert cet album sorti en 2015 récemment, et je suis resté un peu coincé quelques temps, à écouter d'abord les textes portés par Mokaïesh comme ses propres bébés, à réécouter ensuite uniquement pour les vagabondages inspirés du pianiste et puis à réécouter encore ...pour rien, juste pour rester en bonne compagnie.
Alors puisque le plaisir est plus grand lorsqu'il est partagé : Voilà je partage avec vous!
Parmi les naufragés retenus on trouve des types que j'adorais déjà:
- Pierre Vassiliu dans un registre qu'on lui connait peu: "Parler aux anges"
- Mano Solo avec le magnifique : " Les enfants rouges"
"Adieu beauté je saigne encore de ma bêtise
Et j'ai beau essorer mon âme
Qu'il en coule toujours le jus de nos méprises"
- l'émouvant Phillippe Léotard : " Poor lonesone piéton"
et d'autres que j'ai découvert
- Jacques Debroncart : " écoutez, vous ne m'écoutez pas"
"D'abord écoutez moi.
D'après vous, est-ce que c'était mieux avant, il y a trois siècles, ou quatre, quand on savait vivre et se battre ?
Quand on avait pas tué Dieu."
- Bernard Dimet : "Chanson pour terminer"
"...avant d'aller sauter, bon dieu, par ma fenêtre,
pour aller jusqu'au bout des risques du métier"
Cyril Mokaïesha a sorti récemment un nouvel album de compositions cette fois "Clôture", toujours au bord du chaos, il l'a présenté déjà au radiant le 8 avril en petit comité; c'était bon!
vous avez une deuxième chance aux nuits de Fourvière le 25 juillet.
"...j'ai grave besoin de dessiner un mouton! " Cyril M.
JazzMarc Maux
Pour l'écouter sur Deezer
http://www.deezer.com/album/11150738?utm_source=deezer&utm_content=album-11150738&utm_term=1812449_1495903261&utm_medium=web
samedi 27 mai 2017
vendredi 26 mai 2017
Pierre de Bethmann à l'amphi ou Clémentine Vacher
Samedi 12 mai à la clef de Voute
et Jeudi 18 mai à l'Amphi Jazz
Le passage de l'excellent Pierre de Bethmann en quartet à l'amphi fut l'occasion hier de faire une comparaison avec un petit club privé local, je veux bien sûr parler de la Clef de Voûte où j'avais passé la soirée de samedi dernier à écouter une chanteuse , locale elle aussi, Clémentine Vacher et son Ella Quintet.
Le répertoire était dans les deux cas constitué de standards. Bien entendu la virtuosité des musiciens faisait pencher la balance du côté de l'amphi.
Mais l'ambiance dans la salle était nettement plus froide sous l'opéra que dans la cave voûtée de la place Chardonnet.
Question de moyenne d'âge du public ? Sans doute.
De chaleur soporifique ? Peut-être aussi.
De cadre ?
Notre pianiste préféré insista sur l'historicité du lieu pour le jazz (
il est vrai que la première fois que je l'avais vu, c'était en sideman
de Stéphane Huchard en 2003, quatorze ans déjà !), il y enregistra une
session live de la reformation du groupe mythique Prysm, il y revint en
différents équipages (entre autres les frères Moutin) et hier, il
rassemblait Sylvain Romano à la contrebasse,Tony Rabeson à la batterie
et Mark Turner au sax.
Du beau monde, reprenant entre autres Miles Davis, John Coltrane ou Wayne Shorter ! Mais d'où venait alors cette langueur monotone...
Jazzbôf from Red Cros
et Jeudi 18 mai à l'Amphi Jazz
Le passage de l'excellent Pierre de Bethmann en quartet à l'amphi fut l'occasion hier de faire une comparaison avec un petit club privé local, je veux bien sûr parler de la Clef de Voûte où j'avais passé la soirée de samedi dernier à écouter une chanteuse , locale elle aussi, Clémentine Vacher et son Ella Quintet.
Le répertoire était dans les deux cas constitué de standards. Bien entendu la virtuosité des musiciens faisait pencher la balance du côté de l'amphi.
Mais l'ambiance dans la salle était nettement plus froide sous l'opéra que dans la cave voûtée de la place Chardonnet.
Question de moyenne d'âge du public ? Sans doute.
