mercredi 31 juillet 2013

Ibrahim Maalouf : Waiting in the wind


 Même quand Ibrahim Maalouf se délocalise à New York pour enregistrer avec quelques pointures locales une musique de film qu'il veut en hommage à Miles Davis et à sa création pour "Ascenseur pour l'échafaud" , même la, il reste complètement lui même.
Sa musique est toujours métissée, et ses sonorités délicieusement orientales sont toujours présentes.

Qu'est ce ce vent trimballe:
- de la mélancolie apaisante
- un espoir dans chaque note
- la promesse d'un voyage
- de l’enthousiasme
- ... chacun va y trouver son baume bienfaiteur 
  
"Waiting" est la plus belle illustration de tout ça : Enjoy my friend !
JaZZmarc




 Musiciens :
-Ibrahim Maalouf : trompette /Frank Woeste : piano/ Mark Turner : saxophone/ Clarence Penn : batterie/ Larry Grenadier : contrebasse

« La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. »
Victor Hugo 
Ascenseur pour l'échafaud 

lundi 22 juillet 2013

Neil Young au théâtre antique de Vienne le 15 juillet 2013

 Le Lundi 15 juillet Théâtre antique de Vienne

HEY HEY MY MY : Neil Young "Blowing in the Wind" par JC RockBôf
Jazz à Vienne est fini, la pierre est encore chaude et ce n’est pas ce soir qu’elle va refroidir. L’emblème du Crazy Horse flotte sur  la scène si caractéristique des concerts de Neil Young avec son bric à brac de vieilles et bonnes enceintes et un vieux piano dans un coin, sorti d’on ne sait où.

Out of the blue, into the dark, Neil apparaît de noir vêtu, stetson noir sur la tête et Tshirt CBC radio-canada, déjà il saisit comme pour se rassurer sa vieille compagne  Old Black et son vibrato légendaire (depuis 68). L’attaque est lourde, rien de tel qu’une bonne vieillerie  pour prendre ses repères acoustiques, « Love and only love », NY jette des regards dans l’amphi mais le regard est ailleurs, qui écoute, le son est bon, « Powderfingers », c’est parti. Le concert est filmé et c’est bien pour ceux d’en haut, surtout que c’est remarquablement bien fait,  mais c’est plus dur pour les chairs, les biceps de Poncho Sampedro sont flasques et ce n’est pas son T shirt de Jimmy Hendrix qui arrange son look…le menton de Neil  a pris du bide, Ralphie fait le jeune sous sa casquette à l’envers, et Billy Talbot  à la vue basse. Qu’importe ça le fait !   Ils enchaînent avec le nouvel album, « Psychedelic pills » et « Walk like a giant » que j’aime beaucoup et qui se termine ici dans un long délire électrique tel que les affectionne NY, mais c’est dans l’esprit de la chanson, un vent apocalyptique souffle sur la lande. Billy se fait botter le train et ça repart sur « Hole in the sky ».
C’est déjà l’heure du quart d’heure Harvestien, avec l’inévitable « Heart of gold », NY marche sur scène l’harmonica aux lèvres, on ferme les yeux et rien n’a changé. La surprise vient d’une reprise émouvante de Dylan « Blowin’ in the wind » et si Dylan a perdu sa voix, celle de NY est toujours là. Ne rouille pas. Enfin le loner se dirige vers le piano bastringue et nous offre ce moment magique et poétique en interprétant « Singer without a song » de ses doigts un peu boudinés, la silhouette plus épaisse que jadis mais la voix toujours aussi limpide et fragile.
Bon on n’est pas là pour rêvasser et ceux qui sont venus avec la pochette d’Harvest sous le bras peuvent repartir. Quelle idée d’ailleurs, le meilleur est à venir.
Le deuxième set redémarre avec le dernier album « Ramada Inn » puis les premiers rangs s’excitent, enfin, sur un « Sedan delivery » bien pêchu. Enchaînement  « Mr Soul »  et l’inévitable « My My Hey Hey », la version électrique, sans le fameux "it’s better to burnt out than to fade away" car c’est la fête ce soir, la fête au Crazy Horse. Alors pour le rappel on termine la soirée avec un étonnant et délirant « Fuckin’ up ». Poncho s’éclate, doigts d’honneur aux filles du premier rang, NY se marre. J’aurai bien aimé un petit mot d’adieu de mon grand frère, mais le loner est reparti nonchalamment, en présentant des équipiers qu’on ne présente plus…

