Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


samedi 16 janvier 2016

Bowie dans son monde parallèle

Alors ce n'est pas un cauchemar ni une mauvaise blague David Bowie est mort .. vraiment!

Alors s'il fallait choisir parmi ses projets ce sont ceux qui l'a mené en collaboration avec Brian Eno j'ai adoré "Low" et je vénère "1.Outside"












1.Outside
La folie furieuse ici avec Nine Inch Nails 

Même David Lynch y a pioché une parti de la BO de son film "Lost Highway"


Low pour le rejoindre dans son monde parallèle


JeanMarock

dimanche 10 janvier 2016

Paco di Lucia, légende du Flamenco

Le film documentaire de Corro Sanchez (fils de Paco) n’a jamais pu être terminé.
 Le coeur de Paco de Lucia a lâché face à la mer avant la fin du reportage.
Longtemps une fin fût cherchée.... Très beau reportage que le Toboggan nous offrit en cette fin d’année, un dimanche en fin d’après midi, quelle belle idée.

Fils de guitariste flamenco, Paco le fils de Lucia (sa mère) nous raconte sa jeunesse pauvre à Algésiras. Très tôt il doit gagner sa vie avec son frère, simplement pour manger, jouant dans les bars.
Il n’a pas 15 ans quand il rejoint son frère guitariste alors en tournée aux USA en tant accompagnateur du danseur José Greco. Sa carrière végète jusqu’au jour où il comprend qu’il doit jouer sa musique et donc composer.
Il devient alors un génial guitariste de Flamenco travaillant sans relâche. Mais la célébrité ne viendra que lorsqu’il comprendra une deuxième chose, sa musique doit s’ouvrir, quitte à trahir les puristes du flamenco, vers d’autres musiques et le Jazz notamment.
Cette transition est particulièrement émouvante et douloureuse pour Paco coincé entre deux cultures, le flamenco populaire et le jazz élitiste. Il ne sait pas improviser et John MacLauglin le rassure " tu n’as pas besoin de savoir joues ! " Aldi Meola lui explique et alors sa carrière devint exceptionnelle, enchaînant les concerts et festivals à travers le monde entier.
Nous avions rencontré "l’âme de l’Espagne" aux Nuits de Fourvière en 2006 et ce fut évidemment un moment inoubliable. On le retrouve dans sa maison face à la mer en fin de reportage, seul, il avoue avoir passer 80% de sa vie seul, est-il heureux ? On se pose la question, il lâche au détour d’une phrase « la pauvreté aide à rendre heureux » car elle force au partage, à l’échange… Je recommande vivement ce reportage sorti en octobre 2015 en pensant particulièrement à notre rédac chef JazzMarc,
 il sait pourquoi.

Longtemps une fin fût cherchée...puis l’évidence s’imposa, Paco est immortel.

JC JazzBof

jeudi 17 décembre 2015

With my dad by my side



Can you recall
How you took me to school
It's been so many years
And now these tears
Guess I'm still your child

With my dad by my side
Got my dad by my side
With me

Marcus

lundi 23 novembre 2015

David Enhco Quatuor à Lamphi Jazz

Vendredi 20 novembre à l'Amphi Jazz : J+7

Face à l'indicible...la musique !

La musique pas plus que les mots n’arrêtera les balles, mais elle nous aide à soigner nos plaies et à vaincre nos peurs.

Ce vendredi, une semaine après l'horreur, nous avons retrouvé le chemin de l'amphi jazz, la gorge serrée; les crispations étaient palpables au sein de personnel d'accueil et des nouveaux intervenants de sécurité de l'Opéra.

On va y arriver! reprenons notre vie de liberté, allons écouter de la musique de "dépravés" en buvant des bières, montrons leur qu'ils ne gagneront pas.
La salle est pleine ce soir, les résistants sont venus nombreux, pour écouter et voir la première soirée de résidence à l'amphi Jazz de Lyon du trompettiste David Enhco. Il a réuni autour de lui pour l'occasion un Quatuor pour un projet où le jazz invite la musique classique et les musiques traditionnelles. Pas de chapelles, non, juste l'envie de partager l'enthousiasme de jouer de la musique ensemble. Il s'agit bien alors d'un quatuor et pas d'un quartet qui serait uniquement jazz. 
Deux instruments à vent et deux plus percussifs constituent ce quatuor, Adrien Sanchez au saxophone ténor complète la première catégorie, Thomas Enhco, le frère chéri, est au piano et Vassiilena Serafimova est au Marimba qui est comme chacun sait un instrument à percussion.
 Ah non, tout le mode ne le sait pas ? Bon j'avoue que moi non plus j'ignorais son existence avant ce concert. Il s'agit d'une déclinaison du Xylophone plus répandu dans les pays de l'Amérique latine. En voilà une fille qui percute, d'origine Bulgare, Vassiilena avec son instrument percute tantôt la ligne de basse, tantôt la mélodie, quelques fois elle percute simplement pour percuter et à d'autre moment encore elle percute en toute liberté en improvisation. Le Marimba apporte à l'ensemble une ambiance "exotique" qui souvent donne la couleur à un morceau.
 C'est la première fois que ce quatuor ce donne sur scène pour présenter ce répertoire, ou chacun à participé aux compositions.
"Looking for the Moose" de Thomas Enhco permet d'apprécier toute l'élégance du pianiste et donne l'occasion d'un dialogue réjouissant entre les deux soufflants, ils sont à l'unisson, puis se répondent, se perdent chacun dans un entêtement réciproque puis reviennent à la raison de l'unisson pour un final en toute fraternité avec le groupe.
"Interlude 2608" de David Enhco   est un morceau plus vaporeux, le Marimba pose une ambiance onirique, la trompette de David alors déambule, torturée avec une sensibilité à fleur de peau, le piano poursuit d'abord aérien puis complétement dégingandé.

