Charlie Parker est devenu le saxophoniste que l’on connaît parce que Jo
Jones le batteur lui a balancé une cymbale à la tête pendant un
concert. Il ne faisait pas le « Good Job ». Humilié Bird revint sur
scène plus tard, après avoir bossé, la rage au cœur.
C’est le thème du
film. Peut-on devenir un Charlie Parker sans souffrir, sans être poussé
hors de soi et de ses limites. Il existe plein d’exemples bien sûr dans
d’autres domaines que la musique pour le démontrer. En tout cas Fletcher
(J.F. Simmons) y croit, il dirige un Jazz Band et fait germer (en tout
cas le croit-il) dans la sueur et le sang des futurs grands du Jazz. De
son côté le jeune Andrew (Miles Teller) rêve de devenir batteur. Le
duel ou plutôt combat qui s’installe entre ces deux là est assez
vertigineux et tourne vite au thriller. Les séances de répétitions dans
un décor sombre improbable sont assez extraordinaires, JF Simmons,
magnifique en T-shirt noir, mène d’un bras musclé les jeunes musiciens,
les humiliant tour à tour. Son jeu d’acteur est indéchiffrable, à la
fois pervers et paternel. Le jeune Andrews lui se pose des questions,
doit-il suivre les conseils de ses proches où la notion de réussite est
différente ? Finalement il préfère se poser des sparadraps sur les
doigts comme un boxeur des bandes sur les mains, et de monter sur le
ring.
Mais qui sortira vraiment vainqueur de ce combat ? Le lieutenant
Fletcher ou le soldat Andrew ? si au cours de la dernière scène,
mémorable, au son du fameux «Caravan » cela semble évident, cela le
devient moins pendant que le morceau se termine, qui prend vraiment la
main ? Puis on se retrouve dans la rue et là on a l’impression que
Fletcher ricane en coulisse dans notre dos.
Damien Chazelle le réalisateur voulait être batteur et s’est inspiré de
son expérience, Miles Teller a bossé la gestuelle du batteur pendant des
mois et son travail est remarquable, même si c’est un pro sur la bande
son on y croit vraiment à l'image (ce qui n’est pas toujours le cas) et
tous les autres musiciens sont des « vrais », étudiants pour la plupart.
Le montage est bien sûr très rythmé et les gros plans sur les
instruments et musiciens très évocateurs.
Bref un régal, et pour les oreilles aussi.
JC JazzBof
Morale du film : "Si tu ne travailles pas tu finiras dans un groupe de rock !"
Caravan avec Jo jones
dimanche 28 décembre 2014
jeudi 25 décembre 2014
Une voix de rocker: Joe Cocker
Serais-je un cas unique ? Car ce matin, autant les commentateurs confiaient leur émotion à l'annonce de la mort de Jacques Chancel,en particulier sur France-inter (où officia le chroniqueur), autant leur silence était assourdissant sur le décès de Joe Cocker,
LA voix de la soul britannique des seventies. Un tel traitement me semble bien indigne. Mais peut-être est-ce parce que Joe chantait "You can leave your hat on"?
Alors, ils ont gardé leur chapeau sur la tête au lieu de l'enlever pour saluer ce grand bonhomme !
F.S.P. Jazzbôf
Et s'il n'y en avait qu'une ?
Pour F.S.P Jazzbof: sans conteste, "In a high time we went", avec la foule de souvenirs
de rocks endiablés à la fin des seventies
Pour JC rockBOf : mon coup de Coeur pour deux souvenirs inoubliables celui de Woodstock où je n'étais pas pour With a little help from my friends devant cette belle foule immense et celui à la Halle Tony Garnier où nous étions en 97 et où seuls quelques eux pouvaient comprendre... "nous n'oublierons jamais."
Pour JMpasleblues: En 82 j'aimais bien écouter "Talking Back To The Night" en boucle.
Pour Philblues, comme pour JC Rockbof, "s'il n'en restait qu'une ?" sera un doublé :
* Woodstock avec "With a little help from my friends" tout simplement "d’un autre monde", mais pour lequel j'étais trop jeune ;-)
* Et bien sur l'inoubliable "Unchain My
Heart" de 1987
Note: Oh on avait dit "s'il n'en restait qu'une"
mardi 23 décembre 2014
Anne Sila à la Clef de voute: D'une urgente intensité
Samedi 20 Décembre à la clef de voute.
Bonne nouvelle à la veille de Noël, Anne Sila nous est revenue, et c'est un vrai cadeau qu'elle nous offre ce soir à la Clef de voute.
Nous l'avions quittée chanteuse de jazz au sein de l'ensemble "Magnetic Orchestra", la voilà toute seule au piano pour un projet tout personnel et intimiste.
Sa version a capella de " If you love me, realy love me" ( version anglaise de"l'hymne à l'amour") nous cueille pour commencer, les longs silences entre les phrases intensifient l'émotion qui monte.
On retrouve cette urgence dans la voix d'Anne Sila, une intensité maitrisée dont elle use avec beaucoup de talent.
Elle déroule ensuite les chansons de son nouveau projet dans un registre entre pop américaine, chanson française et Jazz.
Et pourquoi choisir ? Elle semble avoir tellement d'appétit, de gourmandise et d'enthousiasme à embrasser tous ces styles; pourquoi faudrait il choisir ? Nous allons gérer facilement notre frustration de ne pas lui coller tout de suite une étiquette.
Les chansons sont dépouillées juste un piano et une voix mais elles emplissent tellement l'espace qu'on se dit que cette artiste possède un énorme potentiel, que cette salle destinée à quelques chanceux est finalement un peu étriquée pour elle.
En showwoman expérimentée elle contrôle son set parfaitement, fait participer le public qui n'en demande pas plus pour scater avec elle, voir chanter le refrain a capella de "Hallelujah" de Léonard Cohen.
Ses chansons sont plutôt des chansons d'amour et comme il n'a pas, parait il d'amour heureux, elles sont mélancoliques voir déchirantes. Anne Sila nous plonge facilement dans des ambiances sombres et avec tout autant de facilité nous en sort par un pied de nez, un clin d’œil qui dédramatise tout.
Et pour les reprises: De magnifiques chansons d'amour tristes avec entre autre une superbe version de "T'es beau" de Pauline Croze ou encore " Dis quand reviendras-tu" de Barbara à qui elle avait consacré un album : "Tu ne te souviendras pas" en 2011.
La nouvelle Anne Sila est arrivée elle arbore désormais un look garçonne à la Sinead O'Conor, mais elle a toujours un cœur gros comme ça,
un nouvel album serait bienvenue aussi en guise de prochain cadeau!
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine
Bonne nouvelle à la veille de Noël, Anne Sila nous est revenue, et c'est un vrai cadeau qu'elle nous offre ce soir à la Clef de voute.
Nous l'avions quittée chanteuse de jazz au sein de l'ensemble "Magnetic Orchestra", la voilà toute seule au piano pour un projet tout personnel et intimiste.
Sa version a capella de " If you love me, realy love me" ( version anglaise de"l'hymne à l'amour") nous cueille pour commencer, les longs silences entre les phrases intensifient l'émotion qui monte.
On retrouve cette urgence dans la voix d'Anne Sila, une intensité maitrisée dont elle use avec beaucoup de talent.
Elle déroule ensuite les chansons de son nouveau projet dans un registre entre pop américaine, chanson française et Jazz.
Et pourquoi choisir ? Elle semble avoir tellement d'appétit, de gourmandise et d'enthousiasme à embrasser tous ces styles; pourquoi faudrait il choisir ? Nous allons gérer facilement notre frustration de ne pas lui coller tout de suite une étiquette.
Les chansons sont dépouillées juste un piano et une voix mais elles emplissent tellement l'espace qu'on se dit que cette artiste possède un énorme potentiel, que cette salle destinée à quelques chanceux est finalement un peu étriquée pour elle.
En showwoman expérimentée elle contrôle son set parfaitement, fait participer le public qui n'en demande pas plus pour scater avec elle, voir chanter le refrain a capella de "Hallelujah" de Léonard Cohen.
Ses chansons sont plutôt des chansons d'amour et comme il n'a pas, parait il d'amour heureux, elles sont mélancoliques voir déchirantes. Anne Sila nous plonge facilement dans des ambiances sombres et avec tout autant de facilité nous en sort par un pied de nez, un clin d’œil qui dédramatise tout.
Et pour les reprises: De magnifiques chansons d'amour tristes avec entre autre une superbe version de "T'es beau" de Pauline Croze ou encore " Dis quand reviendras-tu" de Barbara à qui elle avait consacré un album : "Tu ne te souviendras pas" en 2011.
La nouvelle Anne Sila est arrivée elle arbore désormais un look garçonne à la Sinead O'Conor, mais elle a toujours un cœur gros comme ça,
un nouvel album serait bienvenue aussi en guise de prochain cadeau!
JaZZmarc
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jeudi 18 décembre 2014
CHET BAKER by JOHN HARVEY
La poésie donne souvent des réponses aux énigmes les plus folles, comme celle de la mort de Chet Baker par exemple, dont on a déjà parlé ici (polar de Bill Moody).
Voici un poème de John Harvey (Recueil : Bluer than this) que je viens de découvrir en lisant The Drop un polar de Mickael Conelly de 2011
( "Ceux qui tombent" en français) .
Chet Baker
Looks out from this hotel room
across the Amstel to the girl
cycling by the canal who lifts
her hand and waves and when
she smiles he is back in times
when every Hollywood producer
wanted to turn his life
into that bittersweet story
here he falls badly, but only
in love with Pier Angeli
Carol Lynley, Natalie Wood;
That day he strolled into the studio
Fall of fifty-two and played
those perfect lines across
the chords of My Funny Valentine
and now when he looks up from
his window and her passing smile
into the blue of a perfect sky
he knows this is one of thoser
are days when he can truly fly.
Voilà, ça me plait bien !
JC JazzBof
Et pour finir, une chanson douce pour endormir le petit Timéo et pour son JMAbuelo
dimanche 30 novembre 2014
Quand vient la nuit : un film pour les amateurs de quai du polar
Titre français: "quand vient la nuit" (titre original: "the drop"
explication: le drop est ce bar de Brooklyn qui collecte pour la mafia
les paris clandestins)
Quatre raisons d'y aller:
- le réalisateur , un belge, qui avait tourné "Bullhead" ( formidable). Ci-joint le biopic de Wikipedia :
"Michaël R. Roskam (de son vrai nom Michaël Reynders) est un réalisateur et scénariste belge né en 1972 à Saint-Trond. Sa carrière internationale a été lancée en 2012 avec une nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère pour le film Bullhead"
- les acteurs, Tom Hardy (un taiseux déjà excellent dans "Les hommes sans loi") et James Gandolfini ( un énorme, mort depuis- le film lui est dédié );mais aussi Matthias Schoenaerts (qui jouait déjà dans Bullhead, si vous l'avez vu, vous ne pouvez pas l'avoir oublié)
- le scénario original, de Dennis Lehanne (auteur de Shutter Island, entre autres)
- la morale du film, ambiguë à souhait.
Même si c'est un peu lent parfois, les climats mis en image sont prenants.
F.S.P. Jazzbôf
Quatre raisons d'y aller:
- le réalisateur , un belge, qui avait tourné "Bullhead" ( formidable). Ci-joint le biopic de Wikipedia :
"Michaël R. Roskam (de son vrai nom Michaël Reynders) est un réalisateur et scénariste belge né en 1972 à Saint-Trond. Sa carrière internationale a été lancée en 2012 avec une nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère pour le film Bullhead"
- les acteurs, Tom Hardy (un taiseux déjà excellent dans "Les hommes sans loi") et James Gandolfini ( un énorme, mort depuis- le film lui est dédié );mais aussi Matthias Schoenaerts (qui jouait déjà dans Bullhead, si vous l'avez vu, vous ne pouvez pas l'avoir oublié)
- le scénario original, de Dennis Lehanne (auteur de Shutter Island, entre autres)
- la morale du film, ambiguë à souhait.
Même si c'est un peu lent parfois, les climats mis en image sont prenants.
F.S.P. Jazzbôf
mardi 18 novembre 2014
Les Brahmans tombent : Dans la salle à manger
Le samedi 15 novembre dans le séjour
Aux antipodes de la version 2.0,
voici la variante 100% lien social et 200% conviviale de l'expression artistique: le concert en salle à manger avec "les Brahmans tombent"
C'est un duo, que dis je c'est un couple, c'est un tandem , un binôme fusionnel
En tout cas ils sont deux à n'en pas douter :
elle est au violoncelle, au sax et au chant
il est à la guitare et au chant principal
Une femme au violoncelle c'est doublement sensuel,
l'instrument évoque des courbes féminines et la musicienne qui le prend entre ses jambes: c'est... beau
Un homme à la guitare c'est simplement le membre du groupe avec effet de manche.
En voici des artistes tout terrain qui aiment se mettre en danger, ils apprécient de jouer dans la rue au risque de se faire refouler par la maréchaussée alors jouer dans une salle à manger : trop facile !
Avec le professionnalisme et l'assurance qu'ils ont construit au cours de leurs nombreuses expériences (En formation Jazz , en Trio, en accompagnant des conteurs) les voilà qui déroulent leur compositions bourrées d'idées
Des chansons douces amères, rigolotes, engagées,
façon clown débridé ou clown triste
des chansons tendres ..." serre moi fort...serre moi vite"
des chorégraphies
des effets sonores
Extrait désopilant d'une chanson acide mais légère : "Je râle donc je suis"
"Je râle
Du lundi au samedi
Je râle
Le dimanche je recharge les batteries
Je râle
Le monde est une grande râlerie
Je râle
Une certaine idée de la démocratie"
J'adore ! ; on n'est tellement envahis par tant de râlerie
Et ça fini par une une caricature sympathique du blueseux : "Ringard blues"... où tout le monde chante, oui tout le monde; même ceux qui râlent quand ya du blues ( Euh ça c'est moi :-))
Et si pour découvrir des talents vous alliez voir dans votre séjour s'ils y sont ?
