Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


jeudi 1 mars 2012

Trombone shorty au KAO : Jazz Super vitaminé

Le 28 Février au Kao,
Le Kao avait fait le plein en accueillant Trombone Shorty ce soir là, un public plutôt jeune avec beaucoup de fans connaissant le répertoire sur le bout des doigts et réagissant au quart de tour. Trombone Shorty a, de toute façon, conquis tous les publics avec son show super-vitaminé. Et ça démarre à fond de cale, avec un jazz funk nerveux associé à une imagerie de concert...rock.Il parait que ça s'appelle du Supafunkrock!

Nous sommes loin du jazz du Jazz traditionnel de la Nouvelle Orléan, d'où vient Trombone Shorty. A sept sur scènes ils mettent le feu au Kao. Le band est constitué de 2 saxophonistes plutôt sages (pour la caution New Orlean traditionnelle), un batteur cheveux au vent type bucheron rockeux, un percussionniste et un bassiste qui font des grands gestes, bon tout ça c'est pour le look.
J'ai trouvé, Peter Murano, le guitariste très convainquant, quand il pose la rythmique ou dans ses soli rock. Et puis il y a Troy Andrews, de son vrai nom, au trombone, trompette et chants. Oui, il nous la joue showman, lunettes noir, biceps en avant, attitude rockstar, mais, mais, mais...: il a vraiment du talent ce garçon. Il dégage une énergie folle, on se demande s'il n'est pas branché directement sur le secteur. Même au chant il assure plus qu'honorablement, dans les différents climats qu'il installe: Funk, Ska, Reggae...
Il intègre dans son spectacle une démonstration de "souffle continu" à la trompette: le maintien pendant au moins 3 minutes d'une série de notes, c'est tout simplement bluffant.
Pour le répertoire les morceaux sont pour beaucoup tirés des son dernier CD sortis en 2011 "For True", avec quelques tubes en puissance comme "Encore" ou "Craziest things"

Shake Your Booty, c'est un déluge de sons qui font bouger les popotins, et sa remue pas mal dans le public, et tout le monde reprend : Encore Replay, Encore Replay...

Bon le bucheron a fini par par faire exploser une partie de sa grosse caisse, sans conséquence sur le spectacle, et tout ça finira en fanfare, et ce n'est pas qu'une image.
Au troisième rappel tous les musiciens se mettront en fil pour un pot pourri de grand standards qui doivent tourner en boucle en Louisiane : "When The Saints Go Marching", "Every body, needs somebody": back to roots au final.

Troy “Trombone Shorty“ Andrews : trombone, trompette,chants / Michael Ballard : basse/ Peter Murano : guitare / Dan Oestereicher : saxophone baryton / Joey Peebles : batterie / Dwayne Williams : percussion / Tim Mc Father : saxophone ténor
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.

JazzMarc

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