Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


mardi 26 octobre 2010

Un Doua de Jazz : Temime & Co

C'était la 17ème édition de ce festival Jazz organisé par les étudiants de la Doua, et j'ai honte mais je l'avais jusqu'ici somptueusement ignoré. Cette année il y avait du beau monde : Renaud Garcia Fons, Médéric Colignon et ce mardi 19 octobre Olivier Temime et son band les "Voluntered Slaves". Et alors la, avec François JazzBof Père & Fils nous avons passé un sacré bon moment.
Ils nous ont servi un Jazz Fusion et Jazz Funk jouissif à souhait celui qui fait aimer le Jazz même aux Monothéistes Rockeux que nous étions, aussi, il y a quelques années.
Ces esclaves du rythme ont déroulé essentiellement des compositions personnelles de leur dernier Album "Breakfast in Babylone" et avec 3 morceaux ils nous ont offert un hommage au roi de la pop Mickael Jackson: Superbe
C'est étonnant mais cette musique plus que toute autre, il me semble, est à consommer sur place, ( comme les bananes JC...). Je cherchais un morceau, pour illustrer ce billet, et ils me paraissent tous fades par rapport à ce que nous avons entendu, bon voici quand même leur passage aux victoires du jazz 2009


Cette soirée fut dense, en première partie, et je ne veux pas l'oublier Gérard Maimone (pianiste) a présenté son quintet et il était aussi de grande qualité. Le piano de Gérard Maimone est toujours très mélodieux, les morceaux sont courts et précis. Pour avoir une idée voici le lien vers son site suivre le projet Tcha ici
Un Bémol à cette soirée: Pas de bière non plus, les étudiants sont sérieux ils proposent des sodas. Organiser un festival de jazz sans bière...chercher l'erreur.
JazzMarc

dimanche 17 octobre 2010

Sarah Blasko : La douceur à Lyon

Chanteuse Australienne découverte sur le net,
J'aime bien sa voix et sa douceur
Elle passe à Feyzin à l'épicerie Moderne le 2 décembre. Avis

JM
Le 4 décembre 2010:
J'étais donc à l'épicerie moderne l'autre soir à Feyzin, écouter/voir Sarah Blasko
l'endroit est très bien, belle salle, bonne acoustique. Le concert de Sarah Blasko était très pro, très carré, des musicos expérimentés une voix divine, mais, mais... ça manquait de fantaisie, de spontanéité, de laisser aller... peut être qu'à force d'écouter du jazz j'attends maintenant de l'improvisation partout ou au moins des espaces de liberté qui nous sortent de l'enregistrement studio pour faire qu'un concert soit juste: Unique.
La première partie nous a donné l'occasion de découvrir : "Miss White and the dunken piano" un trio bourré de talent et pour le coup très fantaisiste qui part carrément dans tous les sens: Classique, Hip hop, jazz, rock, musique du monde ... a suivre forcément. Voici un aperçu
Prochain rendez-vous un soir: au club.
JaZZmarc Toujours

lundi 11 octobre 2010

Michel Portal & Jacky Terrasson à l'Amphi jazz

Après Vienne (avec JM), ambiance plus intimiste à l'Amphi Jazz avec Isa, pour retrouver Portal associé cette fois à Jacky Terrasson.
Mais pas d'ambiance club pour l'occas, trop de monde, rangées les tables... pas de bar non plus, merde ça démarre mal. Jacky arrive c'est un frappeur, veste en cuir rouge sans manches, biceps, jean noir et ceinturon, look plus rocker que jazzeux. Il revisite en entrée Caravan pendant que Portal se la ramène discret avec sa collection de sax, clarinette basse, bandonéon. Son superbe, comme souvent ici, pas de discours, pas d'entracte (pas de bière, merde quand même), presque 2 heures d'impro en plat de résistance, c'est souvent le jeune Terrasson qui dirige l'ancien qui lui jette des coups d'oeil furtifs et parfois étonnés. Jamais vu Terrasson, c'est du costaud, il sait tout faire, même les percus avec son piano, mais efficace, sans frime, pas comme certains qui se la joue je plonge dans le piano le cul en l'air et je fais des bruits bizarres. Le dessert est pour Portal, il nous le sert au bandonéon, à pleurer, il pleut sur Nantes de Barbara. Grand moment de jazz. La saison démarre pas mal finalement. Fait soif quand même.....