Les Bras m'en tombent devant tant de talent sans prise de tête
JaZZmarChanteurdeblues
Florence Voir
& Laurent Brun
Aux antipodes de la version 2.0,
voici la variante 100% lien social et 200% conviviale de l'expression artistique: le concert en salle à manger avec "les Brahmans tombent"
C'est un duo, que dis je c'est un couple, c'est un tandem , un binôme fusionnel
En tout cas ils sont deux à n'en pas douter :
elle est au violoncelle, au sax et au chant
il est à la guitare et au chant principal
Une femme au violoncelle c'est doublement sensuel,
l'instrument évoque des courbes féminines et la musicienne qui le prend entre ses jambes: c'est... beau
Un homme à la guitare c'est simplement le membre du groupe avec effet de manche.
En voici des artistes tout terrain qui aiment se mettre en danger, ils apprécient de jouer dans la rue au risque de se faire refouler par la maréchaussée alors jouer dans une salle à manger : trop facile !
Avec le professionnalisme et l'assurance qu'ils ont construit au cours de leurs nombreuses expériences (En formation Jazz , en Trio, en accompagnant des conteurs) les voilà qui déroulent leur compositions bourrées d'idées
Des chansons douces amères, rigolotes, engagées,
façon clown débridé ou clown triste
des chansons tendres ..." serre moi fort...serre moi vite"
des chorégraphies
des effets sonores
Extrait désopilant d'une chanson acide mais légère : "Je râle donc je suis"
"Je râle
Du lundi au samedi
Je râle
Le dimanche je recharge les batteries
Je râle
Le monde est une grande râlerie
Je râle
Une certaine idée de la démocratie"
J'adore ! ; on n'est tellement envahis par tant de râlerie
Et ça fini par une une caricature sympathique du blueseux : "Ringard blues"... où tout le monde chante, oui tout le monde; même ceux qui râlent quand ya du blues ( Euh ça c'est moi :-))
Et si pour découvrir des talents vous alliez voir dans votre séjour s'ils y sont ?
Les Bras m'en tombent devant tant de talent sans prise de tête
JaZZmarChanteurdeblues
Florence Voir
& Laurent Brun
jeudi 13 novembre 2014
The very big Experimental toubifri Orchestra: Waiting-in-the-toaster
"Waiting in the toaster" le voici donc l'album de l'orchestre The very big Expérimental Toubifri Orchestra, et maintenant on en est sûr il sont restés bien trop longtemps dans le grille-pain; ils sont complètement cramés, totalement barrés.
Il est Ébouriffant, décapant, définitivement déjanté cet album ; il y a bien longtemps que je n'avais pas entendu quelques choses d'aussi euphorisant !
Ces 18 musiciens issus de l’ENM de Villeurbanne et du CNSM de Lyon nous ont pondu un album ambitieux et réjouissant un vrai feu d'artifice de gros son et de voix.
On retrouve parmi ses membres la fine fleur de la scène jazz régionale, ils œuvrent dans d'autres groupes qui ce sont déjà fait une renommée, le Big Band " Bigre" ou le groupe "Chromb" pour ne citer qu'eux.
Pour ce projet c'est le pianiste Grégoire Gensse qui est à la manœuvre pour les compositions et la direction d'orchestre et il est gravement grave ce garçon. Avec le duo Ortie qu'il forme avec la clarinettiste Elodie Pasquier il a déjà obtenu le prix du Tremplin Jazz (s) Rhône-Alpes 2012.
La sortie de l'album des Toubifri a été annoncé très en avance au travers d'une campagne de financement via "Kiss Kiss Bank Bank" en mettant bien en avant la face foutraque du groupe, et sur les scènes de la régions ils ont mis le paquet côté excentricités en jouant ce répertoire.
Cependant au delà du show extravagant on comprend vite la grande créativité et la somme de travail nécessaire pour maitriser un tel projet.
Invariablement les morceaux tels qu'ils sont traités rappellent le grand Franck Zappa qui avec beaucoup d'humour et de décontraction démontrait dans son œuvre une grande rigueur et sur scène il s'imposait tel un chef d'orchestre inflexible.
Les Toubifri percutent comme un trio rock alors qu'ils sont 18, à ce stade la précision est une gageure
Comment maintenant décrire le style Toubifri ? Un big band de Jazz survolté avec des choristes déchainés nourri aux influences rock et à l'humour dadaïste (ça fait long pour définir un style !)
Alors le mieux si tout ce que j'en ai dit ne vous a pas fait fuir tout de suite , c'est d’aller écouter le morceau " The jewish Cow boy" sur Deezer c'est un concentré de folie musicale et d’énergie;
après quoi si vous n'avez pas adopté l'album tout entier c'est que The very Big est trop frit pour vous !
Bon il va falloir les sortir du grille-pain quand même !
JaZZMarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine
Il est Ébouriffant, décapant, définitivement déjanté cet album ; il y a bien longtemps que je n'avais pas entendu quelques choses d'aussi euphorisant !
Ces 18 musiciens issus de l’ENM de Villeurbanne et du CNSM de Lyon nous ont pondu un album ambitieux et réjouissant un vrai feu d'artifice de gros son et de voix.
On retrouve parmi ses membres la fine fleur de la scène jazz régionale, ils œuvrent dans d'autres groupes qui ce sont déjà fait une renommée, le Big Band " Bigre" ou le groupe "Chromb" pour ne citer qu'eux.
Pour ce projet c'est le pianiste Grégoire Gensse qui est à la manœuvre pour les compositions et la direction d'orchestre et il est gravement grave ce garçon. Avec le duo Ortie qu'il forme avec la clarinettiste Elodie Pasquier il a déjà obtenu le prix du Tremplin Jazz (s) Rhône-Alpes 2012.
La sortie de l'album des Toubifri a été annoncé très en avance au travers d'une campagne de financement via "Kiss Kiss Bank Bank" en mettant bien en avant la face foutraque du groupe, et sur les scènes de la régions ils ont mis le paquet côté excentricités en jouant ce répertoire.
Cependant au delà du show extravagant on comprend vite la grande créativité et la somme de travail nécessaire pour maitriser un tel projet.
Invariablement les morceaux tels qu'ils sont traités rappellent le grand Franck Zappa qui avec beaucoup d'humour et de décontraction démontrait dans son œuvre une grande rigueur et sur scène il s'imposait tel un chef d'orchestre inflexible.
Les Toubifri percutent comme un trio rock alors qu'ils sont 18, à ce stade la précision est une gageure
Comment maintenant décrire le style Toubifri ? Un big band de Jazz survolté avec des choristes déchainés nourri aux influences rock et à l'humour dadaïste (ça fait long pour définir un style !)
Alors le mieux si tout ce que j'en ai dit ne vous a pas fait fuir tout de suite , c'est d’aller écouter le morceau " The jewish Cow boy" sur Deezer c'est un concentré de folie musicale et d’énergie;
après quoi si vous n'avez pas adopté l'album tout entier c'est que The very Big est trop frit pour vous !
Bon il va falloir les sortir du grille-pain quand même !
JaZZMarc
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lundi 10 novembre 2014
Concert littéraire Les Harmoniques : Un enchantement émotionnel.
Le Jeudi 6 novembre à la MJC de Vienne
Un concert littéraire en voilà une belle idée !
et si c'est un mariage entre jazz et polar alors c'est mieux
mais si c'est de Marcus Malte dont il est question et de son roman "les Harmoniques" alors c'est qu'il s'agit de la réalisation d'un rêve que nous n'avions pas oser exprimer.
Marcus Malte est un auteur français qui a déjà marqué le paysage de la littérature policière de quelques pierres blanches, de quelques perles comme " Garden of love"qui a obtenu, entre autre, le prix du festival Sang D'encre de Vienne en 2007. C'est dans le cadre du même festival qu'il revient cette année avec son spectacle autour de son roman sorti en 2011 " Les harmoniques " un Polar/Jazz dont nous avions parlé ici dès sa sortie. Le Jazz et le polar ont ensemble une histoire commune "Si le polar s'attache à raconter le monde, c'est bien le jazz qui constitue l'essentiel de la bande son" ( Patrick Raynal)
Le roman "les harmoniques" baigne dans une ambiance de club de jazz, où les protagonistes peuvent prendre le temps de la moitié d'un chapitre pour choisir la bonne version à écouter de " Every time we say goodbye" de Cole Porter à cet instant de l'histoire.
Mais c'est surtout la musicalité du style de Marcus Malte qui est remarquable, pour lui la phrase doit sonner il faut qu'elle soit belle lorsqu'elle est dite à haute voix.
On comprend alors qu'il ait eu envie de monter sur scène pour offrir ses textes sous une autre forme,
avec un habillage qui les rendent plus puissants plus percutants encore.
Il s'est accompagné dans ce projet scénique de la chanteuse Virginie Teychene et son complice à la contre-basse Gérard Maurin.
Et le résultat alors ? ....c'est un enchantement émotionnel.
L'ambiance cosy et intimiste de la MJC de Vienne est propice à une excellente qualité du silence entre les mots et notes.
Les voix de Marcus et de Virginie sont sensuelles; lui proche du slam et elle tout en nuances chaudes et en puissance.
J'avais déjà écouté avec plaisir son dernier album " Brigth and sweet" mais sur scène elle est bluffante de sincérité, de force contrôlée. Elle dégage un plaisir de chanter qui est réjouissant.
Au début du spectacle les extraits du roman lus par Marcus Malte et les chansons du duo jazz se succèdent tout naturellement, il n'y a pas d'applaudissements entre les séquences ( et c'est dure de se retenir), puis les éléments se superposent, se mélangent.
Comme dans le roman, le début est léger et puis la tension monte progressivement jusqu'à l'expression de l'horreur de la guerre et des errances de la nature humaine. La mise en musique amplifie les émotions: L'amour, la colère, la rage...l'humour
Oui l'humour, quand Marcus, juste après au beau standard de jazz commence sa phrase par ; " A force de se gratter les couilles depuis son plus jeune age..." c'est drôle et c'est bienvenue car à d'autres moments certaines scènes sont plutôt poignantes.
Les harmoniques selon Malte ce sont "les notes derrière les notes. Les notes secrètes. Les ondes fantômes qui se multiplient et se propagent à l'infini, ou presque. Comme des ronds dans l'eau. Comme un écho qui ne meurt jamais" et il n'y pas que la musique qui les produisent
Le spectacle se termine par "Bye Bye Blackbird" pour faire fuir cette oiseau de malheur qui symbolise la mort dans le roman.
Marcus Malte nous confira que c'est un plaisir pour lui d'être sur scène, comme une nouvelle expression de son art, et que ce spectacle rencontrant un vrai succès ( il tourne depuis bientôt un an) il se pourrait que ...ça lui donne d'autres idées.
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine
Concert littéraire: Marcus Malte:textes / Virginie Teychene: chants / Gérard Maurin: Contre-basse et guitare.
Un concert littéraire en voilà une belle idée !
et si c'est un mariage entre jazz et polar alors c'est mieux
mais si c'est de Marcus Malte dont il est question et de son roman "les Harmoniques" alors c'est qu'il s'agit de la réalisation d'un rêve que nous n'avions pas oser exprimer.
Marcus Malte est un auteur français qui a déjà marqué le paysage de la littérature policière de quelques pierres blanches, de quelques perles comme " Garden of love"qui a obtenu, entre autre, le prix du festival Sang D'encre de Vienne en 2007. C'est dans le cadre du même festival qu'il revient cette année avec son spectacle autour de son roman sorti en 2011 " Les harmoniques " un Polar/Jazz dont nous avions parlé ici dès sa sortie. Le Jazz et le polar ont ensemble une histoire commune "Si le polar s'attache à raconter le monde, c'est bien le jazz qui constitue l'essentiel de la bande son" ( Patrick Raynal)
Le roman "les harmoniques" baigne dans une ambiance de club de jazz, où les protagonistes peuvent prendre le temps de la moitié d'un chapitre pour choisir la bonne version à écouter de " Every time we say goodbye" de Cole Porter à cet instant de l'histoire.
Mais c'est surtout la musicalité du style de Marcus Malte qui est remarquable, pour lui la phrase doit sonner il faut qu'elle soit belle lorsqu'elle est dite à haute voix.
On comprend alors qu'il ait eu envie de monter sur scène pour offrir ses textes sous une autre forme,
avec un habillage qui les rendent plus puissants plus percutants encore.
Il s'est accompagné dans ce projet scénique de la chanteuse Virginie Teychene et son complice à la contre-basse Gérard Maurin.
Et le résultat alors ? ....c'est un enchantement émotionnel.
L'ambiance cosy et intimiste de la MJC de Vienne est propice à une excellente qualité du silence entre les mots et notes.
Les voix de Marcus et de Virginie sont sensuelles; lui proche du slam et elle tout en nuances chaudes et en puissance.
J'avais déjà écouté avec plaisir son dernier album " Brigth and sweet" mais sur scène elle est bluffante de sincérité, de force contrôlée. Elle dégage un plaisir de chanter qui est réjouissant.
Au début du spectacle les extraits du roman lus par Marcus Malte et les chansons du duo jazz se succèdent tout naturellement, il n'y a pas d'applaudissements entre les séquences ( et c'est dure de se retenir), puis les éléments se superposent, se mélangent.
Comme dans le roman, le début est léger et puis la tension monte progressivement jusqu'à l'expression de l'horreur de la guerre et des errances de la nature humaine. La mise en musique amplifie les émotions: L'amour, la colère, la rage...l'humour
Oui l'humour, quand Marcus, juste après au beau standard de jazz commence sa phrase par ; " A force de se gratter les couilles depuis son plus jeune age..." c'est drôle et c'est bienvenue car à d'autres moments certaines scènes sont plutôt poignantes.
