Parfois il faut savoir prendre le contrepied et sur un site dédié surtout au jazz, parfois au rock, parler de hard rock. En ces temps ou météo rime avec pas beau, ou les élections te filent au choix la honte ou la trouille face à la
montée d'une idéologie brune qui fit tant de mal dans les années trente (n'oublions jamais que nous sommes le pays de Laval , de Doriot et de Brunerie), t'as pas forcément envie d'écouter le piano de Meldhau, le sax de Temime ou la trompette de Miles.
Non ! T'es en colère.
Et là tu te branches sur Koritni: c'est australien , c'est lourd mais c'est bon. Lex Koritni est un showman ( qui reprend Angel City sur scène, je le sais, je l'ai vu il y a quelques années). Il est entouré de deux excellents guitaristes, Eddy Santacreu et Luke Cuerden. La rythmique (Dean Matt Hunter et Chris Brown) est australienne, donc basique. Le groupe chante les rendez-vous avec le diable de Robert Johnson ou la chair vénale ("Money talks, it says goodbye"). C'est du brut, à la Tonton Flingueurs dans la cuisine, et à certaines heures, ça défoule.
Ou alors je retombe dans l'adolescence ? Pourtant, l'autre jour, j'écoutais Gerry mulligan et Chet Baker
au Carnegie Hall ... Alors !
François Jazzbôf ( en colère)
mardi 24 avril 2012
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