Sans la musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)


dimanche 27 juillet 2014

Un jazzeux à Paris (suite):l'exposition Great Black Music

Si vous allez à la Cité de la musique (parc de la Villette ) jusqu'au 24 août 2014, vous pourrez voir une expo ambitieuse (peut-être trop) sur la Black Music.

Sachant que toute la musique du 20e siècle et du début du 21e est redevable à l'Afrique, il est en effet très compliqué de résumer le foisonnement musical issu du transfert des racines subsahariennes en Amérique et de sa résonance actuelle en Afrique.

 Belle idée que celle de cette frise chronologique liant l'Histoire du peuple noir à ta thématique des chansons du répertoire, des pharaons éthiopiens du reggae à l'évocation de l'esclavage chez Mingus ou celle du Black Power chez James Brown ( "I'm black and I'm proud").

Autre plaisir: celui d'identifier les instruments traditionnels africains (exposés en vitrine) et leur sonorité ( audible sur ordi portable ). On effectue la visite un casque sur les oreilles et à tout moment on peut écouter la bande sonore des documents filmés visibles sur des écrans de télé. Seul regret: plutôt que d'adopter un classement par genre ( "l'aventure du blues et du jazz", "rythm'n blues, soul ,funk", "les Amériques latines noires", "l'Odyssée du hip-hop", etc.),
j'aurais préféré qu'on développât des thèmes ("l'esclavage dans la musique noire", "les musiciens engagés", "musique noire et danse", "musique noire et musique blanche").

Mais je ne suis sans doute qu'un vieux grognon.

                                                          F.S.P.Jazzbôf



Il fallait choisir aloir pourquoi pas Nina Simone ?

Jazz délocalisé : David Krakauer au New-Morning

 Le mardi 22 juillet au New-Morning
As usual, I accomplished my summer trip to Paris (  F.S.P. Jazzbôf speaking). Et cette fois, ce fut pour découvrir une salle mythique, le New-Morning, 7/9 rue des Petites Ecuries dans le 10e.

 Salle toute rouge, comme le billet qui y donne accès, pleine comme un oeuf en ce mardi soir de juillet.
Nous trouvons cependant (my son and I)  une place assise au premier rang, tout près de la sortie des loges, ce qui fait que nous verrons passer les musiciens à un mètre à peine de la pointe de nos souliers.
Et quels musiciens ! David Krakauer (Clarinette,Voix), Keepalive (Machines,Sampler,Voix), Sheryl Bailey (Guitare), Jerome Harris (Basse) et Michael Sarin (Batterie).

Je confesse que je n'aurais pas montré le même enthousiasme ne serait-ce que cinq minutes avant le début du concert. J'étais même méfiant: du klezmer mixé avec du jazz ou de la funky music,ça me paraissait strange.
Eh bien, j'avais tort: c'est le pied intégral.

 Krakauer souffle dans sa clarinette aussi fort que Miles le faisait dans sa trompette ou Charlie dans son saxo. Il exhume des mélodies d'Europe Centrale, le berceau de sa famille et de sa culture, mais joue aussi des morceaux qu'il "partage" ( he said himself) avec Fred Wesley ou John Zorn.
 Il invite son public à lever le cul de sa chaise ( ce qu'on rêve de faire dès le 1er morceau ) et 90% des spectateurs finissent debout en dansant.Il leur offre pas moins de deux rappels et une envie folle de revenir l'écouter dès qu'il repassera.

Chapeau, mister Krakauer !

                       François Jazzbôf

samedi 19 juillet 2014

Johnny was good


J’avais son poster dans ma chambre d’ado parce que c’était d’abord  une gueule et puis une rock star à l’époque.
Alors j’ai un peu le blues ce matin.

JC BluesBof







"Le guitariste et chanteur de blues américain Johnny Winter est décédé mercredi à Zurich (Suisse), selon une annonce faite sur sa page Facebook officielle. Légende du festival de Woodstock, ce musicien albinos au corps couvert de tatouages maintenait la flamme du blues texan avec sa voix éraillée et son style de guitare furieux ( Extrait du parisien ).

mercredi 16 juillet 2014

The Divine Comedy aux nuits de fourvière

Le lundi 14 juillet aux nuits de Fourvière

Alors que Stevie Wonder faisait chanter le théâtre antique de Vienne,

j'avais choisi de venir voir Neil Hannon et son groupe The Divine Comedy aux nuits de fourvière.

J'étais très enthousiaste à l'idée de revoir se dandy de la pop et son univers délicat.
Et alors que même si j'adore la qualité de ses enregistrements en studio, de ses arrangements complexes et de ses mélodies raffinées;  sur scène, ce soir ça a fait pshiiit !

Sa voix est bien là, grave à souhait et ses musicos sont de bons techniciens : Et alors ?
Se contenter de jouer sur scène des chansons, forcément moins bien qu'en studio, sans variation, ni digression sans un quelconque espace de liberté : A quoi bon !

 Il a fait le job et seulement le job en 1 heure de temps et basta !
Beaucoup de fans inconditionnels cependant sont descendu l'acclamer et danser au bord de la scène à la fin du concert: oui mais bof !

Si dés le début je sais comment va évoluer la musique pendant un concert alors je crois que ça ne m’intéresse pas.

Alors pourquoi ce billet ?
Parce que j'aurais aimé lire ce type de chronique avant d'acheter ma place,
et parce que ça me donne l'occasion d'illustrer cet article avec "Our mutual friend" une chanson somptueuse ...et seulement "pas mal" sur scène.

JeanMarock

mardi 15 juillet 2014

"Back Up" de Paul Colize : Sexe, Drogue et Rock’n Roll : un polar pour l’été.

Je vous avais déjà parlé de ce Belge rencontré aux Quais du Polar à Lyon   et chose promise, chose due, j’ai lu Back Up. Et pas déçu, l’intrigue est bien ficelée, l’humour jamais très loin. Ce polar est pour vous lecteurs rockers de ce blog, pas de sax dans des caves enfumées ici, du rock et du dur, avec une rythmique d’enfer, Jack Bruce à la basse et Keith Moon aux drums. Paul Colize aime la musique et ça se lit.     

« Quand les guitares se son tues, j’ai attaqué mon solo sobrement, en cross sticking sur la caisse claire et le charleston. Progressivement j’ai commencé à me lâcher. Double stroke roll. Je perdais la notion du temps et de l’espace, j’étais ailleurs, dans un état second. Buzz roll. Je me suis mis à taper de plus en plus fort, de plus en plus vite. Flam rolls. Mon corps vibrait sous les coups que j’assénais. L’alcool me montait à la tête, j’étais transporté, hors de moi-même en communication directe avec les dieux du rock. Cross stick, paradiddle five stroke roll, single stroke, rimshots, sticks on sticks, l’ensemble des techniques que j’avais apprises dans ma cave y passait »

 Pour l’intrigue, deux histoires parallèles qui bien sûr défieront les mathématiques pour se  croiser. D’un côté un SDF renversé par une voiture dans Bruxelles se retrouve sur un lit d’hôpital, il ne peut plus communiquer mais nous reconstituons avec lui sa vie en morceaux. De l’autre un groupe de rock, Pearl Harbor,  dont l’avenir des musiciens n’est pas vraiment radieux... On y croise Eric Clapton dans une cave qui vient faire le bœuf, on passe une soirée au Marquee au cœur de Soho où les Stones font leur début et où les Who jouent tous les mardis. Paul Colize emprunte pleins d’anecdotes liées à l’histoire du rock comme ce batteur, qui suite à un pari,  avale un cocktail de pilules  avant de monter sur scène dont un somnifère d’ordinaire prescrit  par les vétérinaires …

La documentation est poussée (parfois un peu trop pour le jargon médical), de Bruxelles à Londres en passant par Paris, on refait l’histoire des Beatniks, des Mods et des Rockers. Jusqu’au Vietnam (Coppola n’est pas loin) où l’on y conditionne des soldats en diffusant de la musique par des HP fixés sur des hélicos….And this the end.

La bande son des romans de Paul Colize est très inspirée de la programmation de la radio belge Classic 21 (comme il nous l’avait dit lors sa conférence à l’amphi Jazz). Il se trouve que le hasard de la vie m’a conduit à Bruxelles la semaine dernière, je venais de terminer Back Up, dans ma voiture sous la pluie en tournant sur le Ring,  je me suis branché sur Classic 21. It’s only rockn’roll et le soleil s’est levé.

JC RockBof
La bande son ça pourrait être çà ?

lundi 7 juillet 2014

Joe Satriani à Jazz à Vienne

Le Dimanche 6 Juillet à Jazz à Vienne

Show must go on !

Les intermittents du spectacles sont en lutte, la météo n'est pas clémente, soit! mais heureusement le spectacle continue ! et sur la scène du théâtre antique ce sera pour l'heure sans le traditionnel couché de soleil.
Ce soir le concours des "guitar Héro" n'aura pas lieu, Jeff Beck a déclaré forfait, il a annulé sa tournée pour des raisons de santé, Stéphane Kochoyan, le directeur du festival nous a même montré son arrêt maladie. Mais Joe Satriani est là et bien là lui.
C'est en grande forme  qu'il nous est apparu, guitare rouge et lunettes noires, malgré le temps et bientôt la nuit.
Et il envoie du lourd sans préavis, du gros son Rock qui met tout le monde d'accord : Alors c'est ça un guitar héro !
La scène du Théatre antique est à sa mesure voir à sa démesure pour ce grand guitariste showman.
Le show est effectivement complet et bien maitrisé, les jeux de scène et les ballets de lumière sont au cordeau.

C'est un déluge de note qui s'abat sur le théatre en même temps qu'une pluie entétante.
Malgré la pluie les spectateurs restent et participe à la fêtes, peut être subjugués qu'ils sont par tant d'énergie et d'efficacité.

Satch, ( c'est son surnom), n'a que l’embarras du choix pour constituer son répertoire du soir parmi les 14 albums studio déjà enregistrés et notamment parmi les compositions du dernier en date : "Unstoppable Momentum"

La dextérité et l'expérience ne faisant pas tout il m'a semblé que le tout tourne un peu en rond, mais peut être ne suis je pas assez fan du maître.
Mais attention celui qui a déjà été le guitariste de Jagger, en solo, d'Alice Cooper, de Deep Purple et de bien d'autres peut encore nous étonner;
alors à bientôt à Rock à Vienne, à non c'est Jazz à Vienne. ( allez un peu d'humour devant tant de d'adversité)

JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine
"Down, down, down" J'aurais bien écouté une petite douçeur du champion.
 

Le Tedeschi Trucks band à Jazz à Vienne

Le Vendredi 4 juillet à Jazz à Vienne

D'accord, c'est jazz à Vienne,mais, est-ce le hasard du calendrier (on est un 4 juillet, jour anniversaire de l'indépendance des U.S.A.), quand le Tedeschi Trucks band commence à jouer, on se croirait aux States, dans n'importe lequel des quarante-huit états du Mainland.
On pense à Tom Petty,à Bob Seger, à Eric Clapton, aux Allman brothers (dont Derek Trucks faisait d'ailleurs partie jusqu'à maintenant). On est face à onze musiciens, soudés, professionnels, sans fioritures.
Susan ne sait dire que deux mots en français "merci" et "beaucoup".
Elle n'annonce pas les titres des morceaux, mais on les reconnait. Entre autres "Made up mind" (tiré de leur dernier disque eponyme),"Idle wind", "Bound for glory"(tiré de l'autre disque). Et puis, le magnifique "Midnight in Harlem" : Susan commence la chanson : "Well I came to the city / I was running from the past /My heart was bleeding" et c'est ton coeur à toi qui saigne !

 Et quand Derek aborde son solo, tout en finesse, les notes de musique te picotent l'épiderme. Et plus il fait vibrer ses cordes, plus t'as envie de pleurer. Magnifique !
 Et puis, il y aura ce morceau de bravoure, qu'on rêve d'entendre interpréter en public:"The storm". Dès les premières notes, on le reconnait et la suite ne fait que le confirmer: ce morceau est une tuerie et Derek est l'un des plus grands guitaristes actuels, un taiseux qui s'exprime par sa guitare.Il n'y aura certes qu'un rappel mais la pluie aura respecté notre plaisir: elle ne tombera à flot qu'au set suivant ...  

F.S.P.JAZZBOF
Un autre point de vue sur Jazz-Rhône-Alpes.com de Gérard Brunel et un jolie billet sur ce couple de François Robin

Nik Bärtsch's Ronin au JazzMix

Le jeudi 3 Juillet au JazzMix à Jazz à Vienne.

En ce début de nuit où les festivaliers déferlent du théâtre antique, Nik Bärtsch et son groupe Ronin ( prononcer Ronine) démontre au JazzMix que la créativité est portée désormais par des artistes ambitieux et inventifs comme lui.

La pression des intermittents se fait plus forte, le petit chapiteau du JazzMix arbore désormais une bannière noire avec le message de bienvenue : "En lutte"
Et même si on les comprend on aimerait oublier que nous sommes tous en lutte, et s’enivrer avant que nous perdions notre ultime combat.

Et pour décoller la prescription du docteur JAV était formelle: 2 heures de Ronin avant le coucher vers 3 heures matin.
Nik Bärtsch's Ronin viennent de Zurich ils distillent un jazz constitué de boucles, entièrement fait à la main, (sans séquenceur électronique), destiné a soulever l'auditeur dans une transe voluptueuse.
Cette musique est teintée de spiritualité qui me fait penser aux danses des Derviches Tourneurs qui tournent inlassablement pour communiquer avec Dieu. Je me suis laisser dire  que les Ronin passent par une phase de méditation avant leur entrée sur scène.
Leur musique est très percussive, elle alterne les phases de calme et de montée maitrisée vers le nirvana. Dans cette folie musicale tout est sous le contrôle ferme du leader et pianiste Nik Bärtsch.
Pour ce qui concerne le répertoire de la soirée on retrouve des morceaux qui figurent dans l'excellent "Live 2012" (voir ici). Le titre des compositions sont des numéros de modules, ça manque un peu de poésie, mais lors d'un concert le groupe  assemble les modules de leur vaisseau musical et pour voyager vers l'intersidéral c'est idéal.
Mes préférés sont les modules 35 et 45, bon ça ne fait pas rêver, alors voici mon conseil: appuyer sur "play" et bon voyage.

JaZZmarc

Nik Bärtsch (p, Fender Rhodes, comp), Sha (As, Bcl), Thomy Jordi (b), Kaspar Rast (dms)

Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine  

Robert Plant and the Sensational Space Shifter à Jazz à Vienne

Le mardi 1er Juillet à Jazz à Vienne

Une légende est sur la scène du théâtre antique de Vienne ce soir, et le qualificatif  n'est pas galvaudé pour Robert Plant leader et chanteur du groupe de rock légendaire des années 70: Led Zeppelin.

Ce groupe a marqué de façon durable les bipèdes équipés d'une paire d'oreilles, au delà des seuls amateurs de Hard Rock de l'époque. Ibrahim Malouf, sur la même scène quelques minutes avant, cite  régulièrement Led Zeppelin comme une de ses influences  alors que sa musique reste très éloignée du rock flamboyant que proposait Robert Plant et ses compères. 

Qu'est ce qui fait que ce groupe nous a tant marqué ? qu'il continue à faire fantasmer ? et influence encore les créations d'aujourd'hui ? :  Sa créativité, la qualité mélodique de ses compositions, son caractère éphémère 10 ans seulement, la magie créée par la réunion de 4 individualités de talent...

Robert Plant, malgré son statut de légende vivante, a depuis la séparation du groupe poursuivi une carrière en solo plus qu'honorable parsemée de collaborations diversifiées et ambitieuses.
Et sur la scène de Vienne ce soir, à 65 ans il confirme que sa voix a gardé toute sa splendeur et qu'il n'a pas envie de ressasser, comme d'autres, ses tubes mythiques qui nous feraient, malgré tout, encore sauter au plafond. Telle une jeune pousse il fait la promotion de son nouveau groupe "The Sensational Space Shifters", et de ses nouvelles chansons; et comme un bon voyageur de commerce il invite à plusieurs reprises le public à acheter son nouvel album qui sortira en septembre.
Il a du jus à revendre encore Bob et il a garder son élégance sauvage de ses 20 ans.

Ce groupe propose un mélange assez étonnant entre les musiques traditionnelles et actuelles;
le Blues très roots côtoie la musique folk, le rock, l'électro et les musiques traditionnelles africaines. Avec de tels écarts d'univers on se dit qu'on risque le claquage musical à chaque instant, et pourtant ça marche; un séquenceur associé à une Kora africaine c'est inattendu mais c'est beau.
 Robert Plant semble proposer ainsi, avec ses "Manettes Sensationnelles", une synthèse de toutes les musiques qu'il aime, toujours à la recherche de sensations nouvelles  

Au répertoire, des compositions qui seront sur le nouvel album, mais pour l'essentiel des morceaux qu'ils ont déjà enregistrer en live en 2012 à Chicago pour l'album "Taste of Chicago".
On y trouve des reprises comme  "Babe, I'm Gonna Leave You" de Joan Baez; chanter par Plant on croit redécouvrir "dazed and confused", des nouvelles compositions comme "The Enchanter" et, et ,et  des morceaux d'anthologie du répertoire de Led Zep relooker pour l'occasion: "whole lotta love" et "Rock and Roll" présentée comme une chanson traditionnelle irlandaise.

Nous n'étions pas "que" des nostalgiques béats en sortant avec la banane du théâtre antique, mais restons vigilants. 
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine

dimanche 6 juillet 2014

Jazz forever

Certaines nouvelles méritent d'être répercutées,même sur les sites internet les plus modestes."Entre 1985 et aujourd'hui,lit-on dans Jazzmag, le nombre de musiciens de jazz est passé de cinq cents à trois mille, celui des festivals de cent à six cents !".

Parmi ces musiciens, Pierre de Bethmann, à qui Herbie Hancock himself a déclaré, lors d'une masterclass parisienne en 1994 ( De Bethmann n'avait alors que vingt-neuf ans):"si j'avais à vous noter, je vous donnerais vingt sur vingt. Car vous avez trouvé votre propre style.

" Et parmi ces festivals, celui de Saint-Emilion, qui aura lieu cette année les 19 et 20 juillet, et où Jacky Terrasson et Stéphane Belmondo participent à l'opération "Dégustation musicale" ( 7 Premiers Grands Crus Classés )
- Aparté; il faudra qu'on se fasse un jour ce festival, Jazzbôf et Redac'chef !

Et pourtant,d'un trait de plume et pour des raisons budgétaires,on vient de supprimer le Centre d'Information du Jazz dirigé par Pascal Anquetil. On cherche des noises aux intermittents. Jacques Schwartz-Bart se fait voler son sax dans le TGV, etc. Répétons encore une fois la maxime de Nietzche: " sans la musique, la vie serait une erreur !" Et modernisons-la :" sans le jazz,la vie serait complétement naze !"
A bon entendeur ...
                      François S. P. Jazzbôf ( mais toujours avec 2 oreilles)

Retour sur le pub rock

Dans les années quatre-vingt, quand d'autres écoutaient Michael Jackson ou Cure, j'étais branché pub-rock.

Des groupes comme les Inmates, Eddie & the Hot rods, Doctor Feelgood , les Ruts ou les Godfathers.

Tiens, ces derniers, dans leur chanson "Birth, school, work, death", chantaient: "I've felt torture, I've felt pain Just like that film with Michael Caine I've been abused and I've been confused And I've kissed Margaret Thatcher's shoes".

C'était du rock, du vrai.

Où est-il passé aujourd'hui ?

                               F.S.P.Nostalgirock