Mercredi 29 Juillet 2016 à JaZZ à Vienne
Je n'arrive pas à être blasé, cette scène me fait toujours autant d'effet, la vue est splendide soleil couchant, le son est bon ...putain qu'est ce que c'est bon ( "putain" ce n'était pas obligatoire mais c'est trop bon et ce billet n'est pas destiné à Jazz.Rhone.Alpes.com alors je me lâche...)
Bon c'est l'été, hélas la période de jazz à Vienne arrive en même temps que les orages, et à l'entame du concert ce soir le ciel est indécis le soleil nous ébloui mais les premières gouttes tombent déjà.
Comme la vie de Chet Baker entre éblouissement et dépression, bravo l'organisation là vous avez fait fort.
C'est la première représentation du projet "Autour de Chet" hommage rendu au fabuleux trompettiste et chanteur par la nouvelle génération de trompettistes et de chanteurs réunis par l'arrangeur Clément Ducol qui avait déjà mis au point " Autour de Nina".
L'écoute du disque m'avait laissé sur ma faim malgré la qualité des artistes retenus sur le projet, trop pop, trop olé olé, trop racoleur à mon goût.
Sauf, sauf , sauf ... bien sûr la pure perle qu'est la reprise de "The Thrill is gone" par Camilla Jordana et Erik Truffaz une petite gourmandise à savourer sans modération .
Sur scène ce fut une fantastique soirée de jazz !
Les tableaux se sont succédés trop vite avec les différents duos : Trompettistes et Chanteurs tout à fait en accord avec l'esprit de Chet voir simplement avec l'image qu'il nous a laissé : Un artiste romantique dont les blessures étaient magnifiées dans sa musique.
Tout était bon ou presque sur cette scène et la liste des artistes est longue;
Stéphane Belmondo (il a du bachoter son Chet il est irrésistible), Airelle Besson , Truffaz, pour les soufflants;
Piers Faccinia, Hugh Coltman, Sandra Nkaké, Yael Naim et bien sûr Camilla Jordana qui chante 3 chansons sur scène; elle est très convaincante en chanteuse de jazz elle devrait y revenir.
Riccardo Delfra qui a joué un temps avec Chet est venu raconter quelques anecdotes de tournée et a apporté cette intimité qui aurait fait défaut sans lui car les artistes ne parlent pas du tout pendant le spectacle et ne se présentent même pas.
Parmi les autres musiciens on remarque Bojan Z au clavier comme un poisson dans l'eau, qui assure la cohérence générale et la qualité des enchainements : Quel plateau !
La pluie à vraiment décidé de s'inviter à la fête, mais n'arrivera pas à la gâcher, sous mon parapluie c'est le bonheur et visiblement le public de Vienne semblait être dans le même esprit.
... merci Chet.
JazzMArc
"The thrill is gone "....This is the end
mercredi 29 juin 2016
Stracho Temelkovski Trio au Peristyle
Le Jeudi 23 au Peristyle de Lyon
Au cœur de la ville dans une ambiance enfin estivale, le Peristyle résonne d'une musique traditionnelle venu d'un pays qui n'existe pas !
Stracho Temelkovski présente pour trois soir son trio et ses compositions qui sont le résultat de ses voyages et de ses rencontres.
On croit entendre des mélopées orientales anciennes ou venues des Balkans elles sortent en fait de l'imagination du compositeurs qui prend plaisir à mélanger les différents fondamentaux des musiques du monde pour en faire un langage singulier qui touche les âmes ouvertes aux voyages et à leurs prochains.
Lui préfère parler d'alchimie plutôt que de métissage.
Originaire de Macédoine ce passionné de musique est devenu au fil des années multi-instrumentiste pour partager sa passion et les sonorités du monde avec son public surtout quand il est seul sur scène.
A lui tout seul il joue de la guitare, de la basse de la viola et des percussions, il en rajoute avec des sonorités à la voix et tout ça en acoustique.
Il est accompagné dans la formation trio de Jean-François Baez à l'accordéon et Jean-Pierre Sarzier, à la clarinette basse deux autres passionnés qui ne sont pas avares de solos envoutants.
