Le 28 Octobre 2011 Fink à l'épicerie moderne à Feyzin
Troisième fois que Fink l’ancien DJ de Bristol passe à la belle Epicerie Moderne de Feyzin où je n’avais jamais fait mes courses. Il vient nous présenter son dernier album Perfect Darkness (10 euros avec textes et photos, belle pochette à l’ancienne) On croque d’entrée ses " Biscuits" de 2006, la date de péremption est encore bonne. Puis sa voix chaude nous plonge rapidement dans son monde sombre, lancinant, blues (pardon Jazz-Marc ça m’a échappé). La construction des morceaux est un peu toujours la même c’est vrai, mélodies répétitives et montée crescendo jusqu’au paroxysme (avec toujours un beau travail de la rythmique), mais que c’est bon quand même de se laisser embarquer et de s’immerger totalement quelques instants dans cet univers parallèle (non, rien fumé) où les dimensions s’étirent à l’infini. La projection simultanée de vidéos facilite le voyage, des routes défilent, des arbres s’agitent sous le vent, des pots de peintures tombent au ralenti d’une étagère, un skater s’envole …
Le son est excellent et travaillé, les effets dosés, de la bonne cuisine. Fink change d’ustensiles pratiquement pour chaque recette, assis au fourneau, debout, devant, au fond de la cuisine (mal éclairée diront certains...). Le minimalisme de sa musique ne met pas toujours en évidence sa technique mais sur quelques intros nous avons admirer aussi le guitariste. Il finit tout seul sur scène après avoir pratiquement égrener tout l’album (mention : Fear is like a fire, Honesty, Wheels), avec un dernier swing entêtant "Pretty Little Thing". On trouve également une très bonne bière fraîche à l'Epicerie, et c'est bien , car chaud le voyage, chaud !
Les compères de Fink : Guy Whittaker (bass) et Tim Thornton (drums, guitare, voix…)
JC JazzBof
Une autre video ici
La setlist complète ici
samedi 29 octobre 2011
vendredi 28 octobre 2011
Steven Wilson a encore frappé : Grace for drowning
Dans la rubrique des bonnes affaires, vous trouverez dans les rayons cette semaine le dernier Steven Wilson ( leader de Porcupine Tree, est-ce utile de le rappeler ? ) à moins de dix euros. Un double C.D. par surcroît. Je vous vois déjà faire la moue : à ce prix-là, c'est de la m... En êtes-vous sûr ? Un musicien polyinstrumentiste ( guitares,percussions,claviers divers et variés, glockenspiel, gong, j'en oublie ), qui s'adjoint , selon les titres, le concours de Pat Mastelotto à la batterie, de Tony Levin à la basse, de Steve Hackett à la guitare, entre autres musiciens, ne peut pas être un manche.Posez le C.D. sur la platine, écoutez-le et vous retrouverez un style. Ces mélodies lancinantes, cette voix héritée des meilleurs groupes de progressif des années 60-70 ( on pense à Greg Lake), ces orchestrations et ces arrangements signés Dave Stewart, tout est là pour faire un bon disque ( et j'emploie à dessein cette expression surannée pour frapper les esprits). Qui d'autre d'ailleurs que Steven Wilson pourrait se permettre un morceau de 23'20 ( "Raider II" sur le deuxième C.D.)?
Et ceux qui ont vu Porcupine Tree sur la scène du transbo savent que notre ami n'est pas qu'un musicien de studio.
Alors, ne vous torturez pas l'esprit ! Plongez dans la mélancolie wilsonienne, et vous ne serez pas déçus !
François Jazzbôf
Et ceux qui ont vu Porcupine Tree sur la scène du transbo savent que notre ami n'est pas qu'un musicien de studio.
Alors, ne vous torturez pas l'esprit ! Plongez dans la mélancolie wilsonienne, et vous ne serez pas déçus !
François Jazzbôf
samedi 22 octobre 2011
Soirée Revival au Doua de Jazz
Le Samedi 22 octobre au CCO à Villeurbanne.
Pour clôturer son festival les organisateurs du festival Doua de jazz, nous ont concocté une soirée,Rhythm and blues et Funk.
Le groupe "Motown Revival" a débuté la soirée. C'est un joli projet régional, et un grand plaisir de voir ces douze jeunes nous faire revivre les grands standards de la Motown, célèbre compagnie de disques nait dans les années 60.
