Elle est bien bonne, Yes nous sort un Live From Lyon, "in the present" du concert de 2009 chroniqué ici, les 3 papis rescapés du groupe d'origine , Chris Squire, Steve Howe et Alan White accompagnés d'un Wakeman fils: Oliver et d'un gentil troubadour: David Benoit, pale figure du chanteur Jon Anderson, font de la résistance. Là ils font vraiment du neuf avec du vieux, pas du tout de nouveauté et plutôt du très vieux tiré des Albums "Fragile" et "Close to edge".
Cet objet donc, est constitué de 2 CD et d'un DVD filmé dans notre bonne vielle Bourse du travail. Non vraiment ça ne fait pas vraiment envie.
Alors pourquoi ce billet?
Qui a aimé follement châtie bien aussi "au présent", c'est un groupe qui a constitué les fondamentaux du rock progressif né dans les années 70, créatifs, exigeants : Artistes quoi! Ce qu'ils ne sont plus.
Bon ils ont récemment sorti un album studio avec cette même formation "Fly from here" à l'écoute ici que j'ai, moi, beaucoup de mal à écouter.
JaZZbeen
mercredi 30 novembre 2011
samedi 26 novembre 2011
Mario STANTCHEV: Drôle d'endroit pour un concert
Le 25 Novembre 2011 à Lyon Music
Devant un océan de pianos à queue, Yves Dugas le maitre de ces lieux (Lyon Mucic spécialiste du piano) reçoit quelques privilégiés pour donner à écouter le pianiste Mario Stanchev et son nouveau trio.
Mario Stanchev est un personnage attachant de la scène Jazz , il a une bio "grande comme ça", il a joué avec quelques pointures internationales, et a notamment créé le département de jazz au conservatoire de Lyon. Il est toujours aussi enthousiaste dans son art et simple dans sa relation avec son public, autant des bonnes raisons pour revenir l'écouter .
Ce soir il présente pour la première fois son nouveau trio avec Sangoma Everett à la batterie et Didier Del Aguila à la basse électrique. Ces trois là se connaissent bien, Mario Santchev a déjà eu l'occasion de jouer avec les deux dans d'autres formations. Ensemble c'est tout de suite une évidence, beaucoup de complicité, d'écoute réciproque et d'émulation à la créativité.
Au programme de ce Showcase d'une heure, quelques standards revisités et des compositions personnelles.
Standard parmi les standards: on a écouté par exemple "Sumertime" de Gerswhin revu du sol au plafond, devenu un dialogue entêtant entre le piano et la basse.
Mario a présenté notamment une très belle composition nommée " En attendant Dugas", c'était effectivement l'endroit idéal pour la jouer.
J'adore voir ce pianiste dérouler ces interventions avec fantaisie et gourmandise. Pour ces propres morceaux, on pouvait voir ces partitions écrites à la main, quel plaisir d'être aussi prêt d'un évènement toujours unique qu'est un concert de jazz
La basse de Didier Del Aguila est très mélodieuse, elle ne fait pas qu'accompagner le soliste au piano, de larges espaces lui sont réservés pour notre plus grand plaisir. Le style de ce bassiste rappelle celui des grands noms du Jazz Rock : Jaco Pastorius ou Alain Caron. Le dernier morceau de la soirée "libelula" est une composition de Sangoma Everett, le batteur d'origine américaine, un joli thème, très entrainant idéal pour finir un concert. Pour cette salle, intimiste, Sangoma percute les peaux avec des balais , des mailloches, voir de larges baguettes improbables achetés à New York, autant de stratagèmes qui permettent de démontrer toutes sa créativité et sa puissance sans vampiriser ses acolytes. Pour ce dernier morceau le public est mis à contribution pour donner le rythme en tapant des mains et pour donner la réplique à Mario en sifflant : Bravo le public, ce n'était pas simple.
On sait recevoir à Lyon Music, à l'issue du concert, Yves Dugas propose à ses invités de partager quelques toast et un délicieux Bourgogne Aligoté pour prolonger cet instant d'émotion musicale en discutant avec les musiciens.
D'aucuns diraient que le bonheur n'est pas loin, et ils auraient Jazzement raison, alors on reviendra... forcément.