J'ai retenu aussi le morceau fleuve de Thomas sur fond de massacre historique contre les indiens d'Amérique au 19 ème siècle "The Sand Creek Song". Il le joue en solo sur son dernier album "Feathers". Mais ce soir en quatuor dans le contexte du moment  il prend une résonance toute particulière.
Il pourrait s'agir d'une musique de film, une caravane d'indien s'achemine vers son camp, joyeuse et insouciante, le rythme et l'ambiance sont donnés par le Marimba et le piano; puis la part belle est donnée à la trompette qui progresse vers une envolée spectaculaire voir violente, c'est la bataille. Après le massacre tout semble mort la musique se fait rare. Enfin la vie reprend doucement, la caravane reprend progressivement son rythme qui devient plus assuré encore.
Après ce morceau le groupe proposera une minute de silence tout à fait à propos, avant d'enchainer par une musique pleine d'espoir, un chant d'amour traditionnel Bulgare. Un beau moment de communion.  
 
La musique est belle, elle était encore très belle ce soir,
Ariane Mnouchkine  a écrit " S'il y a un Dieu, je pense que la musique est son expression".
elle est un rempart contre la barbarie disait encore Thomas Enhco ce soir lors du concert.
Moi j'ai toujours l'impression qu'elle me grandit, qu'elle me rapproche du divin alors partageons là...vite.

Jazz will never die

JazzMarc
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vendredi 20 novembre 2015

Yaron Herman: Every Day

J+7
Même s'il cela semble dérisoire et un peu déplacé au regard de ce qui nous a frappé il y 7 jours,
j'ai toujours envie de partager mes coups de cœur musicaux du moment.

Peut être  que des voyous analphabètes et armés, manipulés par des mafieux sans humanité  seront un jour touchés par la grâce musicale avant de passer à l'acte. on peut rêver !

Le dernier album de Yaron Herman est pour moi un enchantement. "Everyday"
Il y a beaucoup de pianistes talentueux que j'écoute avec bienveillance, et il y en certains à qui je confis mes oreilles avec une confiance aveugle.
Avant un randonnée à pied ou en vélo je mets mes écouteurs et adieu le monde réel.

Everyday est une vrai réussite peut être un aboutissement dans la démarche de Yaron Herman,

Pour cette album il est essentiellement accompagné du batteur Ziv Ravitz qui apporte énormément aux arrangements dynamiques de l'ensemble. 
Beaucoup plus qu'un batteur qui donnerait le rythme il est le partenaire créatif du pianiste avec son propre cheminement pour un projet global commun, c'est étonnant d'ailleurs que son nom n'apparaisse pas sur la pochette.
Tout est bon, c'est difficile de choisir,  mais bon si vous écouter "City lights" et que ça vous laisse indifférent laissez tomber, ...et allez consulter...un copain qui aime!    
Le morceau commence par un thème qui devient vite entêtant, qui se précise, on commence à s'y habitué alors l'autre côté du cerveau du pianiste part dans une vagabondage improvisé  délicieux , c'est bon! Comme si c'était une suite le morceau 18:26 enchaine et nous achève, c'est le dernier morceau de l'album mais on entend " I will come back, I will come back"  ... J'espère bien.

JaZZmarc

Jeff Buckley au Bataclan: Hallelujah

J+7


Pas mieux;
et vive la France!

mardi 27 octobre 2015

Antiloops au festival Un doua de jazz

Le vendredi 23 octobre au CCO de Villeurbanne

Un festival bon enfant où on fait des crêpes à l’accueil et où les organisateurs très jeunes et très  impliqués ne se prennent pas la tête mais nous dénichent tous les ans quelques belles perles  : C'est le formidable festival Un doua de jazz. 
C'est déjà la soirée de clôture de l'édition 2015 et c'est un finish explosif qu'ils nous ont concocté avec  une programmation très électro Jazz.

