Samedi 29 mars à A Vaulx Jazz
This is the end... comme dirait l'autre,
l'édition 2014 d'A vaulx jazz s'est achevée au son des castagnettes et des claquettes du Flamenco.
Este es el fin....
oui c'est la fin mais quelle fin!
Une soirée sans fausse note à part le discours politique d'entre deux tours du directeur du festival Thierry Serano qui m'a semblé saugrenu et pour le moins déplacé.
En deuxième partie de cette soirée deux artistes musiciens au son méditerranéen se sont d'abord trouvés et réunis pour un projet original autour du flamenco: "Interaccion"
Nous connaissons davantage Renaud Garcia Fons en France, contre-bassiste fabuleux qui illumine les scènes jazz avec son univers méditerranéen. Il rejoint pour ce projet le pianiste gitan andalou David Peña Dorantes. Érudit de musique classique, Dorantes n'est pas a un paradoxe prêt, la musique pour les gitans étant plutôt instinctive et leur instrument de prédilection étant plutôt la guitare.
C'est donc avec son piano qu'il invente El nuevo flamenco, et avec la manière s'il vous plait.
Avec une vitesse d'exécution époustouflante il nous entraine d'abord en solo, en guise d'entame, dans une de ses compositions à la façon de "Blue Rondo A La Turk" de Dave Brubeck ( A bout de souffle pour la version française)
On sait maintenant à qui nous avons à faire, le groupe peut alors se présenter au complet, Renaud Garcia Fons, Javi Ruibal aux percussions et batterie et Ursula Lopez pour la danse Flamenco.
Et c'est à plusieurs tableaux successifs auxquels nous allons assister, un spectacle complet ou la danse complète et amplifie notre plaisir, ou la danseuse est aussi une percussionniste avec ses claquettes espagnoles.
Les robes de princesses se succèdent, des robes qui tournent et nous enivrent.
Renaud Garcia Fons tel l'homme orchestre avec sa contre-basse à 5 cordes est multiple; tantôt il est contre-bassiste et tantôt avec son archet il est violoncelliste et là d'un coup c'est tout l'orient qui débarque. A d'autres moment encore, en percutant l'archet sur les cordes, c'est d'un autre instrument dont il joue proche des instruments traditionnels orientaux.
Les compositions sont principalement de Dorantes et de son dernier album "Sin muros", sans mur en français, c'est bien l'impression que nous donne cet ensemble au service d'un jazz en liberté.
Nous avons eu droit à quelques moments très forts lors de ce spectacle et notamment lorsque le groupe a entamé "Orobroy" une composition de Dorantes, du flamenco qui prend aux tripes avec une danse au châle pour Ursula Lopez magnifique pour les oreilles, les yeux et au finale pour l'âme.
Et le mot de la fin que l'on a envie de scander ensemble c'est : Olé !
JaZZmarc
Sur Jazz-rhone-alpes.com cette chronique et les autres billets de la semaine
lundi 31 mars 2014
La escucha Interior à A Vaulx Jazz
Samedi 29 Mars a A Vaulx Jazz,
En ouverture de la soirée Flamenco : Une grosse claque !
Le projet à l'initiative du pianiste Julien Lallier est une totale réussite artistique.
"La escucha intérior" est une déambulation poétique sur le dialogue intérieur autour de l’esthétique du flamenco.
La musique jazz est élégante, le groupe est complètement cohérent et solidaire.
Julien Lallier est un français qui s'est inspiré des poèmes de Fernando Pesoa, et il s'est diablement bien entouré.
La flûte traversière notamment de Joce Mienniel apporte une ambiance aérienne et onirique.
Et puis il y a la danse !
la chorégraphe et danseuse Karine Gonzalez nous comble dans les différents tableaux proposés de la tradition jusqu'à l'ultra modernité.
A part la voix off qui déclame les vers, il n'y a aura pas de paroles juste le langage des rythmes et du corps.
Voilà un spectacle qui peut ravir un large public amateur de jazz ou pas , amateur de danse ou pas.
Découvrez !
Julien LALLIER : piano, compo / Karine GONZALEZ : danse, chorégraphie / Joan ECHE-PUIG : contrebasse / Joce MIENNIEL : flûtes / Antony GATTA : percussions
JaZZmarc
En ouverture de la soirée Flamenco : Une grosse claque !
Le projet à l'initiative du pianiste Julien Lallier est une totale réussite artistique.
"La escucha intérior" est une déambulation poétique sur le dialogue intérieur autour de l’esthétique du flamenco.
La musique jazz est élégante, le groupe est complètement cohérent et solidaire.
Julien Lallier est un français qui s'est inspiré des poèmes de Fernando Pesoa, et il s'est diablement bien entouré.
La flûte traversière notamment de Joce Mienniel apporte une ambiance aérienne et onirique.
Et puis il y a la danse !
la chorégraphe et danseuse Karine Gonzalez nous comble dans les différents tableaux proposés de la tradition jusqu'à l'ultra modernité.
A part la voix off qui déclame les vers, il n'y a aura pas de paroles juste le langage des rythmes et du corps.
Voilà un spectacle qui peut ravir un large public amateur de jazz ou pas , amateur de danse ou pas.
Découvrez !