A la manière de...tout y est les 4 choristes et leur mouvements de danse coordonnés, la section de cuivre, les costumes et le répertoire, il manquait le micro vintage.
Back to Sixties and seventies donc, et "ça le fait", se succèdent "I Wish" et "Supertition" de Stevie Wonder, "Respect" d'Aretha Franklin, "Ain't No Sunshine When She's Gone" de Marvin Gaye, "Blame into the boogie" de Michael Jackson : Sunshine! Moonlight! Good times! Boogie! c'est gagné tout le monde est en phase pour reprendre le refrain.
Les choristes se succèdent pour la partie principale du chant, on pense à un concours style Star Academy, mais non on n'a pas envie d'en éliminer un, ils ont tous beaucoup de talent. Les musiciens prennent, semble t'il, beaucoup de plaisir et nous aussi.
"Les Gréements de Fortune" ont clôturé la soirée et le festival. C'était la aussi "à la manière de" du Funk à l'américaine à la James Brown. Un sextet, qui mise beaucoup sur le look, grand Chapeau rouge, lunette de soleil, casquette ...
Le "tchatcheur" harangue la foule pour lever les mains, et c'est partie pour des rythmes "Funk,funk" un peu primaire.Il y a eu quelques bons moments où ça pulsait fort et quelques solos de trompette ou de guitare bien menés.
N'est pas Maceo Parker qui veut, mais pour faire bouger les foules c'est quand même efficace.
Un grand bravo à l'équipe du Festival "Doua de jazz", et à l'année prochaine pour un jazz actuel en toute simplicité.
JazzMarc
Sur jazz-rhone-alpes.com cette chronique et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Pour clôturer son festival les organisateurs du festival Doua de jazz, nous ont concocté une soirée,Rhythm and blues et Funk.
Le groupe "Motown Revival" a débuté la soirée. C'est un joli projet régional, et un grand plaisir de voir ces douze jeunes nous faire revivre les grands standards de la Motown, célèbre compagnie de disques nait dans les années 60.
A la manière de...tout y est les 4 choristes et leur mouvements de danse coordonnés, la section de cuivre, les costumes et le répertoire, il manquait le micro vintage.
Back to Sixties and seventies donc, et "ça le fait", se succèdent "I Wish" et "Supertition" de Stevie Wonder, "Respect" d'Aretha Franklin, "Ain't No Sunshine When She's Gone" de Marvin Gaye, "Blame into the boogie" de Michael Jackson : Sunshine! Moonlight! Good times! Boogie! c'est gagné tout le monde est en phase pour reprendre le refrain.
Les choristes se succèdent pour la partie principale du chant, on pense à un concours style Star Academy, mais non on n'a pas envie d'en éliminer un, ils ont tous beaucoup de talent. Les musiciens prennent, semble t'il, beaucoup de plaisir et nous aussi.
"Les Gréements de Fortune" ont clôturé la soirée et le festival. C'était la aussi "à la manière de" du Funk à l'américaine à la James Brown. Un sextet, qui mise beaucoup sur le look, grand Chapeau rouge, lunette de soleil, casquette ...
Le "tchatcheur" harangue la foule pour lever les mains, et c'est partie pour des rythmes "Funk,funk" un peu primaire.Il y a eu quelques bons moments où ça pulsait fort et quelques solos de trompette ou de guitare bien menés.
N'est pas Maceo Parker qui veut, mais pour faire bouger les foules c'est quand même efficace.
Un grand bravo à l'équipe du Festival "Doua de jazz", et à l'année prochaine pour un jazz actuel en toute simplicité.
JazzMarc
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Jason Lindner: Un New-Yorkais à Lyon
Le Jeudi 20 octobre Doua de jazz
Jason Lindner et le Trio new-yorkais Now Vs Now était très attendu puisqu'annoncé comme la tête d'affiche du festival. Le théâtre de l'Astrée, au cœur du campus de la Doua, était pour l'occasion bien plein,beaucoup d'étudiants, mais pas que.
"Nows Versus Now" est un trio electro groove; Basse, batterie et clavier c'est le trio de base du jazz mais dans ce cas en version électro et là ça change pas mal la donne.
Jason Lindner est au cockpit, maitre de sa machinerie, composée de claviers et de manettes en tout genre.C'est lui le compositeur et le leader du groupe, mais ces deux compères sont eux aussi de sacrés clients.
