Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


samedi 4 octobre 2014

Blonde Redhead à l’Epicerie Moderne

 Le vendredi 3 Octobre à l'épicerie Moderne de Feyzin.

L’été est terminé, mais s’étire encore un peu nonchalamment. La semaine est terminée, envie d’autre chose, d’autres sonorités…heureusement l’Epicerie Moderne ouvre tard et c’est toujours aussi sympa.  Ce vendredi soir c’était donc les New Yorkais Blonde Redhead qui s’affichait pour nous présenter leur nouvel album Barragan.

Bonne pioche ! Le tempo est lent et envoûtant, Kazu Makino (voix, synthé, guitare) nous embarque de sa voix aérienne et séduisante. Les frères jumeaux Pace (comme chez les Moutin ou les Pastorius) complètent ce trio original. De leurs prénoms Amadéo à la guitare et à la voix (fort belle aussi sur Falling Man notamment) et Simone  à la batterie. Kazu nous la joue sexy quand elle saisie le manche de sa guitare, le dos tourné à la salle (comme Miles Davis mais pour d’autres raisons). Dans sa courte robe rouge elle nous dévoile un rien provocante son long dos nu et ses épaules. Sa signature apparemment.

Le projet est ambitieux, le son travaillé, c’est du bon rock drappé d’électronique bien dosé, sans excès. De subtiles trouvailles qui enrichissent en permanence l’ambiance, un éclairage efficace et sobre. Ca me va bien ! Et quand le corps commence a balancé sans qu’on ne lui ai rien demandé sur Mind to be Had, alors c’est gagné.

Les deux jumeaux peuvent quitter la scène sur un dernier rappel, nous saluant de la main sobrement comme deux artisans quittant le chantier, avec la satisfaction du travail bien fait. Notre petite Yoko Ono reste sur scène, les synthés tournent encore, seule dans sa petite robe rouge et nous envoie milles baisers de la main, avec élégance.

  En première partie un duo de cordes lyonnais original L’Etrangleuse (un peu de pop/rock, de boucles et de folk) avec à la Harpe Mélanie Virot et à la guitare Mael Saletes. La sonorisation de ces deux instruments ne doit pas être évident. Un beau travail et une prise de risque sans filet où la moindre erreur doit se payer cash. Bonne route à eux.

JC JazzBof

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