Le vendredi 23 octobre au CCO de Villeurbanne
Un festival bon enfant où on fait des crêpes à l’accueil et où les organisateurs très jeunes et très impliqués ne se prennent pas la tête mais nous dénichent tous les ans quelques belles perles : C'est le formidable festival Un doua de jazz.
C'est déjà la soirée de clôture de l'édition 2015 et c'est un finish explosif qu'ils nous ont concocté avec une programmation très électro Jazz.
Le premier groupe Antiloops nous a cueillis à froid pour nous mettre une bonne claque d'entrée avec un morceau hyper pêchu " YEP".
Antiloops c'est d'abord Ludivine Issambourg à la flute traversière et aux compositions qui s'est entourée d'un band au service d'une musique au carrefour de plusieurs univers du Jazz au hip-hop en passant par le rock. Pour le côté hip hop Mr Gib est au scratch il complète le groove que les 3 autres musiciens nous délivrent, à la basse délicieusement Jazz Rock Timothée Robert , au claviers Nicolas Derand et à la batterie le remplaçant du soir Martin Wangermée qui s'en sort plutôt bien pour une doublure de Maxime Zampier annoncé jusqu'à lors.
Chacun a ses références, moi immédiatement j'ai pensé à Ian Anderson le flutiste du groupe de Rock progressif des années 70 Jethro Tull et au projet plus récent Buckshot Le Fonque de Brandford Marsalis saxophoniste de jazz.
Plus tard Ludivine nous confiera que les artistes qui l'ont certainement influencé sont en vrac et sans être exhaustif: chez les français Malik Mezzadri flûtiste de jazz (Magic Malik); Julien Lourau saxophoniste ou encore Laurent De Wilde dans sa période electro mais aussi, ailleurs dans le monde, des groupes comme The Cinematic Orchestra.
Ludivine est percutante dans son jeu à la flute, elle recherche à varier les sonorités en mélangeant le son de sa voix et celui de la flûte. Elle ne recherche pas un son lisse mais un son sincère même si il est un peu "crade"; c'est elle qui le dit.
Le groupe Antiloops tourne seulement depuis deux ans et même si on a senti un petit manque d'assurance surtout en début de concert et une sonorisation "perfectible" le groupe envoie du lourd et pour moi les frissons de plaisirs dès le début du concert sont le parfait symptôme que le groupe a touché sa cible.
Un CD est disponible, leur premier, sorti au début de l'année "Electrochock" alors vous pouvez vous encore vous rattraper si vous n'étiez pas là; et un deuxième est en préparation nous dit on.
Le jazz se renouvèle sans cesse et Il se passe plein de choses rafraichissantes sur la scène jazz française : que de bonnes nouvelles alors ! YEP !
DJ JazzMarc
Sur Jazz-Rhônes-Alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine
Ludivine Issambourg (flûte),
Martin Wangermée (batterie),
Mr Gib (scratch),
Nicolas Derand (clavier),
Timothée Robert (basse)
mardi 27 octobre 2015
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