Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


vendredi 26 mai 2017

Pierre de Bethmann à l'amphi ou Clémentine Vacher

Samedi  12 mai à la clef de Voute
et Jeudi 18 mai à l'Amphi Jazz

Le passage de l'excellent Pierre de Bethmann en quartet à l'amphi fut l'occasion hier de faire une comparaison avec un petit club privé local, je veux bien sûr parler de la Clef de Voûte où j'avais passé la soirée de samedi dernier à écouter une chanteuse , locale elle aussi, Clémentine Vacher et son Ella Quintet.


Le répertoire était dans les deux cas constitué de standards. Bien entendu la virtuosité des musiciens faisait pencher la balance du côté de l'amphi.
Mais l'ambiance dans la salle était nettement plus froide sous l'opéra que dans la cave voûtée de la place Chardonnet.
Question de moyenne d'âge du public ? Sans doute.
De chaleur soporifique ? Peut-être aussi.
De cadre ?
Clémentine Vacher
Notre pianiste préféré insista sur l'historicité du lieu pour le jazz ( il est vrai que la première fois que je l'avais vu, c'était en sideman de Stéphane Huchard en 2003, quatorze ans déjà !), il y enregistra une session live de la reformation du groupe mythique Prysm, il y revint en différents équipages (entre autres les frères Moutin) et hier, il rassemblait Sylvain Romano à la contrebasse,Tony Rabeson à la batterie et Mark Turner au sax.
Du beau monde, reprenant entre autres Miles Davis, John Coltrane ou Wayne Shorter ! Mais d'où venait alors cette langueur monotone...

                                                                                        
  Jazzbôf from Red Cros

samedi 6 mai 2017

Stephane Vincenza and Co: Quand on aime, on ne compte pas !

Le samedi 29 avril à la clef de voute

 Retour à la Clef de voûte avec Stephane Vincenza au piano, Cedric Perrot et fils à la ryhmique, Bubu au sax et ce soir (29 avril) Hervé Salamone (ce dernier à la trompette, les autres n'ont pas changé d'instrument) pour réviser nos bases, à savoir Clifford Brown, Nat Aderley et autres.


 A chaque fois l'occasion de redécouvrir un classique. Ce soir, ce sera "Killer Joe" de Benny Golson.

Petite anecdote de Stephane sur ce vieux monsieur du saxo devenu parrain du lieu qui était venu en personne jouer sur place. Concert mémorable que j'avais vécu où les intros de morceaux (où ? quand ? comment? pourquoi? ) étaient quasiment encyclopédiques, Mr Golson étant aussi bavard que bon compositeur. A propos de ce morceau, il avait dit que dans toutes les villes des U.S.A., il y avait toujours un type à la sortie du club de jazz nanti d'une belle bagnole, de beaux costards (comme Fillon) et de nanas superbes et qu'invariablement, il s'appelait Joe. Et le standard en question était absolument réussi, Heliodore (le bassiste de quinze ou seize ans) détenant le secret du swing.

Le Rasteau était bon, la concentration maximale et le moment inoubliable. So long, friends !

                                                     Jazzbôf from les pentes de la Croix-Rousse

Gregory Porter au Radiant

Le  jeudi 27 avril 2017 au radiant 

J'ai pas vu ni entendu sur une scène Marvin Gaye, mais hier Gregory Porter a chanté magnifiquement "what's goin'on".

J'ai pas vu ni entendu les Temptations, mais Gregory a fait une version ravageuse de "Papa was a rollin'stone".


Et ce diable d'homme a aussi ses propres compos comme "Liquid Spirit".

Ambiance club années 70, refrains repris par la foule qui danse.

C'était bon, vraiment bon ! 

T'imagines même pas, mon frère !

 Ah si mon père avait pu voir et entendre Gregory Porter...

                                               François Jazzbôf






lundi 17 avril 2017

China Moses au Docks 40

Le mercredi 12 avril au Dock 40

Au cœur du quartier branché de Confluence un nouveau lieu, branché lui aussi, le Docks 40 accueille ce soir China Moses pour un premier Showcase.

Il faudra compter désormais sur le Docks 40 car tous les mercredis Jazz Radio, qui est partie prenante du lieu, proposera un plateau Jazz.
Mes biens chers Jazz-frères mes biens chères Jazz-sœur, réjouissons-nous tous en cœur !
Oui, souhaitons un grand succès à cette initiative qui nous l’espérons attirera un nouveau public vers la musique que nous chérissons.
Un Showcase, c'est court ! le nombre de musiciens est souvent réduit ! et l'environnement n'est pas toujours facile, en l’occurrence ici l'auditoire mange et bois avec force bruit ! ( oui on est très bien accueillis au Dock 40)

China Moses uniquement accompagnée  par Luigi Grasso au piano, dans un premier temps, telle une Show Woman expérimentée gagne la partie dès le premier morceau  "Running" qui ouvre aussi son dernier album "Nightintales" qu'elle est venue présenter ce soir.
La version Show case de ce morceau Soul très nerveux est ici forcément plus intimiste, mais avec une chanteuse aussi percutante il ne perd pas de son efficacité.

