Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


lundi 28 octobre 2013

Macha Gharibian : Un nouveau nom dans le "jazz oriental"

 Le Mercredi 23 octobre au Hot Club.
Il y a des soirs de jazz, des soirs de chance...
je me souviens de la première fois où je l'ai vu en concert c'était  au Hot club, un soir d'octobre 2013. Le concert avait déjà commencé, j'étais en retard, le club était archi plein. La rumeur avait bien fonctionnée : "il ne faut pas rater Macha Gharibian pendant le festival Rhinojazz(s) "

Les premières sonorités qui étaient venues à mes oreilles alors que j'étais encore en train de montrer "pattes blanches" à l'accueil, ressemblaient plutôt à du "smooth jazz" façon outre atlantique,... une chanteuse était au piano : quoi encore une copie pâlichonne de Nora Jones  ?
Que nenni !
Ce soir là c'était le premier concert de Macha Gharibian en quartet à Lyon, le premier d'une longue série...mais ça c'est du futur.

Son style fait penser à celui de Tigran Hamassian, Avishai Cohen ou encore Aziza Mustafa Zadeh mais elle a une vrai personnalité son univers se situant entre : L'Arménie, La France, New York et ...Rachmaninoff 
Elle est la fille de Dan Gharibian , guitariste et fondateur du groupe Bratsch, de musiques traditionnelles Arméniennes, Tziganes et jazz manouche.
Après une formation classique, elle participe aux tournées de Bratsch puis complète son expérience dans le milieu jazz de New York.
Son projet personnel a pris la forme d'un quartet:  Piano, Basse, baterie guitare électrique, et s'est concrétisé par un premier album, sorti en début d'année,  "Mars", que j'écoute en boucle depuis le
concert.
On y trouve de jolies mélodies aux effluves orientales, des musiques traditionnelles réarrangées, des poèmes  mis en lumière par la musique de Macha comme celui de William Parker : I'm not a dancer..."       
"Je ne suis pas un danseur, je suis un humain, ...mais quand quelques chose remue en moi , je danse"

Le quartet préserve l'équilibre entre tradition et modernité, David Potaux-Razel notamment à la guitare électrique, crée des nappes d'ambiances colorées qui participent à la face moderne de l'ensemble. 

Qu'on se le dise il faudra compter avec elle dorénavant.
Revenez à Lyon très vite que nous écrivions la suite de l'Histoire.

JaZZmarc
 Sur Jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine

Macha Gharibian : Voix, Piano, Fender Rhodes / Théo Girard : Contrebasse / Bertrand Noël : Batterie / David Potaux-Razel : Guitare,

 Byzance.

Kele Kele

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