Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


mercredi 19 juin 2013

Pierrick Pedron au théâtre Novarina (Thonon-les-bains)

Le vendredi 7 juin au Théâtre de Novarina à Thonon les bains 
Délocaliser l'écoute : tel était le propos en retournant au théâtre Novarina pour son dernier concert jazz de la saison avant travaux: Pierrick Pedron, je l'avais déjà vu et entendu, une valeur sûre.
 Surprise: en entrant dans la salle, je remarque le nombre de chaises et de pupitres. Ce n'est pas un quartet ni un quintet, mais il y a plus d'une trentaine de places prévues sur la scène.
Et pour cause: le Centre des pratiques musicales de Thonon, dirigé par Eric Lazaretto, collabore à la restitution du concept-album "Cheerleaders" ( en français: "majorettes").

Conçue comme un aller-retour de la fanfare au rock progressif en passant par le jazz du quintet de Pierrick, la musique de cette soirée va être totale.
Quand Pierrick prend son saxo, c'est plutôt à Dick Parry sur "Dark side of the moon" que l'on pense, d'autant plus que les soli de Chris De Pauw rappellent ceux de Gilmour.
 Un jeunot, Armel Dupas, assure au piano. La rythmique revient au tandem Benoit Lugué ( basse électrique)/ Fabrice Moreau (batterie).
 Pierrick nous parle à l'issue du 1er morceau, explique le projet, le titre latin du morceau qui veut dire "brochet" parce que c'est l'histoire d'une fille qui se voit dans la glace avec une tête de brochet ! C'est original, varié ,puissant.
Le passage de témoin du groupe de jazz à l'harmonie se fait moderato. Et le CD se déroule (il faudra que je l'achète ) pendant une heure quarante-cinq ( plus 15 mn de rappel).
Nous sortons, la tête pleine d'émotions musicales.  

François Jazzbôf

mercredi 12 juin 2013

Bumcello à Fort en Jazz : Quel Fort ? Quel Jazz?

Le Vendredi 7 juin à Fort en Jazz La tête d'affiche de cette soirée à Fort en jazz c'est le duo BUMCELLO,
- BUM, c'est pour les boum boum, du percussionniste Cyril Atef et
- CELLO pour le violoncelle de Vincent Ségal 

Ce sont 2 hommes orchestre qui se présentent ce soir pour un concert en forme de Performance artiste. Vincent Segal au look plutôt sage est au commande d'un violoncelle Hi-tech qui se transforme tantôt en Contrebasse ou guitare électrique. Au passage Vincent Segal a participé à de nombreux projets avec des artistes français : Alain Bashung, Vanessa Paradis ou encore M, et étrangers: Sting, Glenn Ferris il a même produit des albums comme le dernier de Georges Moustaki "Solitaire" ou celui de Franck Monnet :"les Embellies" ( je l'adore celui ci).

Cyril Atef c'est la face sulfureuse du duo, rapidement il est torse nu, en short et portant un couvre-chef multicolore. Son poste de pilotage à lui est un joyeux bric-à-brac de tout ce qui peut faire Boum, Boum et des fois splasch.
 L'air de rien ils démarrent un petit filet musical qui est l’amorce d'un morceau qui va s’étendre pendant tout le concert et qui va passer par une multitude de rythmes et d'ambiances différents. Et c'est parti pour un voyage ébouriffé.
Le troisième instrument, peut être le plus important, c'est l'électronique, ils utilisent des boucles et des enregistrements de sons dont ils parsèment leurs compositions avec beaucoup d'efficacité.
 Le son se révèle être très bon et c'est réellement un atout dans ce déluge de sonorités différentes.

