Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


mardi 1 octobre 2013

SambaJazz Groupe au Hot Club

Samedi  28 septembre au Hot Club
Samedi soir, Rue Lanterne, quelques gouttes de pluie sur le pavé, puis les escaliers profonds du Hot Club, quelques gouttes de Jazz... Le soleil est dans la cave ce soir. Avec le SambaJazz Groupe !

Olivier Truchot (pianiste bien connu ici) nous raconte en préambule la philosophie du groupe, un cocktail de Jazz et de Samba mais ça on l’avait compris, en revanche les ingrédients du cocktail varient  selon les individualités présentes. A la base donc la Samba de Zaza Desiderio (batteur de Rio de Janeiro que nous avions déjà vu au Peristyle cet été) et le Jazz de Truchot  qui puise son inspiration chez « Jean-Baptiste » Chopin  ou Mendelssohn, bref du classique bien malaxé.
 Claude Bakubama à la basse électrique (rouge, elle est belle)  forme le trio, Boris Pokora le quartet, et l’ingrédient surprise du jour : Rubinho Antunès (trompette)  pour le quintet.

En attaque un morceau de Dizzy Gillespie pour chauffer la salle et les joues de Rubinho qui arrive de Sao Paulo (en passant par la Corse où Olivier et Zaza l’on déniché…) car le guitariste maison a simplement oublié la date du concert. Les absents ont toujours tort, ce trompettiste là connaît la musique et son entente est cordiale avec le multi-souffleur Boris (sax ténor, clarinette, flûte traversière…) celui là est toujours prêt a en découdre, premier sur scène à mouiller les anches et le maillot, il sera encore le premier a s’envoler d’une belle intro à la clarinette lors du dernier morceau, alors que Truchot  nous  parle encore du dernier métro qu’on a raté…
 Mais avant cela nous avons eu droit à deux sets festifs d’une joyeuse bande qui ne se prend pas la tête, à l’image d’un Zaza souriant toujours aussi efficace et disposé à mettre en valeur ses complices, j’adore le jeu de ce batteur.
Les morceaux s’enchaînent entre compositions d’Olivier Truchot et classiques brésiliens dont un arrangement très enlevé de So Danço Samba (reprise immortalisée par Gilberto et Stan Getz).

Tous ces musiciens sont très bons mais l’excellence vient du collectif. Après le vrai dernier morceau, car en fait personne ne voulait que cette soirée se termine, l’équipe se frappent dans les mains et s’embrassent, on a envie de crier GOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL !

J’en ai cassé mon verre de bière (vide bien sûr)

Un disque est en préparation parait-il et une vidéo bientôt sur Youtube… à suivre.

JC JazzBof

et un solo de Zaza

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