Le jeudi 3 Juillet au JazzMix à Jazz à Vienne.
En ce début de nuit où les festivaliers déferlent du théâtre antique, Nik Bärtsch et son groupe Ronin ( prononcer Ronine) démontre au JazzMix que la créativité est portée désormais par des artistes ambitieux et inventifs comme lui.
La pression des intermittents se fait plus forte, le petit chapiteau du JazzMix arbore désormais une bannière noire avec le message de bienvenue : "En lutte"
Et même si on les comprend on aimerait oublier que nous sommes tous en lutte, et s’enivrer avant que nous perdions notre ultime combat.
Et pour décoller la prescription du docteur JAV était formelle: 2 heures de Ronin avant le coucher vers 3 heures matin.
Nik Bärtsch's Ronin viennent de Zurich ils distillent un jazz constitué de boucles, entièrement fait à la main, (sans séquenceur électronique), destiné a soulever l'auditeur dans une transe voluptueuse.
Cette musique est teintée de spiritualité qui me fait penser aux danses des Derviches Tourneurs qui tournent inlassablement pour communiquer avec Dieu. Je me suis laisser dire que les Ronin passent par une phase de méditation avant leur entrée sur scène.
Leur musique est très percussive, elle alterne les phases de calme et de montée maitrisée vers le nirvana. Dans cette folie musicale tout est sous le contrôle ferme du leader et pianiste Nik Bärtsch.
Pour ce qui concerne le répertoire de la soirée on retrouve des morceaux qui figurent dans l'excellent "Live 2012" (voir ici). Le titre des compositions sont des numéros de modules, ça manque un peu de poésie, mais lors d'un concert le groupe assemble les modules de leur vaisseau musical et pour voyager vers l'intersidéral c'est idéal.
Mes préférés sont les modules 35 et 45, bon ça ne fait pas rêver, alors voici mon conseil: appuyer sur "play" et bon voyage.
JaZZmarc
Nik Bärtsch (p, Fender Rhodes, comp), Sha (As, Bcl), Thomy Jordi (b), Kaspar Rast (dms)
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lundi 7 juillet 2014
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