Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


lundi 9 juillet 2012

Tigran trio : Au théatre Antique de Vienne


Le Mercredi 4 Juillet Jazz à Vienne:

Tigran Hamasyan le pianiste prodige d'origine arménienne est l'artiste résident de cette 32 ème édition de Jazz à Vienne, et il était ce soir là pour la première fois sur la scène du théâtre antique: Un évènement pour lui et pour le festival.
C'est en trio qu'il se présente ici, alors qu'il est le plus souvent, soit en solo, soit avec son quintet "Aratta Rebirth".  Nate Wood à la batterie et Sam Minaie à la basse, ses deux compères du quintet, l'accompagnent.
L'adhésion du public, il la gagne rapidement, sa virtuosité, son univers oriental, sa créativité emballe tout le monde c'était presque gagné d'avance.
Il a 25 ans et déjà il cherche à se renouveler constamment, on la vu ce soir utiliser plus d'électronique, et tenter des séquences uniquement vocales, pas toujours convaincantes d'ailleurs.
Le répertoire est essentiellement constitué de pièces de son magnifique album solo "A Fable", et ça commence avec  "Légende of moon" et "the spinner"

Rapidement j'ai ressentis une situation d'"entre deux", ce n'est pas un concert solo, et ce n'est pas non plus une soirée Jazz Rock Ethnique, genre qu'il affectionne avec son quintet.
Les morceaux prévus en solo sont rallongés avec des séquences plus rythmée et les compositions extraites du futur album en quintet n'ont pas le relief que nous avions entendu à Francheville pendant le festival Fort en jazz il y a quelques semaines. Tigran interpète notamment une berceuse traditionnelle arménienne qui a fait un peu flop à Vienne alors qu'avec le quintet j'étais prêt à me prosterner devant la beauté de la voix de la chanteuse du groupe: Arena Agbadia    

Tigran nous a tout de même enchanté ce soir, il nous a offert notamment une autre version de "Someday my prince will come" plus rythmée, où il a vagabondé abondamment avec boulimie. 

Avec "nouvel, nouvel" nom toujours provisoire d'un morceau du futur album du quintet, le groupe se lâche complétement,  Nate Wood démontre encore toute son efficacité avec ses rythmes syncopés à la batterie au plus grand plaisir du public qui en redemande.

Il y a des soirées mémorables à Vienne,
...où un artiste confirme que la scène Jazz devra désormais compter avec lui.

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JaZZmarc

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