 Parmi les climats qu'ils visitent on trouve de la Soul à la façon des "Temptations", des rythmes africains endiablés; et de la Dance... Au bout d'un quart d'heure de concert ils ont abordés des rythmes Disco et là Cyril Atef et quelques organisateurs de la salle ont harangué le public pour qu'il se lève et danse, puis chante et enfin descende devant la scène. Moralité très vite je ne voyais plus rien et je redoutais alors le moment où ils nous demanderaient de faire la chenille :-)

 Indéniablement se sont deux musiciens et Showmen exceptionnels au service d'un projet original, ...qui, pour moi, tourne un peu en rond.
 Bon, décidément je n'arrive pas à me faire à ce que ce beau festival de "Fort en jazz" ne se déroule plus au Fort du Bruissin, ce soir il n'y avait pas de fort ni au final beaucoup de jazz.
JaZZmarc
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Extrait des "embellies" de Franck Monnet

L'Orchestre du grand escalier : Fort en jazz

Le vendredi 7 juin à Fort en Jazz
Cette année la résidence de "Fort en jazz" a été confiée au projet animé par Jean-Charles Richard et à l'initiative de Jazz(s)RA : "l'orchestre du grand escalier"
Ce projet c'est celui de réunir de jeunes musiciens régionaux "émergents" pour une création originale commune.
 Ils sont au final 8 sur scène, et présentent des compositions ambitieuses et agréablement déjantés.
Ils se font plaisir avec des rythmes syncopés et des ambiances Rock, Groove ou hip-hop avec la fraicheur le leur génération,et nous entrainent sans difficulté à partager cette réjouissance.

Jean-Charles André,lui, réalise quelques interventions flamboyantes au saxophone soprano mais ce sont les jeunes pousses qu'il souhaite mettre en avant aussi il se fait discret.
 Et ils prennent bien toute la place ces "impertinents", certains manquent quand même un peu d'assurance quelque fois, on aimerait bien qu'ils se lâchent tous un peu plus. Ce soir c'était une première mondiale, aussi laissons les arpenter quelques scènes encore pour qu'ils s'épanouissent complétement.
On peut noter la belle prise de risque d'Antoine Mermet au saxophone mais surtout à la voix, qui se lâche, lui, pour le coup, et participe grandement à la création d'ambiances hip-hop.

 Les techniques instrumentales sont bien maitrisées j'ai noté en particulier Paco Andreo au Trombone à piston, instrument plutôt rare, et Elie Chowanek à la basse 6 cordes instrument phare du Jazz-Rock.

Belle création donc, elle se donnera à voir, notamment, à Jazz à Vienne le 10 juillet sur la scène Cybèle à 17h30 allez les écouter ces jeunes pousses sont pleins de promesses et ça pulse grave!

Paul BERNE :Batterie / Elie CHOWANEK : Basse 6 cordes / Martin GIOANI: Guitare électrique / Anne QUILLIER : Piano / Antoine MERMET : Saxophones et voix / Aymeric SACHE : Clarinette Basse / Paco ANDREO : Trombone à piston / Jean-Charles Richard : Saxophone soprano

 JaZZmarc
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mercredi 5 juin 2013

La Boite à Frisson : Vincent Peirani / Thrill Box

Voilà quelques temps que je papillonne sur les albums jazz 2013, mais ça y est cette fois je le tiens, celui sur lequel on se pose et que l’on fait tourner en boucle. Et qui vous  tourne la tête, comme le petit vin blanc qu’on boit sous les tonnelles…. car c’est l’accordéon de Vincent Peirani qui nous l’offre (il a déjà été chroniqué ici ).

Ouvrir cette Thrill Box c’est partir en voyage avec un trio peu commun : accordéon (piano du pauvre) et piano (du riche ?) qui jouent pourtant d’ordinaire le même rôle, et contrebasse.