De l'Afrique à Cuba, de l'Andalousie aux Balkans le voyage immobile et imaginaire est particulièrement délicieux. Il nous aura fait oublié l'espace d'un moment : les jours de grève, le Brexit, les houligans tous ces tracas qui n'existe pas dans le pays de Stracho Temelkovski, enfin celui qui est dans sa tête.
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine
Stracho Temelkovski, guitariste / basse / viola / mandole / percussions
Jean-François Baez, accordéon
Jean-Pierre Sarzier, clarinette basse
Au cœur de la ville dans une ambiance enfin estivale, le Peristyle résonne d'une musique traditionnelle venu d'un pays qui n'existe pas !
Stracho Temelkovski présente pour trois soir son trio et ses compositions qui sont le résultat de ses voyages et de ses rencontres.
On croit entendre des mélopées orientales anciennes ou venues des Balkans elles sortent en fait de l'imagination du compositeurs qui prend plaisir à mélanger les différents fondamentaux des musiques du monde pour en faire un langage singulier qui touche les âmes ouvertes aux voyages et à leurs prochains.
Lui préfère parler d'alchimie plutôt que de métissage.
Originaire de Macédoine ce passionné de musique est devenu au fil des années multi-instrumentiste pour partager sa passion et les sonorités du monde avec son public surtout quand il est seul sur scène.
A lui tout seul il joue de la guitare, de la basse de la viola et des percussions, il en rajoute avec des sonorités à la voix et tout ça en acoustique.
Il est accompagné dans la formation trio de Jean-François Baez à l'accordéon et Jean-Pierre Sarzier, à la clarinette basse deux autres passionnés qui ne sont pas avares de solos envoutants.
De l'Afrique à Cuba, de l'Andalousie aux Balkans le voyage immobile et imaginaire est particulièrement délicieux. Il nous aura fait oublié l'espace d'un moment : les jours de grève, le Brexit, les houligans tous ces tracas qui n'existe pas dans le pays de Stracho Temelkovski, enfin celui qui est dans sa tête.
JaZZmarc
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Jean-François Baez, accordéon
Jean-Pierre Sarzier, clarinette basse
mardi 7 juin 2016
Gwyn Ashton, l'homme-orchestre à Sathonay
Samedi 4 juin à Sathonay
Sathonay blues festival, son parc, sa monnaie de Monopoly, son blues.
Samedi soir 4 juin 2016, c'est l'Australien Gwyn Ashton qui a la vedette. Aidé d'un ratelier de sept guitares, de deux micros et d'une grosse caisse, il nous sert des standards ("I just wanna make love to you, baby"), des reprises ("Secret Agent" de Rory Gallagher par exemple) et des compositions personnelles.
Et ça distord, ça ronfle, ça vibre. Bref, c'est bon. Enfin, j'dis ça,mais le rédac'chef ne sera peut-être pas d'accord.
Alors, j'insiste pas !
Allez,bye !
A l'année prochaine !
Bluesbôf (pour l'occasion)
JazzMarc: Je ne suis pas fan quand ça sent trop les racines et la bouse de vache mais ça tient à mon histoire avec la musique : surtout partage !
Sathonay blues festival, son parc, sa monnaie de Monopoly, son blues.
Samedi soir 4 juin 2016, c'est l'Australien Gwyn Ashton qui a la vedette. Aidé d'un ratelier de sept guitares, de deux micros et d'une grosse caisse, il nous sert des standards ("I just wanna make love to you, baby"), des reprises ("Secret Agent" de Rory Gallagher par exemple) et des compositions personnelles.
Et ça distord, ça ronfle, ça vibre. Bref, c'est bon. Enfin, j'dis ça,mais le rédac'chef ne sera peut-être pas d'accord.
Alors, j'insiste pas !
Allez,bye !
A l'année prochaine !
Bluesbôf (pour l'occasion)
JazzMarc: Je ne suis pas fan quand ça sent trop les racines et la bouse de vache mais ça tient à mon histoire avec la musique : surtout partage !
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