Les harmoniques selon Malte ce sont "les notes derrière les notes. Les notes secrètes. Les ondes fantômes qui se multiplient et se propagent à l'infini, ou presque. Comme des ronds dans l'eau. Comme un écho qui ne meurt jamais" et il n'y pas que la musique qui les produisent
Le spectacle se termine par "Bye Bye Blackbird" pour faire fuir cette oiseau de malheur qui symbolise la mort dans le roman.
Marcus Malte nous confira que c'est un plaisir pour lui d'être sur scène, comme une nouvelle expression de son art, et que ce spectacle rencontrant un vrai succès ( il tourne depuis bientôt un an) il se pourrait que ...ça lui donne d'autres idées.
JaZZmarc
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Concert littéraire: Marcus Malte:textes / Virginie Teychene: chants / Gérard Maurin: Contre-basse et guitare.
mardi 4 novembre 2014
Soirée d'ouverture du Crescent à Macon
Le vendredi 31 Octobre au Crescent à Macon.
Le Crescent, clud de jazz de Macon, ouvrait ce week-end ses "nouvelles" portes dans un écrin fabuleux au centre de la ville.
Ce sont les caves de l’ancienne coopérative agricole en face de la très belle église Saint Pierre qui ont été réaménager pour accueillir le club.
L'essentiel est donc préservé, on descend toujours dans la boite de jazz, pour tomber dans un grand espace vouté en pierres apparentes.
Mais c'est surtout le son qui à fait l'objet de beaucoup d'attention pour faire de cette salle une référence, pour les musiciens et les spectateurs.
1,5 Millions d'euro d'investissement ont été nécessaires pour répondre au cahier des charge, dont la majeur partie est porté par la municipalité qui visiblement à compris l'intérêt pour la ville de soutenir les initiatives artistiques menées par des passionnés. (quand d'autre comme celle de Francheville semble l'avoir oublié)
Le Crescend c'est désormais une salle qui peut accueillir entre 150 et 250 personnes selon la configuration choisie: format "Club" avec des petites tables, format classique uniquement avec des chaises ou debout.
Le projet du Crescend s'est aussi d'être un véritable laboratoire musical, une salle de répétition et d'enregistrement est d'ailleurs disponible. Ainsi les groupes pourront lors d'une résidence voir se concrétiser leur projets les plus fous dans des conditions idéales.
Mais des projets Jean-Paul Depardon le président du Crescend et son directeur Antoine Bartau en ont plein la tête: perpétuer et développer les stages pour les jeunes musiciens, proposer des spectacles pour le jeune public, ouvrir la programmation à des styles musicaux élargis : rock, world, hip hop, électro...
Pour la soirée d'ouverture après un plateau en direct de France Musique pour l'émission "Open Jazz" d'Alex Duthil; ce sont surtout les artistes fondateurs de l'association Crescent d'il y a 20 ans qui ont concocté les ingrédients musicaux de cette fête, Eric Prost, François Gallix, Laurent Savien "and friends" ont pris possession de cette nouvelle
scène,
et ont déroulé un premier set joyeux avec une succession d'invités amis: La chanteuse Catali Antonini ,
le duo Sax/ Batterie Boris Blanchet et Daniel Jeand’heur avec la danseuse Agnès Grelier qui nous ont ensorcelés et j'en passe forcément...
Le deuxième set a accueillis le groupe "La vie est un poulpe" mené par le bassiste Greg Theveniau, qui nous a délivré un jazz Funk enlevé, et qui à défaut de réveiller les morts en ce week-end de Toussain, nous a bien secoués.
Le tout s'est terminé comme il se doit pour fêter le jazz et ses musiciens en JAM
Macon, en fait ce n'est pas si loin quand c'est le jazz et le bon vin qui nous attirent: les distances diminuent.
Je pense que les amateurs de jazz auront vite fait de trouver le chemin.
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine
La vie est un poulpe : Eric Prost (sax)/ Greg Theveniau (basse) /Bruno Ruder (piano et rhodes)/ Hervé Humbert (batterie) / Nacim Brahimi (sax)
Le Crescent, clud de jazz de Macon, ouvrait ce week-end ses "nouvelles" portes dans un écrin fabuleux au centre de la ville.
Ce sont les caves de l’ancienne coopérative agricole en face de la très belle église Saint Pierre qui ont été réaménager pour accueillir le club.
L'essentiel est donc préservé, on descend toujours dans la boite de jazz, pour tomber dans un grand espace vouté en pierres apparentes.
Mais c'est surtout le son qui à fait l'objet de beaucoup d'attention pour faire de cette salle une référence, pour les musiciens et les spectateurs.
1,5 Millions d'euro d'investissement ont été nécessaires pour répondre au cahier des charge, dont la majeur partie est porté par la municipalité qui visiblement à compris l'intérêt pour la ville de soutenir les initiatives artistiques menées par des passionnés. (quand d'autre comme celle de Francheville semble l'avoir oublié)
Le Crescend c'est désormais une salle qui peut accueillir entre 150 et 250 personnes selon la configuration choisie: format "Club" avec des petites tables, format classique uniquement avec des chaises ou debout.
Le projet du Crescend s'est aussi d'être un véritable laboratoire musical, une salle de répétition et d'enregistrement est d'ailleurs disponible. Ainsi les groupes pourront lors d'une résidence voir se concrétiser leur projets les plus fous dans des conditions idéales.
Mais des projets Jean-Paul Depardon le président du Crescend et son directeur Antoine Bartau en ont plein la tête: perpétuer et développer les stages pour les jeunes musiciens, proposer des spectacles pour le jeune public, ouvrir la programmation à des styles musicaux élargis : rock, world, hip hop, électro...
Pour la soirée d'ouverture après un plateau en direct de France Musique pour l'émission "Open Jazz" d'Alex Duthil; ce sont surtout les artistes fondateurs de l'association Crescent d'il y a 20 ans qui ont concocté les ingrédients musicaux de cette fête, Eric Prost, François Gallix, Laurent Savien "and friends" ont pris possession de cette nouvelle
scène,
et ont déroulé un premier set joyeux avec une succession d'invités amis: La chanteuse Catali Antonini ,
le duo Sax/ Batterie Boris Blanchet et Daniel Jeand’heur avec la danseuse Agnès Grelier qui nous ont ensorcelés et j'en passe forcément...
Le deuxième set a accueillis le groupe "La vie est un poulpe" mené par le bassiste Greg Theveniau, qui nous a délivré un jazz Funk enlevé, et qui à défaut de réveiller les morts en ce week-end de Toussain, nous a bien secoués.
Le tout s'est terminé comme il se doit pour fêter le jazz et ses musiciens en JAM
Macon, en fait ce n'est pas si loin quand c'est le jazz et le bon vin qui nous attirent: les distances diminuent.
Je pense que les amateurs de jazz auront vite fait de trouver le chemin.
JaZZmarc
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La vie est un poulpe : Eric Prost (sax)/ Greg Theveniau (basse) /Bruno Ruder (piano et rhodes)/ Hervé Humbert (batterie) / Nacim Brahimi (sax)
samedi 25 octobre 2014
Pat Kalla au Radiant Bellevue
Le jeudi 23 octobre au radiant
Au Radiant il y a la grande salle, et juste en dessous le Club Bellevue et c’est là, dans l’obscurité, qu’ils font germer les talents. Ce jeudi soir nous avons eu la chance d’en voir éclore un : Pat Kalla et son premier album « La légende d’Eboa ».
Il en est tout ému et nous aussi car ce gars là a de l’empathie. Ses voisins de palier et sa tata sont là au premier rang, mais pas que, la salle est pleine. D’entrée sa belle formation chaude et musclée nous propulse dans son monde poétique rempli de sagesse, de terre rouge, de marabout et de montagnes. Une musique métissée, comme on dit aujourd’hui, en fait c’est très simple c’est de la Soul avec un peu de Jazz, de Rap et de Hip Hop, un doigt de Blues et de Funk Sénégalais… Une saga africaine ambiance de la Croix Rousse, car il est d’ici et il est content, ce soir il rentre chez lui à pieds. Et moi je suis content de retrouver avec surprise Claude Bakubama à la basse rouge et au sourire irRadiant (croisé au Hot Club avec Zaza lors d’une soirée samba). Mais il faut bien sûr écouter aussi les textes, Pat Kalla est un conteur avant tout et l’oralité est son dada. « Il titube mais sa guitare à toujours le bottleneck, un bluesman a toujours du groove sous la basket », c’est une spéciale dédicace pour le rédac chef qui adore le blues, comme chacun le sait…
Le show est bien calé, pro, chemises cravates, on pense à Ben l’Oncle Soul mais en plus authentique et drôle, on pense aussi à Touré Kunda bien sûr, et la voix qui vocalise en fin de phrases nous rappelle Aaron Neville, voilà, ils ont bien fait de venir… Tout le monde est reparti avec la banane jusqu’aux oreilles et ça c’est déjà une belle performance. Si l’arrivée du froid vous angoisse cherchez bien dans les clubs ils peuvent vous réchauffer l’âme. Un jour peut-être monteront-ils dans la grande salle ?
Formation : Remi Mercier clavier, Jérôme Bartolomé sax, Félicien Bouchot trompette, Brice Bottin guitare, Claude Bakubama basse (pas lui sur l’album), aux Drums mille excuses j’ai oublié le nom , dommage il est bon… et je suis pas certain que ce soit celui de l’album (Gregory Jouandon), si quelqu'un à la réponse..
En première partie nous avons écouté SoulAyres, c’est le nom de Séverine qui a une très jolie voix et qui compose, elle est accompagnée de Myriam Essayan aux percussions improbables (une valise à la place de la grosse caisse ou encore un tambour de machine à laver) elle est également douée d’un humour qui tombe à point, de Christophe Jacques à la guitare et aux chant (il s’occupe un peu du son aussi…), du violoncelliste Paul Marchand dont j’ai bien aimé l'omniprésence assurant souvent une ligne de base à défaut de basse, et de Charlie Glad comme son nom l’indique, aux claviers, violon et costume gris (il m’a bien fait rire et c’est un compliment). Un peu de mal a décoller puis je me suis laissé prendre peu à peu par les ambiances folks ou orientales entêtantes, les inspirations sont hétéroclites, on devine du Lou Reed ou une intro des Doors ( the End) sur L’heure de se coucher , une hallucination ?
Un grand bravo pour finir, car on en parle pas souvent, à ces labels pas toujours très connus (en l’occurrence ici :"C’est Pas des Manières") qui produisent de jeunes artistes en ces temps compliqués.
JC JazzBof
Au Radiant il y a la grande salle, et juste en dessous le Club Bellevue et c’est là, dans l’obscurité, qu’ils font germer les talents. Ce jeudi soir nous avons eu la chance d’en voir éclore un : Pat Kalla et son premier album « La légende d’Eboa ».
Il en est tout ému et nous aussi car ce gars là a de l’empathie. Ses voisins de palier et sa tata sont là au premier rang, mais pas que, la salle est pleine. D’entrée sa belle formation chaude et musclée nous propulse dans son monde poétique rempli de sagesse, de terre rouge, de marabout et de montagnes. Une musique métissée, comme on dit aujourd’hui, en fait c’est très simple c’est de la Soul avec un peu de Jazz, de Rap et de Hip Hop, un doigt de Blues et de Funk Sénégalais… Une saga africaine ambiance de la Croix Rousse, car il est d’ici et il est content, ce soir il rentre chez lui à pieds. Et moi je suis content de retrouver avec surprise Claude Bakubama à la basse rouge et au sourire irRadiant (croisé au Hot Club avec Zaza lors d’une soirée samba). Mais il faut bien sûr écouter aussi les textes, Pat Kalla est un conteur avant tout et l’oralité est son dada. « Il titube mais sa guitare à toujours le bottleneck, un bluesman a toujours du groove sous la basket », c’est une spéciale dédicace pour le rédac chef qui adore le blues, comme chacun le sait…
Le show est bien calé, pro, chemises cravates, on pense à Ben l’Oncle Soul mais en plus authentique et drôle, on pense aussi à Touré Kunda bien sûr, et la voix qui vocalise en fin de phrases nous rappelle Aaron Neville, voilà, ils ont bien fait de venir… Tout le monde est reparti avec la banane jusqu’aux oreilles et ça c’est déjà une belle performance. Si l’arrivée du froid vous angoisse cherchez bien dans les clubs ils peuvent vous réchauffer l’âme. Un jour peut-être monteront-ils dans la grande salle ?
Formation : Remi Mercier clavier, Jérôme Bartolomé sax, Félicien Bouchot trompette, Brice Bottin guitare, Claude Bakubama basse (pas lui sur l’album), aux Drums mille excuses j’ai oublié le nom , dommage il est bon… et je suis pas certain que ce soit celui de l’album (Gregory Jouandon), si quelqu'un à la réponse..
En première partie nous avons écouté SoulAyres, c’est le nom de Séverine qui a une très jolie voix et qui compose, elle est accompagnée de Myriam Essayan aux percussions improbables (une valise à la place de la grosse caisse ou encore un tambour de machine à laver) elle est également douée d’un humour qui tombe à point, de Christophe Jacques à la guitare et aux chant (il s’occupe un peu du son aussi…), du violoncelliste Paul Marchand dont j’ai bien aimé l'omniprésence assurant souvent une ligne de base à défaut de basse, et de Charlie Glad comme son nom l’indique, aux claviers, violon et costume gris (il m’a bien fait rire et c’est un compliment). Un peu de mal a décoller puis je me suis laissé prendre peu à peu par les ambiances folks ou orientales entêtantes, les inspirations sont hétéroclites, on devine du Lou Reed ou une intro des Doors ( the End) sur L’heure de se coucher , une hallucination ?
Un grand bravo pour finir, car on en parle pas souvent, à ces labels pas toujours très connus (en l’occurrence ici :"C’est Pas des Manières") qui produisent de jeunes artistes en ces temps compliqués.
JC JazzBof
mardi 21 octobre 2014
Laurent De Wilde : Over The Clouds Trio à Un Doua de Jazz
Le jeudi 16 octobre à l'espace Tonkin.
