Grande soirée au Transbo ce vendredi 17 février 2012, avec le retour de Thin Lizzy, groupe mythique à moitié décapité ( le chanteur a invoqué les mânes de Phil Lynott, le fondateur, et de Gary Moore, l'un de ses illustres guitaristes, avant de conclure le show). Restaient quand même le guitariste Scott Gorham qui a troqué son ancien look à la Peter Frampton contre un nouveau plus proche des Trois mousquetaires,le clavieriste Darren Wharton et , cheveux courts et visage marqué, l'excellent batteur Brian Downey. Avec eux, la relève, un Irlandais de Belfast au chant (Ricky Warwick),un bassiste râblé et musclé (Marco Mendoza) et un fantastique soliste à la seconde guitare (Damon Johnson). La musique est au niveau, sono bien réglée, mélodies restituées à l'identique, soli dépoussiérés si nécessaire. La voix manque un peu de la chaleur qui caractérisait Lynott, tout au moins au début: il faut qu'elle se rôde, qu'elle s'approfondisse peu à peu, qu'elle fasse oublier le père fondateur.Le répertoire est celui du groupe, surtout celui du premier LP live, mais pas seulement ( "Don't believe a word" en 3e morceau me laisse groggy , "Black Rose" en rappel nous rappelle la celtitude de certains soli ). Bref, c'est avec des classiques comme "Cowboy song" ou "Emerald", et je ne parle pas de "Suicide", que Thin Lizzy nous rappelle l'inventivité des groupes de hard quand ils ne s'appelaient pas encore metal.Et je n'oublie pas la version incendiaire de "Whisky in the jar" ni l'émotion de "Still in love with you" ...
FrançoisJaZZbof
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