Mais le jeune pianiste, Mickael Wollny, et un Michel Benita omniprésent à la basse,  ouvrent en grand les espaces pour ce bel instrument qu’est l’accordéon  (la relève de Galliano est assurée) : du folk auvergnat (Bailero) au blues du Mississipi (Goodnight Irene) en passant par les Balkans (Balkanski Cocek), les images défilent sur grand écran. Dans ma voiture le matin, je traverse les Grandes Plaines d’Amérique pour me rendre au boulot… Des standards de Jazz (Waltz for JB de Brad Meldhau, ou I mean you de Monk) au bal musette de notre enfance, on se laisse surprendre à esquisser quelques pas (pas dans la voiture) d’une valse à 3 temps … pour Michel P. (P comme Portal, qui en guest star, joue du bandonéon  sur ce titre et donne un coup de clarinette basse sur un autre, si ça c’est pas une reconnaissance des pairs….). Emile Parisien rajoute lui aussi une touche de couleur  sax au petit Air song et  Vincent Peirani en solo clôture l’album d’un Choral très prenant et sans doute prometteur pour la suite, il à l’air et c’est le cas de le dire, de vouloir pousser l’instrument dans ses derniers retranchements.

Un rayon de soleil en ce printemps pourri, que du bonheur !

 JC JazzBof

  A écouter ici : http://www.vincent-peirani.com/medias/audio

Avec Youn sun Nah


Interview très interessant

 

Jochen Rueckert et Mark Turner au Periscope

Samedi 25 mai 2013,20h15, temps frais pour la saison,nous demandons l'autorisation d'attendre l'ouverture du guichet à l'intérieur du Périscope.
Mark Turner et Matt Pennman finissent de se restaurer avant de prendre un dernier verre au bar.En toute simplicité. Lage Lund vient de sortir avec son étui à guitare.

 Jochen Rueckerts est invisible. Tandis que le public arrive, Matt et Mark se retirent dans les coulisses : on entend le sax qui se chauffe. La salle se remplit doucement mais sûrement. 21h30 : les quatre musiciens montent sur scène.
Jochen s'assoit derrière ses futs. Matt empoigne sa contrebasse. And the music begins. C'est du jazz résolument contemporain,à la fois fin et puissant ( comme le Pessac-Leognan),bourré de changements de rythme et d'harmonie.A la fin du deuxième titre, Jochen se lève, explique qu'ils sont heureux d'être ici, bien que le voyage en train avec des supporters de foot germaniques et alcoolisés ait été éprouvant, donne les noms des morceaux et annonce le troisième.Et ça repart: ce n'est jamais ennuyeux, jamais formaté : le guitariste et le saxophoniste laissent la part belle à leurs improvisations.
Jochen annonce la pause " pour boire une bière" et qu'on peut acheter ses CD et ceux de Lage à la caisse, mais attention, si on aime le jazz, ne pas acquérir les sessions de musique électronique auxquelles il a participé.
Professionnalisme et modestie. Et pendant ce temps-là, Eric Harland était au Hot Club ...

Mark Turner tenor saxophone / Lage Lund : guitar /  Matt Penman : bass/ Jochen Rueckert drums

François Jazzbôf


REAKTION : Le blues du desert

Mon voisin est producteur de musique

Quelle bonne surprise d'apprendre, au détour d'un apéro fort sympathique, que celui qui vous y a convié est producteur de musique du Sahara. Sedryk a en effet fondé en 1996 un label , Reaktion, pour promouvoir la musique des Touaregs, des Sahraouis ou toute autre ethnie du grand désert africain.

Il y a consacré au départ une dizaine de milliers d'euros sur lesquels il n'escompte aucun retour.
Car son objectif n'est pas de gagner de l'argent, mais de faire connaitre des artistes qu'il adore et de leur "mettre le pied à l'étrier".

Dans sa collection, le chant des fauves, on trouve ,entre autres, des C.D. de Tinariwen, Terakaft,Nabil Baly Othmani ou Aziza Brahim. Sedryk est allé au Mali (avant l'intervention de l'armée française), au Maroc, dans le sud tunisien et aimerait se rendre dans les camps de réfugiés sahraouis pour capter leur musique "live".Il a fait un boulot considérable pour sortir des musiciens de l'anonymat, mais reste très modeste quant à sa contribution. Alors là, je dis: chapeau ! Allez voir le site http://www.re-aktion.com et vous trouverez de plus amples informations sur le blues des sables.