Julien LALLIER : piano, compo / Karine GONZALEZ : danse, chorégraphie / Joan ECHE-PUIG : contrebasse / Joce MIENNIEL : flûtes / Antony GATTA : percussions
JaZZmarc
Mario Stantchev à l'amphi jazz
Le vendredi 28 mars à l'Amphi Jazz
Ce vendredi,l'Amphijazz accueillait pour sa deuxième soirée de résidence Mario Stantchev pour l'occasion en trio ( le New Bulgarian Trio avec Dimitar Karamfilov, contrebasse, et Hristo Yotsov, percussion, voix ).
L'impétrant commence pile à 20h30, , établissant le lien avec le public par une petite conversation préliminaire au micro avant de s'asseoir au piano et d'entamer le premier set. Les standards alternent avec les compositions personnelles.
Commencé par "Joy", le set s'achève sur un morceau de Pat Metheny, "James". Les jazzmen bulgares se connaissent bien et Mario peut compter sur l'enthousiasme de son jeune bassiste et l'extrême faculté d'adaptation de son batteur ( qui brille aussi au vibraphone ).
Mais la tonalité est très américaine et on ne retrouve pas spécialement dans ce jazz l'âme des Balkans. Il faudra attendre le deuxième set et l'antepenultième morceau présenté comme une "valse atonale" enchaînée avec un truc "un peu bulgare" pour que l'air de Sofia souffle sur le public.
Puis vient un petit bijou de Wayne Shorter suivi d'une composition de Mario himself dédiée à l'un de ses élèves du conservatoire ,"En attendant Greg". Et sur cette fin de concert, le trio bulgare a vraiment le swing. Il le montre encore avec le rappel quand les trois complices nous servent rageusement quelques feuilles mortes avant de se retirer.Nous sortons .Sous le peristyle, la température est aussi douce que notre état d'esprit.
F.S.P. Jazzbôf
Ce vendredi,l'Amphijazz accueillait pour sa deuxième soirée de résidence Mario Stantchev pour l'occasion en trio ( le New Bulgarian Trio avec Dimitar Karamfilov, contrebasse, et Hristo Yotsov, percussion, voix ).
L'impétrant commence pile à 20h30, , établissant le lien avec le public par une petite conversation préliminaire au micro avant de s'asseoir au piano et d'entamer le premier set. Les standards alternent avec les compositions personnelles.
Commencé par "Joy", le set s'achève sur un morceau de Pat Metheny, "James". Les jazzmen bulgares se connaissent bien et Mario peut compter sur l'enthousiasme de son jeune bassiste et l'extrême faculté d'adaptation de son batteur ( qui brille aussi au vibraphone ).
Mais la tonalité est très américaine et on ne retrouve pas spécialement dans ce jazz l'âme des Balkans. Il faudra attendre le deuxième set et l'antepenultième morceau présenté comme une "valse atonale" enchaînée avec un truc "un peu bulgare" pour que l'air de Sofia souffle sur le public.
Puis vient un petit bijou de Wayne Shorter suivi d'une composition de Mario himself dédiée à l'un de ses élèves du conservatoire ,"En attendant Greg". Et sur cette fin de concert, le trio bulgare a vraiment le swing. Il le montre encore avec le rappel quand les trois complices nous servent rageusement quelques feuilles mortes avant de se retirer.Nous sortons .Sous le peristyle, la température est aussi douce que notre état d'esprit.
F.S.P. Jazzbôf
mercredi 26 mars 2014
Zombie Zombie à A vaulx Jazz
Le samedi 22 mars à A Vaulx Jazz
La soirée était annoncée sur la thématique "Dance Floor", et effectivement les fauteuils des premiers rangs avaient été enlevés pour laisser la place aux amateurs danseurs.
Zombie Zombie ouvre la soirée et en début de concert je pense à un grand malentendu,
- les jazzeux habitués du festival qui ne trouvent pas leur repères,
- les nightclubber pour qui ce n'est pas la bonne heure et qui vont trouver cette musique trop tendre,
- le groupe lui même qui veut faire danser avec une telle musique dans un festival de ce genre.
Et puis rapidement les deux musiciens sur scène imposent leur mélopées et ensorcèlent tout le monde.
Zombie Zombie est un duo composé de Cosmic Neman (moitié de Herman Düne) à la batterie et Etienne Jaumet (membre du groupe The Married Monk) aux claviers, boites à rythme et saxophone.
Ils entament leur concert par une version, voir une vision toute personnelle de "spiritual" de John Coltrane, le saxophone du début brouille les pistes mais rapidement les deux compères imposent leur ambiance électronique hypnotique.
Le son est celui des groupes éléctro des années 70, moi ça m'a fait penser à Ultravox mais c'était aussi celui de Krafwerk ou Depeche Mode.
Le groupe utilise ces sons au service d'une musique qui pourrait être la bande son de films, d'ailleurs ils ont réalisé un disque sur l'univers de John Carpenter "le maitre de l'horreur".
C'est aussi une musique de transe, elle est enivrante; un petit déhanchement en rythme au début peut tourner progressivement en danse vaudou hystérique.
Alors même si les mélodies sont simplistes, petit à petit on rentre dedans, on en veut plus, encore plus, plus fort, encore plus fort...
Monsieur ! Monsieur ? aller c'est fini il faut redescendre maintenant! Alors c'est ça une musique addictive ?
Etienne Jaumet tel le grand prêtre vaudou lance les séquenceurs et anime la messe, et Cosmic Neman (avec un nom comme ça il ne peut être que perché) s'empare du rythme, sa batterie est acoustique mais son jeu, lui semble être électronique, complètement envoutant, un peu comme celui de Mark Guiliana dans son dernier projet électro-jazz "Mehliana" avec Brad Mehldau.