Bien sûr Laurent de Wilde est déjà venu dans la région, présenter son dernier projet en date " Over the cloud" mais on s'en reprend volontiers juste un Doua.
Avec son trio de compétition, l'incontournable Jérôme Regard à la Contre-basse et Donald Kontomanou à la batterie (le local de l'étape puisqu'il est né à Villeurbanne) il prend possession de son piano, ou peut être est-ce l'inverse et nous voilà parti pour un voyage au dessus des nuages qui passera par l'Afrique avec une escale à Fukushima.
Un voyage dans l'histoire du jazz aussi car Laurent de Wilde en érudit du jazz aime partager son savoir il nous parle ce soir de Duke Ellingthon, que tout le monde aime, nous dit il, et pour illustrer son propos il nous offre une reprise du maître "Prélude for a Kiss", et une composition de l'album en hommage à Duke "Edward K" ( Edward Kennedy: étant le vrai nom du Duke)
Laurent de Wilde a même écrit un livre qui fait référence sur Thelonious Monk en 1997 ( "Monk" chez Galimard)
Les titres de l'album sont déroulés avec toujours autant de gourmandise par son créateur
" le bon médicament" , "fefe naa efe" de Fela Kuti...
Artiste et citoyen Laurent de Wilde aime aborder au travers de sa musique des thèmes qui le touche dans sa vie de terrien. Il semble particulièrement interpellé par les dangers de l’énergie nucléaire, avec le jeu de mot du titre "New Nuclear Killer" il désigne le nucléaire comme le prochain tueur en série potentiel.
La patafix sur les cordes du piano lui permettra de recréer un son proche du balafon africain pour le morceau titre : "Over de cloud"
Son concert est parsemé de nombreuses plages d'improvisation et c'est là où on se demande si vraiment ce n'est pas son piano qui la envouté, lui il est hilare et le public est sous le charme et ne veut pas descendre sur terre.
Alors il reviendra plusieurs fois au rappel pour finir par le très bon "move on" de l'album "The Present" et terminer le voyage.
Laurent de Wilde nous a citer une phrase de Freud : " Les artistes sont des névrosés qui se soignent eux mêmes", moi je savais que c'était un grand malade et j'espère que ça va durer.
JaZZmarc
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Laurent De Wilde (piano), Jérome Regard (contrebasse), Donald Kontomanou (batterie)
Bien sûr Laurent de Wilde est déjà venu dans la région, présenter son dernier projet en date " Over the cloud" mais on s'en reprend volontiers juste un Doua.
Avec son trio de compétition, l'incontournable Jérôme Regard à la Contre-basse et Donald Kontomanou à la batterie (le local de l'étape puisqu'il est né à Villeurbanne) il prend possession de son piano, ou peut être est-ce l'inverse et nous voilà parti pour un voyage au dessus des nuages qui passera par l'Afrique avec une escale à Fukushima.
Un voyage dans l'histoire du jazz aussi car Laurent de Wilde en érudit du jazz aime partager son savoir il nous parle ce soir de Duke Ellingthon, que tout le monde aime, nous dit il, et pour illustrer son propos il nous offre une reprise du maître "Prélude for a Kiss", et une composition de l'album en hommage à Duke "Edward K" ( Edward Kennedy: étant le vrai nom du Duke)
Laurent de Wilde a même écrit un livre qui fait référence sur Thelonious Monk en 1997 ( "Monk" chez Galimard)
Les titres de l'album sont déroulés avec toujours autant de gourmandise par son créateur
" le bon médicament" , "fefe naa efe" de Fela Kuti...
Artiste et citoyen Laurent de Wilde aime aborder au travers de sa musique des thèmes qui le touche dans sa vie de terrien. Il semble particulièrement interpellé par les dangers de l’énergie nucléaire, avec le jeu de mot du titre "New Nuclear Killer" il désigne le nucléaire comme le prochain tueur en série potentiel.
La patafix sur les cordes du piano lui permettra de recréer un son proche du balafon africain pour le morceau titre : "Over de cloud"
Son concert est parsemé de nombreuses plages d'improvisation et c'est là où on se demande si vraiment ce n'est pas son piano qui la envouté, lui il est hilare et le public est sous le charme et ne veut pas descendre sur terre.
Alors il reviendra plusieurs fois au rappel pour finir par le très bon "move on" de l'album "The Present" et terminer le voyage.
Laurent de Wilde nous a citer une phrase de Freud : " Les artistes sont des névrosés qui se soignent eux mêmes", moi je savais que c'était un grand malade et j'espère que ça va durer.
JaZZmarc
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Laurent De Wilde (piano), Jérome Regard (contrebasse), Donald Kontomanou (batterie)
OG Loc Cinq Têtes : Au festival UN DOUA DE JAZZ
Le jeudi 16 octobre à l'espace Tonkin.
C'est au cœur du quartier du Tonkin au milieu d'un dédale de rue suspendues écrasées par des bâtiments mastodontes que se trouve cet espace de liberté: l'espace Tonkin. Une salle intimiste qui accueille cette année la soirée d'ouverture du festival "Un Doua de jazz".
C'est toujours aussi agréable de retrouver ce festival animé avec beaucoup d’enthousiasme par les étudiants du campus.
Les 6 soirées proposent des têtes d'affiches; mais mettent aussi en lumière à l'occasion de premières parties des artistes locaux : C'est tout ce qu'on aime : se mettre en mouvement pour un artiste renommé et prendre un grand plaisir en découvrant de nouveaux talents.
Ce soir en première partie De Laurent de Dewilde, c'est le groupe local : OG Loc Cinq Têtes qui ouvre le bal.
OG Loc Cinq Têtes, c'est évidement un Quintet et la première tête c'est celle d' Oscar Georges le
batteur et leader de la bande.
Il entre en scène seul en début de concert, et avec beaucoup d'aplomb, d'assurance voir d'inconscience il scande le poème de Rudyard Kipling " If" en s’accompagnant de sa batterie et d'un boitier électronique pour transformer sa voix. : ...You will be a man my son.
Belle entame!
Le groupe alors le rejoint pour un set très réussi, très pro et plein de créativité servi par une sonorisation irréprochable.
C'est un jazz élégant qu'ils nous offrent, aux influences américaines fortes et assumées.
Le duo Grégoire Colson au vibraphone et Jordy Martin à la contrebasse assure une structure très aérienne au son clair, et le dialogue des 2 saxophonistes ténor et soprano respectivement Vincent Périer et Sandro Compagnon se révèle très inspiré.
Le répertoire est constitué de reprises notamment de Kurt Rosenwinkel ou Ambrose Akinmusire : les fondamentaux mais aussi une de Radiohead : méconnaissable mais agréable. Le groupe nous propose aussi des compositions d'Oscar Georges himself dont pour certaines il cherche encore un nom.
Moi leur son m'a fait penser à un groupe de jazz fusion californien "Yellow Jacket", l'élégance, la créativité... et le voyage spatiotemporel ( pour ceux qui les écoutent)
Nous avons beaucoup de chance d'avoir autant de talents en région ne boudons pas notre plaisir.
JaZZmarc
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Sandro Compagnon (saxophone soprano), Vincent Périer (saxophone ténor), Grégoire Colson (vibraphone), Jordy Martin (contrebasse), Oscar Georges (batterie)
C'est au cœur du quartier du Tonkin au milieu d'un dédale de rue suspendues écrasées par des bâtiments mastodontes que se trouve cet espace de liberté: l'espace Tonkin. Une salle intimiste qui accueille cette année la soirée d'ouverture du festival "Un Doua de jazz".
C'est toujours aussi agréable de retrouver ce festival animé avec beaucoup d’enthousiasme par les étudiants du campus.
Les 6 soirées proposent des têtes d'affiches; mais mettent aussi en lumière à l'occasion de premières parties des artistes locaux : C'est tout ce qu'on aime : se mettre en mouvement pour un artiste renommé et prendre un grand plaisir en découvrant de nouveaux talents.
Ce soir en première partie De Laurent de Dewilde, c'est le groupe local : OG Loc Cinq Têtes qui ouvre le bal.
OG Loc Cinq Têtes, c'est évidement un Quintet et la première tête c'est celle d' Oscar Georges le
batteur et leader de la bande.
Il entre en scène seul en début de concert, et avec beaucoup d'aplomb, d'assurance voir d'inconscience il scande le poème de Rudyard Kipling " If" en s’accompagnant de sa batterie et d'un boitier électronique pour transformer sa voix. : ...You will be a man my son.
Belle entame!
Le groupe alors le rejoint pour un set très réussi, très pro et plein de créativité servi par une sonorisation irréprochable.
C'est un jazz élégant qu'ils nous offrent, aux influences américaines fortes et assumées.
Le duo Grégoire Colson au vibraphone et Jordy Martin à la contrebasse assure une structure très aérienne au son clair, et le dialogue des 2 saxophonistes ténor et soprano respectivement Vincent Périer et Sandro Compagnon se révèle très inspiré.
Le répertoire est constitué de reprises notamment de Kurt Rosenwinkel ou Ambrose Akinmusire : les fondamentaux mais aussi une de Radiohead : méconnaissable mais agréable. Le groupe nous propose aussi des compositions d'Oscar Georges himself dont pour certaines il cherche encore un nom.
Moi leur son m'a fait penser à un groupe de jazz fusion californien "Yellow Jacket", l'élégance, la créativité... et le voyage spatiotemporel ( pour ceux qui les écoutent)
Nous avons beaucoup de chance d'avoir autant de talents en région ne boudons pas notre plaisir.
JaZZmarc
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Sandro Compagnon (saxophone soprano), Vincent Périer (saxophone ténor), Grégoire Colson (vibraphone), Jordy Martin (contrebasse), Oscar Georges (batterie)
mardi 14 octobre 2014
Jérôme Regard, Philippe Pipon-Garcia et Eric Truffaz à l'Amphi Jazz
Le jeudi 9 Octobre à L'Amphi jazz
Eric Truffaz : et pourtant,il bouge !
Ceux qui ont de Truffaz une image de trompettiste hiératique perché sur son tabouret en auraient été pour leurs frais hier à l'Amphijazz. Car le musicien,cheveux blancs mi-longs et trompette éclatante,s'est bel et bien dandiné d'un pied sur l'autre pour accompagner le rythme de la formidable machine formée par Jérôme Regard et Philippe Pipon-Garcia, le premier à la contrebasse ou à la basse électrique (c'était selon), le second aux fûts,cymbales et effets sonores divers.
Et la cerise sur le gâteau n'était peut-être pas le trompettiste du pays de Gex mais plutôt le chanteur sénégalais Sir Jean,dont la gamme de possibilités s'étendait de Cab Calloway à Chuck D. en passant par Bob Marley et Youssou Oundour.Sans oublier l'extraordinaire travail des videastes Pierre Jacob et Cyril Raymond sur l'écran d'images tantôt rétro (des danseuses des années vingt en noir et blanc), tantôt psychédéliques (des entrelacs de lignes géométriques).
Redac'chef, toi qui aimes les innovations, tu aurais été comblé, nos deux acolytes compositeurs mariant les influences les plus diverses, de la mélodie classique à la musique contemporaine. Il y eut même une ligne de basse qui me rappela la panthère rose de Mancini. Le public ne s'y trompa pas: l'Amphijazz était plein comme un œuf et les applaudissements montèrent crescendo, leur longueur surprenant les musiciens eux-mêmes. Nous eûmes notre dose de rythmes africains,d'envolées à la Miles Davis et de chants de griots.
Une grande soirée à ne pas manquer.Une seule question demeure: que donnera la même musique avec le guitariste scandinave Elvind Aarset demain ?
F.S.P.Jazzbôf
Eric Truffaz : et pourtant,il bouge !
Ceux qui ont de Truffaz une image de trompettiste hiératique perché sur son tabouret en auraient été pour leurs frais hier à l'Amphijazz. Car le musicien,cheveux blancs mi-longs et trompette éclatante,s'est bel et bien dandiné d'un pied sur l'autre pour accompagner le rythme de la formidable machine formée par Jérôme Regard et Philippe Pipon-Garcia, le premier à la contrebasse ou à la basse électrique (c'était selon), le second aux fûts,cymbales et effets sonores divers.
Et la cerise sur le gâteau n'était peut-être pas le trompettiste du pays de Gex mais plutôt le chanteur sénégalais Sir Jean,dont la gamme de possibilités s'étendait de Cab Calloway à Chuck D. en passant par Bob Marley et Youssou Oundour.Sans oublier l'extraordinaire travail des videastes Pierre Jacob et Cyril Raymond sur l'écran d'images tantôt rétro (des danseuses des années vingt en noir et blanc), tantôt psychédéliques (des entrelacs de lignes géométriques).
Redac'chef, toi qui aimes les innovations, tu aurais été comblé, nos deux acolytes compositeurs mariant les influences les plus diverses, de la mélodie classique à la musique contemporaine. Il y eut même une ligne de basse qui me rappela la panthère rose de Mancini. Le public ne s'y trompa pas: l'Amphijazz était plein comme un œuf et les applaudissements montèrent crescendo, leur longueur surprenant les musiciens eux-mêmes. Nous eûmes notre dose de rythmes africains,d'envolées à la Miles Davis et de chants de griots.
Une grande soirée à ne pas manquer.Une seule question demeure: que donnera la même musique avec le guitariste scandinave Elvind Aarset demain ?
F.S.P.Jazzbôf
"Gone girl" de David Fincher
Atticus Ross et Trent Reznor (ce-dernier leader du groupe Nine Inch
Nails où joua le premier) sont encore une fois aux manettes de la B.O.
d'un film de David Fincher.
Ils avaient été récompensés d'un oscar en 2010 pour celle du film "The social network" et avaient réitéré leur collaboration avec le cinéaste pour "Millenium".
Cette fois encore,les morceaux tels The Sugar Storm, Background Noise, The Way He Looks at Me et Just Like You,contribuent à renforcer l'ambiance inquiétante du long métrage,les stridences électroniques couvant sous une "musique d'ascenseur"(comme la désignait Kevin Spacey dans "American beauty").
