A l'occasion de la coupe du monde ?... ça m'a fait du bien de réécouter cette version de Cake la meilleure selon moi, rock'n roll décontracté, un rien désinvolte.... I Will survive JeanMalrock
J'aime bien cet endroit, peuplé uniquement d'amoureux de la musique: à la billetterie, au bar ...
Ce soir j'avais envie de découvrir, à 5€ la place et 2,5€ la bière pourquoi s'en priver.
Bonne pioche pour cette soirée!
Matthieu Donarier à la clarinette et Poline Renou au chant et au clavier présentaient leur projet commun: Kindergarten
Nous étions une vingtaine de privilégiés dans la salle, et les 2 compères étaient eux aussi au milieu des spectateurs. Si bien que cette musique déjà intimiste en était presque impudique. La voix de Poline, surtout, une mélopée la plupart du temps, des soupirs, des expressions de joie, de plaisir ou de tristesse: envoutante
Je n'avais, par ailleurs, pas entendu jusqu'à là de tel sons sortis d'une clarinette.Une clarinette qui percute par exemple ou qui sample comme un synthé: Grosse maitrise
La voix est utilisée souvent comme un instrument à part entière qui part en solo ou reprend le thème du clarinettiste pour que ce dernier s'enflamme pour son propre solo. Bref un projet très original et prometteur.Un petit aperçu
JazzMarc
Le nouvel album de Brad Mehldau, Higway Rider est un monument. Peut être suis je bon public en ce moment mais je trouve que que Brad Mehldau suit des projets ambitieux très excitant.
Avec ce disque je me réconcilie avec l'industrie du disque 2 CD de cette qualité pour 14E ça va.
Le son est très bon, la recherche de sons et d'ambiances est toujours présente, pas de facilité: Orchestre symphonique, ou ambiance intimiste, rythme flamenco...
Brad a retrouvé la ligne artistique de Largo (2002) avec le batteur d'exception Matt Chamberlain le même producteur Jon Brion et le même style de mélodie.
Et pour mettre tout le monde d'accord c'est Joshua Redman qui assure au sax.
Toutes les compostions sont originales, pas de reprises.
Et cerise sur le déjà gros gâteau un morceau divin dédié à Elliott Smith un de mes songwriter préféré que j'ai présenté avec la sélection "album posthume"; car Eliott Smith a été une étoile filante mort en 2003 à 34 ans après avoir trouvé un couteau planté dans son ventre.
JaZZmarc
Le rendez vous d'Avaulxjazz fait plaisir, il marque le début des festivals de l'année, je tenais à aller à cette soirée essentiellement pour Mainierie Ex leader des Steps Ahead, et pour m'enivrer et me perdre dans une longue soirée de chorus puisque trois formations étaient annoncées: Bonne pioche globalement Sauvé par le jazz, La première formation: le Trio "Alefa" avec comme leader Céline Bonacina une jeune fille au sax. Ils ont été lauréats l'année dernière au tremplin Rézzo de Jazz à Vienne, et effectivement il y a là beaucoup de potentiel. Elle me fait penser forcément à Sophie Allour, un petit brin de fille avec un sax baryton presque plus gros qu'elle. C'est très péchu, beaucoup de recherche de son, et des ambiances variées. Très bonUne claque italienne La claque est venue d'où on ne l'attendait pas. Une formation en quartet totalement italienne. Le leader Francesco Bearzatti joue de la clarinette et du sax, les autres instruments trompette, basse et batterie. On sent tout de suite la maîtrise complète de leur art, ils sont faciles, et visiblement prennent beaucoup de plaisir à jouer. Les ambiances mexicaines,Tsigane, rock se succèdent. C'est gai, du jazz qui ne se prend pas la tête et qui donne le meilleur c'est tout.
Retour difficile J'attendais Mainieri en pensant au groupe mythique de Steps Ahead, et en me faisant une joie d'entendre du vibraphone ce qui est rare. Bon j'ai déchanté, retour difficile du champion. Cela donne un jazz engoncé, mou, académique. Aller s'était tard et peu être plus difficile, mais enfin je n'étais pas le seul à m'ennuyer. Le pianiste Bugge Wesseltoft n'a rien relevé ses interventions étaient sans imagination, le batteur taper dur sans trop de nuance et pour Mainierie on avait du lui mettre que des notes bleues sur son vibraphone aussi c'était quand même indigeste. Ils ont, à un moment, joué un standard éculé "Nature Boy" joué sans créativité...c'est le moment que j'ai choisi pour me sauver. Moralité il ne faut rien attendre des grands papes du jazz sur le retour et être plus vigilant vis à vis des Italiens au jazz et au foot comme ailleurs. JazzMarcisBack
Gustavsen c'est mon chouchou, bon Cette fois il a abandonné son trio ( piano, basse, batterie) pour une formation avec voix Kristin Asbjornsen: sublime, et sax Tore Brunborg (non sans rappeler le son de Garbareck) alors la je suis comblé. Décidément le jazz scandinave est au top.
