Comment une musique aussi triste peut elle procurer autant de joie ?
L'album Humans & Places m'accompagne depuis quelques semaines et c'est un véritable plaisir de baigner dans cette atmosphère mélancolique et ouatée.
La mélancolie c'est le plaisir d'être triste disait Victor Hugo, alors en plus ce n'est pas la peine de culpabiliser.
C'est en suivant Tord Gustavsen que j'ai découvert cette album, où mon pianiste scandinave chouchou a rencontré Ulrich Drechsler un saxophoniste allemand qui ici excelle à la clarinette basse. C'était en 2006; depuis les deux compères ont menés bien des projets très différents.
Mais pour ce projet, qui m'avait échappé jusqu'alors: je sens comme un état de grâce.
La lenteur mélancolique de Tord Gustavsen est omniprésente, son influence est très forte sur cet album,
cependant Ulrich Drechsler est incontestablement le leader de ce projet,
ses compositions et ses arrangements sont d'une simplicité et d'une efficacité déconcertantes.
L'attaque de la note est un aspect remarquable de ce musicien, la note n'existait pas et puis elle est là , évidente, comme si elle elle l'avait toujours était.
Cette musique est un pansement de l'âme,
... un coup de mou, une période difficile a passer appuyer sur Play :
"wombat's love song" "two boys" "First Step" ... se seront vos amis fidèles.
JaZZmarc
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