Qu'on se le dise, les cendres sont encore fumantes et prêtes à raviver le feu à tout moment !
Et mon ami Phil Blues, présent ce 22 septembre 2012 au festival des Grosses Guitares de Vaugneray, ne vous dira pas le contraire.
Andy Powell, seul rescapé de la formation originelle, est encore en grande forme et sait s'entourer de musiciens talentueux, comme ce jeune batteur qui cognait mieux que personne ce samedi soir.
Le concert s'ouvre toujours sur 'The king will come", puis associe des morceaux du nouveau répertoire à des morceaux plus seventies.Ce soir-là, c'était "Lady Jay" par exemple, issu de l'excellent LP "There's the rub", celui-là même ou figurait "Persephone" ( qu'ils nous avaient joué en 1999, mais qu'ils ne referont pas ce soir ).
Les duels de guitare sont toujours aussi saignants, les choeurs à deux ou trois voix toujours aussi mélodieux. Le dernier morceau du set est - noblesse oblige- "Phoenix", dans une n-ième version, encore différente.Bien sûr, le public n'en sort pas indemne et en redemande. Andy et ses acolytes reviennent et vous balancent "Blowin'free", à fond.
Dommage que la structure métallique du lieu ( des courts de tennis couverts ) soit propice à l'écho et à la reverb. Le groupe méritait mieux, mais ça ne l'a pas empêché d'être aussi généreux qu'avant, et de nous donner bien du plaisir.
François Jazzbôf
Une belle soirée "remember" avec Wishbone Ash.
Dès l'arrivée, on a l’impression d’être revenu quelques années en arrières (veux babas et/ou rockers dégarnis ou à cheveux blancs, bière/hot dog / frites, quelques « harleys » garées le long du bar, ...)
Le Groupe est en forme (Andy Powell semble particulièrement content d'être là), on n'a pas l'impression qu'ils ont la soixantaine !! (à part le batteur).
Des musiciens de talents : la paire Andy Powell / Muddy Manninen (nouveau guitariste finlandais du groupe) fonctionne à merveille, ce dernier faisant parfois sortir des sonorités « Pink Floyd » de sa guitare.
Tout cela parfaitement complété par la basse de Bob Skeat et la batterie de Joe Crabtree.
En première partie, un bon groupe de blues "bien gras et bien lourd" comme on aime (n'est-ce pas rédac chef ;-).
Daddy MT & the Matches est un groupe régional (finaliste du Tremplin Blues sur Seine 2012) au répertoire partagé entre compositions originales (mais fortement "marquées" Chicago Blues) et reprises d’artistes connus (Magic Slim, Albert Collins).
Et ca fonctionne ! Même si le chanteur-guitariste leader semble être le seul autorisé à prendre des solos, il assure. Et il a une vrai voix rocailleuse qui colle parfaitement au Blues qu'il chante !
Ses trois acolytes font le job, le batteur ("le minot") semblant s’éclater et heureux d’être là.
OK ce n'était pas BB KING. Mais c'était quand même bon, et par moment, l'ambiance aidant, il y avait un peu de ça ...
Mathieu TESSIER (Daddy MT) guitare & chant / Christophe OLIVERES guitare rythmique / Olivier LOMBARDI basse / Nicolas AMMOLLO batterie
PhilBlues
Un petit aperçu de la soirée : Daddy MT and the Matches
mercredi 26 septembre 2012
vendredi 7 septembre 2012
PierreJean Gaucher: Melody maker II
Ça c'est la question qu'on se pose avant la première écoute de la dite galette toute chaude sortie du four ?
Et oui c'est assez incroyable mais effectivement à l'écoute on croirait bien des compositions Rock de King Crimson ou de Led Zeppelin réinvestit par le trio jazz mené par Pierrejean Gaucher comme dans le précédant album qui revisitait Dinosaur ou Kashmir.
On retrouve le style des compositions des groupes de rock progressif des années 70 associé à la liberté qu'offre un groupe de jazz ambitieux, de talent.
Les mélodies sont léchées, parfaitement bien écrites laissant quelques espaces d'improvisation sur le disque et potentiellement beaucoup d'autres à exploiter sur scène. Chic!
