Il le savait bien qu'il n'était "qu'un grain de poussière". Et aujourd'hui il est parti "dans le désert de la solitude d'où jamais nul ne revient".
Il nous avait appris à
planer ("Paris-New York, New York Paris"),
rugir ("moi je veux plonger mon poing dans ta gueule ouverte"),
espérer ("qu'est-ce que j'donnerais pas pour être au chaud dans les bras de cette fille de Saint-Malo"),
déclarer notre amour ("tu es la beauté que j'adore car elle m'a appris à aimer"),
avouer nos échecs ("je ne peux plus dire je t'aime,sans donner ma langue à couper").
Aujourd'hui qu'il n'est plus "sur la terre , face aux dieux,tête en l'air".
Mais il est encore parmi nous .
"Izia,le vois-tu,l'homme oiseau, te saluer d'en haut?".
Il nous a légué "le courage de vivre" car "quoiqu'il arrive (nous dit-il) je serai toujours avec toi"
François Jazzbôf
"Hommage à Higelin"
J'suis qu'un grain de poussière
L'homme oiseau
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