Il y aura une deuxième séquence "jazz" la reprise de "rocket number nine" de Sun-Ra ( bien perché lui aussi) pendant laquelle Thomas de Pourquery, de Magnétic Ensemble, viendra soutenir le duo au saxophone : Un grand moment.
Le dernier CD du groupe "Rituel d'un nouveau monde" est sorti en 2012, tout un programme pour voyager vers les Paradis artificiels électroniques: A consommer sans modération.
La programmation d' A Vaulx jazz cette année est originale, cette soirée était une prise de risque, mais la qualité était au rendez-vous, la "Jazz attitude" aussi d'ailleurs.
JaZZmarc
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Ultravox ça donnait ça
La soirée était annoncée sur la thématique "Dance Floor", et effectivement les fauteuils des premiers rangs avaient été enlevés pour laisser la place aux amateurs danseurs.
Zombie Zombie ouvre la soirée et en début de concert je pense à un grand malentendu,
- les jazzeux habitués du festival qui ne trouvent pas leur repères,
- les nightclubber pour qui ce n'est pas la bonne heure et qui vont trouver cette musique trop tendre,
- le groupe lui même qui veut faire danser avec une telle musique dans un festival de ce genre.
Et puis rapidement les deux musiciens sur scène imposent leur mélopées et ensorcèlent tout le monde.
Zombie Zombie est un duo composé de Cosmic Neman (moitié de Herman Düne) à la batterie et Etienne Jaumet (membre du groupe The Married Monk) aux claviers, boites à rythme et saxophone.
Ils entament leur concert par une version, voir une vision toute personnelle de "spiritual" de John Coltrane, le saxophone du début brouille les pistes mais rapidement les deux compères imposent leur ambiance électronique hypnotique.
Le son est celui des groupes éléctro des années 70, moi ça m'a fait penser à Ultravox mais c'était aussi celui de Krafwerk ou Depeche Mode.
Le groupe utilise ces sons au service d'une musique qui pourrait être la bande son de films, d'ailleurs ils ont réalisé un disque sur l'univers de John Carpenter "le maitre de l'horreur".
C'est aussi une musique de transe, elle est enivrante; un petit déhanchement en rythme au début peut tourner progressivement en danse vaudou hystérique.
Alors même si les mélodies sont simplistes, petit à petit on rentre dedans, on en veut plus, encore plus, plus fort, encore plus fort...
Monsieur ! Monsieur ? aller c'est fini il faut redescendre maintenant! Alors c'est ça une musique addictive ?
Etienne Jaumet tel le grand prêtre vaudou lance les séquenceurs et anime la messe, et Cosmic Neman (avec un nom comme ça il ne peut être que perché) s'empare du rythme, sa batterie est acoustique mais son jeu, lui semble être électronique, complètement envoutant, un peu comme celui de Mark Guiliana dans son dernier projet électro-jazz "Mehliana" avec Brad Mehldau.
Il y aura une deuxième séquence "jazz" la reprise de "rocket number nine" de Sun-Ra ( bien perché lui aussi) pendant laquelle Thomas de Pourquery, de Magnétic Ensemble, viendra soutenir le duo au saxophone : Un grand moment.
Le dernier CD du groupe "Rituel d'un nouveau monde" est sorti en 2012, tout un programme pour voyager vers les Paradis artificiels électroniques: A consommer sans modération.
La programmation d' A Vaulx jazz cette année est originale, cette soirée était une prise de risque, mais la qualité était au rendez-vous, la "Jazz attitude" aussi d'ailleurs.
JaZZmarc
Sur Jazz-rhone-alpes.com cette chronique et les autres billets de la semaine
Ultravox ça donnait ça
HER : Le dernier opus cinématographique de Spike Jonze
"Her", le dernier film de Spike Jonze , mérite une place sur ce site pour plusieurs raisons.
La voix de Scarlett Johansson tout d'abord, qui donne toute sa substance au titre et au personnage principal ,un système informatique dont Theodore, le héros (ou plutôt l'anti-héros tant il est banal ) tombe littéralement amoureux. Joaquin Phoenix incarne avec justesse ce personnage d'écrivain public qui rédige des lettres de félicitations ou d'anniversaire pour des clients incapables de s'exprimer par la plume.
Fonction qui n'est pas sans rappeler celle de Winston dans "1984", sinon qu'au cauchemar de société totalitariste raconté par Orwell s'est substitué celui d'une société individualiste tout autant repoussante qui n'est que le prolongement de celle ( la nôtre) décrite par Michael Hardt et Antonio Negri dans leur livre "Empire".Là où Winston réécrit la vérité journalistique, Théodore fait croire qu'il existe encore des sentiments dans un monde déshumanisé.
Pas étonnant que la voix sensuelle de Scarlett lui tourne si vite la tête. Le réalisateur, qui s'était fait remarquer par l'excellent "Dans la peau de John Malkovitch",déroule le fil de son histoire avec délicatesse de peur de le casser.La B.O., composée par Arcade Fire, contribue à l'évocation de ce monde très proche : elle vous reste dans l'oreille bien après la sortie.
F.S.P.Jazzbôf
La voix de Scarlett Johansson tout d'abord, qui donne toute sa substance au titre et au personnage principal ,un système informatique dont Theodore, le héros (ou plutôt l'anti-héros tant il est banal ) tombe littéralement amoureux. Joaquin Phoenix incarne avec justesse ce personnage d'écrivain public qui rédige des lettres de félicitations ou d'anniversaire pour des clients incapables de s'exprimer par la plume.
