Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


mardi 5 mai 2015

Les Strobes au Périscope

Le dimanche 3 Mai – Les Londoniens de Strobes au  Periscope

Dimanche soir. Je sirote ma Stella Artois au bar avec Emil.

 Les chaises pliantes sont pliées contre le mur. On attend du monde me souffle le barman. Etrange…Un groupe inconnu, le dimanche soir.

Un harpe trône sur la scène, à ses pieds des pédales, delay, reverb et loop…les câbles qui traînent sont bien pour la harpe….Je croyais que c’était pour le guitariste des Strobes.

Rafaelle Rinaudo (harpe) et  Sheik Anorak (batterie, guitare, electro) assurent donc la première partie, c’est leur premier concert, et s’excusent presque (faut pas) de nous faire que deux morceaux. Pourvu qu’ils soient bons. Et c’est le cas, le son est un peu brouillon mais le projet est sympa, la harpe se prête bien aux effets, cette fois on a eu droit au ventilateur portatif qui frôle les cordes. C’est ma deuxième harpiste cette année après l’Etrangleuse, voilà un instrument qui  retrouve une deuxième jeunesse.


Mais nous sommes venus pour les Londoniens de Strobes, la musique de demain vient souvent d’outre-manche c’est bien connu…et un petit décrassage des ouies fait toujours du bien. Je sirote toujours ma Stella Artois pendant que Dan Nicholls installe ses claviers et son électronique, Matt Calvert sa guitare et son électronique et Joshua Blackmore sa batterie et son électronique... Chacun est enfermé dans sa bulle, concentré, puis les claviers lancent le premier thème, très vite les individualités fusionnent et la première impression sera la bonne, une synchronisation époustouflante ! Ce trio semble bien jeune mais maîtrise l’art du trio comme un vieux groupe de jazzeux. Sur des rythmes complexes (beaucoup de blancs), et des gammes qui flirtent avec le Jazz , la guitare et les claviers et même la batterie et ses pads jouent de façon impressionnante la même partition ne laissant rien au hasard ou à l’impro. Du gros travail. Les morceaux se terminent parfois par un solo de guitare au gros son bien rock, le gaillard a deux mains et sait s’en servir. J’applaudi avec les miennes. Cétait leur premier voyage en France et dans la capitale de l’electro (les Nuits Sonores approchent). Et si c’était le Jazz de demain ? A suivre…

Le fond de Stella Artois  en est resté tout tiède au bord du zinc.

JC JazzBofelectro

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