Mark Guillana est à la batterie il a un son sec, complètement syncopé il faut être complètement habité par son art pour être aussi inspiré dans sa bulle et tellement juste avec le reste du groupe. Panagiotis Andreou est à la basse 6 cordes, entre Tony Levin, pour le son de sa basse et la coupe de cheveu, et Avishia Cohen pour le côté spiritualité car il chante aussi quelques mélopées, il m'a semblé qu'à certains moments c'était de l'hébreu. Le tout donne une musique,électro Psychédélique hypnotique, en tout cas le décollage annoncé par le chef de bord, le commandant Jason, est rapide et somptueux.
Jason Lindner ne veut pas définir plus sa musique, "c'est le son des tensions et des réalisations de la société cosmopolite où les gens de tous les horizons vivent ensembles ; c'est la musique de maintenant" dixit Jason, alors si c'est lui qui le dit.
Le concert à culminé quand le batteur, Mark Guillana a eu carte blanche pendant un moment, ce fut phénoménal, un solo d'anthologie, qui s'achève avec toute la salle debout.
C'était leur seul date en France, bravo à l'organisation Doua de Jazz.
New york VS Lyon c'est quand vous voulez.
La première partie du concert avait été assurée par le jeune groupe de jazz Rock, le quartet Q-bic, qui annonce son deuxième album. Leur musique est très élaborée et complexe et les musiciens sont d'un très bon niveau technique. Ce groupe qui semble refuser la facilité, propose des morceaux fleuves 15, 20 minutes avec beaucoup de changement de rythme et de thèmes entremêlés. Ils tirent leur inspiration d'univers très divers y compris de la musique classique.Ils m'ont beaucoup fait penser à la démarche du Rock progressif des années 70, à suivre donc. Chic !
JazzMarc
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Jason Lindner et le Trio new-yorkais Now Vs Now était très attendu puisqu'annoncé comme la tête d'affiche du festival. Le théâtre de l'Astrée, au cœur du campus de la Doua, était pour l'occasion bien plein,beaucoup d'étudiants, mais pas que.
"Nows Versus Now" est un trio electro groove; Basse, batterie et clavier c'est le trio de base du jazz mais dans ce cas en version électro et là ça change pas mal la donne.
Jason Lindner est au cockpit, maitre de sa machinerie, composée de claviers et de manettes en tout genre.C'est lui le compositeur et le leader du groupe, mais ces deux compères sont eux aussi de sacrés clients.
Mark Guillana est à la batterie il a un son sec, complètement syncopé il faut être complètement habité par son art pour être aussi inspiré dans sa bulle et tellement juste avec le reste du groupe. Panagiotis Andreou est à la basse 6 cordes, entre Tony Levin, pour le son de sa basse et la coupe de cheveu, et Avishia Cohen pour le côté spiritualité car il chante aussi quelques mélopées, il m'a semblé qu'à certains moments c'était de l'hébreu. Le tout donne une musique,électro Psychédélique hypnotique, en tout cas le décollage annoncé par le chef de bord, le commandant Jason, est rapide et somptueux.
Jason Lindner ne veut pas définir plus sa musique, "c'est le son des tensions et des réalisations de la société cosmopolite où les gens de tous les horizons vivent ensembles ; c'est la musique de maintenant" dixit Jason, alors si c'est lui qui le dit.
Le concert à culminé quand le batteur, Mark Guillana a eu carte blanche pendant un moment, ce fut phénoménal, un solo d'anthologie, qui s'achève avec toute la salle debout.
C'était leur seul date en France, bravo à l'organisation Doua de Jazz.
New york VS Lyon c'est quand vous voulez.
La première partie du concert avait été assurée par le jeune groupe de jazz Rock, le quartet Q-bic, qui annonce son deuxième album. Leur musique est très élaborée et complexe et les musiciens sont d'un très bon niveau technique. Ce groupe qui semble refuser la facilité, propose des morceaux fleuves 15, 20 minutes avec beaucoup de changement de rythme et de thèmes entremêlés. Ils tirent leur inspiration d'univers très divers y compris de la musique classique.Ils m'ont beaucoup fait penser à la démarche du Rock progressif des années 70, à suivre donc. Chic !
