Le monde de Nik Bärtsch est constitué de boucles, qui tournent, tournent encore et évoluent en spirales ascendantes vers le nirvana.
Il y a quelques choses de spirituel dans ces compositions qui fait penser aux Derviches Tourneurs qui dansent en tournant inlassablement pour communiquer avec Dieu.
Du "zen-funk" c'est comme ça que Nik Bärtsch qualifie sa musique avec son groupe Ronin.
j'aime assez aussi le "Ritual Groove" un autre nom qu'il utilise pour ces productions.
Les sonorités sont ultra-modernes et les rythmes eux sont souvent primitifs.
Musique répétitive, envoutante, hypnotique, on essaie et puis très vite c'est trop tard on est resté coincé dans l’œil du cyclone qui va vous faire décoller.
Sa musique n'est pas si minimaliste, les évolutions sont surprenantes, les arrangements se révèlent très complexes.
Pour certaines séquences ont a l'impression que chaque musicien assure une partition indépendante et pourtant l'ensemble se révèle complexe mais parfaitement cohérent, un peu comme les Talking Head dans "Remain in light".
Avec toute la précision suisse, mais sans doute avec un manque de poésie certain les noms des morceaux sont des numéros de module ce qui rend certainement encore plus singulier ce projet.
Le live 2012, avec une superbe qualité de prise de son est très proche d'un Best Of , on entend que très peu le public et il n'y a rien à jeter.
Ils seront à Jazz à Vienne au Jazzmix le 3 juillet, c'est à minuit et c'est gratuit : Sensations fortes garanties.
JazzMarc
Voici le module 45 en live
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