Le premier groupe Antiloops nous a cueillis à froid pour nous mettre une bonne claque d'entrée avec un morceau hyper pêchu  " YEP".
Antiloops c'est d'abord Ludivine Issambourg à la flute traversière et aux compositions qui s'est entourée d'un band au service d'une musique au carrefour de plusieurs univers du Jazz au hip-hop en passant par le rock. Pour le côté hip hop Mr Gib est au scratch il complète le groove que les 3 autres musiciens nous délivrent, à la basse délicieusement Jazz Rock Timothée Robert , au claviers Nicolas Derand   et à la batterie le remplaçant du soir Martin Wangermée qui s'en sort plutôt bien pour une doublure de Maxime Zampier annoncé jusqu'à lors.

Chacun a ses références, moi immédiatement j'ai pensé à Ian Anderson le flutiste du groupe de Rock progressif des années 70 Jethro Tull  et au projet plus récent Buckshot Le Fonque de Brandford Marsalis saxophoniste de jazz.
Plus tard Ludivine nous confiera que les artistes qui l'ont certainement influencé sont en vrac et sans être  exhaustif:  chez les français Malik Mezzadri flûtiste de jazz (Magic Malik); Julien Lourau saxophoniste ou encore Laurent De Wilde dans sa période electro mais aussi, ailleurs dans le monde, des groupes comme The Cinematic Orchestra.
 Ludivine est percutante dans son jeu à la flute, elle recherche à varier les sonorités en mélangeant le son de sa voix et celui de la flûte. Elle ne recherche pas un son lisse mais un son sincère même si il est un peu "crade"; c'est elle qui  le dit.

Le groupe Antiloops tourne seulement depuis deux ans et même si on a senti un petit manque d'assurance surtout en début de concert et une sonorisation "perfectible" le groupe envoie du lourd et pour moi les frissons de plaisirs dès le début du concert sont le parfait symptôme que le groupe a touché sa cible.

Un CD est disponible, leur premier, sorti au début de l'année  "Electrochock" alors vous pouvez vous encore vous rattraper  si vous n'étiez pas là; et un deuxième est en préparation nous dit on. 

Le jazz se renouvèle sans cesse et Il se passe plein de choses rafraichissantes sur la scène jazz française : que de bonnes nouvelles alors ! YEP !

DJ JazzMarc

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Ludivine Issambourg (flûte), Martin Wangermée (batterie), Mr Gib (scratch), Nicolas Derand (clavier), Timothée Robert (basse)


Panam Panic au festival Un doua de jazz

Le vendredi 23 octobre au CCO de Villeurbanne

Pour la deuxième partie de la soirée de clôture du festival "Un doua de Jazz" pas de panique on reste dans l'electro jazz avec un autre groupe de Paname : Panam Panic.

Cette fois c'est l'artillerie lourde, un groupe formé en 2007 de musiciens très expérimentés et une sono qui est maintenant irréprochable (s'était possible alors !)

Nous voilà partis en très bonne compagnie,
le  groove est pulsé par les 2 soufflants, l'élégant Julien Allour à la trompette et l’énergique Max Pinto au saxophone ils ne sont que deux mais à certains moments on a l'impression d'être en face d'une section cuivre d'un big band.
Arnaud Renaville est à la batterie c'est le co-fondateur d'un autre groupe d'electro jazz plus ancien et plus connu  Electro Deluxe; pour les avoir vu la semaine précédente j'ai l'impression qu'il s'éclate désormais bien plus avec Panam Panic et je le comprends.

L'improvisation est dans l'ADN du groupe, aussi outre les soufflants,  Robin Notte au Fender Rhodes est particulièrement à son aise et nous ravi dans ses chorus, une séquence avec seulement la basse de Julien Herné, la batterie et le fender Rhodes nous à laissé sur le cul.  

Le répertoire est essentiellement tiré de leur deuxième album fraichement sorti: "The Black Monk", les morceaux semblent cependant parfaitement maitrisés par le groupe qui a du produire un gros travail de répétition pour afficher une telle fluidité et une cohésion aussi solide.

Pour les 3 derniers morceaux, avant le rappel, le groupe a invité le Rappeur français Mattic, bon je ne suis pas fan de rap mais dans ce cadre avec une machine de guerre comme le Panam Panic son intervention est carrément jouissive. L'ambiance déjà bouillante est encore montée d'un cran,.. oui 3 morceaux s'est bien :-)

Au rappel, le très bon "Funky cop" un morceau du premier album funky à souhait avec un magnifique solo de Julien Alour.

