mercredi 25 novembre 2009

Un soir au club

Je ne l'ai pas encore vu, mais ce film m'intrigue.Voilà le début de la critique par Télérama
"Un soir au club, donc, un homme éteint, attendu au loin par une épouse et un fils, rechute dans la grande passion de sa vie, le jazz (il était un pianiste fameux), et en même temps dans l'alcool, et en même temps dans l'ivresse amoureuse. C'est comme une brèche qui s'ouvre, une digue qui cède, pour quelques verres, quelques accords, pour la voix d'une chanteuse locale qui le reconnaît, l'encourage, l'attire....


Pour aller le voir il faut viser: 1 salle à lyon, le comédia, une séance pour le moment dimanche 29 novembre à 20h30.
François JazzBof
J'y étais: Merci François
J'ai trouvé ce film magnifique, la note bleue est tenue effectivement dans bout à l'autre.Un homme qui se retrouve dans une boîte de jazz pour un soir et ç'est peut être : une simple parenthèse dans sa vie, ou le moment de faire des choix ou alors la fin d'autre chose. En tout cas il va s'enivrer de musique et d'alcool, comme on se perd ou rêve de se perdre dans la musique. "Let's get lost" n'est pas très loin. En plus il trouve l'amour ou un mirage d'amour.
La bande son est superbe, je vais chercher le CD, qui sait ça sera peut être un coup de coeur 2009.
JazzMarc

1 commentaire:

  1. Pour infos complémentaires, lues dans la NewsLetter de Jazz RA N°189
    HaCiao Bonsoir! JC JazzBof

    Un soir au Club (film de Jean Achache)
    The Green Dolphin" est donc le club brestois où échoue "Un peu parti, un peu naze", Simon Nardis (un thème de Miles Davis !) un ex-pianiste compositeur de jazz qui avait décroché pour fuir ses vieux démons. Un cocktail de musique et d'alcool le fera replonger en douceur avec "La vraie chanteuses de Jazz".

    Néon en façade, lumières tamisées, trio piano-contrebasse-batterie efficace, fauteuils accueillants, chanteuse lumineuse, barmaid bienveillante, épouse inquiète, gueule de bois matinale, plage déserte... Les clichés défilent sous nos yeux alors que la bande originale ravit nos oreilles. Mais ce sont des clichés que nous aimons car ce sont des clichés que nous pratiquons (sans modération) quand nous fréquentons les clubs de jazz.

    Pour incarner ces personnages qui se cherchent, Jean Achache, ancien assistant de Bertrand Tavernier, a réuni un Thierry Hancisse (de la Comédie Française !) fragile à souhait et une Elise Caron ensorceleuse en diable pour ce "Je t'aime, moi non plus !" intimiste redouté à distance par une Marilyne Canto excellente en épouse aimante.

    Pour la musique, c'est le contrebassiste Michel Benita* qui a écrit l'essentiel des thèmes interprétés "en live" par Elise Caron et un jeune trio breton ou par le pianiste Antoine Hervé qui a "doublé" Thierry Hancisse.

    J'étais seul dans la salle pour la première séance... Allez vous aussi passer un soir au cinéma (Comoedia à Lyon, Le Club à Grenoble), vous y retrouverez l'ambiance, la fragilité, la délicatesse, l'esprit d'un club...de jazz, tout simplement.

    Christian Ferreboeuf (SOL fm)

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