JazzMarc
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An Evening with Pat Metheny and Larry Grenadier at the Blue Note in NYC
Une chance d’avoir pu entendre Pat Metheny dans ce célèbre club de NY ce 16 octobre, c’est une star ici (17 Grammy Award), nous étions serrés comme des sardines dans une boite (de Jazz) et les fans new yorkais étaient là (nos voisins de table étaient de Long Island et venaient le voir sur scène pour la 20éme fois, moi je leur ai dit que j’avais vu Larry Grenadier… 2 fois, ils m’ont regardé bizarrement) Un mot sur le club, c’est sans doute pas ici que naissent les talents (il y a bien d’autres salles ici pour ça) mais les Grands y sont programmés toutes les semaines, il y a bien sûr un magasin à l’étage pour les gadgets, les affiches et albums de l’artiste du moment… c’est pro, le personnel est super agréable et attentionné et finalement mieux que ce que je pensais au niveau de l’écoute. On m’avait dit le public Américain peu à l'écoute des musiciens, ce ne fut pas le cas, ce soir là en tous cas.
La scène est petite, encadrée de rideaux bleus, le décor est étrange (on imagine une série d’ampli de différentes tailles recouverts de tissus noirs….mystère). Le premier morceau est un titre de Brad Meldhau peut-être un clin d’œil à son partenaire du soir Larry Grenadier (qui fût son bassiste), d’entrée la technique de Metheny (guitare Jazz) est mise en évidence, ébouriffante comme sa tignasse, Larry accompagne mais dès le premier solo, on comprend qu’il n’est pas là que pour ça (mon voisin New Yorkais me jette un œil…et oui mon pote), la technique est là aussi, j’aime beaucoup ce bassiste, discret et mélodieux.
Les morceaux plus anciens s’enchaînent, j’ai retenu Games et Questions and Answers, ambiance très intimiste, les deux musiciens échangent, Pat Metheny grimace beaucoup, vivant pleinement sa musique, Larry est plus réservé et studieux. Pat Metheny nous fait un défilé de guitares en changeant pratiquement à chaque morceau, et d’ambiances par conséquent (du Rock à la Bossa) à l’image de sa carrière.
Une première surprise avec l’arrivée d’une guitare 42 cordes !! (Pikasso) plusieurs manches, un truc de fou, Metheny improvise, tout seul car il assure aussi la basse.
Deuxième surprise, Pat Metheny attaque un morceau avec des loops, puis les tissus du décor tombent les uns après les autres, découvrant un Glockenspiel, des bouteilles plus ou moins remplis d’eau, un accordéon, une batterie, un clavier… tout cela guidé par sa guitare. J’ai découvert son projet « orchestrion » sur son site où il explique avoir fait appel à des logisticiens et mécaniciens de renom. Un homme orchestre des temps modernes. La basse de Larry est tout de même là, et c’est quand même mieux que des poum poum poum…
Sur le rappel Pat Metheny revient seul avec une guitare acoustique pour revisiter And I love Her (choix pas évident à première vue) et nous offrir un beau diamant. Parait-il que son dernier album « What’s all about » est entièrement de cette trempe. Je l’achète demain. See you soon gentlemen.
JC JazzBof from NYC
mardi 18 octobre 2011
"British Pub Rock" au Transbordeur
Le mardi 18 Octobre au transbordeur
Salle de quinquas, de mecs ( à quelques exceptions près). Le groupe "Classic and troubles" ouvre la soirée : de la sincérité, de l'énergie, pas vraiment du génie.
Ils cèdent la place à "Eddie and the Hot Rods". La dernière fois que je les avais vus, c'était lors de leur tournée de 1976. Seul le chanteur est rescapé de cette époque. Il s'appelle Barrie Masters. Barrie Masters, 35 ans après , est resté une bête de scène. Il entame son set avec "Get across to you" (très professionnel, puisque son dernier CD commence par ce morceau). Mais il enchaîne sur "Quit this town", "Telephone girl", "Life on the line" et "Do anything you wanna do". Et là c'est magique. Il est toujours mince (presque maigre), coiffure punk, cheveux sans doute teints, T shirt rayé et pantalon blanc. Le visage est marqué et il lui manque une dent à gauche. Mais il a ce sourire inimitable et cette énergie qui fait que, même avec un plâtre au bras gauche, il bouge et frappe des mains !Et il rechante "Teenage depression" et n'a pas l'air d'un vieux con. Au contraire, c'est moi qui ai 35 ans de moins. Autre bon plan " Hard drivin'man" ( j'ai eu une pensée pour le J.Geils Band ). Et pour clore le set,"Gloria" ( la foule en délire qui scande le titre). Bref, un grand moment.Le
courant est passé.