Bonne pioche pour cette soirée les soucis du moment se sont évaporés pour un temps, le temps d'un voyage en nirvana uniquement avec des substances licites vendus aussi sur toutes les plate-formes de téléchargements légales...
moi j'en reprendrais bien un Doua.

DJ JaZZmarc

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Robin Notte (Fender Rhodes), Max Pinto (Saxophone), Julien Alour (Trompette), Arnaud Renaville (Batterie), Julien Herné (Basse), Mattic ( voix)



mardi 13 octobre 2015

Electro Deluxe au Jack Jack de Bron

Le Jeudi 9 octobre au Jack Jack de Bron ( MJC Louis Aragon)

Le Jack Jack un bien belle salle salle au cœur de la MJC de Bron, elle fonctionne depuis un peu plus d'un an et propose des concerts plutôt pop/rock, mais ce soir l'affiche c'est Electro Deluxe et donc du Jazz Funk en prévision. Alors votre serviteur se dévoue une fois de plus pour défricher ces nouveaux espaces.

En guise de nouveauté Electro Deluxe est quand même un groupe français qui est né en 2001 et qui à déjà à son actif  5 albums dont 1 live.
Je les avais pour ma part perdu de vue depuis quelques années et gardais en têtes de fabuleux musiciens à l’énergie décapante, dénicheurs de talents qu'ils intégraient avec gourmandise a leur univers : Rappeurs, chanteurs de soul...

Le concert démarre en trombe;  l'énergie est bien intacte, et ça groove de folie.
James Copley le chanteur d'origine américaine, qui a intégré le groupe il y a 5 ans, emporte le morceau dès les premères mesures de "Devil"  avec son charisme son humour et la qualité de sa technique vocale.

Cependant rapidement je sens le malaise...
d'Electro Deluxe il ne reste que peu d'electro; et le luxe  est certainement illustré désormais par le nœud papillon du chanteur.
Mais plus gênant le groupe a changé de nature, il semble qu'une OPA  (amicale certainement), ait eu lieu; on assiste à un show à l'américaine ou le chanteur hâbleur fait monter la mayonnaise, fait trémousser et hurler les foules sentimentales. Quand j'entends "faite du bruit" dans un concert je me demande pourquoi je suis venu : Ah oui pour écouter de la musique.

Electro Deluxe propose donc maintenant des chansons à la sauce funk.
Adieu la French Touch!  bonjour le Mainstream !

Pour être juste Il y a eu quelques vrai moments d'extase musicale, quand les musiciens ont repris leur territoire et qu'ils sont partis dans des chorus délirants ...mais ça n'a pas duré hélas.

Quand j'en faisais la remarque à un ami, il m'a rétorqué qu'il en fallait pour tout le monde ! ... euh comme pour les musiques de mariage ? :-)

Je hais les musiques de mariage !

JaZZmarc Ronchon

Thomas Faure (saxophone & programmation) / Vincent Payen (trompette)/ Bertrand Luzignant (Trombone) / Jérémie Coke (basse) /Arnaud Renaville (batterie) /Gaël Cadoux (claviers) / James Copley (Chant )

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Là j'y étais, mais ça c'était avant.


dimanche 11 octobre 2015

Stacey Kent la douce au Karavan

Le Vendredi 2 octobre 2015 Stacey Kent au Karavan de Chassieu

Bon d'accord je me suis endormi sur mon fauteuil à la première chanson. Oui elle nous gonfle avec Jim son petit mari qui joue du sax et qu'elle adore... Oui elle est shooté aux Bisounours MAIS, putain quelle voix.

Je me suis réveillé à la troisième sur un air de bossa et je n'ai plus fermé l’œil... Elle était toute petite à Marciac en 2012 la dernière fois que nous l'avons vu, perdue sous cet immense chapiteau vraiment pas fait pour ses frêles épaules. Godiche dans sa robe rouge.
Le Karavan de Chassieu lui sied beaucoup mieux, on aimerait même encore plus petit, à l'amphi Jazz par exemple, et puis après dans notre salon pourquoi pas ?

Son nouvel album The Changing Lights est un hommage à la musique brésilienne (Joao Gilberto, Carlos Jobim...) qu'elle affectionne depuis toujours nous dit-elle. Jim y joue du sax ténor à la Stan Getz ou de la flûte. Stacey a besoin de lancer sa voix sur un silence ou un accord de piano qui s'éteint. Le quatuor qui l'entoure (celui de la video ci-joint) le sait et joue le jeu.

Trois rappels plus tard Stacey s'est prêtée avec un plaisir non feint à la séance des dédicaces et nous l'avons même trouvé belle. Le charme nous a vaincu c'est certain.
Dans un article récent elle dit ne pas chanter tout ce qu'elle aime et par exemple dit admirer Steeve Tyler (Aerosmith...) et si Stacey Kent n'était pas celle qu'on croit ?

JC JazzBof