Reverrons nous NY et son Crazy Horse sur scène ? J’ai ma petite idée mais je crois que " the answer, my friend, is blowin’ in the wind
 JC RockBôf
Allez, petit retour en arrière….



 MY MY HEY HEY : Neil Young "Out of the blue" par JeanMaRock
En fin de programme de "Jazz à Vienne" l'organisation a eu la bonne idée d'inviter  Neil Young. J'aime à penser que cette légende sur pied est à sa place partout, tant il a visité de mouvements musicaux avec bonheur, preuve de sa curiosité et de son obsession à se renouveler.
The Loner est de retour, pour quelques dates en France qu'on se le dise. Il était déjà sur cette scène de Vienne en 1996 avec en première partie une Alanis Morissette, encore peu connue à l'époque, qui avait mis le feu, tant bien qu'on se faisait du soucis pour la performance de notre héros, et il avait déjà assuré et haut la main.
17 ans plus tard, le sujet ne se pose pas, un groupe français de rock primitif, les "backstage rodéo" auront certainement beaucoup de mal  a réaliser qu'ils étaient  en première partie de Neil Young devant 7000 personnes en 2013.
Lecteur, cette chronique ne sera pas objective.  Neil Young fait partie de ma carte génétique musicale. Comme beaucoup j'ai transpirer, adolescent, en gratouillant "The needle and the damage done" à la guitare, et j'écoutais " love in mind" quand j'avais une peine de cœur. I Love NY voilà.
Alors évacuons tout de suite les aspects négatifs de ce concert: avec des places entre 67,50 € et 122,50 € on n"est loin du poète et du "flower power", Neil Young est aussi un homme d'affaire averti.

Et après ça on peut dire que c'était un excellent concert, cette tournée 2013 est un très bon cru. Le spectacle est parfaitement articulé en piochant dans la discographie foisonnante de l'artiste; du tout neuf avec des extraits de son dernier album " Psychedelic Pill" sortie en 2012 (un double album très bien accueilli par les spécialistes) et du très vieux avec par exemple le fameux "Heart of gold" extrait du non moins fameux album "Harvest". Malgré sa discographie impressionnante il trouve le moyen de reprendre une chanson de Bob Dylan "Blowing in the wind" : Un grand moment !
La voix du champion est intacte, sa créativité enthousiaste aussi. Ce qui m'a frappé ce soir  c'est la cohésion inaltérable du groupe,  "Crazy Horse" ce ne sont pas seulement des musiciens qui accompagnent Neil Young, c'est un vrai groupe, leur complicité et leur complémentarité est évidente, tous chantent  et ensemble ils produisent un gros son de  guitares saturées magnifiquement maitrisé.
Pour le dernier morceau ils entament le morceau légendaire : Hey Hey My My ( into the black) et ça donne: ..."Out of the blue and into the black...Rock and roll can never die"
C'est l'apothéose dans le théâtre antique. Gros succès pour un immortel.
Neil Young can never die!  

JeanMaRock
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mardi 16 juillet 2013

Youn Sun Nah et Avishai Cohen au théâtre antique de Vienne


Le Vendredi 12 juillet à Jazz à Vienne
En une soirée j'ai compris l'enthousiasme du redac'chef et de JC Jazzbôf pour deux étoiles du jazz contemporain, la Coréenne Youn Sun Nah et le bassiste Avishaï Cohen, tous deux programmés le même soir, mais l'un après l'autre.


