Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


lundi 21 mai 2012

David PREZ et Romain PILON Group: Le Prez au Périscope

Le vendredi 18 mai au Périscope
And now who is the president ?
David Prez, bien sûr, avec un nom comme ça, nul besoin de surnom, Prez c'était justement le surnom de Lester Young fameux saxophoniste américain des années 50.
David Prez , Saxophoniste Ténor, lui aussi, et Romain Pilon, guitariste,  présentaient ce soir leur projet commun : leur groupe, et leur deux albums tout fraichement sortis : "NY3" pour Romain  Pilon et"Awakening" pour David Prez.
Réveillés, nous l'étions fort bien avec un tel son au saxophone,  chaud et plein, et une telle énergie déployée par David, rien qu'avec lui on était partis pour la nuit.
Il était accompagné de surcroit par une équipe de choc, outre Romain à la guitare, Yoni Zelnik était à la contre-basse c'est un compagnon de longue date des deux compères, efficace et rassurant.
A  la batterie Fred Pasqua, marseillais d'origine, nous à fait forte impression, toujours à fond dans son "trip", il a eu ce soir là quelques moments de gloire, des solos enthousiasmants, et des interventions fort à propos qui ont maintenu le tonus à l'ensemble.
Le répertoire était constitué essentiellement des compositions des deux leader tirées de leur deux derniers albums et de quelques reprises. Des morceaux énergiques comme "Maze Player" ou des ballades comme "Blue". J'ai retenu un morceau très enlevé "Garage tune", rythme simple, propice à la mise en valeur de tous les musiciens.
Ils sont tous les 4 basés à Paris, même si David Prez est d'origine Lyonnaise  (des proches étaient d'ailleurs venus l'écouter, même des très jeunes). Paris, comme ville  incontournable pour exercer sa passion et son métier de jazzman c'est toujours un peu irritant de le penser. Mais soit, nous avons alors encore de la besogne pour promouvoir le jazz en région.
Quelques limites, pour moi, à la prestation du jour: le manque d'audace dans les compositions, et de variations dans les sonorités, notamment le son de la guitare est resté uniforme, et ce n'est pas la virtuosité du musicien qui est en cause, c'est dommage car ce n'est pas les techniques non plus qui font défaut.

Le public est resté enthousiaste; au rappel le groupe nous a servi une magnifique ballade de Duke Ellington "try to look like you", une musique de nuit qui invitait au sommeil, nous qui devions aller au bout de la nuit. Alors quoi , bon alors on reviendra.
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire