Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


samedi 26 mars 2011

Eric Legnini & Krystle Warren : Ma pénitence

Le jeudi 24 Mars au théâtre des Pénitents à Montbrison.
Ma pénitence ce soir là : me régaler les oreilles, manifester mon contentement en tapant des mains,voir plus si affinité, et penser à l'écriture d'un billet de cette soirée pour Jazz-Rhône-Alpes, dure soirée en perspective.
Première surprise, le Théâtre des pénitents est une ancienne chapelle transformée en théâtre depuis une quinzaine d'année; il a gardé une très belle façade d'origine .Du Jazz dans une église c'est original.
L'ambiance ce soir est plutôt du genre cinéma de quartier, la taille de la salle en est l'illustration soit un peu plus de 200 places et ce soir bien sûr c'est plein, car Eric Legnini est venu présenter son dernier Album "The Vox". Deuxième surprise le concert commence seulement avec le trio fidèle : Franck Agulhon à la batterie et Thomas Bramerie à la basse... seulement car sur l'album Eric Legnini s'est entouré, en plus, d'une section cuivre et de guitares électriques et que dans une telle salle ça aurait pu "pulser" du tonnerre, mais bon. Çà commence plutôt plan-plan par un ancien morceau "Daahoud" le doute s'installe... et puis dès le deuxième morceau le trio déroule le nouveau répertoire et alors, alors oui tout va bien.
Eric Legnini semble toujours avoir un jeu facile,au piano ou au Fender Rhodes, ça roule, c'est du jazz virtuose et joyeux. Le trio fonctionne merveilleusement et cette entente est a son apothéose avec un morceau comme "London spot" ou Franck Agulhon nous montre toute l'étendu de ses variations à la batterie et ou chacun participe en osmose à cette pièce particulièrement syncopée. A l'écoute d'un morceau comme "Black président" on est cependant frustrés de l'absence de la section cuivre, ça manque du punch promis par la version studio.Pour la deuxième partie du spectacle Eric Legnini présente la chanteuse Krystle Warren qu'il a rencontré lors d'une émission de Manu Katché "One Shot Not". Krystle Warren est un petit bout de femme au look Garçonne avec sa casquette et ses grosses lunettes, elle a la puissance des plus grandes et pourtant son attitude est pleine d'humilité, elle ne se met jamais face au public et ne le regarde presque pas. Elle ne mesure peut être pas encore la force qu'elle dégage. Elle vient de Kansas city et plutôt de la musique folk américaine.

Elle a signé avec Eric Legnini quelques morceaux de "the vox" et son intrusion dans le jazz ressemble au cheminement de Joni Mitchell, à qui elle fait un clin d'œil appuyé avec la chanson "Canyon Lady". Ce titre dégage une forte émotion sur scène elle y joue de la guitare acoustique, c'est un peu le titre qui fait la synthèse entre les deux univers du jazz et du folk. Au final beaucoup de moment forts lors de ce concert, les artistes sont rappelés par deux fois notamment pour une reprise du standard "Where is the love" de Donny Hathaway. Alors on est pressé de les revoir avec l'armada au complet.






JaZZmarc

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