 Devrais-je parler d'étoiles ou de constellation, au vu des musiciens qui les accompagnaient: Ulf Walkenius ou Vincent Peirani pour la première,Nitai Hershkovits ( piano), Eli Degibri (sax tenor) et le jeune batteur indien Ofri Nehemya pour le second.Mais plus encore qu'une soirée lumineuse, ce 12 juillet fut un feu d'artifice prématuré de sensations intimes.
Un de ces rendez-vous entre l'artiste et le public comme Vienne les aime : Youn Sun Nah décroche une standing ovation au 3e morceau de son set, et subjugue la foule jusqu'à la fin.

Avishaï Cohen fait d'abord un show très enlevé et très pro : son
quartet tourne comme une montre. Puis il sort. Et c'est là que le miracle à lieu, le rappel déclenchant chez lui une fantaisie débridée ,faite d'impros en solo à la contrebasse ( Joe Dassin ! ), de chansons cubaines en espagnol, de reprises en trio ou en quartet (Besame mucho) pour finir sur un "Shalom" endiablé ,le public chantant le refrain. Il est 1 heure passée ce 13 juillet quand s'achève ce marathon ( cinq heures de musique, José James ayant ouvert le bal à 20 heures).


Et c'est là qu'on se dit : dire que j'ai failli rater ça !
FrançoisJazzBof



La video du concert de Youn Sun Nah est à voir sans modération sur ArteTV ( belles images et bon son)

Chucho Valdes y Buika à Jazz à Vienne

Le mercredi 10 Juillet au théâtre antique de Vienne
Le ciel est encore électrique après les tonnerres et les sots d'eau qui se sont abattus sur Vienne quand le grand Chucho Valdes et son groupe les  Afro Cuban Messenger font leur entrée sur scène.
En un rien de temps nous voilà transportés à la Havane.
Bienvenue dans le plus grand club cubain du monde !
Bienvenido amigo dans le son afro cubain !
C'est un déluge de percussions qui nous saisit avec ravissement, je ne sais pas si c'est cette interruption du spectacle pendant laquelle le public a piétiné à l’abri  dans les tunnels du théâtre antique mais le plaisir à l'écoute de cette musique en semble décuplé.
 Chucho Valdes ,le chef de fil des pianistes cubains, n'a pas lésiné sur les moyens; pas moins de trois percussionnistes, Rodney Barreto batteur phénoménal, Yaroldy Abreu aux Congas et Dreizer Durruthy à la voix et à divers autres instruments de percussions : Batas, marakas, shékére ... avec cette armada percussive  les rythmes cubains sont pour le moins bien servis. La rythmique est complétée par Gaston Joya à la contrebasse qui aura plusieurs moments de gloire dans la soirée.

Alors quand le piano du maître ou  la trompette de Renaldo Melian s'emballe sur ces rythmes c'est du pur bonheur latino.
Le groupe nous présente beaucoup de morceaux du dernier album "Border Free" où Chucho Valdes fait une incursion vers la musique des indiens d'amériques du nord et la culture arabo-andalouse.
Il reprendra aussi quelques morceaux d'un album en l'honneur de son père Bebo Valdes  pionnier du jazz afro cubain.
Chucho Valdes au piano semble avoir un cerveau pour chaque main, tant les jeux de la main gauche et de la droite sont asymétriques et foisonnantes. Il a en plus un grand sens de la mélodie

Et puis le soleil noir est arrivé sur scène : Concha Buika, magnifique chanteuse espagnole, tout de noir vêtue  avec simplement une grosse boucle d'oreille et des chaussures roses.  
Elle entame son tour de chant avec un flamenco flamboyant, puis une chanson en anglais où on en la sent moins à l'aise, puis deux autres qui ne figurent pas dans le très bon album qu'ont réalisé ensemble Chucho Valdes et Buika en 2009 " El ultimo Trago" Et puis ... et puis c'est tout pour Buika, on lui offre des fleurs et par ici la sortie. C'est court non ? Et je n'étais pas le seul dans le public a le regretter.
Mais la vedette c'est Chucho et il est venu de loin lui, alors place !, mais il faudra penser à la réinvité M. Jazzavienne pour un set complet avec cette divine chanteuse.