L'intrigue est noire à souhait et je ne peux m'empécher quand je vois Ben Affleck dans le rôle principal de penser à Bruce Springsteen (même virilité typiquement ricaine).
Et puis il y a Rosamund Pike ,la mante religieuse. Et derrière cette histoire sordide une critique de la société américaine, de ses conventions ineptes, de ses médias et de la versatilité de l'opinion publique.
Autant de raisons d'aller voir le dernier opus du docteur Fincher.
François S.P. Jazzbôf
Ils avaient été récompensés d'un oscar en 2010 pour celle du film "The social network" et avaient réitéré leur collaboration avec le cinéaste pour "Millenium".
Cette fois encore,les morceaux tels The Sugar Storm, Background Noise, The Way He Looks at Me et Just Like You,contribuent à renforcer l'ambiance inquiétante du long métrage,les stridences électroniques couvant sous une "musique d'ascenseur"(comme la désignait Kevin Spacey dans "American beauty").
L'intrigue est noire à souhait et je ne peux m'empécher quand je vois Ben Affleck dans le rôle principal de penser à Bruce Springsteen (même virilité typiquement ricaine).
Et puis il y a Rosamund Pike ,la mante religieuse. Et derrière cette histoire sordide une critique de la société américaine, de ses conventions ineptes, de ses médias et de la versatilité de l'opinion publique.
Autant de raisons d'aller voir le dernier opus du docteur Fincher.
François S.P. Jazzbôf
samedi 4 octobre 2014
Blonde Redhead à l’Epicerie Moderne
Le vendredi 3 Octobre à l'épicerie Moderne de Feyzin.
L’été est terminé, mais s’étire encore un peu nonchalamment. La semaine est terminée, envie d’autre chose, d’autres sonorités…heureusement l’Epicerie Moderne ouvre tard et c’est toujours aussi sympa. Ce vendredi soir c’était donc les New Yorkais Blonde Redhead qui s’affichait pour nous présenter leur nouvel album Barragan.
Bonne pioche ! Le tempo est lent et envoûtant, Kazu Makino (voix, synthé, guitare) nous embarque de sa voix aérienne et séduisante. Les frères jumeaux Pace (comme chez les Moutin ou les Pastorius) complètent ce trio original. De leurs prénoms Amadéo à la guitare et à la voix (fort belle aussi sur Falling Man notamment) et Simone à la batterie. Kazu nous la joue sexy quand elle saisie le manche de sa guitare, le dos tourné à la salle (comme Miles Davis mais pour d’autres raisons). Dans sa courte robe rouge elle nous dévoile un rien provocante son long dos nu et ses épaules. Sa signature apparemment.
Le projet est ambitieux, le son travaillé, c’est du bon rock drappé d’électronique bien dosé, sans excès. De subtiles trouvailles qui enrichissent en permanence l’ambiance, un éclairage efficace et sobre. Ca me va bien ! Et quand le corps commence a balancé sans qu’on ne lui ai rien demandé sur Mind to be Had, alors c’est gagné.
Les deux jumeaux peuvent quitter la scène sur un dernier rappel, nous saluant de la main sobrement comme deux artisans quittant le chantier, avec la satisfaction du travail bien fait. Notre petite Yoko Ono reste sur scène, les synthés tournent encore, seule dans sa petite robe rouge et nous envoie milles baisers de la main, avec élégance.
En première partie un duo de cordes lyonnais original L’Etrangleuse (un peu de pop/rock, de boucles et de folk) avec à la Harpe Mélanie Virot et à la guitare Mael Saletes. La sonorisation de ces deux instruments ne doit pas être évident. Un beau travail et une prise de risque sans filet où la moindre erreur doit se payer cash. Bonne route à eux.
JC JazzBof
L’été est terminé, mais s’étire encore un peu nonchalamment. La semaine est terminée, envie d’autre chose, d’autres sonorités…heureusement l’Epicerie Moderne ouvre tard et c’est toujours aussi sympa. Ce vendredi soir c’était donc les New Yorkais Blonde Redhead qui s’affichait pour nous présenter leur nouvel album Barragan.
Bonne pioche ! Le tempo est lent et envoûtant, Kazu Makino (voix, synthé, guitare) nous embarque de sa voix aérienne et séduisante. Les frères jumeaux Pace (comme chez les Moutin ou les Pastorius) complètent ce trio original. De leurs prénoms Amadéo à la guitare et à la voix (fort belle aussi sur Falling Man notamment) et Simone à la batterie. Kazu nous la joue sexy quand elle saisie le manche de sa guitare, le dos tourné à la salle (comme Miles Davis mais pour d’autres raisons). Dans sa courte robe rouge elle nous dévoile un rien provocante son long dos nu et ses épaules. Sa signature apparemment.
Le projet est ambitieux, le son travaillé, c’est du bon rock drappé d’électronique bien dosé, sans excès. De subtiles trouvailles qui enrichissent en permanence l’ambiance, un éclairage efficace et sobre. Ca me va bien ! Et quand le corps commence a balancé sans qu’on ne lui ai rien demandé sur Mind to be Had, alors c’est gagné.
Les deux jumeaux peuvent quitter la scène sur un dernier rappel, nous saluant de la main sobrement comme deux artisans quittant le chantier, avec la satisfaction du travail bien fait. Notre petite Yoko Ono reste sur scène, les synthés tournent encore, seule dans sa petite robe rouge et nous envoie milles baisers de la main, avec élégance.
En première partie un duo de cordes lyonnais original L’Etrangleuse (un peu de pop/rock, de boucles et de folk) avec à la Harpe Mélanie Virot et à la guitare Mael Saletes. La sonorisation de ces deux instruments ne doit pas être évident. Un beau travail et une prise de risque sans filet où la moindre erreur doit se payer cash. Bonne route à eux.
JC JazzBof
dimanche 28 septembre 2014
Get on up : James Brown Le film
Pour le plaisir de réécouter des chefs d'oeuvres du funk,
pour la performance de l'acteur Chadwick Boseman,
pour le plaisir de revoir à l'écran l'un des blues brothers ( Dan Aykroyd),
pour celui de voir l'évolution de la mode des sixties aux nineties,
vous pouvez aller voir Get on up.
Certes le réalisateur épargne James Brown,
dont l'égocentrisme et les turpitudes sont juste suggérés, voire excusés ( ah cette mère négligente !);
Il n'empêche: on passe quand même un bon moment.
Moi, j'ai repensé à mon père qui m'avait fait découvrir le roi de la soul et du funk il y a plus de quarante ans.
F.S.P. Jazzbôf
pour la performance de l'acteur Chadwick Boseman,
pour le plaisir de revoir à l'écran l'un des blues brothers ( Dan Aykroyd),
pour celui de voir l'évolution de la mode des sixties aux nineties,
vous pouvez aller voir Get on up.
Certes le réalisateur épargne James Brown,
dont l'égocentrisme et les turpitudes sont juste suggérés, voire excusés ( ah cette mère négligente !);
Il n'empêche: on passe quand même un bon moment.
Moi, j'ai repensé à mon père qui m'avait fait découvrir le roi de la soul et du funk il y a plus de quarante ans.
F.S.P. Jazzbôf
Jon Anderson et Jean-Luc Ponty un projet un brin nostalgique
Dans les années 70 je les vénérais tous les deux, chacun dans leur genre:
Jon Anderson le chanteur et pilier du groupe de rock progressif le mythique YES, qui a bousculer les étiquettes tant leur musique était singulière, inventive et décalée par rapport aux autres groupes de rock du moment.
Jean-Luc Ponty violoniste d'origine française qui a accompagné un moment les folies de Franck Zappa avant de dérouler une carrière toute personnelle cheminant entre jazz et Rock toujours en recherche de sonorité nouvelles et de collaborations fructueuses.
OUI on est bien sur ce blog pour annoncer ce projet: Anderson Ponty Project
car il y a maintenant un projet entre ces deux héros, Un album est annoncé début 2015 et les morceaux de démonstration disponible sur le Web on l'air sympa.
Visiblement il y aura des morceaux repris des répertoires des 2 compères, j'ai reconnu "And you and I", et des compositions.
Pourquoi n'y avoir pas penser plus tôt ? Maintenant j'ai hâte de voir ça et sur scène si possible.
Pour plus d'informations allez sur le site kickstarter
vous pourrez même participer au financement de ce projet, c'est d'ailleurs curieux pour des artistes ultra confirmés.
JaZZmaRock
mardi 23 septembre 2014
Grosses Guitares de Vaugneray & jazz sur les places 2014
Un week-end musical ordinaire à Lyon
Avantage d'habiter une métropole: chaque week-end réserve sa part d'événements culturels.
Cette fois (20-21 septembre 2014), nous eûmes le plaisir d'écouter du blues-rock le samedi soir et du jazz le dimanche à midi.Grâce soit rendue aux Grosses Guitares de Vaugneray qui nous permirent d'écouter entre autres "You shook me" revu par l a bondissante Alexx et ses Moonshiners sortis tout droit des seventies, puis "I can't keep from crying sometimes" joué de main de maître par le guitar hero Tommy Castro venu pour l'occasion de Californie (via la Hollande et la Belgique).
Le même n'hésita pas en fin de concert à jammer avec nos bluesmen (and one woman) locaux avec autant de générosité que de simplicité.
Principe de jam session qui animait aussi l'apéro musical de la place Benoît Crépu (Lyon 5e) le lendemain à midi dans le cadre de "jazz sur les places": standards comme "Take five", ou musique africaine improvisée par Mamadou, airs traditionnels hawaïenscomme airs de dessins animés interprétés au yukulélé semblaient s'enchaîner dans la bonne humeur sous un ciel de plus en plus menaçant.
Tout près de la scène ouverte,des exposants de CD,vinyles et DVD attiraient les collectionneurs.Et cela durait depuis vendredi.
Je vous l'ai dit:réjouissons-nous de cette richesse de programmation et de cet éclectisme.
Le 11 octobre aura lieu un festival de hard,"Serpaize en rock"( à 5 kms au nord de Vienne ) avec American Dog & Skinny Molly !
F.S.P.Jazzbôf
vendredi 5 septembre 2014
Gil Lachenal and Co au Peristyle
Le lundi 1er Septembre au Peristyle
Nos oreilles avaient de quoi être charmées en ce début de première semaine de septembre au Peristyle.
Des musiciens chevronnés ont mis tout leur talent au service d'un jazz percutant .Les compagnons de Gil Lachenal, bassiste souriant, sont Benoît Sourisse au piano ( sans son habituel complice Charlier),Andy Baron à la batterie et Laurent Richard au saxo.
Leurs compositions ont des titres faisant référence à l'Amérique latine ("petit piment", "le volcan d'Arica") ou plus mystérieux ("le psychopathe", "la vague")
Sur ce dernier morceau d'ailleurs, Sourisse et Baron swinguent vraiment alors que Richard a des accents coltraniens sur le précédent.
Le public ne s'y est pas trompé: pas de conversation parasite ni de bruits de mandibules, il écoute et il ponctue les excellents soli de ses applaudissements. L'air est doux, ce qui contribue à faire encore mieux apprécier ce moment de bonheur.
Dommage que le vin servi ait baissé de qualité (tout en augmentant de prix) par rapport aux années précédentes.
C'eut pu être parfait.
F.S.P.Jazzbôf
.
mercredi 3 septembre 2014
Thomas de Pourquery et son Supersonic:
Le vendredi 22 août au Festival de Malguenac dans le Morbihan.
C'est au cœur du Morbihan dans le cadre du festival de Malguenac que j'ai eu la chance d'assister à un concert qui se révèle être pour moi un des meilleurs depuis plusieurs mois.
Le petit festival de Malguegnac en est à sa 17 ème édition, et bien sûr ce soir là en arrivant une pluie entêtante nous tient compagnie : Un festival Breton quoi! Mais la bonne humeur y est, elle aussi,bien installée.
A l'affiche le saxophoniste Thomas de Pourquery présente son projet "Supersonic" qui revisite le répertoire de Sun Ra, un compositeur et pianiste de jazz américain mort en 1993, très prolixe et complètement perché, il prêchait la philosophie cosmique et l'arrivée sur Terre des extra-terrestres c'est dire s'il était perché.
Ne connaissant pas vraiment son répertoire j'y allais pour tout dire à reculons, et ce fut la Claque avec un grand C.
D'abord un groupe supersonique: c'est avec grand plaisir que je retrouvais notamment Fabrice Martinez à la trompette ( Membre du "Sacre du tympan" et leader de son projet "Chut"), et Edward Perraud le batteur phénomène homme orchestre que nous avons eu l'occasion de voir en résidence récemment à Lyon dans le cadre du Festival Doua de Jazz.
Et c'est un bouillonnement d'énergie maitrisée et créativité qui nous est servi, un idéal de cohésion d'équipe avec des membres de haute volée au service d'un projet commun ambitieux et enthousiasmant.
Le public est conquis rapidement et montre bruyamment sa gratitude, ce qui fera dire à Thomas de Pourquery d'un ton détaché " ...calmez vous on n'est qu'en Bretagne! " : Humour, humour
Un spectacle complet où les membres du groupe se donnent avec délectation, ils chantent et même exécutent quelques enchainements de danses
Aucune vidéo ne restitue réellement ce genre de concert, " le jazz c'est comme les bananes ça se consomme sur places" disait Jean-Paul Sartre alors un conseil : allez y c'est du bonheur.
JaZZmarc
Thomas de Pourquery (saxophone), Laurent Bardainne (saxophone), Fabrice Martinez (trumpet), Arnaud Roulin (synthesizer, percussion), Frédérick Galiay (bass), Edward Perraud (drums)
C'est au cœur du Morbihan dans le cadre du festival de Malguenac que j'ai eu la chance d'assister à un concert qui se révèle être pour moi un des meilleurs depuis plusieurs mois.
Le petit festival de Malguegnac en est à sa 17 ème édition, et bien sûr ce soir là en arrivant une pluie entêtante nous tient compagnie : Un festival Breton quoi! Mais la bonne humeur y est, elle aussi,bien installée.