L'association de la guitare de Pierrejean Gaucher et du violoncelle de Clément Petit fonctionne magnifiquement,ces deux là ont composé l'album ensemble ceci expliquant sans doute cela.
Clément Petit assure tantôt les partitions de basse avec son instrument,solos endiablés y compris, et tantôt les envolées lyriques avec son archet. J'ai pensé à cette autre groupe de rock progressif anglais des années 70 Jethro Tull dont le leader envoyait ses solos a la flute traversière.
Au final on trouve dans cette album beaucoup de créativité de recherche de sons.
Avec un titre aérien comme "page blanche" le dernier de l'album je ne suis aucunement inquiet : l'inspiration ne manque pas !
Pierrejean Gaucher : guitares / Clément Petit : violoncelle / Cédric Affre : batterie, percussions
JaZZmarc
Sur Jazz-rhone-alpes.com retrouvez un autre billet sur cet album de Gérard Brunel et les autres chroniques de la semaine.
lundi 3 septembre 2012
Un apéro avec Heavy Fingers 6tet
Le jeudi 30 Août Le péristyle
Mon verre de Cheverny blanc était déjà vide quand la section de saxos ( 1 soprano, 1 alto, 1 ténor et 1 baryton), escortée d'une rythmique basse-batterie, tous de noir vêtus, monte sur la scène du Peristyle pour un premier set.
"Mine de rien", tel est le titre du premier morceau d'Heavy Fingers, écrit par Arnaud Jourdy ( le soprano), comme tous les autres: "Marie-Lou", " la danse des esquilles", etc.
C'est pêchu,le contrebassiste tricote bien, chacun des saxophonistes a son moment de bravoure. Manu Fillat ( le baryton) assure la com avec bonhomie avec son look rappelant le plus grand des Frères Jacques ( j'espère ne vexer personne). Au quatrième morceau, Manu est devant le bar et fait écho au soprano resté sur scène, tandis que Maxime Curtelin et Jacques Ponthus ( respectivement alto et ténor) lui répondent de l'autre côté du public. Cet effet stéréo est du meilleur aloi, comme l'aurait affirmé maître Capello ( depuis que j'ai rencontré Bernard Pivot à Marciac, je n'en puis plus !).
Le 5e et dernier morceau du set s'intitule "Transparence" et nous fait apprécier le sens de la mélodie d'Arnaud Jourdy. Le public ne s'y est pas trompé: il est nombreux et applaudit. Le sextet s'interrompt : Manu annonce qu'ils reviendront à vingt heures quinze, puis à vingt-deux heures.
Et nous repartons vers le crépuscule ,ivres de sax mais pas de vin ( pour parodier le titre d'un célèbre
film coréen qui, lui, parlait de vin et de peinture ).
François Jazzbôf
Sur jazz-rhone-alpes.com un autre billet sur ce concert et les autres chroniques de la semaine
Heavy Fingers 6tet - Impression of love -... par MissionMusiqueLyon
Mon verre de Cheverny blanc était déjà vide quand la section de saxos ( 1 soprano, 1 alto, 1 ténor et 1 baryton), escortée d'une rythmique basse-batterie, tous de noir vêtus, monte sur la scène du Peristyle pour un premier set.
"Mine de rien", tel est le titre du premier morceau d'Heavy Fingers, écrit par Arnaud Jourdy ( le soprano), comme tous les autres: "Marie-Lou", " la danse des esquilles", etc.
C'est pêchu,le contrebassiste tricote bien, chacun des saxophonistes a son moment de bravoure. Manu Fillat ( le baryton) assure la com avec bonhomie avec son look rappelant le plus grand des Frères Jacques ( j'espère ne vexer personne). Au quatrième morceau, Manu est devant le bar et fait écho au soprano resté sur scène, tandis que Maxime Curtelin et Jacques Ponthus ( respectivement alto et ténor) lui répondent de l'autre côté du public. Cet effet stéréo est du meilleur aloi, comme l'aurait affirmé maître Capello ( depuis que j'ai rencontré Bernard Pivot à Marciac, je n'en puis plus !).
