Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


mercredi 30 mars 2011

Jazz à Vienne 2011...demandez le programme



Combinaison gagnante pour l'instant : 2,7, 10 et 12
Pour avoir une chance de le lire il faut cliquer dessus
JaZZmarc

dimanche 27 mars 2011

Contrebasse contre Contrebasse: Moutin/Ron Carter

Le samedi 26 mars
Beau combat samedi soir à A Vaulx Jazz.
1er round : Les frères jumeaux Moutin en punchers ouvrent les festivités. Hommage à Monk, en duo face à face, Louis combat à mains nues et chauffe la salle, puis hommage à Pastorius (qui à lui-même 2 fils jumeaux que François Moutin à rencontré à New York où il vit, les frères Pastorius jouent eux aussi de la batterie et…de la contrebasse) Ils mouillent la chemise ces deux là comme à leur habitude, une vraie locomotive, heureux de se retrouver, ils nous parlent de leur enfance entre deux morceaux. François bouscule littéralement son instrument dans ses derniers retranchements. Malheureusement Pierre de Bethman n’est pas dans les wagons ( ?) mauvaise surprise, il manque cruellement à l’équilibre. Ritz Margitza tente de le faire oublier, il y parvient par instant lors de belles envolées. Pas de reprise après le gong, étrange, les lumières s’allument brutalement stoppant tout rappel. Si même là on ne prend plus le temps alors…

2eme round : Ron Carter et ses 2 acolytes Mulgrew Miller (piano) et Russel Mallone (guitare). Costard noir, chemise blanche et cravate rouge pour les trois, là on ne mouille pas la chemise, pas un geste de trop mais un Jazz classique réglé comme une horloge, c’est beau, élégant comme Ron Carter lui-même, sa compagne contrebasse appuyée sur sa longue jambe gauche. Quelle harmonie dans ce couple.

Etonnant de voir ce Monsieur sans âge (il a jouait avec Monk, Cannonball Adderley, Miles Davis …) faire rayonner de sa classe ce jeune trio. Superbe.


Match nul dans l’affrontement de ces 2 Jazz aux antipodes. Nous on repart KO debout.

JC JazzBof

samedi 26 mars 2011

Eric Legnini & Krystle Warren : Ma pénitence

Le jeudi 24 Mars au théâtre des Pénitents à Montbrison.
Ma pénitence ce soir là : me régaler les oreilles, manifester mon contentement en tapant des mains,voir plus si affinité, et penser à l'écriture d'un billet de cette soirée pour Jazz-Rhône-Alpes, dure soirée en perspective.
Première surprise, le Théâtre des pénitents est une ancienne chapelle transformée en théâtre depuis une quinzaine d'année; il a gardé une très belle façade d'origine .Du Jazz dans une église c'est original.
L'ambiance ce soir est plutôt du genre cinéma de quartier, la taille de la salle en est l'illustration soit un peu plus de 200 places et ce soir bien sûr c'est plein, car Eric Legnini est venu présenter son dernier Album "The Vox". Deuxième surprise le concert commence seulement avec le trio fidèle : Franck Agulhon à la batterie et Thomas Bramerie à la basse... seulement car sur l'album Eric Legnini s'est entouré, en plus, d'une section cuivre et de guitares électriques et que dans une telle salle ça aurait pu "pulser" du tonnerre, mais bon. Çà commence plutôt plan-plan par un ancien morceau "Daahoud" le doute s'installe... et puis dès le deuxième morceau le trio déroule le nouveau répertoire et alors, alors oui tout va bien.
Eric Legnini semble toujours avoir un jeu facile,au piano ou au Fender Rhodes, ça roule, c'est du jazz virtuose et joyeux. Le trio fonctionne merveilleusement et cette entente est a son apothéose avec un morceau comme "London spot" ou Franck Agulhon nous montre toute l'étendu de ses variations à la batterie et ou chacun participe en osmose à cette pièce particulièrement syncopée. A l'écoute d'un morceau comme "Black président" on est cependant frustrés de l'absence de la section cuivre, ça manque du punch promis par la version studio.Pour la deuxième partie du spectacle Eric Legnini présente la chanteuse Krystle Warren qu'il a rencontré lors d'une émission de Manu Katché "One Shot Not". Krystle Warren est un petit bout de femme au look Garçonne avec sa casquette et ses grosses lunettes, elle a la puissance des plus grandes et pourtant son attitude est pleine d'humilité, elle ne se met jamais face au public et ne le regarde presque pas. Elle ne mesure peut être pas encore la force qu'elle dégage. Elle vient de Kansas city et plutôt de la musique folk américaine.

Elle a signé avec Eric Legnini quelques morceaux de "the vox" et son intrusion dans le jazz ressemble au cheminement de Joni Mitchell, à qui elle fait un clin d'œil appuyé avec la chanson "Canyon Lady". Ce titre dégage une forte émotion sur scène elle y joue de la guitare acoustique, c'est un peu le titre qui fait la synthèse entre les deux univers du jazz et du folk. Au final beaucoup de moment forts lors de ce concert, les artistes sont rappelés par deux fois notamment pour une reprise du standard "Where is the love" de Donny Hathaway. Alors on est pressé de les revoir avec l'armada au complet.






JaZZmarc