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Le site de Mario Stanchev
Le site de Lyon Music pour suivre les évènements
JaZZmarc
Devant un océan de pianos à queue, Yves Dugas le maitre de ces lieux (Lyon Mucic spécialiste du piano) reçoit quelques privilégiés pour donner à écouter le pianiste Mario Stanchev et son nouveau trio.
Mario Stanchev est un personnage attachant de la scène Jazz , il a une bio "grande comme ça", il a joué avec quelques pointures internationales, et a notamment créé le département de jazz au conservatoire de Lyon. Il est toujours aussi enthousiaste dans son art et simple dans sa relation avec son public, autant des bonnes raisons pour revenir l'écouter .
Ce soir il présente pour la première fois son nouveau trio avec Sangoma Everett à la batterie et Didier Del Aguila à la basse électrique. Ces trois là se connaissent bien, Mario Santchev a déjà eu l'occasion de jouer avec les deux dans d'autres formations. Ensemble c'est tout de suite une évidence, beaucoup de complicité, d'écoute réciproque et d'émulation à la créativité.
Au programme de ce Showcase d'une heure, quelques standards revisités et des compositions personnelles.
Standard parmi les standards: on a écouté par exemple "Sumertime" de Gerswhin revu du sol au plafond, devenu un dialogue entêtant entre le piano et la basse.
Mario a présenté notamment une très belle composition nommée " En attendant Dugas", c'était effectivement l'endroit idéal pour la jouer.
J'adore voir ce pianiste dérouler ces interventions avec fantaisie et gourmandise. Pour ces propres morceaux, on pouvait voir ces partitions écrites à la main, quel plaisir d'être aussi prêt d'un évènement toujours unique qu'est un concert de jazz
La basse de Didier Del Aguila est très mélodieuse, elle ne fait pas qu'accompagner le soliste au piano, de larges espaces lui sont réservés pour notre plus grand plaisir. Le style de ce bassiste rappelle celui des grands noms du Jazz Rock : Jaco Pastorius ou Alain Caron. Le dernier morceau de la soirée "libelula" est une composition de Sangoma Everett, le batteur d'origine américaine, un joli thème, très entrainant idéal pour finir un concert. Pour cette salle, intimiste, Sangoma percute les peaux avec des balais , des mailloches, voir de larges baguettes improbables achetés à New York, autant de stratagèmes qui permettent de démontrer toutes sa créativité et sa puissance sans vampiriser ses acolytes. Pour ce dernier morceau le public est mis à contribution pour donner le rythme en tapant des mains et pour donner la réplique à Mario en sifflant : Bravo le public, ce n'était pas simple.
On sait recevoir à Lyon Music, à l'issue du concert, Yves Dugas propose à ses invités de partager quelques toast et un délicieux Bourgogne Aligoté pour prolonger cet instant d'émotion musicale en discutant avec les musiciens.
D'aucuns diraient que le bonheur n'est pas loin, et ils auraient Jazzement raison, alors on reviendra... forcément.
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Le site de Mario Stanchev
Le site de Lyon Music pour suivre les évènements
JaZZmarc
mardi 15 novembre 2011
L'année Tigran : EP N°1
Bonne nouvelle c'est l'année Tigran Hamasyan, fort de son énorme succès sur scène, il sort un "Extented play" un format assez rare en France entre l'album et le single : un 5 titres 2,50 € en téléchargement (sur quobuz ou autre musicme)
Son titre : "EP N° 1" Est ce à dire qu'il y en aura d'autre ???
Cet EP est une parfaite prolongation de "Fable" son album solo sorti lui aussi en 2011,( voir ici) il est ici accompagné notamment de Gayanée Movsisyan à la voix et de l'excellent Jeff Ballard à la batterie. (Voir le concert 2011 ici )
Cinq morceaux seulement, mais quel concentré de qualité ? jugez en avec ce fabuleux titre: Vardavar
Non ce n'est plus une fable Tigran est un vrai GRAND.
JaZZmarc
Son titre : "EP N° 1" Est ce à dire qu'il y en aura d'autre ???
