Romain Cuoq "One night group"

Le 14 décembre à la Clef de voute














Vous auriez du du venir, c'était un mardi, il faisait froid c'était tard...OK, vous auriez du venir quand même.
C'était une soirée que Romain Cuoq ( le Sax) a voulu unique, c'était son anniversaire, alors voilà MONsieur, quand c'est son anniversaire MONsieur invite des cadors parmi, ses amis, pour se faire plaisir et nous faire plaisir. OK pour nous c'était bon, je crois que pour lui aussi. C'est agréable de penser à un instant unique, au côté éphémère de la musique, à la beauté du geste.
C'était un groupe sans lendemain ou peut être est ce le début de quelques chose auquel cas il faudra changer de nom.
Un quintette ce n'est pas bon pour l'égo,les leaders n'aiment pas trop partager, mais dans cette configuration de groupe les solos de sax, piano (Jean Kapsa) et guitare ( Anthony Jambon) se succèdent avec bonheur, et Romain Cuoq partage avec joie. Et à la section rythmique ça pousse aussi pas mal : Jérome Regard à la contrebasse qu'on avait pu apprécier à la basse électrique avec Olivier Temime(Himself), il est professeur de contrebasse & basse électrique au du département Jazz du Conservatoire National de Lyon, et Charles Clayette à la batterie une autre pointure régionale dans son domaine très présent, et inventif.
Au menu des reprises du répertoire du jazz moderne américain et de belles compositions de Romain et d'Anthony ces 2 la ont une formidable complicité, à suivre.
Vous auriez du venir!

jaZZMarc

Dark Sanctuary : Droit au coeur

L'occasion m'est donnée sur un blog dédié au jazz, de m'exprimer, pour cette série, et de donner mon "flash" ou coup de cœur de ces dernières années : il y en a eu quelques uns mais un me tient à cœur du fait de son originalité dans la musique, de la beauté d'une voix et des compositions instrumentales inspirées des musiques et textes médiévaux : j'ai nommé DARK SANCTUARY. Découvert il y a 3 ans environ, trop tard car cet ensemble poétique français s'est éteint il y a 1 an (nous étions quelques frenchy à assister à leur dernier concert en Octobre 2009 à ST PANCRAS Parish Church - Londres : une féérie poétique dans une ambiance de recueillement et de mélancolie religieuse mêlée à un public gothique) - Et oui c'est dit, ce groupe est gothique, triste comme la mort, la froideur de décembre (le 1er titre du dernier livret : Ame de décembre) et il m'a ému, touché au plus profond de l'âme et fait surgir à chaque note des souvenirs tendres et amoureux et je pense à Beaudelaire, Lamartine, Stendhal... Les notes s'égrènent comme la pluie gelée accompagnant la voix éthérée de Dame Pandora. Mélancolie du rêve, la mort est souvent présente, la mort d'un amour, d'un enfant... en décembre... et oui gothique rime souvent avec cimetière... J'ai cherché ce groupe sans savoir qu'il existait car il me manquait : à force de triturer le Net, j'ai eu ma révélation et tout à basculer. La musique nous lie et nous relie sans frontière, qu'elle soit dark, classique, jazz ou rock, on se reconnait tous dans un style, à un moment de la vie ; ne pas se contenter de ce qu'on nous donne à écouter mais chercher... la musique se mérite, la bonne musique nous perce le cœur et nous sert le ventre comme si nous étions heureux... ou malheureux, peu importe d'ailleurs.
Exaudi vocem meam i - Dark Sanctuary
Le lien vers leur site
BBug

Janis Joplin-Ball and chain : Droit au coeur

Pour cette série une idée toute simple m'est venue : Janis Joplin chantant "Ball and chain" en live ( sur Big Brother and the holding company "Cheap thrills" 1968 ) ou bien sur le même CD "Piece of mi heart". C'est du blues féminin qui file la chair de poule.
Ball and chain
François JaZZbof

Sophie Alour : Au périscope

Le 26 novembre : lettre à Jazz Rhône Alpes
"Je n'arrive pas à le croire ! Dans vos pérégrinations jazzistiques, personne n'est venu écouter SOPHIE ALOUR au Periscope vendredi soir ( le 26 novembre. Pourtant la jeune bretonne, qui a pris beaucoup d'assurance depuis son passage au Radiant (Caluire) il y a deux ans, a fait un show impeccable, nous livrant la substantifique moelle de son dernier CD, "Opus 3",mais cette fois en trio.La rythmique était solide et inventive, comme de juste, avec YONI ZELNIK (from Israël) à la contrebasse et KARL JANUSKA (from Manitoba, that is a piece of Canada) à la batterie).Un inédit en intro, et le magnifique " When I move my body" pour conclure, avant un rappel envoûtant issu "Porgy and Bess" de Gershwin. Dommage que vous ne l'ayez pas vue ni surtout entendue ...Le trio des saxophonistes françaises (Geraldine Laurent, Celine Bonacina et Sophie Alour) ne déçoit jamais !"


FrançoisJaZZbof

Festen : Du jazz, du bon, du Fest...if

J'avais déjà chroniqué sur jean Kapsa (pianiste) et son trio en 2008 lors de son premier passage au péristyle, je les ai revu avec plaisir cet été sur cette même scène. Jean participe à un autre projet en Quartet " FESTEN" et ils viennent de sortir un disque qui tourne en boucle depuis quelques jours dans ma voiture et sur mon ordi..ouais c'est bon.Je suis très sensible à ce jazz moderne qui flirt un peu avec le rock. J'aime particulièrement le morceau "hoping light" qui laisse bien la place à Damien Fleau au Sax et à Jean Kapsa au piano dans une progression délicieuse. Et pourquoi pas un E.S.T français.