François Jazzbôf

samedi 18 mai 2013

Joshua Redman - Walking Shadows : Le Jazz du vendredi

Tout le monde connait ce moment-là : vous rentrez du boulot, épuisé physiquement et psychologiquement. Si on vous faisait un électro-encéphalogramme, il ne serait pas plus haut que la plaine germano-polonaise.

Vous ouvrez un can de bière d'abbaye, vous mettez un C.D. sur la platine et vous vous avachissez dans un fauteuil.
 Et là ... survient le miracle. Le dernier Joshua Redman, accompagné des fidèles Larry Grenadier (bass), Brian Blade (drums) et Brad Meldhau (piano) qui assure aussi les arrangements.

En plus,un ensemble d'instruments à cordes sous la direction de Dan Coleman ( j'ignore qui c'est, mais il est bon).

Et vous écoutez "Lush Life" de Billy Strayhorn, l'alter-ego du Duke, repris par cette formation de rêve (dream team).
Vous enchainez par "Stop this train" de John Mayer et Pino Palladino.

Le piano est léger, la section rythmique juste palpable et le saxo de Joshua sonne comme une voix humaine.
 Et soudain, vous êtes au Paradis, ou plutôt au Nirvana, celui de Bouddha. Plus rien ne vous pèse.Votre esprit est serein. Joshua enchaîne sur un Adagio de Bach. Dieu que c'est bon ! Au moment ou j'écris ce texte, il est arrivé à "Let it be" de qui vous savez, et là encore, c'est une fête,une symphonie, une re-création.
La félicité existe en ce bas-monde.
 Je l'ai rencontrée.
                   François Jazzbôf

Trois Chambres à Manhattan: Un film Jazz

" Trois chambres à Manhattan" de l'immense Marcel Carné est un film fait pour les amateurs de jazz qui fréquentent ce site.
Non seulement parce que la bande originale est signée Mal Waldron ( pianiste, qui fut un temps accompagnateur de Billie Holiday et ami de Steve Lacy ), et Martial Solal ( qu'on ne présente plus).

Mais encore parce que le film tout entier baigne dans une ambiance jazz : les 38 premières minutes sont nocturnes, on y fume beaucoup et on y consomme force whisky.
 On, c'est François (Maurice Ronet), acteur déglingué par le départ inopiné de sa femme (Geneviève Page) qui rencontre Vera (Annie Girardot), magnifique, prix d'interprétation féminine à Venise en 1965), tout aussi paumée que lui.
Les 3 chambres sont celle du héros, sordide, celle de l'héroïne, partagée avec un couple branlant dont on n'apercevra que l'élément masculin,et celle que loue le nouveau couple pour entamer une relation intime.

 Le jazz est omniprésent, dans le restaurant où ils se rencontrent, dans la rue où ils déambulent, dans les boîtes où ils tuent le temps.Quand le ciel s'éclaire enfin d'un soleil matinal, on devine que l'idylle est promise à un avenir.

Mais la nuit revient, chacun des amoureux a son secret à confesser et la confiance est longue à établir entre ces deux écorchés de la vie. Surtout quand des personnages ambigus ( le producteur de télévision , l'ex-mari rancunier, la starlette éblouie ) s'ingénient à la mettre en péril.
Ne ratez pas ce film, beau noir et blanc paru en DVD chez Gaumont.  

François Jazzbôf

mardi 14 mai 2013

Denise King & Olivier Hutman et Stephane Huchard Les CD du printemps

 On pourrait appeler ça les C.D. du printemps tant ils sont plus ensoleillés que le ciel d'avril-mai le premier "Give Me The High Sign" est signé du pianiste Olivier Hutman qui, par galanterie, fait figurer la chanteuse Denise King avant lui sur la pochette ;
le second du batteur "Panamerican" Stephane Huchard qui, non content de s'entourer de requins de studio à New-york ( où il a enregistré), s'est adjoint les services d'Eric Legnini au mixage.