JC JazzBof

mardi 28 septembre 2010

Pacifique 231- Raphael

Les billets sur des chanteurs français sont rares sur ce blog, cependant le dernier disque de Raphael m'a fait tendre l'oreille et plus que ça.
Avec ce nouvel opus nous sommes loin du chanteur romantique, mais plus près de l'artiste torturé à fleur de peau. Cette album est noir comme sa pochette.
"je hais les dimanches", "ce doit être l'amour" et "je détruits tout" sont des titres particulièrement sombres. On sent clairement l'influence d'Alain Baschung dans les arrangements, la façon de chanter et les thèmes.
J'adore le coup de sabot à Renaud qui désormais aime tout le monde:
"Mon pote Renaud tu nous manques tant putain
Réveille toi car la France
C’est devenu salement déprimant
Depuis qu’t’es parti en vacances"

Et terminal 2B qui ouvre l'album est magnifique
"Je t'envoie une carte d'anniversaire
car je n'ai plus 20 ans..."

A l'écoute en entier
ici
JM

dimanche 29 août 2010

Retour au Punk

Faire sa rentrée-concerts le 25 août, c'est rare ! Et commencer par un concert
au Kao,encore plus rare ! Mais le comble, c'est d'y voir une icône du mouvement punk, le leader du célébrissime groupe de San Francisco les Dead Kennedys, je parle bien sûr de l'inénarrable Jello Biafra. Je tiens à la disposition des Béotiens qui auraient laissé passer cette comète sans la voir le fameux CD "Live at the deaf club" paru chez Manifesto Records, L.A., en 2004. Moi, j'écoutais les Dead Kennedys à la fin des années 70, quand Jello éructait "California über alles" contre Ronald Reagan, gouverneur de Californie, qui allait devenir ce que vous savez en 1980. Bref !Pas un jeunot, le type, mais toujours aussi engagé ("I won't give up !" chante-t-il en rappel).Une énergie débordante, des grimaces à faire pâlir le mime Marceau, Jello Biafra balance ses pamphlets contre le racisme, la société informatisée, les prisons privées, la guerre en Irak , soutenu par un mur sonore de guitares et un batteur loin d'être un manchot.Dans la salle,ça pogote un max, ça s'enflamme sur "California über ...", sur"Straight A's", sur "Holiday in Cambodia".Y'a même des soli de gratte pas dégueus.Bref ! Un grand soir pour le rock.Mon seul regret a la sortie, c'est de n'avoir pu voir ce type trente ans plus tôt ...

California Uber Alles

Francois PunkBof

vendredi 30 juillet 2010

Citations

A la recherche d'une citation pour afficher à l'entête de ce blog, j'ai retenu celle de Nietzsche qui claque bien, mais j'en ai trouvées d'autres, voici celles que j'ai retenues. Si vous en avez d'autres en tête, partageons les!
> L'amour de la musique mène toujours à la musique de l'amour... [Jacques Prévert]
> Il y a trois choses que j'ai beaucoup aimées sans rien y comprendre : la musique, la peinture et les femmes.[Bernard Fontenelle]
> La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore.[Stendhal]
> La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer ce silence. [Miles Davis]
> La musique la plus extrême est le silence de la bouche aimée. [Gerardo Diego]
> La musique. C'est un cadeau de la vie. Ça existe pour consoler. Pour récompenser. Ça aide à vivre. [Michel Tremblay]
> La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots. [Richard Wagner]
> Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler. [Jim Morrison]
JaZZMal

vendredi 23 juillet 2010

Mark Knopfler : Nuit de fourvière 21 juillet

Le concert de Mark Knopfler était excellent, même si le "guitar hero" semble un peu fatigué : il joue assis, a la voix qui flanche parfois et aligne ses notes un peu moins vite qu'avant . Musicalement très bon : pas un larsen, une balance hyperrèglée, 7 musiciens complices . Une musique proche du folklore celtique : violon, flute, accordéon, mandolines sont sollicités .Et ce son de guitare unique qui ponctue les mélodies.Après trois quarts d'heure,la foule chante spontanément un "ohé ohé ohé oho" plus proche de Gerland que de Fourvière. Le maestro reprend le chant des supporters à la guitare ,puis il attaque "Sultans of swing" : le public s'emballe.Une demi-heure plus tard, en point d'orgue, un "Telegraf road" émouvant. Après le long solo, la foule est en délire. Les musiciens saluent; rappel frénétique. Ils reviennent pour une petite demi-heure, nous interprète entre autres un extrait de Sultans of swing "So far away".Les coussins volent.Le public est debout.Il est presque minuit et il n'a pas plu.
Détail étonnant :on pouvait se procurer à la sortie une clé USB retraçant le concert à condition de l'avoir réservée par un bon avant le concert. Je l'ai réalisé ce matin, en déchiffrant un des flyers distribué à l'entrée que j'avais empoché machinalement.Une nouvelle façon de vendre la musique ?
Allez ! Bonnes vacances.
En 2005 au Royal Albert Hall "télégraph road": il était debout

