Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


lundi 15 avril 2013

Remi Gaudillat:"le chant des possibles" au Periscope

Le Vendredi 12 Avril au Periscope

C'est la foule des grands soirs au Périscope,
aux habitués et autres aficionados du Jazz s'ajoute la famille et les amis, et les amis des amis d'un groupe local mené par le trompettiste Rémi Gaudillat.
Un quartet qui ne manque pas d'air, ce "Chant des possibles" étant constitué de 4 soufflants, deux trompettes, une clarinette Basse et un Trombone  alors ça souffle mais pour faire beaucoup plus que du vent.

Un quartet qui ne manque pas d'allure non plus,
cette formation est originale dans sa constitution, pas de batterie ni contrebasse, mais au delà de l'exercice de style le résultat est tout a fait réussi.
Avec tant de soufflants on s'attend à une ambiance Fanfare ou Big Band et c'est parfois le cas quand les musiciens sont à l'unissons, mais ils le sont rarement la plupart du temps chacun semble évoluer en pleine liberté et en complète cohérence avec les autres. Au final il s'agit bien d'un jazz moderne, ouvert à beaucoup de climat y compris les musiques de chambre ou le rock.
 Les compositions sont celles du leader, Remi Gaudillat essentiellement extraites de l'album récemment disponible. Elles sont plutôt intimistes, exactement comme il l'avait annoncé, avec un humour pince sans rire, en début de concert, il regrettait qu'il y ait trop de monde pour ce type de musique. Il a du se rassurer ensuite car malgré le caractère mélancolique et parfois sombre de ses compositions le public est resté très attentif, la qualité de l'écoute était notable et réconfortante.
De très beaux morceaux et parmi eux j'ai retenu  "l'armée des poètes" ou "la marieuse".
Rémi Gaudillat fait preuve d'une grande sensibilité dans ses solos, tous les musiciens auront tous leur moment de gloire, j'ai trouvé le jeu de Laurent Vichard à la clarinette basse très spectaculaire, cette instrument décidément offre une palette impressionnante de possibilités.
Loïc Bachevillier au Trombone et Fred Roudet à la deuxième trompette ne sont pas en reste, et complète à merveille l'entreprise de soufflerie.
En fin de concert, un choix étonnant pour un dernier morceau "Lune triste", jolie, mais qui plombe particulièrement l'atmosphère , heureusement au rappel notre équipe propose une fantaisie autour d'une valse bien connue " Le beau Danube bleu". C'était aussi dans le champ des possibles.
JaZZmarc
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