Pour son 6 ème album China Moses n'a retenu que des compositions personnelles;  une suite d'histoires vraies ou fausses; des contes qu'elle semble avoir beaucoup de plaisir à interpréter dans son univers entre soul, jazz et funk  

Luigi Grasso, qui est aussi le directeur musical de ce nouveau projet; à repris son saxophone dès le deuxième morceau pour laisser le piano au légendaire Alain Jean-Marie qui a notamment accompagné longtemps la maman de China : Dee Dee Bridgewater
Du haut de ses 71 printemps, Alain Jean-Marie nous donne une leçon d'agilité même si le piano droit qu'on lui a mis à disposition ce soir  n'était pas au mieux de sa forme lui.
Parmi les histoires fausses, China Moses s'éclate avec légèreté en interprétant un morceau qui pourrait faire partie d'une comédie musicale "Blame Jerry".
J'ai pour ma part été très sensible à une histoire qu'elle semble vraiment avoir vécue, sur le thème de l'état de vulnérabilité que peut engendrer le sentiment amoureux  "Whatever", cette ballade sensible aurait mérité une meilleure qualité d'écoute, mais nous assistions seulement à un Showcase, alors il faudra écouter son album ou la revoir sur scène pour un vrai "concert".
"Showcase must go on" quand même.
 

JaZZmarc
Sur jazz-rhone-Alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine 
      

dimanche 19 mars 2017

Julien Bertrand à la clef de voute

Samedi  18 mars.
Samedi soir à la Clef de Voûte Julien Bertrand nous a présenté sa « nouvelle mouche »  "New flight" fraîchement sortie du pavillon de sa trompette, et  ce n’est pas une Tsé Tsé ! c’est une mouche, comme illustrée sur la belle pochette, aux deux réacteurs bien chargés au Hard Bop et Funk , et nous avons volés très haut  avec elle.

Julien Bertrand est un musicien généreux et sympa et il nous a tout donné ce samedi soir avec son nouveau groupe New Fly : Thibaud Saby au piano /Rhodes à la fluidité remarquable, son intro sur "Uncle Chesnut II" nous a littéralement embarqué.
Uncle Chesnut  est le surnom donné par le fils de Julien au contrebassiste Ardéchois  François Gallix, de retour au pays, l’album a été enregistré à Alboussière. Il s’est bien amusé  avec son compère Arthur Declercq à la batterie offrant une rythmique dynamique parfaite à la trompette éclatante (mon oreille droite bourdonne encore) et au bugle bien chaud de Julien Bertrand.

Julien Bertrand écrit pour les gens qu’il aime, « a lilltle one for a little one » pour son fils (dans la salle), « Blues sister »  pour sa sœur. A part un titre du trompettiste Russel Gunn qu’il nous invite à découvrir et qui semble l’inspirer, tous les titres joués sont ses compos et déjà ça c’est remarquable.
A la mi-temps le temps d’une bière ou d’un St Joseph (soirée Ardéchoise oblige) nous retrouvons les musiciens pour échanger quelques mots,  Julien nous confie toute la difficulté qu’ont les artistes comme lui, sans producteur, à vendre leur musique (sans vendre leur âme). Pas encore un festival à l’horizon pour eux cet été, quel dommage. Quand je pense au bonheur et à la fraîcheur qu’apporte cette musique, les nombreux jeunes présents samedi en témoignent ainsi que tous les festivals qui nous accompagnent toute l’année et de partout dans le pays, je ne suis hélas pas étonné de ce constat mais plutôt du désert culturel où nous entraine les programmes de la plupart de nos candidats politiques.

La deuxième mi-temps sera plus Funky et se terminera avec la visite surprise de l’excellent Vincent Perrier au sax tenor (un habitué lui aussi de la Clef de Voûte) sur une compo de Julien Bertrand encore. Quelle belle soirée.
Dans le Chapeau des artistes chacun glisse une pièce ou un billet selon ses moyens, seule rémunération des musiciens. On peut donner un revenu universel ou préférer offrir des costards. C'est selon.
François Gallix  nous rattrape sur les marches au moment de quitter la place Chardonnet pour nous demander notre adresse email afin de nous envoyer ses dates de concerts  dans la région cet été, l’œil plein d’étoiles. C’est aussi  ça le Jazz.
Salut Julien et bon vent.



JCJazzBof

Enregistrement au Domaine "Le Trouillet "

mardi 14 mars 2017

Christophe Monniot Quintet à l'amphi Jazz

Le vendredi 10 mars à L'amphiJazz de Lyon.