Fonction qui n'est pas sans rappeler celle de Winston dans "1984", sinon qu'au cauchemar de société totalitariste raconté par Orwell s'est substitué celui d'une société individualiste tout autant repoussante qui n'est que le prolongement de celle ( la nôtre) décrite par Michael Hardt et Antonio Negri dans leur livre "Empire".Là où Winston réécrit la vérité journalistique, Théodore fait croire qu'il existe encore des sentiments dans un monde déshumanisé.
Pas étonnant que la voix sensuelle de Scarlett lui tourne si vite la tête. Le réalisateur, qui s'était fait remarquer par l'excellent "Dans la peau de John Malkovitch",déroule le fil de son histoire avec délicatesse de peur de le casser.La B.O., composée par Arcade Fire, contribue à l'évocation de ce monde très proche : elle vous reste dans l'oreille bien après la sortie.
F.S.P.Jazzbôf
mercredi 19 mars 2014
Murmur - Un nouveau souffle venu de Lyon.
Une fois n'est pas coutume, c'est pas du Jazz, c'est pas du Rock mais
pas du blues non plus ...
Voici un petit coup de coeur et de pub (faute avouée...) pour un fils de blogger, le groupe Murmur vient de sortir son premier EP ce lundi 17 mars, il est d’ores et déjà disponible sur Spotify, Deezer, Itunes et Soundcloud.
A noter que MurmuR sera au Transbordeur (Lyon) le 2 avril prochain, c'est aussi et surtout l'occasion de venir écouter et encourager la jeune scène musicale Lyonnaise (8 groupes) sélectionnée par les Inrocks pour 2014, tous styles confondus, le programme en détail sera bientôt disponible sur le site des Inrocks : http://www.lesinrocks.com/lesinrockslab/concerts/
C'est gratuit il suffit de retirer ses places sur digitick: http://www.digitick.com/ext/billetterie4/index.php?p=21&recherche=openmic+lyon
Plutôt que faire un billet partial, laissons d'autres en parler....
Plus d'info sur Facebook
JC JazzBof
Coup de coeur : MurmuR dévoile un premier EP à fleur de peau
17 mars 2014 - Musique, Electronique, Pop-Rock, - Publié par : Manon La Fontaine
Après nous avoir pris aux tripes avec l’excellent «Fire», le jeune duo lyonnais Murmur nous secoue une deuxième fois avec un premier EP éponyme d’une fragilité et d’une justesse implacable.
« Murmur » s’ouvre sur la froide et intrigante «Defective Machines», où, comme dans une machine infernale, les sons industriels viennent percuter nos tympans avec une régularité névrosée. Puis, on est entraîné soudainement par la voix haut perchée qui nous enlève loin de ce monde de métal, « sauvé » par la sensibilité du chant et par les choeurs qui transpirent à la fois puissance et douceur.
Arrive doucement «Tablets». Sur une voix toujours aussi fragile, presque céleste, vient se plaquer une instrumentale moite et sensuelle. Les guitares, en retrait, collent à la peau, le rythme très lent nous berçe et donne, je dois l’admettre, quelques envies pas très catholiques. On enchaîne ensuite avec la chanson qui les a fait connaître, «Fire», un titre à l’instrumentale très recherchée, à l’univers profond et aquatique… Mais méfiez-vous de l’eau qui dort, «Fire» est un titre chaud, explosif sur les refrains, qui gagne progressivement en vitesse et en impact au fur et à mesure : on en prend plein les mirettes et on en redemande. L’EP s’achève sur «Idylle» une perle intimiste, presque borderline, qui menace de sombrer à tout moment. Le titre, murmuré du bout des lèvres en français , est d’une justesse et d’une poésie incroyable. On devine ici une plume fine et bien aiguisée mais surtout une véritable intelligence d’écriture.
Laissez-vous capturer dès maintenant par les effluves à fleur de peau de Murmur :
autre article :
Un joli premier EP pour Murmur
Actualités, Découvertes / 17 mars 2014
Nouvelle trouvaille électro-pop venu tout droit de Lyon, le duo Murmur. Après nous avoir offert un excellent premier titre “Fire“, le jeune duo lyonnais nous font le cadeau cette fois-ci d’un impeccable premier EP éponyme, mixture parfaite à la croisée de la magique électronique de M83 et de la touche post-dubstep de James Blake.
Le duo sera en concert pour la première fois au Transbordeur à Lyon dans le cadre du concours Sosh aime les Inrocks Lab le 2 avril prochain (avec aussi à l’affiche Holy Two notamment).
Voici un petit coup de coeur et de pub (faute avouée...) pour un fils de blogger, le groupe Murmur vient de sortir son premier EP ce lundi 17 mars, il est d’ores et déjà disponible sur Spotify, Deezer, Itunes et Soundcloud.
A noter que MurmuR sera au Transbordeur (Lyon) le 2 avril prochain, c'est aussi et surtout l'occasion de venir écouter et encourager la jeune scène musicale Lyonnaise (8 groupes) sélectionnée par les Inrocks pour 2014, tous styles confondus, le programme en détail sera bientôt disponible sur le site des Inrocks : http://www.lesinrocks.com/lesinrockslab/concerts/
C'est gratuit il suffit de retirer ses places sur digitick: http://www.digitick.com/ext/billetterie4/index.php?p=21&recherche=openmic+lyon
Plutôt que faire un billet partial, laissons d'autres en parler....