Le 5e et dernier morceau du set s'intitule "Transparence" et nous fait apprécier le sens de la mélodie d'Arnaud Jourdy. Le public ne s'y est pas trompé: il est nombreux et applaudit. Le sextet s'interrompt : Manu annonce qu'ils reviendront à vingt heures quinze, puis à vingt-deux heures.
Et nous repartons vers le crépuscule ,ivres de sax mais pas de vin ( pour parodier le titre d'un célèbre
film coréen qui, lui, parlait de vin et de peinture ).
François Jazzbôf
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Heavy Fingers 6tet - Impression of love -... par MissionMusiqueLyon
dimanche 2 septembre 2012
Films Noirs Jazz Poems à l’Atelier de Marciac
Le 7 Août 2012 A l'Atelier de Marciac
Nous avions découvert l’Atelier en 2006, c’était alors une boite de Jazz sympa où régnait une joyeuse ambiance, on s’y disputait les chaises et les tables pour boire une bière ou un verre de vin en écoutant au hasard Donald Kontomanou ou le Jazz délocalisé de Pulcinella.
Les serveurs portaient un T-shirt noir avec un demi visage ressemblant à Miles.
En 2009 nous y sommes retourné, mais il était fermé, à notre grand désespoir, pour cause de déménagement…
2012 fut donc l’année des retrouvailles tant attendues. Le lieu est magnifique, à 50 m de la place, deux belles salles, une pour la restauration et un caveau pour le Jazz.
Mais les proprios semblent avoir hélas oublié de déménager l’âme qui habitait l’ancien local (peut-être été elle absente seulement ce soir là…), notre souvenir était peut-être aussi trop intense…
Le serveur est devenu un peu snob et ne porte plus le T-shirt et il fallut parlementer pour obtenir une chaise alors que la salle était vide (mais nous n’avions pas mangé sur place…)
Bref qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Nous venions aussi pour le spectacle « Films Noirs » qui bien sûr avait attiré les chroniqueurs de ce blog toujours prêts à associer le Jazz avec quelque chose et en particulier avec le polar (voir articles du blog). Ce spectacle a donc été monté en 2011 par Enzo Cormann (texte) et JM Padovani (musique).
Le projet est courageux car c’est toujours difficile de marier harmonieusement les mots et la musique Jazz. Courageux aussi car l’ambiance légère et estivale de Marciac ne pousse pas vraiment à l’effort d’attention, il faut donc un peu de temps pour entrer dans le propos. Certains n’ont d’ailleurs même pas essayé comme cette pétasse (faut se mettre dans l’ambiance) qui raconta sa vie durant tout le spectacle.
Enzo lui aussi met un peu de temps, puis sa voix s’anime et les mots deviennent plus forts. Il s’agit de ses propres textes mêlés à des répliques de films noirs (Truffaut…) ou de polars (David Goodis…). On l’a compris l’ambiance est noire (meurtres, prostituées, flics, boites de nuit, amour et désespoir…), un quartet Jazz souligne et ponctue parfaitement la tension des mots (JM Padovani au sax, Philippe Léogé piano et une jeune rythmique Maxime Delporte contrebasse et Pierre Pollet batterie) pendant qu’un film, en noir et blanc bien sûr, est projeté contre un mur de l’Atelier, avec Burt Lancaster et la belle Ava Gardner… (The Killers, je crois ).Très belle soirée originale.
J’ai échangé quelques mots avec Enzo Cormann à la fin du spectacle, celui-ci devrait être repris cet hiver à Lyon (Auditorium peut-être) avec projection de 2 films simultanément. Enzo Cormann est professeur d’art dramatique à l’ENSATT de Lyon. On peut retrouver les textes et les références de ce spectacle sur son site : www.cormann.net
, JM Padovani a également son site www.jeanmarcpadovani.fr
Quant à l’atelier nous lui laissons une deuxième chance, nous reviendrons….
JC JazzBoF
J’ai bien aimé : « on devrait toujours faire des films comme on cuisine pour des amis, verre à la main, musique et pensée vagabonde… »
Un petit aperçu du spectacle :
samedi 1 septembre 2012
Manu Katche Quartet ?: A Marciac
Marciac, 8 Août 2012 sous le chapiteau.