A l'affiche le saxophoniste Thomas de Pourquery présente son projet "Supersonic" qui revisite le répertoire de Sun Ra, un compositeur et pianiste de jazz américain mort en 1993, très prolixe et complètement perché, il prêchait la philosophie cosmique et l'arrivée sur Terre des extra-terrestres c'est dire s'il était perché.
Ne connaissant pas vraiment son répertoire j'y allais pour tout dire à reculons, et ce fut la Claque avec un grand C.
D'abord un groupe supersonique: c'est avec grand plaisir que je retrouvais notamment Fabrice Martinez à la trompette ( Membre du "Sacre du tympan" et leader de son projet "Chut"), et Edward Perraud le batteur phénomène homme orchestre que nous avons eu l'occasion de voir en résidence récemment à Lyon dans le cadre du Festival Doua de Jazz.
Et c'est un bouillonnement d'énergie maitrisée et créativité qui nous est servi, un idéal de cohésion d'équipe avec des membres de haute volée au service d'un projet commun ambitieux et enthousiasmant.
Le public est conquis rapidement et montre bruyamment sa gratitude, ce qui fera dire à Thomas de Pourquery d'un ton détaché " ...calmez vous on n'est qu'en Bretagne! " : Humour, humour
Un spectacle complet où les membres du groupe se donnent avec délectation, ils chantent et même exécutent quelques enchainements de danses
Aucune vidéo ne restitue réellement ce genre de concert, " le jazz c'est comme les bananes ça se consomme sur places" disait Jean-Paul Sartre alors un conseil : allez y c'est du bonheur.
JaZZmarc
Thomas de Pourquery (saxophone), Laurent Bardainne (saxophone), Fabrice Martinez (trumpet), Arnaud Roulin (synthesizer, percussion), Frédérick Galiay (bass), Edward Perraud (drums)
mardi 2 septembre 2014
Pierre Vassiliu dans son engin interplanétaire.
C'est pendant nos moments d'insouciances estivales qu'il est parti, peut être dans son engin interplanétaire : Pierre Vassliu
Ce bon copain de la chanson française nous a quitté le 17 août; j'aimais beaucoup cet artiste et depuis longtemps;
Drôle, fin, tendre, grivois, provocateur;
Un homme avec ses faiblesses, ses failles, et ses excès.
- Il nous a fait marrer avec "Qui c'est celui là " beaucoup plus fort qu'un long discours contre l'exclusion.
- il nous a attendris dans "sa maison d'amour"
- il nous a fait chalouper avec "Toucouleur"
... voyager "dans la baie d'Along"
" ...Je montais dans mon engin interplanétaire
Et je ne remis jamais les pieds sur la terre.
Et les hommes disent de moi..."
: Merci l'artiste
JM
Je cherche encore une fille qui voudrait bien de moi ce soir un quart d'heure
En 1975 "Pierre bats ta femme" un titre plein de malice et de liberté dans la création ( et politiquement incorrect, au 2 ème degré ça ne passerait pas aujourd'hui)
Un joli portrait dans Libé "Qui c'était celui là ?"( J’ignorais qu'il avait été patron d'un boite de jazz à Dakar: Comme quoi!)
Ce bon copain de la chanson française nous a quitté le 17 août; j'aimais beaucoup cet artiste et depuis longtemps;
Drôle, fin, tendre, grivois, provocateur;
Un homme avec ses faiblesses, ses failles, et ses excès.
- Il nous a fait marrer avec "Qui c'est celui là " beaucoup plus fort qu'un long discours contre l'exclusion.
- il nous a attendris dans "sa maison d'amour"
- il nous a fait chalouper avec "Toucouleur"
... voyager "dans la baie d'Along"
" ...Je montais dans mon engin interplanétaire
Et je ne remis jamais les pieds sur la terre.
Et les hommes disent de moi..."
: Merci l'artiste
JM
Je cherche encore une fille qui voudrait bien de moi ce soir un quart d'heure
En 1975 "Pierre bats ta femme" un titre plein de malice et de liberté dans la création ( et politiquement incorrect, au 2 ème degré ça ne passerait pas aujourd'hui)
Un joli portrait dans Libé "Qui c'était celui là ?"( J’ignorais qu'il avait été patron d'un boite de jazz à Dakar: Comme quoi!)
lundi 1 septembre 2014
Nora Kamm au Peristyle : Un goût de trop peu
Samedi 23 août au Peristyle.
Samedi dernier ,l'envie nous prit d'écouter du jazz.
A Lyon, point de problème: le "plus long festival de France" se déroule comme d'habitude sous le peristyle de l'opéra.
Ce soir-là, c'était Nora Kamm, jeune saxophoniste de vingt-huit ans (mais aux âmes bien nées ... souvenez-vous de Corneille).
En quartet. L'intérêt du dernier set ( 22 heures), c'est que le public est venu pour écouter, pas pour prendre l'apéro. La petite blondinette nous déroule ses compositions avec talent,moulée dans une jupe noire et perchée sur des talons qui ajoutent une touche sexy à sa prestation.Les trois autres musicos assurent.
Aussi, quelle n'est pas notre stupeur quand, après une demi-heure de show, Nora nous annonce qu'elle va jouer le dernier morceau pour ne pas troubler le sommeil des riverains ! Ajoutant dans la foulée qu'un temps pour un rappel (un seul hélas !) a été prévu. Ainsi est-ce à onze heures moins le quart ( 22h45, vous avez bien lu !) que s'achève le spectacle.Les serveurs commencent à remballer.
Nora reçoit l'étreinte de Zaza Desiderio, son plus fidèle soutien (voire plus ...).Et nous, Grosjean comme devant, quittons le peristyle.
Pour une ville qui prétend être une métropole européenne, fermer boutique avant onze heures du soir un samedi d'été, ça le fait pas. Et pour un maire qui ambitionne d'être ministre et le sera peut-être,ça fait carrément tâche.Non ?
F.S.P.Jazzbôf
Samedi dernier ,l'envie nous prit d'écouter du jazz.
A Lyon, point de problème: le "plus long festival de France" se déroule comme d'habitude sous le peristyle de l'opéra.
Ce soir-là, c'était Nora Kamm, jeune saxophoniste de vingt-huit ans (mais aux âmes bien nées ... souvenez-vous de Corneille).
En quartet. L'intérêt du dernier set ( 22 heures), c'est que le public est venu pour écouter, pas pour prendre l'apéro. La petite blondinette nous déroule ses compositions avec talent,moulée dans une jupe noire et perchée sur des talons qui ajoutent une touche sexy à sa prestation.Les trois autres musicos assurent.
Aussi, quelle n'est pas notre stupeur quand, après une demi-heure de show, Nora nous annonce qu'elle va jouer le dernier morceau pour ne pas troubler le sommeil des riverains ! Ajoutant dans la foulée qu'un temps pour un rappel (un seul hélas !) a été prévu. Ainsi est-ce à onze heures moins le quart ( 22h45, vous avez bien lu !) que s'achève le spectacle.Les serveurs commencent à remballer.
Nora reçoit l'étreinte de Zaza Desiderio, son plus fidèle soutien (voire plus ...).Et nous, Grosjean comme devant, quittons le peristyle.
Pour une ville qui prétend être une métropole européenne, fermer boutique avant onze heures du soir un samedi d'été, ça le fait pas. Et pour un maire qui ambitionne d'être ministre et le sera peut-être,ça fait carrément tâche.Non ?
F.S.P.Jazzbôf
mardi 5 août 2014
Raven au Péristyle : Le poème jazz
Le péristyle le jeudi 31 juillet
Croa ! Croa !
Contrairement à ce qu'on croit the Raven c'est le corbeau en anglais,
the crow c'est plutôt la Corneille, oiseau plus petit que l'on trouve plus souvent dans nos contrées.
Et le croyez-vous le groupe Raven décline son répertoire autour d'une seule et même thématique celle du corbeau.
Des compositions ou des morceaux réarrangés comme "The raven" des Stranglers, "Les corbeaux" de Rimbaud que Ferré avait déjà mis en musique et même le sublime " Black crow" de Joni Mitchell.
Manu Domergue au chant et au Mellophone entraine son groupe dans un projet original du Poème Jazz. Il a une présence magnétique sur scène, il chante à fleur de peau en prenant tous les risques.
Il psalmodie, vocalise, chante en skat et le voilà qui entre deux morceaux déclame un conte.
Incontestablement nous sommes dans l'univers du jazz mais la poésie et le rythme des mots sont aussi au centre de ce projet.
Le Mellophone un un instrument qui ressemble à une trompette et qui est particulièrement apprécié des fanfares pour son adaptation au jeu en marchant
Ce jeune groupe a été lauréat, a ses début, au festival Crest Jazz Vocal en 2013
et ils ont un bel avenir devant eux.
En tout cas moi j'y crois!
Croa! Croa!
JazzMarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine
Manu Domergue: Voix et mellophone / Raphaël Illes : Saxophones / Damien Varaillon-Laborie : Contrebasse / Nicolas Grupp : Batterie
Black Crow par Raven
J'aime bien la version de Diana Krall à peine jazzy
Et puis l'original de Joni Mitchell pas tellement jazz mais déjà magnifique
dimanche 27 juillet 2014
Un jazzeux à Paris (suite):l'exposition Great Black Music
Si vous allez à la Cité de la musique (parc de la Villette ) jusqu'au
24 août 2014, vous pourrez voir une expo ambitieuse (peut-être trop) sur
la Black Music.
Sachant que toute la musique du 20e siècle et du début du 21e est redevable à l'Afrique, il est en effet très compliqué de résumer le foisonnement musical issu du transfert des racines subsahariennes en Amérique et de sa résonance actuelle en Afrique.
Belle idée que celle de cette frise chronologique liant l'Histoire du peuple noir à ta thématique des chansons du répertoire, des pharaons éthiopiens du reggae à l'évocation de l'esclavage chez Mingus ou celle du Black Power chez James Brown ( "I'm black and I'm proud").
Autre plaisir: celui d'identifier les instruments traditionnels africains (exposés en vitrine) et leur sonorité ( audible sur ordi portable ). On effectue la visite un casque sur les oreilles et à tout moment on peut écouter la bande sonore des documents filmés visibles sur des écrans de télé. Seul regret: plutôt que d'adopter un classement par genre ( "l'aventure du blues et du jazz", "rythm'n blues, soul ,funk", "les Amériques latines noires", "l'Odyssée du hip-hop", etc.),
j'aurais préféré qu'on développât des thèmes ("l'esclavage dans la musique noire", "les musiciens engagés", "musique noire et danse", "musique noire et musique blanche").
Mais je ne suis sans doute qu'un vieux grognon.
F.S.P.Jazzbôf
Il fallait choisir aloir pourquoi pas Nina Simone ?
Sachant que toute la musique du 20e siècle et du début du 21e est redevable à l'Afrique, il est en effet très compliqué de résumer le foisonnement musical issu du transfert des racines subsahariennes en Amérique et de sa résonance actuelle en Afrique.
Belle idée que celle de cette frise chronologique liant l'Histoire du peuple noir à ta thématique des chansons du répertoire, des pharaons éthiopiens du reggae à l'évocation de l'esclavage chez Mingus ou celle du Black Power chez James Brown ( "I'm black and I'm proud").
Autre plaisir: celui d'identifier les instruments traditionnels africains (exposés en vitrine) et leur sonorité ( audible sur ordi portable ). On effectue la visite un casque sur les oreilles et à tout moment on peut écouter la bande sonore des documents filmés visibles sur des écrans de télé. Seul regret: plutôt que d'adopter un classement par genre ( "l'aventure du blues et du jazz", "rythm'n blues, soul ,funk", "les Amériques latines noires", "l'Odyssée du hip-hop", etc.),
j'aurais préféré qu'on développât des thèmes ("l'esclavage dans la musique noire", "les musiciens engagés", "musique noire et danse", "musique noire et musique blanche").
Mais je ne suis sans doute qu'un vieux grognon.
F.S.P.Jazzbôf
Il fallait choisir aloir pourquoi pas Nina Simone ?
Jazz délocalisé : David Krakauer au New-Morning
Le mardi 22 juillet au New-Morning
As usual, I accomplished my summer trip to Paris ( F.S.P. Jazzbôf speaking). Et cette fois, ce fut pour découvrir une salle mythique, le New-Morning, 7/9 rue des Petites Ecuries dans le 10e.
Salle toute rouge, comme le billet qui y donne accès, pleine comme un oeuf en ce mardi soir de juillet.
Nous trouvons cependant (my son and I) une place assise au premier rang, tout près de la sortie des loges, ce qui fait que nous verrons passer les musiciens à un mètre à peine de la pointe de nos souliers.
Et quels musiciens ! David Krakauer (Clarinette,Voix), Keepalive (Machines,Sampler,Voix), Sheryl Bailey (Guitare), Jerome Harris (Basse) et Michael Sarin (Batterie).
Je confesse que je n'aurais pas montré le même enthousiasme ne serait-ce que cinq minutes avant le début du concert. J'étais même méfiant: du klezmer mixé avec du jazz ou de la funky music,ça me paraissait strange.
Eh bien, j'avais tort: c'est le pied intégral.
Krakauer souffle dans sa clarinette aussi fort que Miles le faisait dans sa trompette ou Charlie dans son saxo. Il exhume des mélodies d'Europe Centrale, le berceau de sa famille et de sa culture, mais joue aussi des morceaux qu'il "partage" ( he said himself) avec Fred Wesley ou John Zorn.
Il invite son public à lever le cul de sa chaise ( ce qu'on rêve de faire dès le 1er morceau ) et 90% des spectateurs finissent debout en dansant.Il leur offre pas moins de deux rappels et une envie folle de revenir l'écouter dès qu'il repassera.
Chapeau, mister Krakauer !