Le concert se poursuit ensuite avec autant de brio, j'ai pu noter un très beau  morceau mélancolique en duo piano et contre-basse qui se transforme à l’occasion en violoncelle "Pilar" du dernier album, un autre avec Chucho seul au piano et pour le final une composition phare du dernier album : Caridad Amaro.

La pluie aura fait comme nous pendant le concert elle s'est arrêtée bouche bée devant tant de talent et de fantaisie. Merci la pluie!
JaZZmarc
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mardi 9 juillet 2013

Nuit du Jazz Agde 2013


Un grand merci à cette 12ème Nuit du Jazz d’Agde qui dans son parc du château de Laurens, en mauvais état, a encore démontré que l’on peut rencontrer de grands artistes en toute convivialité et simplicité. Ici on mange la paella pendant l’apéro-concert, le vin Richemer coule à flot et le ciel est bleu au-dessus des magnolias. Il y a de petites tables derrière la scène au bord de l’Hérault où les musiciens viennent se restaurer avant de monter sur scène. On peut s’approcher tout près et même prendre des photos !

En première partie : Cécile Mc Lorin (oui celle qui était à Vienne il y a quelques jours). Franchement je trouve son dernier album Woman Girl  un peu  ennuyeux et démonstratif (sans âme ?) Et bien son âme  est là, sur scène, comme j’aime souvent le répéter, « le Jazz c’est comme les bananes ça se déguste sur place » (JP Sartre). Que rajouter à tout ce que l’on écrit sur elle en ce moment, sinon qu’elle s’amuse de sa voix sublime comme un chat d’une souris, qu’elle sourit quand passe un train et suspend sa voix,  qu’elle sait prendre un fou rire avec son pianiste (l’excellent Aaron Diehl) quand celui-ci rate la dernière touche du clavier. Et si c’était ça le bonheur. On oublierait qu'elle n'a pas encore 25 ans. Pendant le set je vais prendre quelques photos du batteur Rodney GREEN qui se cache derrière ses fûts, il me lance un regard noir, puis un large sourire. Cool, t’es à Agde mec !

Les fûts de bière quant à eux sont vides pour la deuxième partie. Quel malheur ! Heureusement Richemer est toujours là….pendant qu’on démonte le piano.

Le grand Sylvain Bœuf arrive alors et aux  premières notes le parc se vide un peu hélas, toutes les oreilles ne sont pas prêtes au Jazz électrique de son sax rageur. Même sur place les bananes peuvent parfois être encore un peu vertes… Sylvain Bœuf nous présente son dernier album « Electric excentric », il en a plein à vendre et ça pulse de façon flamboyante. Je ne peux m’empêcher de penser à l’album de Guillaume Perret et son Electric Epic (les saxs français ont la pêche), il faut dire qu’il y a une  pièce commune aux deux albums et non la moindre avec la présence impressionnante de Philippe Bussonet à la basse. Calme et facile comme John Entwistle (ma référence rock). Même quand il ne joue pas il reste dans le tempo et attend un signe de la tête de son leader pour débouler. Il forme une sacrée paire avec Julien Charlet à la batterie qui n’est pas là pour rigoler. Alex Tassel au bugle vient dialoguer sur quelques morceaux  avec Sylvain Bœuf , sans oublier Olivier Louvel à la guitare, que nous avons découvert en remplaçant de dernière minute de Manu Codja (qui va être papa), alors chapeau à lui car il nous a un peu inquiété, on peut le dire, au départ, avec ses lunettes et ses partitions en perdition, sous l’œil parfois étonné ( ?) du boss. Bravo les gars. A l’année prochaine pour la 13ème…