Après, "Nine Below Zero" paraissait vieux ( seul plaisir : revoir Gerry Mac Avoy,bassiste de Rory Gallagher, cheveux très courts mais toujours les mêmes mimiques).Quant à Doctor Feelgood, j'ai écouté les 3 premiers morceaux, histoire de jauger le nouveau chanteur, Robert Kane. Puis je suis parti : n'est pas Lee Brilleaux qui veut !
François Jazzbôf
Salle de quinquas, de mecs ( à quelques exceptions près). Le groupe "Classic and troubles" ouvre la soirée : de la sincérité, de l'énergie, pas vraiment du génie.
Ils cèdent la place à "Eddie and the Hot Rods". La dernière fois que je les avais vus, c'était lors de leur tournée de 1976. Seul le chanteur est rescapé de cette époque. Il s'appelle Barrie Masters. Barrie Masters, 35 ans après , est resté une bête de scène. Il entame son set avec "Get across to you" (très professionnel, puisque son dernier CD commence par ce morceau). Mais il enchaîne sur "Quit this town", "Telephone girl", "Life on the line" et "Do anything you wanna do". Et là c'est magique. Il est toujours mince (presque maigre), coiffure punk, cheveux sans doute teints, T shirt rayé et pantalon blanc. Le visage est marqué et il lui manque une dent à gauche. Mais il a ce sourire inimitable et cette énergie qui fait que, même avec un plâtre au bras gauche, il bouge et frappe des mains !Et il rechante "Teenage depression" et n'a pas l'air d'un vieux con. Au contraire, c'est moi qui ai 35 ans de moins. Autre bon plan " Hard drivin'man" ( j'ai eu une pensée pour le J.Geils Band ). Et pour clore le set,"Gloria" ( la foule en délire qui scande le titre). Bref, un grand moment.Le
courant est passé.
Après, "Nine Below Zero" paraissait vieux ( seul plaisir : revoir Gerry Mac Avoy,bassiste de Rory Gallagher, cheveux très courts mais toujours les mêmes mimiques).Quant à Doctor Feelgood, j'ai écouté les 3 premiers morceaux, histoire de jauger le nouveau chanteur, Robert Kane. Puis je suis parti : n'est pas Lee Brilleaux qui veut !
François Jazzbôf
vendredi 14 octobre 2011
Michel Petrucianni : La soirée au Tobbogan
Le Tobbogan Jeudi 13 octobre
Très belle initiative de la part du Tobbogan (Centre culturel de Décines ) que d'organiser cette soirée autour du Film de Michael Radford sur Michel Petrucciani.
Nous avons déjà évoqué ici ce très beau film sur l'un des plus "grands" pianistes du jazz français mort à 36 ans en 1999.
Le film est sortie autour du 15 Aout dans une seule salle à Lyon, le comedia, autant dire que seuls quelques chanceux motivés ont eu le plaisir de le voir.
Aussi cette soirée spéciale de rattrapage était la bienvenue,d'autant plus qu'elle était élégamment accompagnée d'un "échange" animé par David Bressat, pianiste et professeur de jazz, figure bien connue de la scène jazz régionale.
David Bressat a évoqué le film, pour susciter l'échange, et a évoqué la technique pianistique de Michel Petrucciani en l'illustrant au piano par quelques standards que Michel aimait jouer (These Foolish Things...) et quelques un des ses propres morceaux (Suite brésiliennes,Rachid..)
Avec beaucoup d'humilité et une bonne dose de talent David Bressat a rendu hommage à cette figure atypique que fut Michel Petrucciani dans l'univers du jazz.
L'échange a bien eu lieu, beaucoup de personnes se sont exprimées, quelques uns juste pour dire leur admiration envers l'artiste et leur plaisir que leur avait procuré le film. Gerard Vidon, qui fut,pendant 20 ans, président du Hot jazz club de Lyon ( co-organisateur de la soirée) a évoqué ses souvenirs des passages de Michel Petrucciani au club avec quelques anecdotes poignantes.
Une très belle soirée donc, pleine de talent et de simplicité, pour cette étoile filante que fut Michel, l'homme qui a vécu en accélérer toujours à 150% et qui voulait juste marcher sur la plage, une femme à ses côtés.