Le programme indiquait "Manu Katche Quartet". C'est bien Manu qui présente et introduit le concert. Mais ensuite, il se fait plus discret (à l'exception d'un solo sympathique, talentueux, mais un brin "convenu").
Les 2 vrais leaders ce soir, ce sont plutôt Stefano Di Battista et Eric Legnini : ce qui est quand même très bien !!!
Mais ce qui expliquera probablement la "déception" d'une partie du public (j'en connais, n'est-ce pas les "filles" ;-), qui était surtout venu voir Manu Katche.
Pendant une bonne partie de la soirée, le quartet (formation montée pour la circonstance, mais qui fonctionne pas mal) enchaine les morceaux, sans vraiment réussir à enflammer la salle. On a vu 4 supers musiciens, enchainant les improvisations : en particulier Di Battista, qui a été le poumon (si j'ose dire !) de la bande, et nous a gratifié de quelques envolées inspirées et énergiques, et Eric Legnini et sa virtuosité au piano.
Jusqu'à ce que Richard Bona prennent "les choses en main", nous proposant quelques "excentricités" vocales, qui ont aussitôt provoquées une réaction dans la salle (qui visiblement n'attendait qu'une occasion pour se lever) ...
Ce qui donne une fin de concert enflammée. Les rappels sont chauds-bouillants, au point que le quartet revient pour un 3ème rappel visiblement pas prévu, pour lequel Manu nous annonce qu'ils n'ont plus rien à jouer !!!!
On a droit à une petite impro, pendant laquelle le public est debout ... C'est ainsi que la soirée s'achève, dans une salle qui s'est un peu vidée, mais où ceux qui restent auraient bien prolongé encore un peu.
Bref un sentiment un peu mitigé (C'était bien, ça aurait pu être mieux : eh oui, on n'en a jamais assez !!), mais au final une belle soirée de Jazz à Marciac, ce qui n'est quand même pas rien !
Manu Katche (Batterie) / Stefano Di Battista (Saxophone) / Eric Legnini (Piano) / Richard Bona (Basse et Voie)
PhilBlues.
Extrait du concert (malheureusement tronqué au bout de 3mn30)
Le programme indiquait "Manu Katche Quartet". C'est bien Manu qui présente et introduit le concert. Mais ensuite, il se fait plus discret (à l'exception d'un solo sympathique, talentueux, mais un brin "convenu").
Les 2 vrais leaders ce soir, ce sont plutôt Stefano Di Battista et Eric Legnini : ce qui est quand même très bien !!!
Mais ce qui expliquera probablement la "déception" d'une partie du public (j'en connais, n'est-ce pas les "filles" ;-), qui était surtout venu voir Manu Katche.
Pendant une bonne partie de la soirée, le quartet (formation montée pour la circonstance, mais qui fonctionne pas mal) enchaine les morceaux, sans vraiment réussir à enflammer la salle. On a vu 4 supers musiciens, enchainant les improvisations : en particulier Di Battista, qui a été le poumon (si j'ose dire !) de la bande, et nous a gratifié de quelques envolées inspirées et énergiques, et Eric Legnini et sa virtuosité au piano.
Jusqu'à ce que Richard Bona prennent "les choses en main", nous proposant quelques "excentricités" vocales, qui ont aussitôt provoquées une réaction dans la salle (qui visiblement n'attendait qu'une occasion pour se lever) ...
Ce qui donne une fin de concert enflammée. Les rappels sont chauds-bouillants, au point que le quartet revient pour un 3ème rappel visiblement pas prévu, pour lequel Manu nous annonce qu'ils n'ont plus rien à jouer !!!!
On a droit à une petite impro, pendant laquelle le public est debout ... C'est ainsi que la soirée s'achève, dans une salle qui s'est un peu vidée, mais où ceux qui restent auraient bien prolongé encore un peu.
Bref un sentiment un peu mitigé (C'était bien, ça aurait pu être mieux : eh oui, on n'en a jamais assez !!), mais au final une belle soirée de Jazz à Marciac, ce qui n'est quand même pas rien !
Manu Katche (Batterie) / Stefano Di Battista (Saxophone) / Eric Legnini (Piano) / Richard Bona (Basse et Voie)
PhilBlues.
Extrait du concert (malheureusement tronqué au bout de 3mn30)
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