Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


samedi 22 octobre 2011

An Evening with Pat Metheny and Larry Grenadier at the Blue Note in NYC














Une chance d’avoir pu entendre Pat Metheny dans ce célèbre club de NY ce 16 octobre, c’est une star ici (17 Grammy Award), nous étions serrés comme des sardines dans une boite (de Jazz) et les fans new yorkais étaient là (nos voisins de table étaient de Long Island et venaient le voir sur scène pour la 20éme fois, moi je leur ai dit que j’avais vu Larry Grenadier… 2 fois, ils m’ont regardé bizarrement) Un mot sur le club, c’est sans doute pas ici que naissent les talents (il y a bien d’autres salles ici pour ça) mais les Grands y sont programmés toutes les semaines, il y a bien sûr un magasin à l’étage pour les gadgets, les affiches et albums de l’artiste du moment… c’est pro, le personnel est super agréable et attentionné et finalement mieux que ce que je pensais au niveau de l’écoute. On m’avait dit le public Américain peu à l'écoute des musiciens, ce ne fut pas le cas, ce soir là en tous cas.
La scène est petite, encadrée de rideaux bleus, le décor est étrange (on imagine une série d’ampli de différentes tailles recouverts de tissus noirs….mystère). Le premier morceau est un titre de Brad Meldhau peut-être un clin d’œil à son partenaire du soir Larry Grenadier (qui fût son bassiste), d’entrée la technique de Metheny (guitare Jazz) est mise en évidence, ébouriffante comme sa tignasse, Larry accompagne mais dès le premier solo, on comprend qu’il n’est pas là que pour ça (mon voisin New Yorkais me jette un œil…et oui mon pote), la technique est là aussi, j’aime beaucoup ce bassiste, discret et mélodieux.
Les morceaux plus anciens s’enchaînent, j’ai retenu Games et Questions and Answers, ambiance très intimiste, les deux musiciens échangent, Pat Metheny grimace beaucoup, vivant pleinement sa musique, Larry est plus réservé et studieux. Pat Metheny nous fait un défilé de guitares en changeant pratiquement à chaque morceau, et d’ambiances par conséquent (du Rock à la Bossa) à l’image de sa carrière.
Une première surprise avec l’arrivée d’une guitare 42 cordes !! (Pikasso) plusieurs manches, un truc de fou, Metheny improvise, tout seul car il assure aussi la basse.
Deuxième surprise, Pat Metheny attaque un morceau avec des loops, puis les tissus du décor tombent les uns après les autres, découvrant un Glockenspiel, des bouteilles plus ou moins remplis d’eau, un accordéon, une batterie, un clavier… tout cela guidé par sa guitare. J’ai découvert son projet « orchestrion » sur son site où il explique avoir fait appel à des logisticiens et mécaniciens de renom. Un homme orchestre des temps modernes. La basse de Larry est tout de même là, et c’est quand même mieux que des poum poum poum…

Sur le rappel Pat Metheny revient seul avec une guitare acoustique pour revisiter And I love Her (choix pas évident à première vue) et nous offrir un beau diamant. Parait-il que son dernier album « What’s all about » est entièrement de cette trempe. Je l’achète demain. See you soon gentlemen.

JC JazzBof from NYC

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