Cet EP est une parfaite prolongation de "Fable" son album solo sorti lui aussi en 2011,( voir ici) il est ici accompagné notamment de Gayanée Movsisyan à la voix et de l'excellent Jeff Ballard à la batterie. (Voir le concert 2011 ici )
Cinq morceaux seulement, mais quel concentré de qualité ? jugez en avec ce fabuleux titre: Vardavar
Non ce n'est plus une fable Tigran est un vrai GRAND.
JaZZmarc
dimanche 13 novembre 2011
David Enhco Quartet à la clef de voute
Le 12 Novembre 2011 à la clef de Voute
David Enhco jeune Trompettiste qui commence a se faire un nom sur la scène jazz française et internationale s'est entouré de trois musiciens d'exception ce soir pour ce quartet d'enfer.
Et ça commence très fort, décollage immédiat avec intensité maximum.
Ils sont tous à fond, sans retenu, il leur faut certainement beaucoup de concentration et d'énergie physique pour tenir les deux set à ce niveau.
Roberto Negro au piano est toujours aussi fantasque et inventif;
David n'utilise aucun effet sonore avec sa trompette, c'est juste l'instrument et son dompteur, et il fait montre d'une grande sensibilité.
J'ai été aussi très impressionné par la rythmique, Gautier GARRIGUE à la batterie est étonnant de puissance, de variation et d'à propos, Florent Nisse se joue des difficultés inhérentes à la contrebasse comme s'il s'agissait d'un pipeau et quand il part en solo : chaud devant, chaud !
Le répertoire est essentiellement constitué de compositions de David Encho, et de standards revisités. David a du mal, à priori à trouver des titres à ses morceaux: "Octobre 2010", "suite" , bon il faut qu'il trouve un rédacteur spécial)
Au rappel la bande nous exécutent quelques digressions fabuleuses autour du thème "Que reste t'il de nos amours ? " au point qu'au final on en oublierait la question.
Après un concert au Sunset à Paris et 3 dates à Lyon ils rentrent en studio...
Cette jeune génération du jazz fait plaisir à voir , on n'a envie de penser avec eux que l'age d'or du jazz c'est toujours "maintenant".
Alors foncer aux clubs les écouter/voir.
David ENHCO : Trompette
Gautier GARRIGUE : Drums
Roberto NEGRO : Piano
Florent NISSE : Contrebasse
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Photos : Fouad Adnani son site
JaZZmarc
David Enhco jeune Trompettiste qui commence a se faire un nom sur la scène jazz française et internationale s'est entouré de trois musiciens d'exception ce soir pour ce quartet d'enfer.
Et ça commence très fort, décollage immédiat avec intensité maximum.
Ils sont tous à fond, sans retenu, il leur faut certainement beaucoup de concentration et d'énergie physique pour tenir les deux set à ce niveau.
Roberto Negro au piano est toujours aussi fantasque et inventif;
David n'utilise aucun effet sonore avec sa trompette, c'est juste l'instrument et son dompteur, et il fait montre d'une grande sensibilité.
J'ai été aussi très impressionné par la rythmique, Gautier GARRIGUE à la batterie est étonnant de puissance, de variation et d'à propos, Florent Nisse se joue des difficultés inhérentes à la contrebasse comme s'il s'agissait d'un pipeau et quand il part en solo : chaud devant, chaud !
Le répertoire est essentiellement constitué de compositions de David Encho, et de standards revisités. David a du mal, à priori à trouver des titres à ses morceaux: "Octobre 2010", "suite" , bon il faut qu'il trouve un rédacteur spécial)
Au rappel la bande nous exécutent quelques digressions fabuleuses autour du thème "Que reste t'il de nos amours ? " au point qu'au final on en oublierait la question.
Après un concert au Sunset à Paris et 3 dates à Lyon ils rentrent en studio...
Cette jeune génération du jazz fait plaisir à voir , on n'a envie de penser avec eux que l'age d'or du jazz c'est toujours "maintenant".
Alors foncer aux clubs les écouter/voir.
David ENHCO : Trompette
Gautier GARRIGUE : Drums
Roberto NEGRO : Piano
Florent NISSE : Contrebasse
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Photos : Fouad Adnani son site
JaZZmarc
samedi 12 novembre 2011
Le 11/11/11 la fin du monde avec les "Travelers"
Le II/II/II à la "clef de voute"
C'était une bonne idée de passer le jour de la fin du monde annoncée le 11/11/11 en écoutant du jazz, le public était venu d'ailleurs en nombre dans la cave de la "clef de voute" peut être anti-atomique et dans tous les cas anti-morosité.
Le quartet les Travelers mené par le Contre-bassiste Matteo Bordone a répondu à la question : Quelle est la langue la plus parlée au monde ? : Réponse La musique
Matteo d'origine italienne et Atonin Hoang le saxophoniste vivent à Paris, Francesco Diodati le guitariste à Rome et le batteur Guilhem Flouzat aux Etats-Unis ces quatre la se retrouvent à Paris pour mener ce projet "Travelers" et ils s'entendent merveilleusement bien. Peut être est ce une piste pour nous décideurs Européens...
Ils sont très jeunes 25 ans maximum, et pendant le premier set on les sent un peu crispés, une volonté de bien faire, mais tout en retenu, respectueux des académismes. C'est au deuxième set qu'ils se sont vraiment révélés en montrant toute leur créativité et la vrai nature de leur projet Travelers: Recherche de sons surtout à la guitare électrique et des compositions aux influences Rock et électro. Le répertoire: beaucoup de compositions du très sympathique Matteo Bordone et des arrangements personnels sur des reprises de Thelonious Monk. Le public ne se trompe pas, l'accueil est chaleureux, et en guise de rappel quelqu'un dans la salle leur suggère "Bio rythme" un morceau avec lequel ils ont démarré le deuxième set, très syncopé avec des changements de rythme, les Travelers s'exécutent avec enthousiasme à l'écoute de cette unanimité.
Bonne route à ces voyageurs, n'oubliez pas de revenir à Lyon.
La fin du monde n'a pas eu lieu, alors je reviendrai demain à la clef de voute pour la même vraie raison: Se faire plaisir
Francesco DIODATI : Guitare
Matteo BORTONE : Contrebasse
Antonin HOANG : Sax alto et clarinette basse
Guilhem FLOUZAT : Batterie
Le site de Matteo Bortone
Photos :Fouad Adnani
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
JaZZmarc
C'était une bonne idée de passer le jour de la fin du monde annoncée le 11/11/11 en écoutant du jazz, le public était venu d'ailleurs en nombre dans la cave de la "clef de voute" peut être anti-atomique et dans tous les cas anti-morosité.
Le quartet les Travelers mené par le Contre-bassiste Matteo Bordone a répondu à la question : Quelle est la langue la plus parlée au monde ? : Réponse La musique
Matteo d'origine italienne et Atonin Hoang le saxophoniste vivent à Paris, Francesco Diodati le guitariste à Rome et le batteur Guilhem Flouzat aux Etats-Unis ces quatre la se retrouvent à Paris pour mener ce projet "Travelers" et ils s'entendent merveilleusement bien. Peut être est ce une piste pour nous décideurs Européens...
Ils sont très jeunes 25 ans maximum, et pendant le premier set on les sent un peu crispés, une volonté de bien faire, mais tout en retenu, respectueux des académismes. C'est au deuxième set qu'ils se sont vraiment révélés en montrant toute leur créativité et la vrai nature de leur projet Travelers: Recherche de sons surtout à la guitare électrique et des compositions aux influences Rock et électro. Le répertoire: beaucoup de compositions du très sympathique Matteo Bordone et des arrangements personnels sur des reprises de Thelonious Monk. Le public ne se trompe pas, l'accueil est chaleureux, et en guise de rappel quelqu'un dans la salle leur suggère "Bio rythme" un morceau avec lequel ils ont démarré le deuxième set, très syncopé avec des changements de rythme, les Travelers s'exécutent avec enthousiasme à l'écoute de cette unanimité.
Bonne route à ces voyageurs, n'oubliez pas de revenir à Lyon.
La fin du monde n'a pas eu lieu, alors je reviendrai demain à la clef de voute pour la même vraie raison: Se faire plaisir
Francesco DIODATI : Guitare
Matteo BORTONE : Contrebasse
Antonin HOANG : Sax alto et clarinette basse
Guilhem FLOUZAT : Batterie
Le site de Matteo Bortone
Photos :Fouad Adnani
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
JaZZmarc