Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


mercredi 21 novembre 2012

Michael Connely : Les neuf Dragons

Attention grand cru, 
Michael Connelly fait débouler l'inspecteur Harry Bosch, son héros récurent, à toute berzingue dans une histoire haletante qui lui fait quitter son inséparable L.A pour un Hong Kong dépaysant.
 Cette fois le fameux inspecteur est touché dans sa chaire, c'est sa fille qu'il doit retrouver, et Connelly plante un Harry Bosch incontrôlable, près à franchir toutes les lignes rouges pour réussir sa mission. Il semble invincible et pourtant il laisse transparaitre toutes ses fragilités: C'est un livre sur la vulnérabilité nous dit Connelly, et effectivement Bosch est touchant comme jamais près à foncer dans le tas en prenant tous les risques.
Touché il le sera profondément dans cette nouvelle enquête car, ici, il perd à jamais l'espoir de retrouver "sa balle unique" son âme sœur ( voir ici) 
 Le talent de Connelly pour faire avancer l'histoire et unique: toujours à l'os rien est superflu. 

Et puis toujours le jazz,  Harry Bosch quand il se détend écoute du jazz:
Il écouta le morceau " Seven steps to Heaven" dans l'album "Dear Miles" de Ron Carter. A ses yeux, Carter était un des contrebassistes les plus importants des cinquante dernière années. Que ce soit dans ses propres enregistrements ou dans ceux des autres, il se détachait toujours du lot. Pour Bosch, cela venait de ce que , contrebassiste, il ne pouvait jamais être autre chose qu'un comparse. C'était toujours lui le pivot. C'était toujours lui qui donnait l'élan, même si c'était qu'en arrière plan de Miles Davis à la trompette" ...Bosch lui ne se sentait pas  à son aise dans une affaire où c'était lui qui faisait avancer les choses et ouvrait des pistes que les autres devaient suivre. Il n'avait rien d'un comparse. L'élan c'était lui qui devait le donner.
 JaZZmarcPolar

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