Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


mardi 30 mars 2010

Brad Mehldau : le jazz champagne

Le nouvel album de Brad Mehldau, Higway Rider est un monument. Peut être suis je bon public en ce moment mais je trouve que que Brad Mehldau suit des projets ambitieux très excitant.
Avec ce disque je me réconcilie avec l'industrie du disque 2 CD de cette qualité pour 14E ça va.
Le son est très bon, la recherche de sons et d'ambiances est toujours présente, pas de facilité: Orchestre symphonique, ou ambiance intimiste, rythme flamenco...
Brad a retrouvé la ligne artistique de Largo (2002) avec le batteur d'exception Matt Chamberlain le même producteur Jon Brion et le même style de mélodie.
Et pour mettre tout le monde d'accord c'est Joshua Redman qui assure au sax.
Toutes les compostions sont originales, pas de reprises.
Et cerise sur le déjà gros gâteau un morceau divin dédié à Elliott Smith un de mes songwriter préféré que j'ai présenté avec la sélection "album posthume"; car Eliott Smith a été une étoile filante mort en 2003 à 34 ans après avoir trouvé un couteau planté dans son ventre.
JaZZmarc

Découvrez la playlist brad mehldau highway avec Brad Mehldau

On peut l'écouter en entier ici:
Aller on se le remet : Elliott Smith "say yes"

Découvrez la playlist Elliot Smith avec Elliott Smith

samedi 20 mars 2010

Le retour... de Mainieri le 19 mars Avaulxjazz

Le rendez vous d'Avaulxjazz fait plaisir, il marque le début des festivals de l'année, je tenais à aller à cette soirée essentiellement pour Mainierie Ex leader des Steps Ahead, et pour m'enivrer et me perdre dans une longue soirée de chorus puisque trois formations étaient annoncées: Bonne pioche globalement
Sauvé par le jazz,
La première formation: le Trio "Alefa" avec comme leader Céline Bonacina une jeune fille au sax. Ils ont été lauréats l'année dernière au tremplin Rézzo de Jazz à Vienne, et effectivement il y a là beaucoup de potentiel. Elle me fait penser forcément à Sophie Allour, un petit brin de fille avec un sax baryton presque plus gros qu'elle. C'est très péchu, beaucoup de recherche de son, et des ambiances variées. Très bon Une claque italienne
La claque est venue d'où on ne l'attendait pas. Une formation en quartet totalement italienne. Le leader Francesco Bearzatti joue de la clarinette et du sax, les autres instruments trompette, basse et batterie. On sent tout de suite la maîtrise complète de leur art, ils sont faciles, et visiblement prennent beaucoup de plaisir à jouer. Les ambiances mexicaines,Tsigane, rock se succèdent.
C'est gai, du jazz qui ne se prend pas la tête et qui donne le meilleur c'est tout.
Retour difficile
J'attendais Mainieri en pensant au groupe mythique de Steps Ahead, et en me faisant une joie d'entendre du vibraphone ce qui est rare. Bon j'ai déchanté, retour difficile du champion. Cela donne un jazz engoncé, mou, académique. Aller s'était tard et peu être plus difficile, mais enfin je n'étais pas le seul à m'ennuyer.
Le pianiste Bugge Wesseltoft n'a rien relevé ses interventions étaient sans imagination, le batteur taper dur sans trop de nuance et pour Mainierie on avait du lui mettre que des notes bleues sur son vibraphone aussi c'était quand même indigeste. Ils ont, à un moment, joué un standard éculé "Nature Boy" joué sans créativité...c'est le moment que j'ai choisi pour me sauver.
Moralité il ne faut rien attendre des grands papes du jazz sur le retour et être plus vigilant vis à vis des Italiens au jazz et au foot comme ailleurs.
JazzMarcisBack