mardi 30 octobre 2012

Le Trio Inception au théâtre de Vienne

Mardi 23 octobre au théâtre de Vienne
C'est comme un retour sur les lieux du délit, le théâtre de Vienne qui accueille pendant le festival les concerts du " jazz de minuit", fait de la résistance en plein mois d'octobre en proposant une soirée en co-production avec le Rhino Jazz(s). Jean-Paul Boutellier,  himself, ancien président de festival, présente la soirée. Au menu:  la vision du jazz par deux batteurs Américains d’exception.

 Et sa commence par le Trio Inception.
Lorsqu'on a posé la question à Chistopher Nolan, le réalisateur du film d'anticipation "Inception", Croyez vous qu'un jour nous pourrons partager des rêves ? il a répondu : mais c'est déjà le cas et ça s'appelle le cinéma.
Le propos du trio Inception semble être de même nature, nous proposer de partager un voyage onirique  avec une musique subtile et fluide.
Léon Parker, batteur américain, chercheur de sons, qui a partagé bon nombre d'émotions musicales avec quelques cadors  de la scène jazz dont Stefano Di Battista, Herbie Hancock, Brad Mehldau, Madeleine Peyroux, Jacky Terrasson et j'en passe vient se frotter à deux jeunes musiciens en toute simplicité.
Avec sa batterie au format "minimum" il sort des sons et des rythmes incroyables, avec un raffinement qui signe sa singularité et le niveau de son talent.
Au répertoire, quelques unes de ses  compositions et des standards. Les morceaux swinguent où s'engagent vers des ambiances originales comme sur  "It is what it is" où Matéo Bortone à la contrebasse maintient le socle mélodique, le piano de Fred Nardin vagabonde avec légèreté et Léon Parker laisse aller sa créativité avec finesse et retenue. Le morceau est comme suspendu et nous restons un moment, trop court, en apesanteur.
Les deux jeunes musiciens en question, sont tout à fait au niveau et à leur place, les doigts de Fred Nardin glissent sur le piano avec tout autant de subtilité que le maître à sa batterie. Matéo Bortone apporte, lui aussi, beaucoup de créativité à ce trio, dans ses solos et dans ses accompagnements.
Le son de la contrebasse se fait léger, léger...léger. Mince je crois que c'est la fin... la fin du rêve.
" Non rien de rien...non je ne regrette rien"
JaZZmarc
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