Plus d'info sur Facebook
JC JazzBof
Coup de coeur : MurmuR dévoile un premier EP à fleur de peau
17 mars 2014 - Musique, Electronique, Pop-Rock, - Publié par : Manon La Fontaine
Après nous avoir pris aux tripes avec l’excellent «Fire», le jeune duo lyonnais Murmur nous secoue une deuxième fois avec un premier EP éponyme d’une fragilité et d’une justesse implacable.
« Murmur » s’ouvre sur la froide et intrigante «Defective Machines», où, comme dans une machine infernale, les sons industriels viennent percuter nos tympans avec une régularité névrosée. Puis, on est entraîné soudainement par la voix haut perchée qui nous enlève loin de ce monde de métal, « sauvé » par la sensibilité du chant et par les choeurs qui transpirent à la fois puissance et douceur.
Arrive doucement «Tablets». Sur une voix toujours aussi fragile, presque céleste, vient se plaquer une instrumentale moite et sensuelle. Les guitares, en retrait, collent à la peau, le rythme très lent nous berçe et donne, je dois l’admettre, quelques envies pas très catholiques. On enchaîne ensuite avec la chanson qui les a fait connaître, «Fire», un titre à l’instrumentale très recherchée, à l’univers profond et aquatique… Mais méfiez-vous de l’eau qui dort, «Fire» est un titre chaud, explosif sur les refrains, qui gagne progressivement en vitesse et en impact au fur et à mesure : on en prend plein les mirettes et on en redemande. L’EP s’achève sur «Idylle» une perle intimiste, presque borderline, qui menace de sombrer à tout moment. Le titre, murmuré du bout des lèvres en français , est d’une justesse et d’une poésie incroyable. On devine ici une plume fine et bien aiguisée mais surtout une véritable intelligence d’écriture.
Laissez-vous capturer dès maintenant par les effluves à fleur de peau de Murmur :
autre article :
Un joli premier EP pour Murmur
Actualités, Découvertes / 17 mars 2014
Nouvelle trouvaille électro-pop venu tout droit de Lyon, le duo Murmur. Après nous avoir offert un excellent premier titre “Fire“, le jeune duo lyonnais nous font le cadeau cette fois-ci d’un impeccable premier EP éponyme, mixture parfaite à la croisée de la magique électronique de M83 et de la touche post-dubstep de James Blake.
Le duo sera en concert pour la première fois au Transbordeur à Lyon dans le cadre du concours Sosh aime les Inrocks Lab le 2 avril prochain (avec aussi à l’affiche Holy Two notamment).
mardi 18 mars 2014
Jazz à Vienne 2014 : Tout un programme !
Au Théâtre Antique :
28 juin: PAOLO CONTE
29 juin: CRAIG ADAMS / THE VOICES OF NEW ORLEANS -
30 juin: KOOL & THE GANG / THE COMMODORES
1er juillet: IBRAHIM MAALOUF / ROBERT PLANT AND THE SENSATIONAL SPACE SHIFTERS -
2 juillet: YOUN SUN NAH / ONL – ORCHESTRE NATIONAL DE LYON / STEFANO BOLLANI -
3 juillet: NIKKI YANOFSKY / ANDREAS VARADY
4 juillet: BUDDY GUY / THOMAS SCHOEFFLER JR / TEDESCHI TRUCKS BAND
5 juillet: BEN L’ONCLE SOUL AND MONOPHONICS / SHARON JONES & THE DAP KINGS / CHARLES BRADLEY / SUGARMAN 3
7 juillet : THOMAS DUTRONC / JAMIE CULLUM
8 juillet: ERIC LEGNINI / RICHARD BONA / MANU KATCHE / STEFANO DI BATTISTA / DANIEL HUMAIR
9 juillet: BOBBY MC FERRIN / KENNY GARRETT
10 juillet: ELIANE ELIAS / SERGIO MENDES / VINICIUS CANTUARIA
11 juillet: ROBERTO FONSECA / FATOUMATA DIAWARA / YOUSSOU N’DOUR / TAJ MAHAL / BASSEKOU KOUYATE
12 juillet: GREGORY PORTER / THE ROOTS / HYPNOTIC BRASS ENSEMBLE / TOM HARRELL
La nuit où il faudra faire un choix : Le 3 juillet
Club de minuit - 00h00 Youn Sun Nah Duo
Jazzmix - 00h30 Nik Bärtsch’s Ronin
Si vraiment il faut choisir j'irais là
JaZZmarc
dimanche 9 mars 2014
Paco de Lucia
Paco de Lucia,
Ton nom c'était déjà un voyage et ta guitare fiévreuse avait chauffé au rouge une nuit de Fourvière en juillet 2006.
Les JazzBof 1 et 2 étaient là. Dans un précédent billet on discutait d'albums qui nous ont marqué, celui -ci tourne encore dans ma tête.
Une pochette noire et trois noms magiques. Un chef-d'oeuvre. Laissons un musicien parler de toi, j'ai bien aimé les mots de ce guitariste américain (article Télérama de cette semaine) .
Hasta luego.
JC JazzBof
La Réponse de Larry Coryel
"Quand on s'est produit à Madrid en février 1979 grâce à tous les fans de Paco, il y avait là plus de spectateurs que pour un concert des Rolling Stones ! Nous avons conclu notre deuxième tournée au Royal Albert Hall, à Londres : ce concert a fait du clic sur YouTube pendant un paquet d’années.
Je l'avais rencontré quelques mois plus tôt à Paris, chez John McLaughin. Très ouvert, très humble Paco m'avait dit avoir peur de ne pas être capable de jouer du jazz.. Or, dès qu'on a empoigné nos guitares, il s'est adapté au style de John et du mien. De notre côté, John et moi avons hispanisé notre phrasé à son contact, on a appris à jouer plus flamenco. Nos racines musicales semblaient destinées à s'épanouir sous l'influence de l'esprit ibérique.
Quelques années plus tard, après que j’ai quitté le trio, j’ai recroisé Paco sur des festivals en Europe, où j’ai eu le bonheur de le voir en spectateur. Je me souviens surtout d’un concert à Pau : il était seul sur la scène et, en l’écoutant, j’ai réalisé que son jeu me rappelait celui de l’immense pianiste de jazz américain Bill Evans. Paco avait élevé son degré de créativité à un niveau où l'expression et sa connaissance pure du flamenco rejoignaient la dextérité, la puissance et la transcendance de géants du jazz comme Evans ou Chick Corea – que Paco aimait beaucoup. Ce concert restera gravé comme la performance de guitare la plus incroyablement pure que j'ai jamais entendue – et que je n'entendrai jamais plus de ma vie. Son art était l'expression magique d'une fierté faite d'émotion, mariée à cette portée universelle, indéfinissable, qui caractérise le génie. John, Paco et moi nous sommes retrouvés à nouveau dans les années 90, à Séville, lors des “Légendes de la guitare”. Le soir du concert de Paco, j’ai eu le privilège et l’immense fierté de le présenter sur scène: “L'ame de l'Espagne”, est le terme qui m'est venu. Il l'était vraiment et le restera… siempre" Propos recueillis par Anne Berthod
Ton nom c'était déjà un voyage et ta guitare fiévreuse avait chauffé au rouge une nuit de Fourvière en juillet 2006.
Les JazzBof 1 et 2 étaient là. Dans un précédent billet on discutait d'albums qui nous ont marqué, celui -ci tourne encore dans ma tête.
Une pochette noire et trois noms magiques. Un chef-d'oeuvre. Laissons un musicien parler de toi, j'ai bien aimé les mots de ce guitariste américain (article Télérama de cette semaine) .
Hasta luego.
JC JazzBof
La Réponse de Larry Coryel
"Quand on s'est produit à Madrid en février 1979 grâce à tous les fans de Paco, il y avait là plus de spectateurs que pour un concert des Rolling Stones ! Nous avons conclu notre deuxième tournée au Royal Albert Hall, à Londres : ce concert a fait du clic sur YouTube pendant un paquet d’années.
Je l'avais rencontré quelques mois plus tôt à Paris, chez John McLaughin. Très ouvert, très humble Paco m'avait dit avoir peur de ne pas être capable de jouer du jazz.. Or, dès qu'on a empoigné nos guitares, il s'est adapté au style de John et du mien. De notre côté, John et moi avons hispanisé notre phrasé à son contact, on a appris à jouer plus flamenco. Nos racines musicales semblaient destinées à s'épanouir sous l'influence de l'esprit ibérique.
Quelques années plus tard, après que j’ai quitté le trio, j’ai recroisé Paco sur des festivals en Europe, où j’ai eu le bonheur de le voir en spectateur. Je me souviens surtout d’un concert à Pau : il était seul sur la scène et, en l’écoutant, j’ai réalisé que son jeu me rappelait celui de l’immense pianiste de jazz américain Bill Evans. Paco avait élevé son degré de créativité à un niveau où l'expression et sa connaissance pure du flamenco rejoignaient la dextérité, la puissance et la transcendance de géants du jazz comme Evans ou Chick Corea – que Paco aimait beaucoup. Ce concert restera gravé comme la performance de guitare la plus incroyablement pure que j'ai jamais entendue – et que je n'entendrai jamais plus de ma vie. Son art était l'expression magique d'une fierté faite d'émotion, mariée à cette portée universelle, indéfinissable, qui caractérise le génie. John, Paco et moi nous sommes retrouvés à nouveau dans les années 90, à Séville, lors des “Légendes de la guitare”. Le soir du concert de Paco, j’ai eu le privilège et l’immense fierté de le présenter sur scène: “L'ame de l'Espagne”, est le terme qui m'est venu. Il l'était vraiment et le restera… siempre" Propos recueillis par Anne Berthod
jeudi 6 mars 2014
Les années en 4
L'autre jour j'écoutais "Born in the U.S.A." du Boss avec un plaisir
toujours renouvelé, quand j'ai eu la curiosité de vérifier le millésime
de cette perle inusable. Et je me suis rendu compte, à ma grande
stupéfaction, que ce disque avait 30 ans pile puisqu'il était sorti en
1984.
Alors je me suis mis à fouiller ma mémoire pour repérer un disque que j'écoutais assidûment dix ans avant. Malgré un petit doute, j'ai sorti "The lamb lies down on Broadway" de Genesis. Je ne m'étais pas trompé : ce chef d'oeuvre date bien de 1974 et son écoute procure toujours autant de plaisir.
Raisonnant dans le sens inverse, j'ai cherché ce que nous posions sur la platine en 1994.Et c'était presque une évidence: Buckshot LeFonque ( alias Branford Marsalis).Pourtant cette année-là, c'est son frère Wynton que nous avons vu à Vienne pour notre première sortie au festival avec Jazzbôf number 1 (Buckshot LeFonque, on l'a vu à Vienne, mais trois ans plus tard, en 1997).