François Jazzbôf
As usual, I accomplished my summer trip to Paris ( F.S.P. Jazzbôf speaking). Et cette fois, ce fut pour découvrir une salle mythique, le New-Morning, 7/9 rue des Petites Ecuries dans le 10e.
Salle toute rouge, comme le billet qui y donne accès, pleine comme un oeuf en ce mardi soir de juillet.
Nous trouvons cependant (my son and I) une place assise au premier rang, tout près de la sortie des loges, ce qui fait que nous verrons passer les musiciens à un mètre à peine de la pointe de nos souliers.
Et quels musiciens ! David Krakauer (Clarinette,Voix), Keepalive (Machines,Sampler,Voix), Sheryl Bailey (Guitare), Jerome Harris (Basse) et Michael Sarin (Batterie).
Je confesse que je n'aurais pas montré le même enthousiasme ne serait-ce que cinq minutes avant le début du concert. J'étais même méfiant: du klezmer mixé avec du jazz ou de la funky music,ça me paraissait strange.
Eh bien, j'avais tort: c'est le pied intégral.
Krakauer souffle dans sa clarinette aussi fort que Miles le faisait dans sa trompette ou Charlie dans son saxo. Il exhume des mélodies d'Europe Centrale, le berceau de sa famille et de sa culture, mais joue aussi des morceaux qu'il "partage" ( he said himself) avec Fred Wesley ou John Zorn.
Il invite son public à lever le cul de sa chaise ( ce qu'on rêve de faire dès le 1er morceau ) et 90% des spectateurs finissent debout en dansant.Il leur offre pas moins de deux rappels et une envie folle de revenir l'écouter dès qu'il repassera.
Chapeau, mister Krakauer !
François Jazzbôf
samedi 19 juillet 2014
Johnny was good
J’avais son poster dans ma chambre d’ado parce que c’était d’abord une gueule et puis une rock star à
l’époque.
Alors j’ai un peu le blues ce matin.
JC BluesBof
"Le guitariste et chanteur de blues américain Johnny Winter est décédé mercredi à Zurich (Suisse), selon une annonce faite sur sa page Facebook officielle. Légende du festival de Woodstock, ce musicien albinos au corps couvert de tatouages maintenait la flamme du blues texan avec sa voix éraillée et son style de guitare furieux ( Extrait du parisien ).
mercredi 16 juillet 2014
The Divine Comedy aux nuits de fourvière
Le lundi 14 juillet aux nuits de Fourvière
Alors que Stevie Wonder faisait chanter le théâtre antique de Vienne,
j'avais choisi de venir voir Neil Hannon et son groupe The Divine Comedy aux nuits de fourvière.
J'étais très enthousiaste à l'idée de revoir se dandy de la pop et son univers délicat.
Et alors que même si j'adore la qualité de ses enregistrements en studio, de ses arrangements complexes et de ses mélodies raffinées; sur scène, ce soir ça a fait pshiiit !
Sa voix est bien là, grave à souhait et ses musicos sont de bons techniciens : Et alors ?
Se contenter de jouer sur scène des chansons, forcément moins bien qu'en studio, sans variation, ni digression sans un quelconque espace de liberté : A quoi bon !
Il a fait le job et seulement le job en 1 heure de temps et basta !
Beaucoup de fans inconditionnels cependant sont descendu l'acclamer et danser au bord de la scène à la fin du concert: oui mais bof !
Si dés le début je sais comment va évoluer la musique pendant un concert alors je crois que ça ne m’intéresse pas.
Alors pourquoi ce billet ?
Parce que j'aurais aimé lire ce type de chronique avant d'acheter ma place,
et parce que ça me donne l'occasion d'illustrer cet article avec "Our mutual friend" une chanson somptueuse ...et seulement "pas mal" sur scène.
JeanMarock
Alors que Stevie Wonder faisait chanter le théâtre antique de Vienne,
j'avais choisi de venir voir Neil Hannon et son groupe The Divine Comedy aux nuits de fourvière.
J'étais très enthousiaste à l'idée de revoir se dandy de la pop et son univers délicat.
Et alors que même si j'adore la qualité de ses enregistrements en studio, de ses arrangements complexes et de ses mélodies raffinées; sur scène, ce soir ça a fait pshiiit !
Sa voix est bien là, grave à souhait et ses musicos sont de bons techniciens : Et alors ?
Se contenter de jouer sur scène des chansons, forcément moins bien qu'en studio, sans variation, ni digression sans un quelconque espace de liberté : A quoi bon !
Il a fait le job et seulement le job en 1 heure de temps et basta !
Beaucoup de fans inconditionnels cependant sont descendu l'acclamer et danser au bord de la scène à la fin du concert: oui mais bof !
Si dés le début je sais comment va évoluer la musique pendant un concert alors je crois que ça ne m’intéresse pas.
Alors pourquoi ce billet ?
Parce que j'aurais aimé lire ce type de chronique avant d'acheter ma place,
et parce que ça me donne l'occasion d'illustrer cet article avec "Our mutual friend" une chanson somptueuse ...et seulement "pas mal" sur scène.
JeanMarock
mardi 15 juillet 2014
"Back Up" de Paul Colize : Sexe, Drogue et Rock’n Roll : un polar pour l’été.
Je vous avais déjà parlé de ce Belge rencontré aux Quais du Polar à
Lyon et chose promise, chose due, j’ai lu Back Up. Et pas déçu,
l’intrigue est bien ficelée, l’humour jamais très loin. Ce polar est
pour vous lecteurs rockers de ce blog, pas de sax dans des caves
enfumées ici, du rock et du dur, avec une rythmique d’enfer, Jack Bruce à
la basse et Keith Moon aux drums. Paul Colize aime la musique et ça se
lit.
« Quand les guitares se son tues, j’ai attaqué mon solo sobrement, en cross sticking sur la caisse claire et le charleston. Progressivement j’ai commencé à me lâcher. Double stroke roll. Je perdais la notion du temps et de l’espace, j’étais ailleurs, dans un état second. Buzz roll. Je me suis mis à taper de plus en plus fort, de plus en plus vite. Flam rolls. Mon corps vibrait sous les coups que j’assénais. L’alcool me montait à la tête, j’étais transporté, hors de moi-même en communication directe avec les dieux du rock. Cross stick, paradiddle five stroke roll, single stroke, rimshots, sticks on sticks, l’ensemble des techniques que j’avais apprises dans ma cave y passait »
Pour l’intrigue, deux histoires parallèles qui bien sûr défieront les mathématiques pour se croiser. D’un côté un SDF renversé par une voiture dans Bruxelles se retrouve sur un lit d’hôpital, il ne peut plus communiquer mais nous reconstituons avec lui sa vie en morceaux. De l’autre un groupe de rock, Pearl Harbor, dont l’avenir des musiciens n’est pas vraiment radieux... On y croise Eric Clapton dans une cave qui vient faire le bœuf, on passe une soirée au Marquee au cœur de Soho où les Stones font leur début et où les Who jouent tous les mardis. Paul Colize emprunte pleins d’anecdotes liées à l’histoire du rock comme ce batteur, qui suite à un pari, avale un cocktail de pilules avant de monter sur scène dont un somnifère d’ordinaire prescrit par les vétérinaires …
La documentation est poussée (parfois un peu trop pour le jargon médical), de Bruxelles à Londres en passant par Paris, on refait l’histoire des Beatniks, des Mods et des Rockers. Jusqu’au Vietnam (Coppola n’est pas loin) où l’on y conditionne des soldats en diffusant de la musique par des HP fixés sur des hélicos….And this the end.
La bande son des romans de Paul Colize est très inspirée de la programmation de la radio belge Classic 21 (comme il nous l’avait dit lors sa conférence à l’amphi Jazz). Il se trouve que le hasard de la vie m’a conduit à Bruxelles la semaine dernière, je venais de terminer Back Up, dans ma voiture sous la pluie en tournant sur le Ring, je me suis branché sur Classic 21. It’s only rockn’roll et le soleil s’est levé.
JC RockBof
La bande son ça pourrait être çà ?
« Quand les guitares se son tues, j’ai attaqué mon solo sobrement, en cross sticking sur la caisse claire et le charleston. Progressivement j’ai commencé à me lâcher. Double stroke roll. Je perdais la notion du temps et de l’espace, j’étais ailleurs, dans un état second. Buzz roll. Je me suis mis à taper de plus en plus fort, de plus en plus vite. Flam rolls. Mon corps vibrait sous les coups que j’assénais. L’alcool me montait à la tête, j’étais transporté, hors de moi-même en communication directe avec les dieux du rock. Cross stick, paradiddle five stroke roll, single stroke, rimshots, sticks on sticks, l’ensemble des techniques que j’avais apprises dans ma cave y passait »
Pour l’intrigue, deux histoires parallèles qui bien sûr défieront les mathématiques pour se croiser. D’un côté un SDF renversé par une voiture dans Bruxelles se retrouve sur un lit d’hôpital, il ne peut plus communiquer mais nous reconstituons avec lui sa vie en morceaux. De l’autre un groupe de rock, Pearl Harbor, dont l’avenir des musiciens n’est pas vraiment radieux... On y croise Eric Clapton dans une cave qui vient faire le bœuf, on passe une soirée au Marquee au cœur de Soho où les Stones font leur début et où les Who jouent tous les mardis. Paul Colize emprunte pleins d’anecdotes liées à l’histoire du rock comme ce batteur, qui suite à un pari, avale un cocktail de pilules avant de monter sur scène dont un somnifère d’ordinaire prescrit par les vétérinaires …
La documentation est poussée (parfois un peu trop pour le jargon médical), de Bruxelles à Londres en passant par Paris, on refait l’histoire des Beatniks, des Mods et des Rockers. Jusqu’au Vietnam (Coppola n’est pas loin) où l’on y conditionne des soldats en diffusant de la musique par des HP fixés sur des hélicos….And this the end.
La bande son des romans de Paul Colize est très inspirée de la programmation de la radio belge Classic 21 (comme il nous l’avait dit lors sa conférence à l’amphi Jazz). Il se trouve que le hasard de la vie m’a conduit à Bruxelles la semaine dernière, je venais de terminer Back Up, dans ma voiture sous la pluie en tournant sur le Ring, je me suis branché sur Classic 21. It’s only rockn’roll et le soleil s’est levé.
JC RockBof
La bande son ça pourrait être çà ?
lundi 7 juillet 2014
Joe Satriani à Jazz à Vienne
Le Dimanche 6 Juillet à Jazz à Vienne
Show must go on !
Les intermittents du spectacles sont en lutte, la météo n'est pas clémente, soit! mais heureusement le spectacle continue ! et sur la scène du théâtre antique ce sera pour l'heure sans le traditionnel couché de soleil.
Ce soir le concours des "guitar Héro" n'aura pas lieu, Jeff Beck a déclaré forfait, il a annulé sa tournée pour des raisons de santé, Stéphane Kochoyan, le directeur du festival nous a même montré son arrêt maladie. Mais Joe Satriani est là et bien là lui.
C'est en grande forme qu'il nous est apparu, guitare rouge et lunettes noires, malgré le temps et bientôt la nuit.
Et il envoie du lourd sans préavis, du gros son Rock qui met tout le monde d'accord : Alors c'est ça un guitar héro !
La scène du Théatre antique est à sa mesure voir à sa démesure pour ce grand guitariste showman.
Le show est effectivement complet et bien maitrisé, les jeux de scène et les ballets de lumière sont au cordeau.
C'est un déluge de note qui s'abat sur le théatre en même temps qu'une pluie entétante.
Malgré la pluie les spectateurs restent et participe à la fêtes, peut être subjugués qu'ils sont par tant d'énergie et d'efficacité.
Satch, ( c'est son surnom), n'a que l’embarras du choix pour constituer son répertoire du soir parmi les 14 albums studio déjà enregistrés et notamment parmi les compositions du dernier en date : "Unstoppable Momentum"
La dextérité et l'expérience ne faisant pas tout il m'a semblé que le tout tourne un peu en rond, mais peut être ne suis je pas assez fan du maître.
Mais attention celui qui a déjà été le guitariste de Jagger, en solo, d'Alice Cooper, de Deep Purple et de bien d'autres peut encore nous étonner;
alors à bientôt à Rock à Vienne, à non c'est Jazz à Vienne. ( allez un peu d'humour devant tant de d'adversité)
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine
"Down, down, down" J'aurais bien écouté une petite douçeur du champion.
Show must go on !
Les intermittents du spectacles sont en lutte, la météo n'est pas clémente, soit! mais heureusement le spectacle continue ! et sur la scène du théâtre antique ce sera pour l'heure sans le traditionnel couché de soleil.
Ce soir le concours des "guitar Héro" n'aura pas lieu, Jeff Beck a déclaré forfait, il a annulé sa tournée pour des raisons de santé, Stéphane Kochoyan, le directeur du festival nous a même montré son arrêt maladie. Mais Joe Satriani est là et bien là lui.
C'est en grande forme qu'il nous est apparu, guitare rouge et lunettes noires, malgré le temps et bientôt la nuit.
Et il envoie du lourd sans préavis, du gros son Rock qui met tout le monde d'accord : Alors c'est ça un guitar héro !
La scène du Théatre antique est à sa mesure voir à sa démesure pour ce grand guitariste showman.
Le show est effectivement complet et bien maitrisé, les jeux de scène et les ballets de lumière sont au cordeau.
C'est un déluge de note qui s'abat sur le théatre en même temps qu'une pluie entétante.
Malgré la pluie les spectateurs restent et participe à la fêtes, peut être subjugués qu'ils sont par tant d'énergie et d'efficacité.
Satch, ( c'est son surnom), n'a que l’embarras du choix pour constituer son répertoire du soir parmi les 14 albums studio déjà enregistrés et notamment parmi les compositions du dernier en date : "Unstoppable Momentum"
La dextérité et l'expérience ne faisant pas tout il m'a semblé que le tout tourne un peu en rond, mais peut être ne suis je pas assez fan du maître.