François Jazzbôf

vendredi 16 juillet 2010

Sophie Hunger : coup de foudre

Waoouh, c'est beau


Le vent nous portera


"Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destins
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?
Le vent l'emportera

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera
Tout disparaîtra mais
Le vent nous portera "

JaZZMal

mercredi 7 juillet 2010

Jazz à Vienne- 30 ème



L'anniversaire: Parade du 4 juillet
Vienne est une ville magnifique, en juillet, pendant le festival de Jazzzzz c'est encore mieux.Ce dimanche à l'occasion du 30ème anniversaire les personnages des affiches du festival défilaient dans la rue Grenouilles, lapins , négresses avec une guitares sur la têtes etc.. Tout ce petit monde dansaient et déambulaient sur des rythmes endiablés. Moi ce qui m'a plu le plus ce sont ces Femmes Fantasmatiques perchées sur des échasses qui ponctuaient chaque nouveau tableau.
Plus de photos ici
Soirée du 5 juillet Michel Portal
Un petit jeune de 75 ans nous a donné une leçon d'enthousiasme, et de jazz inventif.Il est arrivé, grave, on le sent attentif, à son age il semble inquiet de bien faire. Nous nous avons été vite rassuré,tous les musicos sont du tonnerre. Deux d'entre eux m'ont particulièrement impressionné : à la trompette Ambrose Akinmusire, "sors de ce corps Miles!", et Nasheet Waits à la batterie qui plus d'une fois maintient la cohésion du morceau de bout en bout. Ce batteur à un son proche d'un percussionniste sud américain.Michel à la fin était rassuré, il affichait un grand sourire d'adolescent.
Soirée du 5 juillet Manu Katche
Bon OK nous étions venu, avec JC, voir en priorité Manu Katché à la perspective d'écouter sur scène son dernier Album "Third Round" qui est superbe. La soirée était vraiment à la hauteur de nos espérances. Il n'a joué que 3 morceaux de son album mais La totalité de sa prestation était super. Le son scandinave du sax,Tore Brunborg nous a ravis,et Sylvain Luc à la guitare est venu compléter le dispositif sur un des morceaux phare de l'album. Magnifique.
Voici le morceau

Découvrez la playlist Manu Katche avec Manu Katché
Soirée du 7 juillet Diana et Elvis Krall Costello A oublier
Soirée à oublier, heureusement j'étais invité, mais là les amoureux du jazz n'étaient pas à la fête. Les arènes étaient pourtant en surbooking, La belle Diana est passée étonnamment en première partie. Pas très bavarde, elle a bien marmonné quelques phrases destinées à être sympa. Sur scène c'était "Quiet Night" mais par contre en ville on entendait les autres orchestres qui beuglaient pendant les morceaux calmes, ceux que je préfère de la diva. C'était gâché, voir grotesque.
Elvis Costello nous à fait de la musique de Cowboy celle des bouseux de l'Amérique profonde, et ça m'a gonflé assez vite. C'est un touche à tout alors pourquoi pas une prochaine fois avec de la vrai musique. C'est lui qui a écris "Almost blues" merde. Oublions
JaZZMaL

vendredi 2 juillet 2010

Galliano aux nuits de Fourvière 29 juin

Cette semaine, nous avons vu et entendu Richard Galliano à Fourvière :
formidable ! Au début, les 5 premiers morceaux, il joue Bach, accompagné par un quintet à cordes ( 2 violons, 1 alto, 1 violoncelle, une contrebasse). Il a retranscrit les partitions de clavecin ou de hautbois sur son accordéon.C'est simplement beau.
Puis il enchaîne sur ses compositions ou d'autres d'Astor Piazolla (qui, explique-t-il, a été convaincu de devenir musicien pro en entendant des airs de Bach au piano dans une cour d'un ghetto de New-York où il vivait enfant).Nous sommes assis dans l'odéon, c'est convivial,l'acoustique est excellente.Le public est conquis (trois rappels, pas moins !).Dans le dernier rappel, il joue la mer et le vent, et une mélodie poignante de nostalgie.Les coussins volent? Il se retire. Un grand monsieur nous a honoré de sa présence, qui a joué avec Greco, Nougaro, Marsalys et consorts. Florence est enthousiaste. Moi aussi.


Découvrez Richard Galliano inspiré par Bach sur Culturebox !
Francois JazzBach