Trêve de souvenirs ! Si on remonte à 1964, on trouve que Keith Moon rejoignait les Who qui s'appelaient encore Detours, Lou Reed rencontrait John Cale et les Kinks enregistraient "You really got me". Mais j'étais alors trop jeune pour acheter des vinyles de rock, mes parents avaient un vieil électrophone Teppaz et je me faisais offrir des 45 tours d'Henri Salvador. Et si je pousse à 2004, j'ai du mal à identifier une oeuvre qui m'ait marqué.
Et vous ?
François le JAZZBOF NUMBER 2
En 2004 François, c'est facile tout est ici, toi tu écoutais Bad Plus " Give" et moi Tord Gustavsen "Changing Places" déjà et E.S.T "Seven days falling", et en 2024 j'écouterai ...du jazz surement.
JaZZmarc
En 74 On the beach sans hésitation, peut-être le meilleur de NY ?
JC JazzBof
Alors je me suis mis à fouiller ma mémoire pour repérer un disque que j'écoutais assidûment dix ans avant. Malgré un petit doute, j'ai sorti "The lamb lies down on Broadway" de Genesis. Je ne m'étais pas trompé : ce chef d'oeuvre date bien de 1974 et son écoute procure toujours autant de plaisir.
Raisonnant dans le sens inverse, j'ai cherché ce que nous posions sur la platine en 1994.Et c'était presque une évidence: Buckshot LeFonque ( alias Branford Marsalis).Pourtant cette année-là, c'est son frère Wynton que nous avons vu à Vienne pour notre première sortie au festival avec Jazzbôf number 1 (Buckshot LeFonque, on l'a vu à Vienne, mais trois ans plus tard, en 1997).
Trêve de souvenirs ! Si on remonte à 1964, on trouve que Keith Moon rejoignait les Who qui s'appelaient encore Detours, Lou Reed rencontrait John Cale et les Kinks enregistraient "You really got me". Mais j'étais alors trop jeune pour acheter des vinyles de rock, mes parents avaient un vieil électrophone Teppaz et je me faisais offrir des 45 tours d'Henri Salvador. Et si je pousse à 2004, j'ai du mal à identifier une oeuvre qui m'ait marqué.
Et vous ?
François le JAZZBOF NUMBER 2
1974
1984
1994
En 2004 François, c'est facile tout est ici, toi tu écoutais Bad Plus " Give" et moi Tord Gustavsen "Changing Places" déjà et E.S.T "Seven days falling", et en 2024 j'écouterai ...du jazz surement.
JaZZmarc
2004
En 74 On the beach sans hésitation, peut-être le meilleur de NY ?
JC JazzBof
1974
mardi 4 mars 2014
MEHLIANA : Brad MEHLdau Mark guiLIANA
ça y est j'en tiens un !
un coup de cœur de l'année,
un coup de maître que cet objet musical.
Brad Mehldau, pianiste génial qui fait l'unanimité ( musicalement s'entend) parmi les amoureux du jazz, a l'habitude de brouiller les pistes, de prendre des risques dans sa démarche artistique et de chercher d'autres voies.
Il sort donc une fois de plus de son trio habituel pour secouer le cocotier.
Mehliana c'est d'abord une association entre Mehldau et Marc Guiliana batteur newyorkais boulimique et atypique,
et c'est le projet fou de faire une musique improvisée à deux, entre jazz électronique et rock improvisé.
Les sensations et les univers se bousculent, Les musiques planantes , le Rythme 'n blues d'avant le R&B, le rock progressif...
Un projet qui me fait penser à certaines directions de Laurent de Wilde avec son "Time 4 change" ou a Cinematic Orchestra : le Jazz, l’électronique, l’improvisation et l’énergie.
Tous les morceaux sont captivants, et sur scène ça doit être encore une autre expérience.( ils étaient au FIL à Saint Etienne en novembre dernier et Jazz-Rhone-Alpes.com y était mais pas moi Caramba !)
Il y a des textes, des sons, des sample de Gainsbourg et le tout est un voyage poétique et énergisant.
Il y a des fois je me dis qu'il y a plein de raison de se dire "que c'est bon de vivre"; et je me le dis quand j'écoute de Mehliana
JaZZmarc
Extrait d'une interview de Brad Mehldau à la sorti de Mehliana (sur quobuz)
Jean-Michel Proust : La jazz attitude consiste à partager, à échanger, à découvrir l’autre dans sa différence, …
Brad Mehldau : Oui, c’est cela. L’idée est de nous rendre plus fort au final. C’est ce que le jazz nous apporte. C’est ce qu’a fait Miles Davis quand il a joué avec des musiciens pop. C’était facile pour lui ces mélodies mais il en a fait quelque chose de profond et de poétique. Il y a mis le feeling du blues dans ces bluettes et cela les rend émouvantes.
un coup de cœur de l'année,
un coup de maître que cet objet musical.
Brad Mehldau, pianiste génial qui fait l'unanimité ( musicalement s'entend) parmi les amoureux du jazz, a l'habitude de brouiller les pistes, de prendre des risques dans sa démarche artistique et de chercher d'autres voies.
Il sort donc une fois de plus de son trio habituel pour secouer le cocotier.
Mehliana c'est d'abord une association entre Mehldau et Marc Guiliana batteur newyorkais boulimique et atypique,
et c'est le projet fou de faire une musique improvisée à deux, entre jazz électronique et rock improvisé.
