Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


mercredi 5 août 2015

Sophie Hunger aux Nuits de Fourvière

Le jeudi 30 juillet au Théâtre romain de Fourvière.

Le plus difficile c'est d'arriver; il faut se hisser au sommet de Lyon un soir de semaine, jouer des coudes pour atteindre sa place et ouf c'est bon on y est ... Dieu que ce site est beau, la lune est posée sur le toit de la scène comme pour nous souhaiter la bienvenue.

Ce soir ce sont des retrouvailles très attendues avec Sophie Hunger,
elle nous avez enthousiasmés lors de son passage à l'épicerie moderne en janvier 2013 (voir ici).
La voilà sur une scène à sa dimension qu'elle retrouve après son premier passage il y a 5 ans.
Ce soir elle nous présente son dernier opus: Supermoon et il est accueilli pour l'occasion par une super pleine lune.
Une première écoute distraite du CD n'avait pas retenu complètement mon attention mais sur scène tout se joue et c'est un grand moment.

Les musiciens, multi-instrumentistes nous en mettent plein la vue, et la championne de la soirée est toujours aussi enthousiaste et entière; à fleur de peau.

Les nouvelles chansons, en allemand ou en anglais ont quelques choses en plus; un côté décalé, déjanté. Tantôt c'est le guitariste qui sort un son complètement distordu, tantôt c'est la mélodie qui déraille comme si on été tout près du bord, proche de la rupture ou de la folie.

Les espaces de liberté musical existent aussi dans ce show, (la collaboration de Sophie Hunger avec Eric Truffaz est encore fraiche dans nos esprits) de là à ce qu'un jour elle vienne promener sa fantaisie dans le jazz...
En tout cas elle nous laisse à la fin du morceau "Heicho" avec ses musiciens qui partent sur un délire qu'on aimerait infini; le batteur tient sa locomotive lancer à toute berzingue et les autres le suivent fous qu'ils sont et dingues qu'ils nous rendent. A bon c'est fini!!!  
  
Et puis un pur moment de poésie en apesanteur  avec "le vent nous portera", cette magnifique reprise de Noir Désir , frissons et pincement au cœur garantis.

Sophie Hunger, décidément là plus que jamais.

Marcus



"Pendant que la marée monte et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre des poussières de toi
Le vent les portera Tout disparaîtra mais
Le vent nous portera"


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