« Il monta le son, la musique tourbillonna en griffant l’air de l’appartement. Il marchait en cercles, réfléchissait, ses pensées déchiquetées par la musique se libéraient, se recomposaient en partie, parfois en totalité. John Coltrane, the Father and the Son and the Holy Ghost. Les émotions et les pensées refusent de se laisser peaufiner, échappent à la symétrie, à quelque chose qui serait beau en surface. Quand les sax tenor de Coltrane et de Pharoah Sanders errent chacun sur son chemin de folie, ce n’est qu’un bout de chemin en route vers la totalité. C’est comme la mer, pensa-t-il, comme les vagues qui cassent en surface, mais la mer est toujours une, toujours en mouvement. Si je veux résoudre cette affaire, je dois penser dans la dissonance, l’asymétrie » Åke Edwardson, né le 10 mars 1953 à Vrigstad au sud de Jönköping (Småland), est un journaliste et un écrivain suédois de romans policiers. Il est considéré comme le successeur de Henning Mankell, ses livres ont été traduits dans plus de vingt langues. Il habite à Göteborg sur la côte occidentale de la Suède. Je viens de lire son premier polar Danse avec l’Ange et commence Un cri si lointain, et c’est une très belle découverte (pour moi). Son personnage principal, Erik Winter, est commissaire (sans illusion) à Göteborg , il écoute beaucoup de Jazz (Coltrane en particulier) et fume des cigarillos. Son écriture est poétique et nous décrit à travers des enquêtes très bien construites (fausses pistes, indices…), un modèle social suédois assez loin de ce dont on nous rebat les oreilles. .. Il y a 9 titres dispos chez 10-18, le dixième et dernier de la série est prévue en 2010. JCJazzBof
ça faisait une éternité que je n'avais pas mis les pied à la bourse du travail, la salle est toujours très désuète, avec des personnes qui nous placent et les chaises rondes et rouges style rétro...j'ai un mauvais pressentiment. Je repense au concert de 1977 au palais des sport de Gerland, un de mes meilleurs souvenir de concert
Bon, retour 32 ans plus tard, et ça fait mal. Le début du concert est catastrophique la sono est mal réglée, ils ne sont pas vraiment synchro. Steve Howe à la guitare est un peu engourdi, au clavier Christopher Wakeman est transparent, Chris Squire à la basse fait du gros son style c'est moi le boss. Le chanteur Benoît David nous la joue gentil saltimbanque qui sautille. Je m'enfonce dans mon siège Serait ce le concert de trop ? Ils ont même saboté Onward extrait de Tormato Et puis Steve Howe fait le break avec son traditionnel moment de solo à la gratte sèche c'est très bon, et le groupe revient avec un morceau de Fragile "south side of the sky" putain ça le refait ! et ça devient meilleur, on entend clairement le clavier, Steve commence à être chaud ... la nuit est à nous. Le répertoire que du très vieux ;The Yes Album, Fragile, Close to the edge, Drama, et bien sur "Owner of lonely heart". Manu m'a demandé d'être objectif, et qui aime bien châtie bien, c'est quand même mon groupe culte des années 70, mais visiblement le public est complément acquis et les fans sont sans réserve : l'amour rend sourd aussi. Il fallait y être c'était mon dernier concert de Yes ..en date à quand le prochain avec le magicien Jon Anderson ? A la fin du concert un type me tape à l'épaule, Jean-Marc? c'est moi Eric F. on était au lycée ensemble, ça fait plus de 30 ans que nous ne nous étions vu et étions ensemble au concert de Yes en 77,.. super soirée à Bientôt Eric. JeanMarocK
TONY LEVIN m'a serré la main ! Sans dec ! C'était hier soir, au Transbo. Quelle ne fut pas ma surprise, arrivé en retard, de réaliser que le type rasé et moustachu qui assurait la 1ère partie de Porcupine Tree, c'était Tony Levin himself, avec son nouveau groupe "Stickmen" (Michaël Bernier Chapman, stick and vocals / Pat Mastelotto , drums).A l'issue du dernier morceau ("Elephant's talk"), Tony annonce qu'il va dédicacer après le concert. Je salue mon ami Michel (qui m'annonce que j'ai raté une reprise de "Red" de King Crimson) et cours à la dédicace. Tony, décontracté, au milieu de 5-6 pékins. J'achète son dernier opus (10 euros)et m'avance vers lui. Dans mon meilleur anglais, je dis : "I'm so sorry. I was late and I just heard your two last tunes".Puis j'embraye, je lui explique que je l'ai vu plusieurs fois jouer avec Peter Gabriel et même