Mais attention celui qui a déjà été le guitariste de Jagger, en solo, d'Alice Cooper, de Deep Purple et de bien d'autres peut encore nous étonner;
alors à bientôt à Rock à Vienne, à non c'est Jazz à Vienne. ( allez un peu d'humour devant tant de d'adversité)
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine
"Down, down, down" J'aurais bien écouté une petite douçeur du champion.
Le Tedeschi Trucks band à Jazz à Vienne
Le Vendredi 4 juillet à Jazz à Vienne
D'accord, c'est jazz à Vienne,mais, est-ce le hasard du calendrier (on est un 4 juillet, jour anniversaire de l'indépendance des U.S.A.), quand le Tedeschi Trucks band commence à jouer, on se croirait aux States, dans n'importe lequel des quarante-huit états du Mainland.
On pense à Tom Petty,à Bob Seger, à Eric Clapton, aux Allman brothers (dont Derek Trucks faisait d'ailleurs partie jusqu'à maintenant). On est face à onze musiciens, soudés, professionnels, sans fioritures.
Susan ne sait dire que deux mots en français "merci" et "beaucoup".
Elle n'annonce pas les titres des morceaux, mais on les reconnait. Entre autres "Made up mind" (tiré de leur dernier disque eponyme),"Idle wind", "Bound for glory"(tiré de l'autre disque). Et puis, le magnifique "Midnight in Harlem" : Susan commence la chanson : "Well I came to the city / I was running from the past /My heart was bleeding" et c'est ton coeur à toi qui saigne !
Et quand Derek aborde son solo, tout en finesse, les notes de musique te picotent l'épiderme. Et plus il fait vibrer ses cordes, plus t'as envie de pleurer. Magnifique !
Et puis, il y aura ce morceau de bravoure, qu'on rêve d'entendre interpréter en public:"The storm". Dès les premières notes, on le reconnait et la suite ne fait que le confirmer: ce morceau est une tuerie et Derek est l'un des plus grands guitaristes actuels, un taiseux qui s'exprime par sa guitare.Il n'y aura certes qu'un rappel mais la pluie aura respecté notre plaisir: elle ne tombera à flot qu'au set suivant ...
F.S.P.JAZZBOF
Un autre point de vue sur Jazz-Rhône-Alpes.com de Gérard Brunel et un jolie billet sur ce couple de François Robin
D'accord, c'est jazz à Vienne,mais, est-ce le hasard du calendrier (on est un 4 juillet, jour anniversaire de l'indépendance des U.S.A.), quand le Tedeschi Trucks band commence à jouer, on se croirait aux States, dans n'importe lequel des quarante-huit états du Mainland.
On pense à Tom Petty,à Bob Seger, à Eric Clapton, aux Allman brothers (dont Derek Trucks faisait d'ailleurs partie jusqu'à maintenant). On est face à onze musiciens, soudés, professionnels, sans fioritures.
Susan ne sait dire que deux mots en français "merci" et "beaucoup".
Elle n'annonce pas les titres des morceaux, mais on les reconnait. Entre autres "Made up mind" (tiré de leur dernier disque eponyme),"Idle wind", "Bound for glory"(tiré de l'autre disque). Et puis, le magnifique "Midnight in Harlem" : Susan commence la chanson : "Well I came to the city / I was running from the past /My heart was bleeding" et c'est ton coeur à toi qui saigne !
Et quand Derek aborde son solo, tout en finesse, les notes de musique te picotent l'épiderme. Et plus il fait vibrer ses cordes, plus t'as envie de pleurer. Magnifique !
Et puis, il y aura ce morceau de bravoure, qu'on rêve d'entendre interpréter en public:"The storm". Dès les premières notes, on le reconnait et la suite ne fait que le confirmer: ce morceau est une tuerie et Derek est l'un des plus grands guitaristes actuels, un taiseux qui s'exprime par sa guitare.Il n'y aura certes qu'un rappel mais la pluie aura respecté notre plaisir: elle ne tombera à flot qu'au set suivant ...
F.S.P.JAZZBOF
Un autre point de vue sur Jazz-Rhône-Alpes.com de Gérard Brunel et un jolie billet sur ce couple de François Robin
Nik Bärtsch's Ronin au JazzMix
Le jeudi 3 Juillet au JazzMix à Jazz à Vienne.
En ce début de nuit où les festivaliers déferlent du théâtre antique, Nik Bärtsch et son groupe Ronin ( prononcer Ronine) démontre au JazzMix que la créativité est portée désormais par des artistes ambitieux et inventifs comme lui.
La pression des intermittents se fait plus forte, le petit chapiteau du JazzMix arbore désormais une bannière noire avec le message de bienvenue : "En lutte"
Et même si on les comprend on aimerait oublier que nous sommes tous en lutte, et s’enivrer avant que nous perdions notre ultime combat.
Et pour décoller la prescription du docteur JAV était formelle: 2 heures de Ronin avant le coucher vers 3 heures matin.
Nik Bärtsch's Ronin viennent de Zurich ils distillent un jazz constitué de boucles, entièrement fait à la main, (sans séquenceur électronique), destiné a soulever l'auditeur dans une transe voluptueuse.
Cette musique est teintée de spiritualité qui me fait penser aux danses des Derviches Tourneurs qui tournent inlassablement pour communiquer avec Dieu. Je me suis laisser dire que les Ronin passent par une phase de méditation avant leur entrée sur scène.
Leur musique est très percussive, elle alterne les phases de calme et de montée maitrisée vers le nirvana. Dans cette folie musicale tout est sous le contrôle ferme du leader et pianiste Nik Bärtsch.
Pour ce qui concerne le répertoire de la soirée on retrouve des morceaux qui figurent dans l'excellent "Live 2012" (voir ici). Le titre des compositions sont des numéros de modules, ça manque un peu de poésie, mais lors d'un concert le groupe assemble les modules de leur vaisseau musical et pour voyager vers l'intersidéral c'est idéal.
Mes préférés sont les modules 35 et 45, bon ça ne fait pas rêver, alors voici mon conseil: appuyer sur "play" et bon voyage.
JaZZmarc
Nik Bärtsch (p, Fender Rhodes, comp), Sha (As, Bcl), Thomy Jordi (b), Kaspar Rast (dms)
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine
En ce début de nuit où les festivaliers déferlent du théâtre antique, Nik Bärtsch et son groupe Ronin ( prononcer Ronine) démontre au JazzMix que la créativité est portée désormais par des artistes ambitieux et inventifs comme lui.
La pression des intermittents se fait plus forte, le petit chapiteau du JazzMix arbore désormais une bannière noire avec le message de bienvenue : "En lutte"
Et même si on les comprend on aimerait oublier que nous sommes tous en lutte, et s’enivrer avant que nous perdions notre ultime combat.
Et pour décoller la prescription du docteur JAV était formelle: 2 heures de Ronin avant le coucher vers 3 heures matin.
Nik Bärtsch's Ronin viennent de Zurich ils distillent un jazz constitué de boucles, entièrement fait à la main, (sans séquenceur électronique), destiné a soulever l'auditeur dans une transe voluptueuse.
Cette musique est teintée de spiritualité qui me fait penser aux danses des Derviches Tourneurs qui tournent inlassablement pour communiquer avec Dieu. Je me suis laisser dire que les Ronin passent par une phase de méditation avant leur entrée sur scène.
Leur musique est très percussive, elle alterne les phases de calme et de montée maitrisée vers le nirvana. Dans cette folie musicale tout est sous le contrôle ferme du leader et pianiste Nik Bärtsch.
Pour ce qui concerne le répertoire de la soirée on retrouve des morceaux qui figurent dans l'excellent "Live 2012" (voir ici). Le titre des compositions sont des numéros de modules, ça manque un peu de poésie, mais lors d'un concert le groupe assemble les modules de leur vaisseau musical et pour voyager vers l'intersidéral c'est idéal.
Mes préférés sont les modules 35 et 45, bon ça ne fait pas rêver, alors voici mon conseil: appuyer sur "play" et bon voyage.
JaZZmarc
Nik Bärtsch (p, Fender Rhodes, comp), Sha (As, Bcl), Thomy Jordi (b), Kaspar Rast (dms)
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Robert Plant and the Sensational Space Shifter à Jazz à Vienne
Le mardi 1er Juillet à Jazz à Vienne
Une légende est sur la scène du théâtre antique de Vienne ce soir, et le qualificatif n'est pas galvaudé pour Robert Plant leader et chanteur du groupe de rock légendaire des années 70: Led Zeppelin.
Ce groupe a marqué de façon durable les bipèdes équipés d'une paire d'oreilles, au delà des seuls amateurs de Hard Rock de l'époque. Ibrahim Malouf, sur la même scène quelques minutes avant, cite régulièrement Led Zeppelin comme une de ses influences alors que sa musique reste très éloignée du rock flamboyant que proposait Robert Plant et ses compères.
Qu'est ce qui fait que ce groupe nous a tant marqué ? qu'il continue à faire fantasmer ? et influence encore les créations d'aujourd'hui ? : Sa créativité, la qualité mélodique de ses compositions, son caractère éphémère 10 ans seulement, la magie créée par la réunion de 4 individualités de talent...
Robert Plant, malgré son statut de légende vivante, a depuis la séparation du groupe poursuivi une carrière en solo plus qu'honorable parsemée de collaborations diversifiées et ambitieuses.
Et sur la scène de Vienne ce soir, à 65 ans il confirme que sa voix a gardé toute sa splendeur et qu'il n'a pas envie de ressasser, comme d'autres, ses tubes mythiques qui nous feraient, malgré tout, encore sauter au plafond. Telle une jeune pousse il fait la promotion de son nouveau groupe "The Sensational Space Shifters", et de ses nouvelles chansons; et comme un bon voyageur de commerce il invite à plusieurs reprises le public à acheter son nouvel album qui sortira en septembre.
Il a du jus à revendre encore Bob et il a garder son élégance sauvage de ses 20 ans.
Ce groupe propose un mélange assez étonnant entre les musiques traditionnelles et actuelles;
le Blues très roots côtoie la musique folk, le rock, l'électro et les musiques traditionnelles africaines. Avec de tels écarts d'univers on se dit qu'on risque le claquage musical à chaque instant, et pourtant ça marche; un séquenceur associé à une Kora africaine c'est inattendu mais c'est beau.
Robert Plant semble proposer ainsi, avec ses "Manettes Sensationnelles", une synthèse de toutes les musiques qu'il aime, toujours à la recherche de sensations nouvelles
Au répertoire, des compositions qui seront sur le nouvel album, mais pour l'essentiel des morceaux qu'ils ont déjà enregistrer en live en 2012 à Chicago pour l'album "Taste of Chicago".
On y trouve des reprises comme "Babe, I'm Gonna Leave You" de Joan Baez; chanter par Plant on croit redécouvrir "dazed and confused", des nouvelles compositions comme "The Enchanter" et, et ,et des morceaux d'anthologie du répertoire de Led Zep relooker pour l'occasion: "whole lotta love" et "Rock and Roll" présentée comme une chanson traditionnelle irlandaise.
Nous n'étions pas "que" des nostalgiques béats en sortant avec la banane du théâtre antique, mais restons vigilants.
JaZZmarc
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Une légende est sur la scène du théâtre antique de Vienne ce soir, et le qualificatif n'est pas galvaudé pour Robert Plant leader et chanteur du groupe de rock légendaire des années 70: Led Zeppelin.
Ce groupe a marqué de façon durable les bipèdes équipés d'une paire d'oreilles, au delà des seuls amateurs de Hard Rock de l'époque. Ibrahim Malouf, sur la même scène quelques minutes avant, cite régulièrement Led Zeppelin comme une de ses influences alors que sa musique reste très éloignée du rock flamboyant que proposait Robert Plant et ses compères.
Qu'est ce qui fait que ce groupe nous a tant marqué ? qu'il continue à faire fantasmer ? et influence encore les créations d'aujourd'hui ? : Sa créativité, la qualité mélodique de ses compositions, son caractère éphémère 10 ans seulement, la magie créée par la réunion de 4 individualités de talent...
Robert Plant, malgré son statut de légende vivante, a depuis la séparation du groupe poursuivi une carrière en solo plus qu'honorable parsemée de collaborations diversifiées et ambitieuses.
Et sur la scène de Vienne ce soir, à 65 ans il confirme que sa voix a gardé toute sa splendeur et qu'il n'a pas envie de ressasser, comme d'autres, ses tubes mythiques qui nous feraient, malgré tout, encore sauter au plafond. Telle une jeune pousse il fait la promotion de son nouveau groupe "The Sensational Space Shifters", et de ses nouvelles chansons; et comme un bon voyageur de commerce il invite à plusieurs reprises le public à acheter son nouvel album qui sortira en septembre.
Il a du jus à revendre encore Bob et il a garder son élégance sauvage de ses 20 ans.
Ce groupe propose un mélange assez étonnant entre les musiques traditionnelles et actuelles;
le Blues très roots côtoie la musique folk, le rock, l'électro et les musiques traditionnelles africaines. Avec de tels écarts d'univers on se dit qu'on risque le claquage musical à chaque instant, et pourtant ça marche; un séquenceur associé à une Kora africaine c'est inattendu mais c'est beau.
Robert Plant semble proposer ainsi, avec ses "Manettes Sensationnelles", une synthèse de toutes les musiques qu'il aime, toujours à la recherche de sensations nouvelles
Au répertoire, des compositions qui seront sur le nouvel album, mais pour l'essentiel des morceaux qu'ils ont déjà enregistrer en live en 2012 à Chicago pour l'album "Taste of Chicago".
On y trouve des reprises comme "Babe, I'm Gonna Leave You" de Joan Baez; chanter par Plant on croit redécouvrir "dazed and confused", des nouvelles compositions comme "The Enchanter" et, et ,et des morceaux d'anthologie du répertoire de Led Zep relooker pour l'occasion: "whole lotta love" et "Rock and Roll" présentée comme une chanson traditionnelle irlandaise.
Nous n'étions pas "que" des nostalgiques béats en sortant avec la banane du théâtre antique, mais restons vigilants.
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine