Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


dimanche 18 janvier 2015

Fatih Akin "the cut" : Un réalisateur qui a des couilles


Une bande originale très guitare électrique de Alexander Hacke accompagne le premier film sur le génocide arménien réalisé par un Turc, Fatih Akin, que les critiques se plaisent à éreinter.

 C'est vrai que Fatih Akin est un Turc d'Allemagne,ou plutôt un Allemand d'origine turque ; vrai aussi que son film "the cut" prend paradoxalement moins aux tripes que "Head on" ou " De l'autre côté", les deux autres volets de sa trilogie. Mais quand même !

C'est le premier film où je vois une reconstitution du génocide arménien de 1915.

Avec de multiples conseillers historiques ( ce qui fait qu'on retrouve ce qu'on a pu lire dans les livres d'histoire sur le sujet).Avec Le talent de Mardik Martin, le scénariste de "Mean Streets" de Scorcese ( à qui Akin rend d'ailleurs hommage à la fin du film). Avec plusieurs langues originales (arménien, turc, espagnol, anglais). Même si Tahar Rahim est quant à lui muet.

Et il parait qu'en septembre le film a réussi à passer dans 24 salles en Turquie malgré les menaces des ultranationalistes.Alors, je trouve les critiques un peu durs de faire la fine bouche, surtout dans le contexte actuel.

D'accord, c'est très classique comme mise en scène. Mais au moins, le film existe !




                         François Filmbôf




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