Autour de Denise et Olivier, j'avoue que la présence de Darryl Hall à la basse et d'un autre Olivier ( Temime) au sax m'ont convaincu d'acheter le C.D.,
alors que celle de Matt Penman à la basse et de Jim Beard souvent au Fender Rhodes m'ont fortement incité à acquérir le "Panamerican" ( de Paname + American) de Stephane.

Et depuis, je prends plaisir à groover , seul dans mon séjour ou à plusieurs en prenant l'apéro. J'ajouterai que ces achats prodigieux sortent de la boutique Harmonia Mundi qui fait face au C.N.P. Terreaux, et que je vous conseille d'aller signer la pétition pour éviter que ce magasin ne ferme ses portes, le Net portant le coup de grâce à la distribution du jazz par des disquaires indépendants autant qu'il assassine leurs plus gros rivaux comme Virgin."Let them survive !" a-t-on envie de crier.
Allez, à bon entendeur ( avec les oreilles, bien sûr !).

François Jazzbôf


Le TALC Ensemble invite Mario Stantchev au Hot Club de Lyon

Vendredi 10 mai
Ce sont "Les nuits sonores" à Lyon, aussi dans les rues de la presqu'île de Lyon une faune bigarrée et polyglotte de jeunes gens déambule joyeusement. Ça chante, ça danse , c'est presque le printemps alors ya de la joie !!
C'est le moment pour moi de descendre dans une cave pour une autre "soirée sonore",
la cave voutée c'est celle du Hot Club, et la soirée sonore c'est celle que propose le trio TALC entendez, Trio A La Corde mené par le guitariste Philippe Roche.
 Alors combien de cordes sur scène ? La guitare plus celles du violoncelle de Quentin Andreoulis, plus celles du contre-bassistes Benoit Nicolas et enfin celle du piano de Mario Stantchev qu'ils ont décidé d'inviter ce soir. Oui au fait combien de corde dans un piano ? "Quand on aime on ne compte plus" nous dit Mario, bon on va se contenter de cette pirouette,...mais seulement parce qu'on aime !

Philippe Roche a côtoyé pendant plusieurs années Michel Petrucciani, il est le créateur et responsable du Département Jazz à l'Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne, qu'il invite Mario Stantchev lui même professeur au Conservatoire de Lyon où il a créé le département de jazz n'est pas surprenant et ça donne forcément une très belle scène et une belle soirée.

Une guitare et un violon jazz et tout de suite on pense au duo Stéphane Grappelli et Django Reinhard et effectivement le premier morceau, sans le piano d'abord, est une ballade très entrainante un peu à "la manière de", pour notre plus grand plaisir.
Mais Philippe Roche nous rassure il se tiendra à distance du jazz manouche, et effectivement nous serons plus ce soir dans registre du  swing.
Les compositions sont celles  de de Phillippe Roche ou de Mario Stantchev et quelques reprises.
J'ai noté un joli blues écrit par Philippe Roche en hommage à un de ses amis " Blues For JD", pendant lequel Quentin Andreoulis nous a fait une démonstration très convaincante  du violon pincé qui se joue sans archet comme une guitare.     

Belle soirée donc avec de très bons musiciens dans un joli écrin qu'est le "hot club" lieu historique du jazz à Lyon.
Et alors?
Et alors si j'osais, car il faut oser toucher à des monuments, au final le tout me semble un peu convenu,  il a manqué pour moi, ce soir, un peu d'audace et de folie.
Ce soir la créativité et la folie était peut être ailleurs, en sortant du club point de musique électronique à portée d'oreille pour en juger, et pas mal de viande saoul en revanche qui cheminait.
La promesse de l'insolence créatrice  devra encore attendre.
JaZZmarc

Philippe Roche: guitare ; Mario Stantchev: piano ; Quentin Andreoulis: violon ; Benoit Nicolas: contrebasse
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