Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


dimanche 27 juillet 2014

Jazz délocalisé : David Krakauer au New-Morning

 Le mardi 22 juillet au New-Morning
As usual, I accomplished my summer trip to Paris (  F.S.P. Jazzbôf speaking). Et cette fois, ce fut pour découvrir une salle mythique, le New-Morning, 7/9 rue des Petites Ecuries dans le 10e.

 Salle toute rouge, comme le billet qui y donne accès, pleine comme un oeuf en ce mardi soir de juillet.
Nous trouvons cependant (my son and I)  une place assise au premier rang, tout près de la sortie des loges, ce qui fait que nous verrons passer les musiciens à un mètre à peine de la pointe de nos souliers.
Et quels musiciens ! David Krakauer (Clarinette,Voix), Keepalive (Machines,Sampler,Voix), Sheryl Bailey (Guitare), Jerome Harris (Basse) et Michael Sarin (Batterie).

Je confesse que je n'aurais pas montré le même enthousiasme ne serait-ce que cinq minutes avant le début du concert. J'étais même méfiant: du klezmer mixé avec du jazz ou de la funky music,ça me paraissait strange.
Eh bien, j'avais tort: c'est le pied intégral.

 Krakauer souffle dans sa clarinette aussi fort que Miles le faisait dans sa trompette ou Charlie dans son saxo. Il exhume des mélodies d'Europe Centrale, le berceau de sa famille et de sa culture, mais joue aussi des morceaux qu'il "partage" ( he said himself) avec Fred Wesley ou John Zorn.
 Il invite son public à lever le cul de sa chaise ( ce qu'on rêve de faire dès le 1er morceau ) et 90% des spectateurs finissent debout en dansant.Il leur offre pas moins de deux rappels et une envie folle de revenir l'écouter dès qu'il repassera.

Chapeau, mister Krakauer !

                       François Jazzbôf

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