Aujourd'hui Pierre Bouteiller est mort, animateur sur France Inter, il a pendant des années partagé avec gourmandise et enthousiasme son amour pour le Jazz.

"Quoi qu'il en soit" aller écouter le quintet de Christophe Moniot ce soir c'est un peu démontrer que "Jazz must go on".

 C'est la deuxième soirée de sa résidence à l'amphi et le saxophoniste a réuni ce soir autour de lui une espèce d'équipe de rêve du jazz moderne français.
Franck Vaillant à la batterie prend la direction des opérations dès le début du concert, c'est lui qui va structurer le premier mouvement du premier morceau, et il fait feu de tout bois depuis son poste de pilotage: casserole, feuilles en plastique, clochettes et j'en passe; pendant ce temps ses acolytes ont tout loisir de vagabonder sur un thème mener tambour battant ( plutôt batterie battante et vaillante même)
Ouff, le morceau va durer 20 minutes et il donne le ton de la soirée : de la haute voltige
La composition de Christophe Moniot "serait" un détournement du "Quatuor pour la fin du Temps" d’Olivier Messiaen.
 Nous avons à faire à une machine de haute précision bourrée de fantaisie; un vrai défi relevé haut la main.
Tous les musiciens participent aux compositions elles sont interprétées toujours avec beaucoup de recherche de sons, Christophe Moniot n'hésite pas à utiliser l’électronique pour triturer le son de son saxophone ou en utilisant un clavier numérique.
Aussi l'ensemble est résolument moderne.
Merci Pierre
 Marc Ducret à la guitare varie ses interventions, alternant les séquences planantes avec des riffs rocks distordus. Bruno Chevillon à la contrebasse est d'une implacable solidité, proposant un son proche de la perfection ( si jamais elle existe)
Je m'étonne tout au long de la soirée de tant de liberté apparente pour une telle cohérence 
La composition du pianiste Stéphan Oliva est une magnifique ballade qui sera tournée en dérision par la fantaisie de Marc Ducret et Franck Vaillant : une vrai réussite.

Le morceau de rappel sera de Franck Vaillant  "C'est cool d'être ami" une composition jouissive se terminant en une montée en apothéose.

Le  voyage proposé par ces techniciens de haut niveau, improvisateurs, poètes, rêveurs, pour la seule beauté éphémère d'une soirée, nous aura paru bien court.

 Liberté, impertinence, humour et finesse : tout Bouteiller quoi !

JazzMarc
Sur jazz-rhone-Alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine   


Christophe Monniot :saxophones, Marc Ducret: guitare, Stéphan Oliva: piano, Bruno Chevillon: contrebasse, Franck Vaillant : batterie


  

lundi 13 mars 2017

Stéphane Vincenza Quintet :la Clef de voûte

Vendredi soir 10 mars 2017, la Clef de voûte

On a l'impression de se retrouver à la maison en arrivant à la Clef de voûte. Stéphane Vincenza nous serre la main avec un grand sourire.
Ce soir, il accompagne avec Cédric Perrot (batterie) et  fils (contrebasse) une section cuivres composée de Michel Buathois (sax) et Aurélien Joly (trompette).




Standards à l'honneur avec "Bernie's tune", "Night in Tunisia", "What's new" et autres.

Bon son, beaucoup de swing et une salle comble et éclectique (des jeunes,des moins jeunes,des musicos,de simples mélomanes).
La douceur printanière a sans doute incité les jazzophiles à sortir.
Le jeune contrebassiste est concentré sur son sujet et n'hésite pas à faire sa part de soli, y compris à l'archet. Chacun des soufflants nous offre sa ballade.

Mais sur "Move", c'est Cédric qui assure avec brio. Stéphane s'éclate sur son clavier et nous remercie, avant d'entamer le dernier morceau, de faire vivre la musique en venant l'écouter en club.
 Nous laissons les musiciens finir entre eux par une jam dont ils se réjouissent à l'avance.
La semaine prochaine, nous essaierons le Saint-Georges.

Mais ,si vous passez par la Clef de voûte, c'est l'excellent Julien Bertrand qui sera là (en quartet).

                                           François Jazzbôf

vendredi 3 mars 2017

LA LA LAND : la comédie musicale à voir !


Ne serait-ce que parce que le héros incarné par Ryan Gosling, Seb , est un pianiste puriste qui rêve de réouvrir un club de jazz où jouèrent les plus grands, ce film mérite notre attention.

La musique du film, composée par Justin Hurwitz (et qui lui a valu un oscar), est d'ailleurs fondamentalement jazzy.

Mais rien que la scène où Seb explique à Mia, qui lui a avoué détester le jazz, tout ce qu'il faut comprendre dans le morceau que joue sous leurs yeux un quartet au fond d'un club appelé "Ligthouse", rien que ça vous dis-je, mérite le déplacement.

