Le Samedi 29 septembre
A 18 heures un autre défit doit être relevé par l'ONJ. Daniel Yvinec son directeur artistique, dresse le cadre général : s'attaquer à un autre album mythique en y introduisant une contrainte et pour l'heure c'est " Dark side of moon". Album mythique s'il en est.
En 1972 cet album de Pink Ployd fit l'effet d'une bombe, une musique très élaborée dans le monde des rockeux. Les mélodies y étaient planantes on parlait de musique psychédélique. C'est un album léché démontrant une qualité d'enregistrement, une créativité et une ouverture au monde fantastique. On écoutait ça religieusement sur des platines vinyles en manipulant la galette avec précaution, car en effet les vinyles s'usaient quand on s'en servait et avec le mien, à un moment, on pouvait écouter les deux faces en même temps :-) Dark side of moon est un album concept ou chaque face composée de cinq chansons reprend les phases de la vie de son commencement à sa fin, illustrées par un battement de cœur.
Les contraintes pour la représentation du soir :
- 1 trio de Jazz ( Claviers, guitares et flute )
- utiliser d'autres instruments que les originaux,
La formation se révèle très électro: séquenceurs, synthétiseurs, effets de pédales et ordinateur.
Le parti pris est de suivre l'ordre des morceaux de l'album et de se servir de l'original comme d'un canevas, vers lequel ils se rapprochent ou s'en s'éloignent. Pour "speak to me" au début les arrangements sont très proches de ceux connus, et puis les envolées à la flute traversière ou les cheminements au piano nous en éloignent et c'est très bien comme ça. Nous ne sommes pas dans une réplique d'un concert mais bien dans un exercice de style ou l'album est le prétexte à la création.
On tourne le disque et c'est "money", tube interplanétaire, transformé en ritournelle enfantine qui tourne au Kalimba, accompagnée d'un vagabondage au piano et d'un solo de guitare électrique au son bien rock.
La version de "Us and then" reste planante à souhait, l'ambiance est électro mais la mélodie est portée par la flute traversière.
Ce concert a déjà été donné quelques fois aussi les musiciens maitrisent complètement leur sujets.
Nous étions en excellente compagnie, et la fin que nous redoutions arrive déjà, cet album est trop court!. J'assisterais bien à une deuxième représentation pour apprécier davantage la valeur ajoutée de ces jeunes musiciens. A priori aucun enregistrement de ce voyage n'est prévu, alors merci pour cet instant de jazz éphémère.
Vincent Lafont, piano, claviers, électronique / Joce Mienniel, flûte, guitare, kalimba, électronique / Pierre Perchaud, guitare
JaZZmarc
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Illustration du côté sombre ici
et un petit aperçu là
mardi 2 octobre 2012
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