Ça c'est la question qu'on se pose avant la première écoute de la dite galette toute chaude sortie du four ?
Et oui c'est assez incroyable mais effectivement à l'écoute on croirait bien des compositions Rock de King Crimson ou de Led Zeppelin réinvestit par le trio jazz mené par Pierrejean Gaucher comme dans le précédant album qui revisitait Dinosaur ou Kashmir.
On retrouve le style des compositions des groupes de rock progressif des années 70 associé à la liberté qu'offre un groupe de jazz ambitieux, de talent.
Les mélodies sont léchées, parfaitement bien écrites laissant quelques espaces d'improvisation sur le disque et potentiellement beaucoup d'autres à exploiter sur scène. Chic!
L'association de la guitare de Pierrejean Gaucher et du violoncelle de Clément Petit fonctionne magnifiquement,ces deux là ont composé l'album ensemble ceci expliquant sans doute cela.
Clément Petit assure tantôt les partitions de basse avec son instrument,solos endiablés y compris, et tantôt les envolées lyriques avec son archet. J'ai pensé à cette autre groupe de rock progressif anglais des années 70 Jethro Tull dont le leader envoyait ses solos a la flute traversière.
Au final on trouve dans cette album beaucoup de créativité de recherche de sons.
Avec un titre aérien comme "page blanche" le dernier de l'album je ne suis aucunement inquiet : l'inspiration ne manque pas !
Pierrejean Gaucher : guitares / Clément Petit : violoncelle / Cédric Affre : batterie, percussions
JaZZmarc
Sur Jazz-rhone-alpes.com retrouvez un autre billet sur cet album de Gérard Brunel et les autres chroniques de la semaine.
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