Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


samedi 26 janvier 2013

I fell in love with Golshifteh Farahani

" I fell in love with the actress". Ces paroles de la chanson de Neil Young "A man needs a maid" traduisent à merveille mon état d'esprit aujourd'hui.
L'actrice? Elle est iranienne et s'appelle Golshifteh Farahani. Je l'avais vue une première fois dans l'excellent film "A propos d'Elly" d'Ashgar Farhadi (elle joue le rôle de Sepideh).
Et puis... J'ai vu "Mensonges d'Etat" de Ridley Scott, un blockbuster hollywoodien où Golshifteh tenait son rang face à Leonardo Di Caprio.
Et dans ma voiture, un jour de janvier, j'écoutais François Bunel interviewant une autre Iranienne,Nahal Tajadod,sur son dernier livre "Elle joue". "Elle", en fait, c'est Golshifteh qui a raconté sa vie à Nahal.
J'ai lu le livre et je suis resté admiratif devant le courage et la ténacité de celle qui , sous la plume de Nahal, s'appelle Sheyda. Alors j'ai consulté la filmographie de Goldshifteh,cette jeune femme qui vit en exil à Paris parce qu'elle a osé découvrir ses bras et son visage aux yeux du monde entier lors dela première du film de Ridley Scott.
Et j'ai commandé "Si tu meurs, je te tue" d'Hinner Saleem en DVD.
Depuis que j'ai vu ce film, ça y'est : je suis platoniquement amoureux d'elle.
Car,comme le dit Neil Young :" she was playing a part that I could understand."

François Cinébof


Mise à jour du  7 mars 2013
"Syngué sabour". Non ce n'est pas un titre de CD, mais celui d'un film tourné par un écrivain sur son proplre livre. Atiq Rahimi met en scène une jeune afghane obligée de veiller son mari plongé dans le coma en pleine guerre civile, à Kaboul. Le film a été tourné au Maroc et l'actrice pressentie pour le rôle principal est ... GOLSHIFTEH FARAHANI. Si vous êtes de ceux qui admirent cette jeune actrice iranienne exilée dans notre pays, n'hésitez-pas ! Pour son sourire, pour sa grâce, pour entrevoir son corps pudiquement nimbé de pénombre quand elle se purifie d'un acte sexuel auquel on l'a forcée ( mais que le
réalisateur ne fait que suggérer), pour cette larme fugitive qui perle au coin de sa paupière droite, pour la plénitude de son regard au plan final. Nul doute qu'une adaptation au théâtre serait une réussite elle-aussi et que Golshifteh pourrait en avoir  la vedette.
François Filmbôf

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