JaZZmarc
David à joué ça aussi : You must believe in spring
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Très belle initiative de la part du Tobbogan (Centre culturel de Décines ) que d'organiser cette soirée autour du Film de Michael Radford sur Michel Petrucciani.
Nous avons déjà évoqué ici ce très beau film sur l'un des plus "grands" pianistes du jazz français mort à 36 ans en 1999.
Le film est sortie autour du 15 Aout dans une seule salle à Lyon, le comedia, autant dire que seuls quelques chanceux motivés ont eu le plaisir de le voir.
Aussi cette soirée spéciale de rattrapage était la bienvenue,d'autant plus qu'elle était élégamment accompagnée d'un "échange" animé par David Bressat, pianiste et professeur de jazz, figure bien connue de la scène jazz régionale.
David Bressat a évoqué le film, pour susciter l'échange, et a évoqué la technique pianistique de Michel Petrucciani en l'illustrant au piano par quelques standards que Michel aimait jouer (These Foolish Things...) et quelques un des ses propres morceaux (Suite brésiliennes,Rachid..)
Avec beaucoup d'humilité et une bonne dose de talent David Bressat a rendu hommage à cette figure atypique que fut Michel Petrucciani dans l'univers du jazz.
L'échange a bien eu lieu, beaucoup de personnes se sont exprimées, quelques uns juste pour dire leur admiration envers l'artiste et leur plaisir que leur avait procuré le film. Gerard Vidon, qui fut,pendant 20 ans, président du Hot jazz club de Lyon ( co-organisateur de la soirée) a évoqué ses souvenirs des passages de Michel Petrucciani au club avec quelques anecdotes poignantes.
Une très belle soirée donc, pleine de talent et de simplicité, pour cette étoile filante que fut Michel, l'homme qui a vécu en accélérer toujours à 150% et qui voulait juste marcher sur la plage, une femme à ses côtés.
JaZZmarc
David à joué ça aussi : You must believe in spring
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mercredi 12 octobre 2011
Corinne Bailey Rae : ça groove sec..x
De la soul,chaude, très près du corps, avec ce titre "closer" Corinne Bailey Rae fait monter la température.
Ce titre est sur son très bon dernier Album :"The sea " elle a un très belle voix et un super sens du groove.
Je l'avais découverte à la présentation de son premier album en 2006 où ma foi elle était très sage à l'époque, en petite fille modèle lors de son passage à Taratata avec ce titre irrésistible "Put your record on"
JaZZmarc
Ce titre est sur son très bon dernier Album :"The sea " elle a un très belle voix et un super sens du groove.
Je l'avais découverte à la présentation de son premier album en 2006 où ma foi elle était très sage à l'époque, en petite fille modèle lors de son passage à Taratata avec ce titre irrésistible "Put your record on"
JaZZmarc
mardi 11 octobre 2011
Saul Williams: Volcanic Sunlight
Slameur, poête, acteur, voici Saul Williams
Je l'ai entendu récemment à la radio, et ça dégage une telle énergie "Brute" que je suis resté un moment à écouter l'émission ("le pont des artistes" sur France Inter à écouter ici pour quelques jour encore )
Saul Williams est au chant, à la Batterie et aux percussions
Il vient de New york, et vit à Paris depuis 2 ans il vient d'enregistrer en France son dernier CD " Volcanic Sunlight"
Pourquoi Paris pour la liberté de la création , dit il, pour créer sans être enfermé dans un genre.
Effectivement on y trouve du Rock, de la soul, du funk et il paraît même une pointe de free jazz.
Moi j'ai pensé à David Bowie en écoutant ce titre "patience" période Brian Eno.
Attention, Attention il est au Tranbordeur samedi 15 octobre, et oui ce samedi.
JeanMarock
dimanche 2 octobre 2011
samedi 1 octobre 2011
Stefano Bollani à l'amphi Jazz : la lezione di piano
Trois jours "pianissimo" à l'Amphi, pour découvrir trois pianistes Italiens et ce soir là, vendredi 30 septembre, Stephano Bollani nous est apparu comme un grand escogriffe talentueux, chaussures bicolores et catogan sauvage voilà pour le rapide portrait auquel il faut ajouter un charme tout italien.
Les conditions étaient optimum, sono parfaite comme d'habitude à l'Amphi Jazz, le piano seul au milieu de la salle, un public averti et attentif, il fallait qu'il assure tout seul pendant un peu moins de 2 heures.
