Nourri de musique de film, sans doute d'Ennio Morricone, mais aussi de jazz nordique à la E.S.T., Kekko Fornarelli débute ses morceaux au synthetizer et les achève par des nappes de notes au clavier de son piano.
Son bassiste Giorgio Vendola, au look rappelant vaguement Angelo Branduardi, joue de l'archet autant que du slapping.
Et son batteur Dario Congedo a la frappe sèche et sonore et n'hésite pas à faire un rythme rock quand cela sert son propos.Bref ! Un coktail détonnant autant que mélodique. Kekko nous explique d'ailleurs au troisième morceau que, lassé du jazz mainstream, il s'est lancé depuis quelques années dans une musique plus "personnelle".
Le groupe égrène son dernier opus baptisé "outrush", modestement proposé pour la somme de dix euros au bar du club.
Les morceaux s'intitulent "the big bang theory", "drawing motion" ou encore "weeping souls". La salle est bondée et l'on entend des phrases en italien.Il y a un seul set, mais il dure une heure trois quart et nous laisse repus de (bonne) musique.
Dehors, il fait moins froid que tout à l'heure.
François Jazzbôf
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