De chaleur soporifique ? Peut-être aussi.
De cadre ?
Clémentine Vacher |
Du beau monde, reprenant entre autres Miles Davis, John Coltrane ou Wayne Shorter ! Mais d'où venait alors cette langueur monotone...
Jazzbôf from Red Cros
samedi 6 mai 2017
Stephane Vincenza and Co: Quand on aime, on ne compte pas !
Le samedi 29 avril à la clef de voute
Retour à la Clef de voûte avec Stephane Vincenza au piano, Cedric Perrot et fils à la ryhmique, Bubu au sax et ce soir (29 avril) Hervé Salamone (ce dernier à la trompette, les autres n'ont pas changé d'instrument) pour réviser nos bases, à savoir Clifford Brown, Nat Aderley et autres.
A chaque fois l'occasion de redécouvrir un classique. Ce soir, ce sera "Killer Joe" de Benny Golson.
Petite anecdote de Stephane sur ce vieux monsieur du saxo devenu parrain du lieu qui était venu en personne jouer sur place. Concert mémorable que j'avais vécu où les intros de morceaux (où ? quand ? comment? pourquoi? ) étaient quasiment encyclopédiques, Mr Golson étant aussi bavard que bon compositeur. A propos de ce morceau, il avait dit que dans toutes les villes des U.S.A., il y avait toujours un type à la sortie du club de jazz nanti d'une belle bagnole, de beaux costards (comme Fillon) et de nanas superbes et qu'invariablement, il s'appelait Joe. Et le standard en question était absolument réussi, Heliodore (le bassiste de quinze ou seize ans) détenant le secret du swing.
Le Rasteau était bon, la concentration maximale et le moment inoubliable. So long, friends !
Jazzbôf from les pentes de la Croix-Rousse
Retour à la Clef de voûte avec Stephane Vincenza au piano, Cedric Perrot et fils à la ryhmique, Bubu au sax et ce soir (29 avril) Hervé Salamone (ce dernier à la trompette, les autres n'ont pas changé d'instrument) pour réviser nos bases, à savoir Clifford Brown, Nat Aderley et autres.
A chaque fois l'occasion de redécouvrir un classique. Ce soir, ce sera "Killer Joe" de Benny Golson.
Petite anecdote de Stephane sur ce vieux monsieur du saxo devenu parrain du lieu qui était venu en personne jouer sur place. Concert mémorable que j'avais vécu où les intros de morceaux (où ? quand ? comment? pourquoi? ) étaient quasiment encyclopédiques, Mr Golson étant aussi bavard que bon compositeur. A propos de ce morceau, il avait dit que dans toutes les villes des U.S.A., il y avait toujours un type à la sortie du club de jazz nanti d'une belle bagnole, de beaux costards (comme Fillon) et de nanas superbes et qu'invariablement, il s'appelait Joe. Et le standard en question était absolument réussi, Heliodore (le bassiste de quinze ou seize ans) détenant le secret du swing.
Le Rasteau était bon, la concentration maximale et le moment inoubliable. So long, friends !
Jazzbôf from les pentes de la Croix-Rousse
Gregory Porter au Radiant
Le jeudi 27 avril 2017 au radiant
J'ai pas vu ni entendu sur une scène Marvin Gaye, mais hier Gregory Porter a chanté magnifiquement "what's goin'on".
J'ai pas vu ni entendu les Temptations, mais Gregory a fait une version ravageuse de "Papa was a rollin'stone".
Et ce diable d'homme a aussi ses propres compos comme "Liquid Spirit".
Ambiance club années 70, refrains repris par la foule qui danse.
C'était bon, vraiment bon !
T'imagines même pas, mon frère !
Ah si mon père avait pu voir et entendre Gregory Porter...
François Jazzbôf
J'ai pas vu ni entendu sur une scène Marvin Gaye, mais hier Gregory Porter a chanté magnifiquement "what's goin'on".
J'ai pas vu ni entendu les Temptations, mais Gregory a fait une version ravageuse de "Papa was a rollin'stone".
Et ce diable d'homme a aussi ses propres compos comme "Liquid Spirit".
Ambiance club années 70, refrains repris par la foule qui danse.
C'était bon, vraiment bon !
T'imagines même pas, mon frère !
Ah si mon père avait pu voir et entendre Gregory Porter...
François Jazzbôf
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