Vendredi 29 juin Jazz à Vienne
Bobby Mac Ferrin et Chick Corea Duet. Soit LE pianiste absolu - et l'écoute de ce qu'il fait sur le dernier Roy Haynes m'en a convaincu une fois de plus - et le chanteur le plus célèbre de la planète jazz. Chick est toujours aussi agile de ses doigts sur un clavier et aussi chaleureux - je l'inviterais bien à mon anniversaire- et Bobby , filiforme ( je sais de quoi je parle), affiche une tête de vieux rasta. 80% de son tour de chant est du scat, dont je concède qu'il est le roi, mais j'avoue qu'au bout de trente minutes, j'ai ma dose. Certes, ça permet de faire participer le public de Vienne ou d'ailleurs, que Bobby invite à reprendre ses onomatopées, la voix jongle avec les notes du piano, c'est virtuose... mais je ne dois pas être assez jazz, ou encore trop rock. Bref ! Au premier rappel, j'en profite pour descendre aux toilettes avant que la foule ne s'ébranle . Un urinoir, comme l'a montré Duchamp,c'est une oeuvre d'art que je vais contempler ( et utiliser) sur les dernières notes de cette première partie de concert. François Jazzbôf ( nom pleinement assumé)
Pendant que François JazzBof, vaquait à ses occupations, sur les derniers accords de Chick et les dernières vocalises de Bobby, je m’imprégnai de la chaleur de la pierre en me disant que ces instants étaient bons et qu’il fallait les emmagasiner pour l’hiver. Et puis Richard Bona est arrivé et alors…alors je boycotte, a l’instar des vraix-tographes, cette chronique. ( Voir la chronique de Jazz Rhone Alpes)
Richard Bona voulait nous faire danser mais le parterre devant la scène est désormais à jamais encombré de chaises destinées au cul immobile des privilégiés qui peuvent arriver tard ou s’abonner. Et le carré VIP progresse d’années en années refoulant aux confins de l’amphithéâtre le peuple qui s’agite. Bon allez... c’était chaud, ce Mandekan Cubano au rythme afro-cubain nous a fait du bien, les cuivres étaient de feu, les percussions de feu, le pianiste de feu (osmandy Paredes déjà présent sur le CD Tiki que j’aimai bien), la basse de Richard discrète (trop) au service du collectif et sa voix douce, comme son âme j’en suis sûr.
Richard Bona voulait nous faire danser mais le parterre devant la scène est désormais à jamais encombré de chaises destinées au cul immobile des privilégiés qui peuvent arriver tard ou s’abonner. Et le carré VIP progresse d’années en années refoulant aux confins de l’amphithéâtre le peuple qui s’agite. Bon allez... c’était chaud, ce Mandekan Cubano au rythme afro-cubain nous a fait du bien, les cuivres étaient de feu, les percussions de feu, le pianiste de feu (osmandy Paredes déjà présent sur le CD Tiki que j’aimai bien), la basse de Richard discrète (trop) au service du collectif et sa voix douce, comme son âme j’en suis sûr.
JC jAZZbOF
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