Et pour assurer, il a assuré et plus que ça, pour moi ce fut une révélation.
Il a démarré avec un morceau "désarticulé" pas encore du jazz, plus près de la musique contemporaine, tout de suite il a frappé un grand coup pour nous montrer que nous avions à faire à un virtuose qui maitrise totalement cet exercice en gardant le public accroché à ces mélodies enchainées.Il faut dire que la première partie du concert fut constituée de longues plages ou différents thèmes se succédaient dans une sorte de "blind test" géant : un "Lady madona" endiablé, une superbe évocation du "bolero" de Ravel des thèmes plus jazz comme "It's wonderful i'ts marvelous" de George Gershwin tout ça enveloppé de compositions et d'improvisations de notre champion italien du soir. Superbe.
Il nous a joué les hommes orchestres utilisant différents éléments pour l'accompagner : les cordes et le couvercle du piano, ses propres jambes pour ajouter des percussions et puis ...la voix. Tout d'abord un petit murmure qui est devenu une chanson type bluette italienne : "Senza te" Sors de ce corps Lucio Battisti !:)
Il a par la suite montré tout son talent de chanteur lorsqu'il a inversé les rôles et demandé au public de proposer des chansons,les titres italiens ont fusés ; Con te partiro !, Azuro !, via con me ! , Ancora tu!.. et il a ainsi constitué une liste et ensuite ressorti tout les titres à la sauce Bollani avec énormément d'humour. Nous étions au cabaret
Stefano Bollani est réellement un virtuose,qui propose des compositions ambitieuses et qui montre dans l'interprétation tantôt une rigueur extrême tantôt une légèreté et de l'humour qui donne parfois dans la caricature très réussie quand il nous joue les Paolo Conte grandiloquent: Via con me.
Sympathique, il est revenu plusieurs fois aux rappels pour finir avec une déambulation sur "The man I love" George Gershwin: superbe.
Le lien vers son site
et puis on peut écouter ça pour l'occasion.
JaZZmarc
Photo:Christophe Charpenel
Les conditions étaient optimum, sono parfaite comme d'habitude à l'Amphi Jazz, le piano seul au milieu de la salle, un public averti et attentif, il fallait qu'il assure tout seul pendant un peu moins de 2 heures.
Et pour assurer, il a assuré et plus que ça, pour moi ce fut une révélation.
Il a démarré avec un morceau "désarticulé" pas encore du jazz, plus près de la musique contemporaine, tout de suite il a frappé un grand coup pour nous montrer que nous avions à faire à un virtuose qui maitrise totalement cet exercice en gardant le public accroché à ces mélodies enchainées.Il faut dire que la première partie du concert fut constituée de longues plages ou différents thèmes se succédaient dans une sorte de "blind test" géant : un "Lady madona" endiablé, une superbe évocation du "bolero" de Ravel des thèmes plus jazz comme "It's wonderful i'ts marvelous" de George Gershwin tout ça enveloppé de compositions et d'improvisations de notre champion italien du soir. Superbe.
Il nous a joué les hommes orchestres utilisant différents éléments pour l'accompagner : les cordes et le couvercle du piano, ses propres jambes pour ajouter des percussions et puis ...la voix. Tout d'abord un petit murmure qui est devenu une chanson type bluette italienne : "Senza te" Sors de ce corps Lucio Battisti !:)
Il a par la suite montré tout son talent de chanteur lorsqu'il a inversé les rôles et demandé au public de proposer des chansons,les titres italiens ont fusés ; Con te partiro !, Azuro !, via con me ! , Ancora tu!.. et il a ainsi constitué une liste et ensuite ressorti tout les titres à la sauce Bollani avec énormément d'humour. Nous étions au cabaret
Stefano Bollani est réellement un virtuose,qui propose des compositions ambitieuses et qui montre dans l'interprétation tantôt une rigueur extrême tantôt une légèreté et de l'humour qui donne parfois dans la caricature très réussie quand il nous joue les Paolo Conte grandiloquent: Via con me.
Sympathique, il est revenu plusieurs fois aux rappels pour finir avec une déambulation sur "The man I love" George Gershwin: superbe.
Le lien vers son site
et puis on peut écouter ça pour l'occasion.
JaZZmarc
Photo:Christophe Charpenel
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