D'ailleurs Mia est convaincue et commence à apprécier cette musique en voie d'extinction aux States d'après Keith (incarné par le chanteur de soul John Legend),le tentateur pop qui dévie Seb de sa route initiale et lui fait
trahir son rêve.

Car ce film parle aussi de rêves, de confiance en soi, d'amour et des différents chemins que peut suivre une vie.

Le tout filmé avec une maestria confondante (regardez les couleurs,les éclairages,les cadrages,le montage,les références à Fred Astaire ou Jacques Demy).




 Bref ! J'aime. Et j'espère que vous aimerez aussi.

                            François Jazz'n Dance bôf

lundi 13 février 2017

Electrophazz au Jack Jack

Le jeudi  9 février au Jack Jack.

Electrophazz  a 10 ans et ce soir au Jack Jack ils ne sont pas peu fiers de présenter leur troisième album "Electric city".
  
Le groupe a de grosses ambitions et met beaucoup de moyens et d’énergie dans ce nouveau projet.
Ils seront jusqu'à 10 sur scène en comptant tous les chanteurs et les 3 soufflants.  

La composition du groupe a évoluée autour du noyau dur depuis les débuts, au fil du temps et des nouveaux projets.
Ce soir, Keven Smith,  un rappeur américain, est très en avant; dommage ce n'est pas forcément ce que je préfère pour être politiquement correcte, et Trump n'a rien à y voir.
Le concert a un peu de mal à décoller me semble t'il, les cuivres sont un peu timide, le batteur un peu simpliste derrière les vociférations du rappeur.
Et puis chacun des membres trouve ses marques et toute l'originalité et la richesse du groupe se déploie : Un jazz funk Soul efficace et lumineux.
David Marion en grand sorcier du projet, qui assure la majorité des compositions, impulse son groove derrière ses claviers, il est soutenu dans cette tache par les deux magnifiques chanteuses Célia Kaméni et Thaïs Lopes de Pina qui transmettent leur enthousiasme à un public conquis.

Les compositions sont souvent propices à faire bouger les popotins, mais d'autres comme "love is my choice" nous prennent aux tripes; Celia est au chant principal  accompagnée simplement par le saxophone: tout va bien !  

En invité presque surprise le rappeur Nota Bene  interviendra pour quelques morceaux et à chaque fois avec beaucoup d’efficacité et de succès.

Le nouvel album  "Electric city" sera disponible le 24 février nous lui souhaitons beaucoup de succès et un belle tournée à Electrophazz.

Avis aux amateurs (et j'en connais) le Jack Jack propose désormais des apéro-jazz un mercredi par mois de 19 à 21heures sous la thématique " About Jazz and Wine": un moment pour déguster du vin et écouter du jazz. What else ?
http://jackjack.fr/concerts/

JaZZmarc
Sur jazz-rhone-Alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine  

Tim Campanella (batterie), Yann Phayphet (Basse), David Marion (claviers), Antoine Viallefont (sax alto/soprano), Jean-Alain Proviste (sax ténor), Thaïs Lopes de Pina (Chant), Célia Kaméni (Chant), NotaBene (Rap),  Keven Smith (rap), ?(Trompette )


Loop Deluxe au Jack Jack


Jeudi 9 février au Jack Jack à Bron.

Le Jack Jack a su attirer du monde un jeudi, soir de pluie, en donnant une carte blanche au groupe ElectroPhazz qui lui a choisi pour ouvrir la soirée le duo Loop Deluxe.
C'est un duo original qui associe la belle voix de Lisa Caldognetto à la guitare basse 6 cordes de Cristophe Garaboux  et à quelques assistants électroniques.

Dans la lignée d'un Tuck and Patti des temps modernes Loop Deluxe reprend quelques chansons pop du moment des Maroon Five ou de katy Perry dans un univers personnel ou se mêlent le jazz et l' électronique.
Mais le duo nous livre aussi quelques compositions de Christophe Garaboux d'un très bon calibre comme " Just do it now"; le titre cogne comme une standard Funky.  
La grosse maitrise de leur compagnons électroniques permet de garder la fluidité d'un concert acoustique avec une multitude de possibilités. Les loop se superposent, ainsi on peut passer d'une chanson intimiste voix/guitare à un groupe de choristes avec batteurs et nombre de guitares.
Une mention spéciale pour la repris de Rihanna " Diamond", que Lisa reprend à son compte avec beaucoup de talent, en la transformant en balade tendre sans aucune surenchère vocale.
    
Le groupe est a découvrir sur internet ou en écoutant leur récent EP; mais mais ...rien ne vaut la scène
Sur jazz-rhone-Alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine  

Christophe Garaboux/basse/ loop et Lisa Caldognetto chants/loop

JazzMarc