JC JazzBof Délocalisé
 Cécile McLorin Salvant - I Didn't Know What Time it Was


 Concert Sylvain Beuf Electric Quartet


lundi 8 juillet 2013

Blues à Vienne

Le Samedi 6 Juillet Jazz à Vienne
Nuit parfaite pour Vienne: la chaleur diurne a chauffé la pierre des gradins et sera restituée jusque tard dans la nuit. Johnny Winter commence à 20 heures 30 pétantes et son set accompagne le coucher du soleil. Parallèle évident entre les deux astres, celui du blues ayant gardé la précision et le feeling de son jeu de guitare mais perdu la voix et la mobilité des jambes ( il fera son entrée et sa sortie de scène sur un siège à roulettes ).
Le répertoire permet de réviser ses classiques: Got my mojo workin', Bonie Moronie, Jumpin' Jack flash, Gimme Shelter, It's all over now, Dust my broom, Highway 61 revisited.
Pas de rappel:Johnny est fatigué.

La surprise vient du deuxième set, celui de Shemekia Copland, fille du célèbre bluesman et fière de
jouer cette musique. Sa présence sur scène est étonnante.
 Physiquement d'abord, moulée dans une jupe rouge et juchée sur d'improbables escarpins à talons argentés. Mais surtout vocalement, la chanteuse ayant un "coffre" renversant. De plus Shemekia explique chacune de ses chansons, celle-ci pour dénoncer la pire des discriminations, la pauvreté, celle-là en souvenir de l'église où allait sa grand-mère, cette autre contre tous ceux qui disent qu'ils aiment Dieu mais semblent détester "everybody else".La diva aura droit à deux standing ovations méritées.




Ce qui rend le passage de témoin à Robert Cray difficile : il s'en tirera avec finesse, professionnalisme et émotion, chantant de merveilleuses ballades ("i'm still a man") et finissant sur "the Forecast".

FrançoisJaZZbof

Sixto Rodriguez à Jazz à Vienne

Le vendredi 5 Juillet à Jazz à Vienne
Nous sommes venus pour participer à un conte de fée, celui de Sixto Rodriguez musicien maudit oublié pendant 40 ans et qu'un documentaire phénomène "Sugar man" (Oscar 2013 du Meilleur film documentaire) a réhabilité et poussé à nouveau au devant de la scène.

Mais le prince charmant a maintenant 70 ans, et il est presque aveugle ( il faut 2 personnes pour l'accompagner devant le micro). Il n'est plus que l'ombre de ce qu'il aurait pu être.
Des articles relatant les 3 récents concerts à Paris qui furent calamiteux nous avaient alertés, je n'aurais pas du les lire ! "un regard neuf " m'avait on dit.
Rodriguez est d'abord entouré par un trés bon groupe, et en particulier par un guitariste brillant Edward Coonagh  dont les interventions sont décisives pour la cohésion de l'ensemble.
Les chansons sont courtes, comme on n'en fait plus, mais le résultat est là, l'émotion passe et c'est bien l'essentiel. Il y a certainement beaucoup d'affectif dans cette adhésion inconditionnel du public qui l'ovationne, car il ne chante pas toujours juste et son jeu de guitare est approximatif.
Mais quand même, quand il lance "I wonder"  ou "Sugar man" on est ému, ça l'fait quoi !
Il reprend quelques standards des années 50/60 notamment le cultisime "Unchained Melody" (BO du film ghost), ou encore "Lucille" de Little Richard qui devient un rock désespéré.

Voilà donc notre "hibernatus" à la gueule d'indien qui réussi son affaire avec sa séquence nostalgie, et réalise un show tout a fait digne qui restera dans les mémoires.

Nous avons assisté à la dernière page du documentaire : Sixto au théatre de Vienne devant 8 000 personnes (Oui il vaut peut être mieux que ce soit la dernière)

Rodriguez : Looser magnifique ou coup marketing ? peut être les deux.

 JaZZmarc
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