Video "hoping light' ici
Voici quelques liens pour en savoir plus et les suivre :
Le site de Festen
Le site de Jean Kapsa

Et a vos agenda pour les infos de concerts sur Lyon:
Jean Kapsa le 14 Décembre 2010 à 21h00 : La Clef de Voute (Lyon) avec R. Cuoq, C. Clayette, A. Jambon, J. Regard.
Festen : 12 Février 2011 à 20h30 : Au Périscope
JaZZmarc

Youn Sun Nah : lumière dans l'hiver qui s'installe

C'est une artiste dont je voulais parler sur ce blog depuis son album "Voyage" en 2009 que je trouvais déjà très originale. Peut on parler de métissage ? je ne sais pas mais les origines de l'artiste: coréennes, font que son jazz est nourrit d'influences culturelles inhabituelles dans le Jazz Vocal. Son projet me fait penser par moment à celui de Aziza Zadeh Mustapha (qui nous manque)
Il semble que sur son dernier album "Same Girl" elle se lâche un peu plus et l'illustration en est cette reprise de Métallica...démonstrative!

Inutile de chercher une date de concert à Lyon elle vient de passer au Radiant le 12 octobre, et je m'en veux de ne pas m'être bougé pour y aller.

Extrait de l'album "Voyage"
JaZZmarc

Billie's Blues: Rocky Moutain Blues-Droit au coeur

Une Lady répond à une Lady. Le blues de Billie Holiday ne nous traverse pas le coeur il le "broke in two".
"Oo-wee, moutain you're rocky all the way...but if I live and nothing happens, I'll reach the top some sunny day"
Rocky Moutain Blues




JC BluesBôf

Natalie Dessay:Délirio Amoroso- Droit au coeur

Une autre illustration de la phrase de Stendhal: "La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore"
Ce n'est pas du Jazz ni du rock ,

Délirio amoroso


ça me donne envie de "A night at the opéra" (Bon on se refait pas aussi vite)
JM

Mario Stantchev au périscope

Le 5 novembre
Il est professeur au Conservatoire de Lyon où il a créé le département de jazz, et ce soir il y avait du monde au Périscope composé de nombre de ses élèves venus l'écouter. Beaucoup de jeunes donc et de moins jeunes, là c'était ses amis...et moi. Soirée sous le signe de la virtuosité et la décontraction. Les vrais artistes ne se prennent pas la tête.
Ce gars là a quand même un parcours étonnant,il quitte sa Bulgarie natale clandestinement dans les années 70 et... en 1981 il joue en première partie de Dizzie Gillespie à Jazz à Vienne. Sa bio
Revenons au concert, un premier set en solo au piano et un deuxième en trio avec Basse électrique et batterie.
Le répertoire: compositions personnelles et reprises, mélangeant du classique et du jazz. A l'intérieur d'un même morceau j'ai senti chez lui un plaisir gourmand à mélanger et brouiller les deux univers. Belle soirée de découverte.

JaZZmarc

Jeff Beck : Le Guitar Héro à la Salle 3000

Samedi 30 octobre
Encore sous le choc après ce concert magnifique, nous avons consulté dès notre retour at home nos tablettes rock. Et constaté avec stupeur que le petit gars qui nous avait balancé la sauce à l'Amphithéâtre 3000, soutenu par une rythmique d'enfer,était né le 24 juin 1944, ce qui fait que ce 30 octobre 2010, il n'avait pas moins de ... 66 ans !
On comprend pourquoi le gouvernement britannique vient de repousser l'âge légal de la retraite à cette limite. Effectivement, jusqu'à 66 ans, le rockeur britannique garde toute sa créativité et toute son énergie. Et probablement plus tard encore ! ( Je ne suis pas sûr qu'il en soit de même pour le chaudronnier ou le chauffeur de taxi, mais baste ).
Et surtout, et c'est de cela que je veux me souvenir,Jeff Beck conserve cette finesse et cette sensibilité qui font qu'un morceau comme "Women in Ireland",
indicatif célébrissime du non moins célèbre film "Barry Lindon", devient sous les doigts du guitariste magicien "son" morceau, comme un diamant retaillé gagne une nouvelle jeunesse. Et que dire de la culture du bonhomme quand il nous envoie du Sly & the family Stone en rappel (remember Woodstock ): tous, alors, nous avions envie de monter plus haut !
François Jazzbôf & Florence Jazzmeuf


Du gros son Rock dans cette belle salle 3000, à l'acoustique irréprochable ce soir là. Jeff Beck me donne la sensation d'avoir fait la synthèse entre un son Rock progressif et une attitude jazz. Il met bien en valeur ses musiciens leur laisse des espaces. 2 d'entre eux nous ont fait grosse impression. A la basse RHONDA SMITH qui chante au passage et qui tantôt nous sort un slap funky d'enfer ou fait sonner sa contrebasse électrique magnifiquement. NARADA MICHAEL WALDEN à la batterie qui a un son rond comme le meilleurs du rock progressif, Bill Bruford ou Phil Collins.
Et Jeff qui s'approprie des standards Ultra connus comme "A day in a life " des Beatles comme si c'étaient ses bébés. C'est le patron quoi!
JeanMarock
Un autre point de vue intéressant pour les blueseux