King Crimson. Que j'ai un disque live de lui avec son groupe enregistré à Woodstock (U.S.A.). Il me répond qu'il ne voit pas lequel. J'explique, celui où il reprend du Crimson, du Peter Gab et des morceaux persos. Là ,il a l'air de mieux situer. Puis je conclus en lui disant : "I will tell a friend who is music player I met you ( je pensais au bassiste qui enseigne la musique dans mon bahut). He will be very astonished ! (j'avais mobilisé toutes mes connaissances en anglais)".ET là, il me tend la main en ajoutant "you're very kind ! Thank you !". Mon taux d'adrénaline a explosé. A l'heure qu'il est, je ne me suis pas encore remis.Je suis Levinement heureux Et puis PORCUPINE TREE C'était fort. Dans tous les sens du terme : la technique musicale, les décibels, l'illustration visuelle du concert.Sur scène, en plus de Steven Wilson (mince, cheveux longs, l'air grand étudiant), officient quatre autres musicos (basse, guitare, claviers- Richard Barbieri- et batterie - Gavin Harrison). En première partie, ils jouent tout le premier CD du dernier opus , "The incident", donc le morceau eponyme (environ une heure), avec une alternance de pièces mélodiques et d'autres très noisy. Puis, après un entracte minuté de dix minutes (compte à rebours affiché sur l'écran scénique), ils reprennent avec un florilège de morceaux de leur abondante discographie (entre autres, "Fear of a blank planet" et "In absentia"): là, ça tape plus fort encore (métalprog comme dit Michel),ça flashe un max. Je ne connais que deux ou trois titres , donc je suis moins dedans. Apothéose du rappel (un truc d'In absentia, encore).La seconde partie a duré une heure.On sort lentement (la salle était pleine comme un oeuf). C'est bon de respirer l'air frais après celui saturé de sueur et de respiration du Transbo.
Francois HQSMTL (L'homme qui serra la main de Tony Levin)
Le Vendredi 13 novembre C'est bon de retrouver l'Amphijazz, pour une nouvelle saison. La soirée avait pourtant mal commencée, j'avais pris ma place par Internet, et arrivé au guichet on me dit que j'ai bien réservé mais pour la soirée de Jeudi et c'était hier, et ce soir c'est complet au revoir Monsieur...après un peu de stress on me propose une place debout à l'arrière...Ouf J'ai bien passé le premier set debout et c'était bien, et le 2ème autour d'une bière avec JC Jazzbof & co et c'était mieux. Musicalement ça a démarré très fort après un petit solo de Dédé (batterie),Sylvain Beuf (Sax) et Julian Olivier Mazzariello claviers(Fender Rhodes)interviennent pour un morceau d'enfer de Sylvain Beuf. Le trio fonctionne bien, on sent une forte complicité entre les 3 compères.Sylvain Beuf est très convaincant dans ses solos, et le jeune Julian très prometteur. Dédé est très efficace à la batterie il a souvent 1 baguette différente dans chaque main et il est très sympa , très simple. Outres les compositions des trois musiciens présents il reprennent des morceaux de Batiste Trotignon,et Duke Elingthon A la fin Dédé et fatigué il le fait savoir clairement... Une belle soirée de jazz quoi ! C'est quand la prochaine ? JazzMarc
Je ne l'ai pas encore vu, mais ce film m'intrigue.Voilà le début de la critique par Télérama
"Un soir au club, donc, un homme éteint, attendu au loin par une épouse et un fils, rechute dans la grande passion de sa vie, le jazz (il était un pianiste fameux), et en même temps dans l'alcool, et en même temps dans l'ivresse amoureuse. C'est comme une brèche qui s'ouvre, une digue qui cède, pour quelques verres, quelques accords, pour la voix d'une chanteuse locale qui le reconnaît, l'encourage, l'attire....
Pour aller le voir il faut viser: 1 salle à lyon, le comédia, une séance pour le moment dimanche 29 novembre à 20h30.
François JazzBof
J'y étais: Merci François J'ai trouvé ce film magnifique, la note bleue est tenue effectivement dans bout à l'autre.Un homme qui se retrouve dans une boîte de jazz pour un soir et ç'est peut être : une simple parenthèse dans sa vie, ou le moment de faire des choix ou alors la fin d'autre chose. En tout cas il va s'enivrer de musique et d'alcool, comme on se perd ou rêve de se perdre dans la musique. "Let's get lost" n'est pas très loin. En plus il trouve l'amour ou un mirage d'amour.
La bande son est superbe, je vais chercher le CD, qui sait ça sera peut être un coup de coeur 2009.
JazzMarc