Les sensations et les univers se bousculent, Les musiques planantes , le Rythme 'n blues d'avant le R&B, le rock progressif...
Un projet qui me fait penser à certaines directions de Laurent de Wilde avec son "Time 4 change" ou a Cinematic Orchestra : le Jazz, l’électronique, l’improvisation et l’énergie.
Tous les morceaux sont captivants, et sur scène ça doit être encore une autre expérience.( ils étaient au FIL à Saint Etienne en novembre dernier et Jazz-Rhone-Alpes.com y était mais pas moi Caramba !)
Il y a des textes, des sons, des sample de Gainsbourg et le tout est un voyage poétique et énergisant.
Il y a des fois je me dis qu'il y a plein de raison de se dire "que c'est bon de vivre"; et je me le dis quand j'écoute de Mehliana
JaZZmarc
Extrait d'une interview de Brad Mehldau à la sorti de Mehliana (sur quobuz)
Jean-Michel Proust : La jazz attitude consiste à partager, à échanger, à découvrir l’autre dans sa différence, …
Brad Mehldau : Oui, c’est cela. L’idée est de nous rendre plus fort au final. C’est ce que le jazz nous apporte. C’est ce qu’a fait Miles Davis quand il a joué avec des musiciens pop. C’était facile pour lui ces mélodies mais il en a fait quelque chose de profond et de poétique. Il y a mis le feeling du blues dans ces bluettes et cela les rend émouvantes.
Etienne Kermarc Sextet A Vaulx Jazz Hors les murs
Le 28 Février A Vaulx Jazz
Le festival A vaulx Jazz 2014 est dans les starting block, déjà il propose quelques soirées "Hors les murs", avant la programmation officielle au centre culturel de Vaulx en Velin.
"Hors les murs" c'est pour l’occasion le Centre social et culturel Peyri, il faut trouver l'endroit, mais ce sera la tache la plus difficile de la soirée, une fois sur place tout ne sera que plaisir et décontraction.
Etienne Kermac, diplômé du Conservatoire de Jazz de Chambéry qui a déjà derrière lui quelques belles expériences, présente ce soir son sextet explosif, et à sept effectivement ça fait du bruit surtout qu'ils sont dans le régistre Afro-Groove.
La rhytmique est hyper soutenue; avec la batterie d'Hugo Crost, les percussions de Akli Bekouche invité exceptionnel et la basse d'Etienne Kermarc ça percute efficace.
Mais la rythmique avec ce genre de groupe est partout, les soufflants Trompette/ trombonne / saxophone/ les claviers et la guitare tour à tour ou en même temps soutiennent le rythme alors ça pulse sévère.
Le groupe qu'a réuni autour de lui Etienne Kermac semble complètement cohérent et uni; les solos sont jouissifs sans pour autant qu'une individualité ait envie de prendre la lumière à lui tout seul.
Alors ça groove grave.
L'ambiance est festive, et l'Afrique est omniprésente. La majorité des compositions sont du groupe et on se rend compte que de leur récent voyage au Mali ils n'ont pas ramené que des jolies chemises dorées mais aussi des rythmes qui font remuer les popotins.
Le festival A vaulx Jazz met en avant des talents locaux et pour le coup c'est une bonne idée.
Etienne Kermarc : basse / Félicien Bouchot : trompette / Julien Chignier : saxophone / Riad Klaï : guitare / Hugo Crost : batterie / Romain Nassini : claviers / Akli Bekouche : Percussion
JaZZmarc
Sur Jazz-rhone-alpes.com cette chronique et les autres billets de la semaine
Le festival A vaulx Jazz 2014 est dans les starting block, déjà il propose quelques soirées "Hors les murs", avant la programmation officielle au centre culturel de Vaulx en Velin.
"Hors les murs" c'est pour l’occasion le Centre social et culturel Peyri, il faut trouver l'endroit, mais ce sera la tache la plus difficile de la soirée, une fois sur place tout ne sera que plaisir et décontraction.
Etienne Kermac, diplômé du Conservatoire de Jazz de Chambéry qui a déjà derrière lui quelques belles expériences, présente ce soir son sextet explosif, et à sept effectivement ça fait du bruit surtout qu'ils sont dans le régistre Afro-Groove.
La rhytmique est hyper soutenue; avec la batterie d'Hugo Crost, les percussions de Akli Bekouche invité exceptionnel et la basse d'Etienne Kermarc ça percute efficace.
Mais la rythmique avec ce genre de groupe est partout, les soufflants Trompette/ trombonne / saxophone/ les claviers et la guitare tour à tour ou en même temps soutiennent le rythme alors ça pulse sévère.
Le groupe qu'a réuni autour de lui Etienne Kermac semble complètement cohérent et uni; les solos sont jouissifs sans pour autant qu'une individualité ait envie de prendre la lumière à lui tout seul.
Alors ça groove grave.
L'ambiance est festive, et l'Afrique est omniprésente. La majorité des compositions sont du groupe et on se rend compte que de leur récent voyage au Mali ils n'ont pas ramené que des jolies chemises dorées mais aussi des rythmes qui font remuer les popotins.
Le festival A vaulx Jazz met en avant des talents locaux et pour le coup c'est une bonne idée.
Etienne Kermarc : basse / Félicien Bouchot : trompette / Julien Chignier : saxophone / Riad Klaï : guitare / Hugo Crost : batterie / Romain Nassini : claviers / Akli Bekouche : Percussion
JaZZmarc
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