Le dimanche 9 juillet au Théâtre antique à Jazz à Vienne
Youn Sun Nah est de retour à Vienne,
après une pause de 4 ans pendant laquelle elle est retournée dans son pays d'origine, la Corée du sud, où elle s'est ressourcée nous a t'elle dit; son retour artistique a pris lui une voie inattendue
C'est aux États-Unis aux contact de Jammie Saft, musicien multi-instrumentiste, compositeur et producteur qu'elle a retrouvé le chemin des studios pour enregistrer à New-York un album qu'elle nous présente ce soir : "She moves on"
Après deux albums réussis construits en partenariat étroit avec le guitariste suédois Ulf Wakenius, deux albums essentiellement constitués de compositions originales et très créatifs, "She moves on" qui vient de sortir est lui majoritairement un ensemble de reprises de chansons Folk et Rock enregistré avec des musiciens américains.
Présenté comme ça on peut se dire: Un de plus quoi!
Sur scène c'est une autre affaire la voix ample et chaude magnifierait n'importe quelle composition,
alors quand elle reprend " The Dawntreader" de Joni Mitchell pour moi c'est déjà gagné.
J'ai retenu la très belle adaptation de "Drifting"de Jimi Hendrix tout en vocalise et solo de guitare aérienne. Sur l'album c'est le très demandé Marc Ribot qui assure les partitions de guitare sur 5 morceaux mais qui ne suit pas sur la tournée, trop demandé je vous dis, il laisse la place à Clifton Hyde qui fait bien le job quand même.
Pour la chanson du folklore traditionnelle américaine "Black is the color of my true love's hair" les accompagnements sont épurés seulement la voix et très peu de chose autour. Youn Sun Nah nous dit que c'est la version de Nina Simone qui l'a inspirée et c'est très réussi.
D'autres morceaux m'en semblait cependant un peu vides, même avec tous les efforts de la chanteuse je m'y suis ennuyé je pense à " She moves" de Paul Simon ou "A sailor life" un interminable Folksong anglais.
Une grande chanteuse qui se remet en question c'est bien normal et salutaire,
espérons qu'elle gardera sa singularité et peut être trouvera t'elle un nouveau Pygmalion.
JazzMarc
Sur jazz-rhone-Alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire